un historien raconte jésus

[iliasin]

rien a dire... commentez chèr chrétiens

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rien a dire... commentez chèr chrétiens
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Jérôme Prieur n'est pas historien ni de formation.
Sans doute le règne de Constantin provoque un bouleversement profond dans l'Église mais il suffit de parcourir l'abondante littérature patristique du IIIème siècle pour remarquer que la théologie, quant à elle, ne connaît pas de rupture mais des institutionnalisations.

Jérôme Prieur et son compère Mordillat raffolent de l'image d'un Juif prophète inconscient de la scission que Ses thèses, d'une part, et que Sa Résurrection, d'autre part, vont amorcer non seulement au sein du Judaïsme mais au sein du paganisme.
Cette image de bon hippy contestataire qui prêche la fin des temps ne peut être confirmée qu'au prix d'une hypothèse lourde : Jésus n'est pas le Fils de Dieu, béni soit-Il, Il ignore tout de Son destin et Il n'est pas ressuscité.

Dès qu'on fait cette hypothèse on est libre de réécrire complètement le Nouveau Testament. Et on pourra démontrer aisément que Jésus serait surpris qu'on l'appelle Seigneur ou Fils de Dieu...

Je ne suis pas opposée à la légitimité de cette hypothèse, mais je ne la partage pas.

Déjà saint Paul ne nous parle que d'un Jésus Ressuscité, déjà saint Irénée et saint Justin (au second siècle) ne nous parlent que d'un Jésus Divin, dès le troisième siècle Alexandrie et Antioche auront jeté les bases de toute la théologie chrétienne jusqu'à Charlemagne.

Alors qu'est-ce qui fut mis en place réellement dans la théologie chrétienne par Constantin ?

Il me semble qu'avec Constantin on voit d'abord le clergé devenir cogestionnaire de l'Empire sans que cela n'affecte particulièrement la théologie chrétienne. Puis, les controverses théologiques vont être violemment attisées sous le souffle puissant d'intérêts purement politiques.