> côté musulman :
> côté chrétien :Mā Kāna Muĥammadun 'Abā 'Aĥadin Min Rijālikum
Muhammad n'a jamais été le père de l'un de vos hommes
Wa Lakin Rasūla Allāhi
mais le messager de Dieu
Wa Khātama An-Nabīyīna
et le sceau des prophètes
Wa Kāna Allāhu Bikulli Shay'in `Alīmāan
Allah est Omniscient
Je passe l'étape intermédiaire du manichéisme (religion désignée par le terme zandaqa par les premiers musulmans), me contente de pointer que l'expression inventée par Tertullien au IIIe siècle pour désigner Jésus, et que l'on retrouve au VIIe siècle dans le Coran appliquée à Muhammad, provient d'un commentaire du chapitre IX du livre de Daniel.Tertullien a écrit :Mais que signifient ces mots : «La vision et la prophétie ont été scellées» ? Comme tous les prophètes annonçaient de Jésus-Christ qu'il devait venir et souffrir, la prophétie ayant eu son accomplissement par son avénement, le prophète disait que la vision et la prophétie étaient scellées, parce que Jésus-Christ, en accomplissant tout ce que les prophètes avaient autrefois prédit sur sa personne, est comme le sceau et la consommation de tous les prophètes. En effet, depuis son avénement et sa passion, il n'y a plus ni vision ni prophète qui l'annoncent comme devant venir. Si cela n'est pas vrai, que les Juifs nous montrent donc quelques volumes écrits par les prophètes depuis Jésus-Christ ou les miracles visibles de quelques anges, tels que les prophètes en avaient vus jusqu'à l'avénement de Jésus-Christ qui est descendu parmi nous, ce qui a été le sceau ou la consommation de la vision et de la prophétie. C'est avec raison que l'évangéliste a dit : «La loi et les prophètes vont jusqu'à Jean-Baptiste». Car une fois que le Christ eut été baptisé, c'est-à-dire qu'il eut sanctifié les eaux dans son baptême, la plénitude des grâces spirituelles de la loi ancienne se concentra dans le Christ, qui scellait la vision et toutes les prophéties, qu'il accomplit par son avénement. Voilà pourquoi Daniel dit avec une grande exactitude que son avénement «était le sceau de la vision et de la prophétie»
Et c'est là qu'est ma question : quelles interprétations juives trouve-t-on de ce chapitre de Daniel ?