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Un papyrus hébraïque antique de 2000 ans

Posté : 15 nov.09, 12:32
par dorcas
Découverte exceptionnelle : Un papyrus hébraïque antique de 2000 ans

Cette découverte a été rendue possible grâce à une opération spécial de l’office de répression de la contrebande d’antiquité de l’autorité nationale des antiquités avec le concours d’une unité de commandos de la police des frontières. Il s’agit d’un document très ancien, écrit sur un parchemin de type papyrus, en caractères hébraïques antiques propres à l’époque du second Temple. Ce style très caractéristique d’hébreu primitif a été identifié principalement sur les manuscrits de la mer morte. Le papyrus n’est pas entier. Il a été sans doute été roulé pendant de très longues années et conservé dans des conditions inadéquates ce qui a entrainé l’érosion de sa partie extérieure. La partie qui a été sauvée est d’une dimension de 15 sur 15 centimètres. Le texte qui en résulte est composé d’une quinzaine de ligne, écrites de droite à gauche. La première ligne est particulièrement claire. On peut y décrypter l’inscription suivante « l’an 4 après la destruction de la maison d’Israël ». Cette référence permet de supposer qu’il s’agit sans doute de l’an 74 de l’ère chrétienne si l’auteur de ces lignes évoquait la destruction du second temple de Yeroushalaïm (Yeroushalaïm (Jérusalem)) par Titus en 70.

Une autre éventualité serait que la référence soit celle de l’écrasement de la Révolte de Bar Kohba dans le désert de Judée, à Massada quelques années plus tard, en l’an 135, ce qui daterait ce papyrus de l’an 139. On peut par la suite déceler le nom d’une femme, Myriam, fille de Jacob ainsi que le nom Massalv, qui semble être le nom de son lieu de résidence. Il s’agit sans doute de la localité antique de Salavim. D’autres noms propres-Prénom et noms de famille apparaissent par la suite dans ce manuscrit qui semble être un document juridique traitant de la renonciation d’une veuve sur certains de ses biens.
Amir Ganor, le chef de l’office de la répression de la contrebande d’antiquités de l’autorité nationale des antiquités d’Israël a déclaré que cette découverte revêtait une importance nationale, scientifique et historique. Il s’agit en effet de la première fois qu’un document fait expressément référence à la destruction du Royaume d’Israël au début de l’ère chrétienne par l’Empire romain.

« Nous sommes en présence d’un témoignage rare de la présence du peuple d’Israël sur sa terre, il y a deux milles ans avant qu’il ne soit dispersé pour un long exil jusqu’à sa rédemption avec la création de l’Etat d’Israël » a-t-il déclaré.
Par Yohanan (Yohanan)-Marie Allafort : novembre 2009
De Beth Yeshoua News