Des scientifiques israéliens découvrent un médicament
Posté : 07 nov.09, 10:04
Des scientifiques israéliens ont identifié une substance qui peut tuer les cellules cancéreuses sans nuire à celles qui sont en bonne santé, ouvrant la voie à un traitement du cancer plus efficace.
Les conclusions des chercheurs de l’Université de Tel Aviv et Tel Hashomer ont été publiées dans le journal international Breast Cancer Research.
« Nous avons effectivement trouvé le talon d’Achille de la cellule cancéreuse, » déclare le professeur Malka Cohen-Armon de l’Université de Tel Aviv, qui dirige l’équipe de recherche. « Dès que vous pouvez cibler les cellules cancéreuses sans tuer celles qui sont en bonne santé, vous pouvez produire des médicaments qui feront moins souffrir le patient. Nous pourrons même donner un traitement plus agressif sans nous soucier de nuire aux tissus sains. »
La substance identifiée par les chercheurs, qui retarde la prolifération des cellules dans les cellules cancéreuses et saines, est un composant d’un médicament développé il y a une dizaine d’années qui préserve les cellules nerveuses et les empêche de mourir.
Tandis que le médicament provoque la mort rapide des cellules cancéreuses, les cellules saines activent un mécanisme qui compense le retard dans la prolifération, et ces cellules continuent de proliférer exactement comme si elles n’avaient pas été exposées au médicament.
Cohen-Armon a déclaré que l’efficacité du produit dans le traitement des cellules cancéreuses a été découverte accidentellement.
« Je ne suis pas une chercheuse sur le cancer, » a-t-elle déclaré. « Mais il y a deux ans, un article qui nous avions publié sur diverses fonctions dans la cellule m’a fait m’intéresser aux cellules cancéreuses. »
Elle a dit que les scientifiques impliqués dans la découverte – ce inclus le doctorant Asher Castiel et le professeur Shai Izraeli du groupe de recherche sur le cancer de Sheba – n’ont pas encore compris pourquoi le médicament affecte les cellules de la manière dont il le fait.
« Nous n’avons pas encore entièrement compris pourquoi cela se passe, mais nous voyons les cellules cancéreuses mourir et les cellules saines surmonter cet obstacle, » déclare Cohen-Armon. « Elles trouvent d’une manière ou d’une autre un moyen de proliférer même en présence de la substance. »
Elle dit que le médicament a été testé sur différents types de cancer, mais que pour le moment seul les résultats des tests sur le cancer du sein ont été publiés.
Les expériences ont été effectuées sur des souris femelles, qui ont été injectées avec des cellules cancéreuses humaines. La substance a été diffusée graduellement pendant deux semaines. Les souris qui n’ont pas été traitées avec le produit ont développé des tumeurs malignes – mais pour celles qui ont fait l’objet du traitement, le produit a soit empêché soit sensiblement retardé le développement des cellules cancéreuses.
Les expériences n’ont pas montré de changement dans le comportement des souris traitées avec la substance.
Un des obstacles à l’application de cette découverte sur toutes les formes de cancer est que le médicament est breveté par une société pharmaceutique américaine. L’Université de Tel Aviv a obtenu un brevet d’utilisation qui ne permet de développer le médicament que pour le cancer du sein.
Le développement futur du médicament dépend de la bonne volonté de la société américaine, ou d’une autre société développant un produit similaire.
« Nous voulons vraiment développer ce médicament, mais il existe quelques obstacles non-scientifiques, » dit Cohen-Armon. « J’espère que les recherches ne s’arrêteront pas à cause de cela. »
Source juif.org
Les conclusions des chercheurs de l’Université de Tel Aviv et Tel Hashomer ont été publiées dans le journal international Breast Cancer Research.
« Nous avons effectivement trouvé le talon d’Achille de la cellule cancéreuse, » déclare le professeur Malka Cohen-Armon de l’Université de Tel Aviv, qui dirige l’équipe de recherche. « Dès que vous pouvez cibler les cellules cancéreuses sans tuer celles qui sont en bonne santé, vous pouvez produire des médicaments qui feront moins souffrir le patient. Nous pourrons même donner un traitement plus agressif sans nous soucier de nuire aux tissus sains. »
La substance identifiée par les chercheurs, qui retarde la prolifération des cellules dans les cellules cancéreuses et saines, est un composant d’un médicament développé il y a une dizaine d’années qui préserve les cellules nerveuses et les empêche de mourir.
Tandis que le médicament provoque la mort rapide des cellules cancéreuses, les cellules saines activent un mécanisme qui compense le retard dans la prolifération, et ces cellules continuent de proliférer exactement comme si elles n’avaient pas été exposées au médicament.
Cohen-Armon a déclaré que l’efficacité du produit dans le traitement des cellules cancéreuses a été découverte accidentellement.
« Je ne suis pas une chercheuse sur le cancer, » a-t-elle déclaré. « Mais il y a deux ans, un article qui nous avions publié sur diverses fonctions dans la cellule m’a fait m’intéresser aux cellules cancéreuses. »
Elle a dit que les scientifiques impliqués dans la découverte – ce inclus le doctorant Asher Castiel et le professeur Shai Izraeli du groupe de recherche sur le cancer de Sheba – n’ont pas encore compris pourquoi le médicament affecte les cellules de la manière dont il le fait.
« Nous n’avons pas encore entièrement compris pourquoi cela se passe, mais nous voyons les cellules cancéreuses mourir et les cellules saines surmonter cet obstacle, » déclare Cohen-Armon. « Elles trouvent d’une manière ou d’une autre un moyen de proliférer même en présence de la substance. »
Elle dit que le médicament a été testé sur différents types de cancer, mais que pour le moment seul les résultats des tests sur le cancer du sein ont été publiés.
Les expériences ont été effectuées sur des souris femelles, qui ont été injectées avec des cellules cancéreuses humaines. La substance a été diffusée graduellement pendant deux semaines. Les souris qui n’ont pas été traitées avec le produit ont développé des tumeurs malignes – mais pour celles qui ont fait l’objet du traitement, le produit a soit empêché soit sensiblement retardé le développement des cellules cancéreuses.
Les expériences n’ont pas montré de changement dans le comportement des souris traitées avec la substance.
Un des obstacles à l’application de cette découverte sur toutes les formes de cancer est que le médicament est breveté par une société pharmaceutique américaine. L’Université de Tel Aviv a obtenu un brevet d’utilisation qui ne permet de développer le médicament que pour le cancer du sein.
Le développement futur du médicament dépend de la bonne volonté de la société américaine, ou d’une autre société développant un produit similaire.
« Nous voulons vraiment développer ce médicament, mais il existe quelques obstacles non-scientifiques, » dit Cohen-Armon. « J’espère que les recherches ne s’arrêteront pas à cause de cela. »
Source juif.org