Jean-Baptiste, Jésus, Paul et la circoncision
Posté : 06 janv.10, 06:36
LA DÉGRADATION OU L'ABANDON DU MESSAGE DU CHRIST
CONTRE LA CIRCONCISION PAR L'ÉGLISE
"Heureux les doux… "
"Je désire la compassion et non le sacrifice." Jésus (Matt. 9 : 13)
Jésus s'est montré relativement discret sur le thème de la circoncision. Cependant, en recevant de Jean-Baptiste le baptême par l'eau dans le premier acte de sa vie publique, il a pris parti pour une cérémonie toute simple, symbolique de la nécessité de l'hygiène, contre le rituel barbare qui ne dispense pas de cette même nécessité. De même, il a invité les apôtres à "baptiser toutes les nations" "au nom du père et du fils et du saint Esprit" (Mathieu, 28 : 19). La seule fois où il parla ouvertement de circoncision, ce fut pour la dénoncer en même temps que l'hypocrisie des pharisiens, en opposant avec ironie mutilation et guérison :
"Si donc un homme peut recevoir la circoncision un jour de Sabbat sans que la loi de Moïse soit violée, pourquoi vous irriter contre moi parce que j'ai complètement guéri un homme un jour de Sabbat ?" (Jean, 7 : 22-23)
Conscient du sort fait à Moïse et tout près de lui, à Jean-Baptiste, par les fidèles d'Abraham, Jésus n'a pas voulu les heurter de front mais sa fureur éclate dans l'allusion suivante :
"Si un de tes membres te scandalise, coupe le et jette le au loin !"
Mais après sa mort, la déclaration de Saint Pierre à l'encontre de ceux qui voulaient imposer la circoncision aux nouveaux convertis, montre clairement que les apôtres appartenaient à des familles opposées à la circoncision :
"Pourquoi donc tentez-vous Dieu maintenant, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter ?" (Actes, XV, 10)
Paul fit de même, après avoir circoncis Timothée par concession stratégique :
"Car le Juif n'est pas celui qui l'est au dehors et la circoncision n'est pas au dehors dans la chair, le vrai Juif l'est au-dedans et la circoncision dans le cœur, selon l'esprit et non selon la lettre... " (Romains, 2 : 28-29)
Mais ce juif citoyen romain pouvait s'offrir le luxe de ne pas se contenter de condamner l'hypocrisie des pharisiens ; il prend ouvertement position contre la circoncision :
"L'appel l'a-t-il trouvé incirconcis, qu'il ne se fasse pas circoncire !"
(Corinthiens, 1, 7 : 18)
"Dieu a placé chaque membre dans le corps comme il l'a voulu."
(1 Corinthiens, 12 : 18)
"Car en lui, réside sous une forme corporelle toute la plénitude de la déité et en lui vous avez été faits entiers… " (Col. 2: 8-14)
L'Église catholique a officiellement rejeté la circoncision au concile de Jérusalem (46 AD) mais Pie XII, dans sa déclaration de 1952, ouvrit la porte à la circoncision "hygiénique" aux USA :
"D'un point de vue moral, la circoncision est loisible si, en accord avec les principes thérapeutiques, elle prévient une maladie qui ne peut être contrée par aucun autre moyen."
Contraire au principe éthique interdisant les amputations à titre préventif, cette déclaration annihile le message de douceur envers l'enfant émis par Jean-Baptiste, Jésus et Paul. Au prétexte d'un faible risque d'infection urétrale, elle provoqua la ruée vers la très anti-autosexuelle circoncision néo-natale dans les familles et institutions hospitalières catholiques américaines. Le catéchisme moderne est plus rigoureux mais il ne condamne que la circoncision des "innocents" :
"Sauf lorsqu'elles sont pratiquées pour des raisons médicales strictement thérapeutiques, les amputations, mutilations et stérilisations directement intentionnelles pratiquées sur des personnes innocentes sont contraires à la loi morale."
Quid des "coupables" puisque cette règle ne s'applique pas à la circoncision volontaire des adultes. Nous ne pouvons que déplorer cette omission, inconsciente de la physiologie de l'homme. La politique de l'Église en matière de mutilations sexuelles est donc hypocrite dans les pays occidentaux. Dans les autres (Corée du Sud, Philippines, Afrique, Océanie, etc.), la circoncision, et même l'excision, sont lâchement tolérées.
Néanmoins, depuis 1960 (papauté de Jean XXIII), la fête de la circoncision du Christ a disparu du calendrier. Mais, alors que le Christ et les premiers chrétiens ont pris la défense du prépuce,
"Tout ce que vous ferez à ces petits enfants, c'est à moi que vous le ferez.",
on comprend mal que l'Église condamne l'autosexualité comme péché d'impureté.
CONTRE LA CIRCONCISION PAR L'ÉGLISE
"Heureux les doux… "
"Je désire la compassion et non le sacrifice." Jésus (Matt. 9 : 13)
Jésus s'est montré relativement discret sur le thème de la circoncision. Cependant, en recevant de Jean-Baptiste le baptême par l'eau dans le premier acte de sa vie publique, il a pris parti pour une cérémonie toute simple, symbolique de la nécessité de l'hygiène, contre le rituel barbare qui ne dispense pas de cette même nécessité. De même, il a invité les apôtres à "baptiser toutes les nations" "au nom du père et du fils et du saint Esprit" (Mathieu, 28 : 19). La seule fois où il parla ouvertement de circoncision, ce fut pour la dénoncer en même temps que l'hypocrisie des pharisiens, en opposant avec ironie mutilation et guérison :
"Si donc un homme peut recevoir la circoncision un jour de Sabbat sans que la loi de Moïse soit violée, pourquoi vous irriter contre moi parce que j'ai complètement guéri un homme un jour de Sabbat ?" (Jean, 7 : 22-23)
Conscient du sort fait à Moïse et tout près de lui, à Jean-Baptiste, par les fidèles d'Abraham, Jésus n'a pas voulu les heurter de front mais sa fureur éclate dans l'allusion suivante :
"Si un de tes membres te scandalise, coupe le et jette le au loin !"
Mais après sa mort, la déclaration de Saint Pierre à l'encontre de ceux qui voulaient imposer la circoncision aux nouveaux convertis, montre clairement que les apôtres appartenaient à des familles opposées à la circoncision :
"Pourquoi donc tentez-vous Dieu maintenant, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter ?" (Actes, XV, 10)
Paul fit de même, après avoir circoncis Timothée par concession stratégique :
"Car le Juif n'est pas celui qui l'est au dehors et la circoncision n'est pas au dehors dans la chair, le vrai Juif l'est au-dedans et la circoncision dans le cœur, selon l'esprit et non selon la lettre... " (Romains, 2 : 28-29)
Mais ce juif citoyen romain pouvait s'offrir le luxe de ne pas se contenter de condamner l'hypocrisie des pharisiens ; il prend ouvertement position contre la circoncision :
"L'appel l'a-t-il trouvé incirconcis, qu'il ne se fasse pas circoncire !"
(Corinthiens, 1, 7 : 18)
"Dieu a placé chaque membre dans le corps comme il l'a voulu."
(1 Corinthiens, 12 : 18)
"Car en lui, réside sous une forme corporelle toute la plénitude de la déité et en lui vous avez été faits entiers… " (Col. 2: 8-14)
L'Église catholique a officiellement rejeté la circoncision au concile de Jérusalem (46 AD) mais Pie XII, dans sa déclaration de 1952, ouvrit la porte à la circoncision "hygiénique" aux USA :
"D'un point de vue moral, la circoncision est loisible si, en accord avec les principes thérapeutiques, elle prévient une maladie qui ne peut être contrée par aucun autre moyen."
Contraire au principe éthique interdisant les amputations à titre préventif, cette déclaration annihile le message de douceur envers l'enfant émis par Jean-Baptiste, Jésus et Paul. Au prétexte d'un faible risque d'infection urétrale, elle provoqua la ruée vers la très anti-autosexuelle circoncision néo-natale dans les familles et institutions hospitalières catholiques américaines. Le catéchisme moderne est plus rigoureux mais il ne condamne que la circoncision des "innocents" :
"Sauf lorsqu'elles sont pratiquées pour des raisons médicales strictement thérapeutiques, les amputations, mutilations et stérilisations directement intentionnelles pratiquées sur des personnes innocentes sont contraires à la loi morale."
Quid des "coupables" puisque cette règle ne s'applique pas à la circoncision volontaire des adultes. Nous ne pouvons que déplorer cette omission, inconsciente de la physiologie de l'homme. La politique de l'Église en matière de mutilations sexuelles est donc hypocrite dans les pays occidentaux. Dans les autres (Corée du Sud, Philippines, Afrique, Océanie, etc.), la circoncision, et même l'excision, sont lâchement tolérées.
Néanmoins, depuis 1960 (papauté de Jean XXIII), la fête de la circoncision du Christ a disparu du calendrier. Mais, alors que le Christ et les premiers chrétiens ont pris la défense du prépuce,
"Tout ce que vous ferez à ces petits enfants, c'est à moi que vous le ferez.",
on comprend mal que l'Église condamne l'autosexualité comme péché d'impureté.