"Les traducteurs : ils aimaient la Parole de Dieu",
Posté : 13 mars10, 04:13
Ils aimaient la Parole de Dieu
LES messages importants sont souvent traduits en de multiples langues pour être accessibles à un maximum de personnes. La Bible, qui est la Parole de Dieu, contient un message important. Ce qui a été consigné dans ses pages, bien que ne datant pas d’aujourd’hui, a été écrit “ pour notre instruction ” et nous procure du réconfort ainsi que des raisons d’espérer en l’avenir. — Romains 15:4.
Il était logique que la Bible, qui renferme le message le plus important jamais rédigé, soit un jour disponible en d’innombrables langues. À diverses époques, des hommes n’ont pas ménagé leurs efforts pour la traduire. La maladie, l’interdiction des autorités ou la menace d’une exécution ne les ont pas arrêtés. Pourquoi ? Parce qu’ils aimaient la Parole de Dieu. Le présent article constitue un échantillon de l’histoire remarquable de la traduction de la Bible.
“ Les Anglais apprennent plus facilement la loi du Christ en anglais ”
Quand John Wycliffe vit le jour en Angleterre, vers 1330, les offices religieux se célébraient en latin. Mais, dans la vie quotidienne, les gens du commun peuple parlaient anglais. Ils s’adressaient à leurs voisins en anglais, et lorsqu’ils priaient Dieu, ils le faisaient également en anglais.
Wycliffe, devenu prêtre catholique, maîtrisait le latin. Pourtant, il estimait qu’il était mal d’employer cette langue pour enseigner les Écritures, car il la jugeait élitiste. “ La loi de Dieu, a-t-il écrit, devrait être enseignée dans la langue la plus facile à comprendre, car c’est la Parole de Dieu qu’on cherche à transmettre. ” Avec quelques amis, il constitua donc une équipe afin de traduire la Bible en anglais. Cette tâche allait leur réclamer une vingtaine d’années.
L’idée d’une nouvelle traduction ne fut pas bien accueillie par l’Église catholique. Un ouvrage allemand fournit l’explication suivante : “ On offrait ainsi aux laïcs la possibilité de comparer le christianisme primitif, dans toute sa simplicité, avec le catholicisme contemporain. [...] Pour la première fois, on allait mesurer le gouffre qui existait entre les enseignements du fondateur du christianisme et ceux de son vicaire autoproclamé [le pape]. ”
Le pape Grégoire XI promulgua cinq condamnations contre Wycliffe. Mais le traducteur ne s’en émut pas. “ Les Anglais apprennent plus facilement la loi du Christ en anglais, répliqua-t-il. Moïse a entendu la loi de Dieu dans sa langue maternelle, de même que les apôtres du Christ. ” Vers 1382, peu de temps avant sa mort, lui et ses collaborateurs publièrent la première version intégrale de la Bible en anglais. Une dizaine d’années plus tard, un de ses associés en publia une nouvelle version, révisée et plus facile à lire.
Comme l’imprimerie n’existait pas encore, chaque exemplaire devait être laborieusement copié à la main, ce qui pouvait représenter dix mois de travail. Pourtant, l’Église s’inquiétait tellement à l’idée que la Bible puisse circuler qu’un archevêque menaça d’excommunication quiconque la lirait. Plus de 40 ans après la mort de Wycliffe, sur ordre d’un concile convoqué par le pape, le clergé fit exhumer son corps, brûler ses os et jeter ses cendres dans une rivière, la Swift. Mais ceux qui aspiraient sincèrement à la vérité continuèrent à lire assidûment la Bible de Wycliffe. “ D’innombrables exemplaires de la bible de Wycliffe furent produits, mis en circulation et transmis aux générations suivantes ”, a écrit le professeur William Blackburn.
LES messages importants sont souvent traduits en de multiples langues pour être accessibles à un maximum de personnes. La Bible, qui est la Parole de Dieu, contient un message important. Ce qui a été consigné dans ses pages, bien que ne datant pas d’aujourd’hui, a été écrit “ pour notre instruction ” et nous procure du réconfort ainsi que des raisons d’espérer en l’avenir. — Romains 15:4.
Il était logique que la Bible, qui renferme le message le plus important jamais rédigé, soit un jour disponible en d’innombrables langues. À diverses époques, des hommes n’ont pas ménagé leurs efforts pour la traduire. La maladie, l’interdiction des autorités ou la menace d’une exécution ne les ont pas arrêtés. Pourquoi ? Parce qu’ils aimaient la Parole de Dieu. Le présent article constitue un échantillon de l’histoire remarquable de la traduction de la Bible.
“ Les Anglais apprennent plus facilement la loi du Christ en anglais ”
Quand John Wycliffe vit le jour en Angleterre, vers 1330, les offices religieux se célébraient en latin. Mais, dans la vie quotidienne, les gens du commun peuple parlaient anglais. Ils s’adressaient à leurs voisins en anglais, et lorsqu’ils priaient Dieu, ils le faisaient également en anglais.
Wycliffe, devenu prêtre catholique, maîtrisait le latin. Pourtant, il estimait qu’il était mal d’employer cette langue pour enseigner les Écritures, car il la jugeait élitiste. “ La loi de Dieu, a-t-il écrit, devrait être enseignée dans la langue la plus facile à comprendre, car c’est la Parole de Dieu qu’on cherche à transmettre. ” Avec quelques amis, il constitua donc une équipe afin de traduire la Bible en anglais. Cette tâche allait leur réclamer une vingtaine d’années.
L’idée d’une nouvelle traduction ne fut pas bien accueillie par l’Église catholique. Un ouvrage allemand fournit l’explication suivante : “ On offrait ainsi aux laïcs la possibilité de comparer le christianisme primitif, dans toute sa simplicité, avec le catholicisme contemporain. [...] Pour la première fois, on allait mesurer le gouffre qui existait entre les enseignements du fondateur du christianisme et ceux de son vicaire autoproclamé [le pape]. ”
Le pape Grégoire XI promulgua cinq condamnations contre Wycliffe. Mais le traducteur ne s’en émut pas. “ Les Anglais apprennent plus facilement la loi du Christ en anglais, répliqua-t-il. Moïse a entendu la loi de Dieu dans sa langue maternelle, de même que les apôtres du Christ. ” Vers 1382, peu de temps avant sa mort, lui et ses collaborateurs publièrent la première version intégrale de la Bible en anglais. Une dizaine d’années plus tard, un de ses associés en publia une nouvelle version, révisée et plus facile à lire.
Comme l’imprimerie n’existait pas encore, chaque exemplaire devait être laborieusement copié à la main, ce qui pouvait représenter dix mois de travail. Pourtant, l’Église s’inquiétait tellement à l’idée que la Bible puisse circuler qu’un archevêque menaça d’excommunication quiconque la lirait. Plus de 40 ans après la mort de Wycliffe, sur ordre d’un concile convoqué par le pape, le clergé fit exhumer son corps, brûler ses os et jeter ses cendres dans une rivière, la Swift. Mais ceux qui aspiraient sincèrement à la vérité continuèrent à lire assidûment la Bible de Wycliffe. “ D’innombrables exemplaires de la bible de Wycliffe furent produits, mis en circulation et transmis aux générations suivantes ”, a écrit le professeur William Blackburn.