Une histoire vraiment étrange
Posté : 27 nov.09, 10:55
Un organise à caractère religieux a trouvé le moyen de financer des fouilles archéologiques dans une région du monde où des évènements cités dans les livres saints devaient avoir eu lieu. La mission de ces fouilles était de trouver le moyen de confirmer scientifiquement des événements historiques auxquels on reproche le fait qu’ils ne figurent sur aucun livre d’histoire non religieux.
Une équipe scientifique indépendante fût constituée et les recherches ont commencé dans le plus grand secret. Il fallait tenir ça au secret parce que, en cas d’échec, cette mission allait avoir l’effet inverse sur la religion.
Bref, après plusieurs années fouilles et des millions d’euros dépensés, un site répondant, plus ou moins, aux besoins de l’organisme en question, fût découvert. Les archéologues sont bien parvenus, avec certaines réserves, à se mettre d’accord sur une certaine correspondance entre les strates et les couches représentant les différentes civilisations ayant vécu à cet endroit au long des siècles passés et des événements historiques relatés uniquement par les livres saints. L’interprétation scientifique avancée par les archéologues, semblait être suffisamment convaincante pour que l’organisme religieux décide de médiatiser ces trouvailles.
La société de communication chargée de cette médiatisation, a conseillé à l’organisme de réaliser tout un documentaire là-dessus et d’organiser une conférence de presse sur le site archéologique en question pendant le tournage de ce documentaire. Il fallait permettre à des journalistes indépendants d’interroger les archéologues eux-mêmes.
C’était "chose dite chose faite".
A la fin de cette maudite conférence de presse qui s'est déroulé à merveille, un des journalistes a eu la fâcheuse idée de demander au responsable de l’équipe d’archéologues de creuser encore un peu plus, en directe devant les caméras pour donner de la crédibilité au spot d’information qui allait être diffusé le soir même. Ne pouvant pas refuser une telle demande, l’archéologue a pris sa pioche et a donné un petit coup un peu en dessous de la plus profonde couche dégagée. Et là fût le miracle : La pioche avait bel et bien cogné contre un biberon en vers de marque « Chicco ». Quelle horreur ! Le président de l’organisme religieux venait de recevoir la douche la plus froide de toute sa vie. Il fallait impérativement tout annuler. Et surtout, intervenir au plus haut niveau pour que la mascarade ne devienne pas publique et soit définitivement étouffée.
Le biberon trouvé en dessous de toutes ces couches, prouve que ce sont des couches datant à peine de quelques années, et que toutes les interprétations faites sur les couches en dessus sont bonnes pour la poubelle. Tout allait être effectivement étouffé et classé si l’un des conseillers du président de l’organisme religieux, n’avait pas eu une idée étonnamment lumineuse :
Etant donné qu’on ne peut pas dater le verre au carbone 14 (parce qu’il n’en contient pas), il suffisait de dire que ce biberon de marque Chicco, c’est Dieu qui l’avait crée il y a des milliers d’années.
Malheureusement cette idée magnifique fût immédiatement et unanimement rejetée. Tous les religieux au sein de l’organisme étaient d’accords sur le fait que Dieu qui avait crée l’univers, l’Homme et la vie sous toute ces formes, ne pouvait absolument pas avoir crée un biberon en verre de marque Chicco, il y a des milliers d’années.
Le problème, c’est que même si cette affaire fût définitivement étouffée, la question se pose toujours :
Si on nous avait raconté que c’est effectivement Dieu qui avait crée ce biberon il y a des milliers d’années, jusqu’à quel point serions-nous capables d’y croire.
Après tout …, c’est vrai …, Il n’y a rien que Dieu ne puisse pas faire ! Pourquoi ne pouvait-il pas créer un misérable biberon en verre, quel qu’elle en soit la marque ?
Une équipe scientifique indépendante fût constituée et les recherches ont commencé dans le plus grand secret. Il fallait tenir ça au secret parce que, en cas d’échec, cette mission allait avoir l’effet inverse sur la religion.
Bref, après plusieurs années fouilles et des millions d’euros dépensés, un site répondant, plus ou moins, aux besoins de l’organisme en question, fût découvert. Les archéologues sont bien parvenus, avec certaines réserves, à se mettre d’accord sur une certaine correspondance entre les strates et les couches représentant les différentes civilisations ayant vécu à cet endroit au long des siècles passés et des événements historiques relatés uniquement par les livres saints. L’interprétation scientifique avancée par les archéologues, semblait être suffisamment convaincante pour que l’organisme religieux décide de médiatiser ces trouvailles.
La société de communication chargée de cette médiatisation, a conseillé à l’organisme de réaliser tout un documentaire là-dessus et d’organiser une conférence de presse sur le site archéologique en question pendant le tournage de ce documentaire. Il fallait permettre à des journalistes indépendants d’interroger les archéologues eux-mêmes.
C’était "chose dite chose faite".
A la fin de cette maudite conférence de presse qui s'est déroulé à merveille, un des journalistes a eu la fâcheuse idée de demander au responsable de l’équipe d’archéologues de creuser encore un peu plus, en directe devant les caméras pour donner de la crédibilité au spot d’information qui allait être diffusé le soir même. Ne pouvant pas refuser une telle demande, l’archéologue a pris sa pioche et a donné un petit coup un peu en dessous de la plus profonde couche dégagée. Et là fût le miracle : La pioche avait bel et bien cogné contre un biberon en vers de marque « Chicco ». Quelle horreur ! Le président de l’organisme religieux venait de recevoir la douche la plus froide de toute sa vie. Il fallait impérativement tout annuler. Et surtout, intervenir au plus haut niveau pour que la mascarade ne devienne pas publique et soit définitivement étouffée.
Le biberon trouvé en dessous de toutes ces couches, prouve que ce sont des couches datant à peine de quelques années, et que toutes les interprétations faites sur les couches en dessus sont bonnes pour la poubelle. Tout allait être effectivement étouffé et classé si l’un des conseillers du président de l’organisme religieux, n’avait pas eu une idée étonnamment lumineuse :
Etant donné qu’on ne peut pas dater le verre au carbone 14 (parce qu’il n’en contient pas), il suffisait de dire que ce biberon de marque Chicco, c’est Dieu qui l’avait crée il y a des milliers d’années.
Malheureusement cette idée magnifique fût immédiatement et unanimement rejetée. Tous les religieux au sein de l’organisme étaient d’accords sur le fait que Dieu qui avait crée l’univers, l’Homme et la vie sous toute ces formes, ne pouvait absolument pas avoir crée un biberon en verre de marque Chicco, il y a des milliers d’années.
Le problème, c’est que même si cette affaire fût définitivement étouffée, la question se pose toujours :
Si on nous avait raconté que c’est effectivement Dieu qui avait crée ce biberon il y a des milliers d’années, jusqu’à quel point serions-nous capables d’y croire.
Après tout …, c’est vrai …, Il n’y a rien que Dieu ne puisse pas faire ! Pourquoi ne pouvait-il pas créer un misérable biberon en verre, quel qu’elle en soit la marque ?