On ira tous au Paradis …
Posté : 16 janv.10, 06:43
Pour Léonard ...
Il y a de cela 15 ans, j’ai vu l’évêque d’Evreux, Jacques Gaillot, alors fraîchement muté à Parténia, se produire dans une émission de « spectacle » :
Entouré de filles très effeuillées ; il y chantait, en direct, sans filet, la chanson de Polnareff.
Du côté de la catholicité vertueuse, on parla de suite d’apostasie.
Plusieurs années plus tard, je devais déposer un texte sur un forum catholique, dont voici la copie :
=====================
Apostasie d’un pasteur égaré ?....
_________________
Mes pensées vont à un compagnon de Christ … un absent aux yeux ouverts sur le monde.
Il est au centre du brouhaha surchauffé, prisonnier de l’agitation de la salle encombrée.
Et pourtant il est loin … dans sa prière …
Des filles dénudées arrangent la soie de leur cache-sexe, d’autres les plumes sur leurs seins.
La voix du régisseur … « 30 secondes !... » … Vite on se place …
......
Quelle est-elle, sa prière ?... Peut-être … « Donne moi la force !... »
......
Il s’avance, sourire aux lèvres … micro en main …. et chante …
« On ira tous au Paradis …. Même moi … »
......
Elle aura son prix, cette chanson…
Des litières de mépris ; évacuées par des tombereaux haineux …
… Chez ses ennemis …
Une désapprobation sourde ; évacuée dans un silence gêné …
… Chez ses amis …
Et une incommensurable gratitude ; reçue avec un respect à la mesure de la tendresse offerte …
… Chez des étrangers inconnus …
………
Lorsqu’un homme accepte un message … il devient compagnon …
Lorsque le compagnon s’offre au message … il devient messager …
Lorsque le messager s’offre au vulgaire … il devient témoin …
Lorsque le vulgaire accueille le témoin … il reçoit l’amitié de Christ …
Or l’ami de Christ est déjà au Paradis !
****************************************************************************************
Aucun maître ne peut témoigner … car aucun maître ne sait offrir …
Et le maître qui prend ; tôt ou tard s’attaquera au témoin qui s’offre.
De ce fait, accorder à un maître le même regard qu’au témoin ; c’est déjà déchirer le message.
Comment alors ne pas se tromper de pierres ….
Comment alors ne pas se tromper d’outils ?
Nul ne peut servir deux maîtres …est-il dit …Deux ? ? ? ? …
Un !... Un serait déjà de trop !
Car le compagnon de Christ ; esclave de lui, est déjà son propre maître !
_______________
… sainte pastorale d’un ange !....
Il y a de cela 15 ans, j’ai vu l’évêque d’Evreux, Jacques Gaillot, alors fraîchement muté à Parténia, se produire dans une émission de « spectacle » :
Entouré de filles très effeuillées ; il y chantait, en direct, sans filet, la chanson de Polnareff.
Du côté de la catholicité vertueuse, on parla de suite d’apostasie.
Plusieurs années plus tard, je devais déposer un texte sur un forum catholique, dont voici la copie :
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Apostasie d’un pasteur égaré ?....
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Mes pensées vont à un compagnon de Christ … un absent aux yeux ouverts sur le monde.
Il est au centre du brouhaha surchauffé, prisonnier de l’agitation de la salle encombrée.
Et pourtant il est loin … dans sa prière …
Des filles dénudées arrangent la soie de leur cache-sexe, d’autres les plumes sur leurs seins.
La voix du régisseur … « 30 secondes !... » … Vite on se place …
......
Quelle est-elle, sa prière ?... Peut-être … « Donne moi la force !... »
......
Il s’avance, sourire aux lèvres … micro en main …. et chante …
« On ira tous au Paradis …. Même moi … »
......
Elle aura son prix, cette chanson…
Des litières de mépris ; évacuées par des tombereaux haineux …
… Chez ses ennemis …
Une désapprobation sourde ; évacuée dans un silence gêné …
… Chez ses amis …
Et une incommensurable gratitude ; reçue avec un respect à la mesure de la tendresse offerte …
… Chez des étrangers inconnus …
………
Lorsqu’un homme accepte un message … il devient compagnon …
Lorsque le compagnon s’offre au message … il devient messager …
Lorsque le messager s’offre au vulgaire … il devient témoin …
Lorsque le vulgaire accueille le témoin … il reçoit l’amitié de Christ …
Or l’ami de Christ est déjà au Paradis !
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Aucun maître ne peut témoigner … car aucun maître ne sait offrir …
Et le maître qui prend ; tôt ou tard s’attaquera au témoin qui s’offre.
De ce fait, accorder à un maître le même regard qu’au témoin ; c’est déjà déchirer le message.
Comment alors ne pas se tromper de pierres ….
Comment alors ne pas se tromper d’outils ?
Nul ne peut servir deux maîtres …est-il dit …Deux ? ? ? ? …
Un !... Un serait déjà de trop !
Car le compagnon de Christ ; esclave de lui, est déjà son propre maître !
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… sainte pastorale d’un ange !....