Question sur les soufis.
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La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
- @Fredrick
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Question sur les soufis.
Ecrit le 10 avr.10, 21:19Bonjour,
Pouvez-vous me parlez un peu des soufis et ce qu'en pensent en général les musulmans, j'ai cru comprendre que cette partie de l'islam n'était pas accepté par beaucoup de musulman et que certain considèrent les soufis presque comme une secte.
Pouvez-vous m'en dire plus, merci.
Pouvez-vous me parlez un peu des soufis et ce qu'en pensent en général les musulmans, j'ai cru comprendre que cette partie de l'islam n'était pas accepté par beaucoup de musulman et que certain considèrent les soufis presque comme une secte.
Pouvez-vous m'en dire plus, merci.
Marc 10.44 et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. 45 Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon pour la multitude.
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Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 10 avr.10, 22:52C'est un courant mystique et ésotérique, pas facile d'en parler. Mais pour le monde musulman d'aujourd'hui, d'une manière très large évidemment, le soufisme a subit des influences extérieurs.
My conclusion is that there is no reason to believe any of the dogmas of traditional theology and, further, that there is no reason to wish that they were true. Man, in so far as he is not subject to natural forces, is free to work out his own destiny. The responsibility is his, and so is the opportunity.
Bertrand Russell (Is There a God?)
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Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 11 avr.10, 01:14En faite, ce qui est réellement condamné aujourd'hui, c'est le soufisme "moderne", et non le soufisme traditionnel.
Quelle est la différence?
Le Soufisme moderne ne se base pas entièrement sur les textes islamiques (Coran, Sunnah). Il subit des influences extérieures, introduit de nombreuses innovations et enseignements contraires au tawhid (unicité divine). Il est d'ailleurs souvent financé et propagé à l'initiative de plusieurs think thank américains afin de diviser les Musulmans et d'affaiblir leur connaissance islamique. Le soufisme moderne est assez récent (depuis la colonisation occidentale, donc aux environs du 18ème-19ème siècle jusqu'à nos jours).
Le soufisme traditionnel lui, existe depuis le 1er siècle de l'Islam. Il se base essentiellement ou entièrement sur les Textes islamiques. Comme l'a dit maymay, leur interprétation du Coran est ésotérique (sens intérieur/profond/caché des versets coraniques). Le soufisme se concentre sur la spiritualité islamique et sa connaissance intérieure, parallèlement - et tout en se pliant - à la Loi Divine (Shari'ah).
Ce courant n'est pas généralement considéré comme hérétique, contrairement au soufisme moderne.
Mais malheureusement, tous ne font pas la distinction entre soufisme traditionnel et moderne. Donc ils condamnent en général le soufisme (en y incluant le soufisme authentique et non-authentique), ce qui est dommage.
Plusieurs ouvrages peuvent être consultés, si tu requiers plus d'informations:
- Le Livre de la Certitude: la doctrine soufie de la Foi, de la Vision et de la Gnose de Martin Lings
- Qu'est-ce que le soufisme de Martin Lings et Roger Du Pasquier
- Le Livre des Haltes de l'Emir Abd el-Kader
- Sagesse céleste de Cheikh Al 'Alawi
- Le Soufisme : Voie intérieure de l'Islam de Eric Geoffroy
- Mathnawî : La Quête de l'Absolu de Djalâl-od-Dîn Rûmî, Eva de Vitray-Meyerovitch (Traduction)
- Le Livre du dedans : fihi-mâ-fihi de Djalâl-od-Dîn Rûmî
- L'Esotérisme comme principe et comme voie de Frithjof Schuon
- Le soufisme, voile et quintessence de Frithjof Schuon
- Introduction aux doctrines ésotériques de l'Islam de Titus Burckhardt
Quelle est la différence?
Le Soufisme moderne ne se base pas entièrement sur les textes islamiques (Coran, Sunnah). Il subit des influences extérieures, introduit de nombreuses innovations et enseignements contraires au tawhid (unicité divine). Il est d'ailleurs souvent financé et propagé à l'initiative de plusieurs think thank américains afin de diviser les Musulmans et d'affaiblir leur connaissance islamique. Le soufisme moderne est assez récent (depuis la colonisation occidentale, donc aux environs du 18ème-19ème siècle jusqu'à nos jours).
Le soufisme traditionnel lui, existe depuis le 1er siècle de l'Islam. Il se base essentiellement ou entièrement sur les Textes islamiques. Comme l'a dit maymay, leur interprétation du Coran est ésotérique (sens intérieur/profond/caché des versets coraniques). Le soufisme se concentre sur la spiritualité islamique et sa connaissance intérieure, parallèlement - et tout en se pliant - à la Loi Divine (Shari'ah).
Ce courant n'est pas généralement considéré comme hérétique, contrairement au soufisme moderne.
Mais malheureusement, tous ne font pas la distinction entre soufisme traditionnel et moderne. Donc ils condamnent en général le soufisme (en y incluant le soufisme authentique et non-authentique), ce qui est dommage.
Plusieurs ouvrages peuvent être consultés, si tu requiers plus d'informations:
- Le Livre de la Certitude: la doctrine soufie de la Foi, de la Vision et de la Gnose de Martin Lings
- Qu'est-ce que le soufisme de Martin Lings et Roger Du Pasquier
- Le Livre des Haltes de l'Emir Abd el-Kader
- Sagesse céleste de Cheikh Al 'Alawi
- Le Soufisme : Voie intérieure de l'Islam de Eric Geoffroy
- Mathnawî : La Quête de l'Absolu de Djalâl-od-Dîn Rûmî, Eva de Vitray-Meyerovitch (Traduction)
- Le Livre du dedans : fihi-mâ-fihi de Djalâl-od-Dîn Rûmî
- L'Esotérisme comme principe et comme voie de Frithjof Schuon
- Le soufisme, voile et quintessence de Frithjof Schuon
- Introduction aux doctrines ésotériques de l'Islam de Titus Burckhardt
Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 11 avr.10, 03:19Ibn ’Aqîl (rahimahullâh) a dit :
Je condamne le soufisme pour des pratiques que la « Charî’ah » désapprouve :
Ils ont fondé des endroits de rassemblement d’inactivité qu’ils appellent « al-Arbita », qu’ils ont remplacé aux mosquées. Ce ne sont ni des mosquées ni des demeures, ni des compartiments. Ils s’y sont installés plutôt que de gagner leur vie et y mènent une vie bestiale en mangeant, buvant, dansant et chantant.
Ils raccommodent leurs vêtements avec des morceaux de tissu en soie colorés, ce qui a attiré les masses. Ils ont séduit les femmes et les jeunes garçons en faisant des dessins sur leurs vêtements. Quand ils pénètrent dans une demeure où se trouvent des femmes, ils n’en ressortent sans avoir perverti les cœurs des femmes contre leur mari. Ils acceptent la nourriture et les dons de la part des oppresseurs, des pervers et des voleurs parmi les collecteurs d’impôts, les soldats et les douaniers. Ils vont en compagnie de beaux garçons aux « Samâ’at » [lieu où ils écoutent les chants et les mélodies]. Ils les amènent dans des rassemblements illuminés par des bougies et se mêlent aux femmes étrangères sous prétexte de les faire habiller d’une « Khirqa » [L’habit de laine du soufi par excellence] et partage l’habit de toute personne en entrant en transe.
Ils appellent la réjouissance musicale extase [Wajd], l’invocation temps [Waqt] et le partage des habits des gens règle [Houkm]. Ils ne sortent d’un lieu où ils ont été invités qu’après avoir imposé une autre invitation et disent que c’est une obligation. Croire à une telle chose est mécréance [Koufr] et sa pratique est perversité [Fisq].
Les soufis croient que chanter au rythme des barres de fer est une forme d’adoration, ainsi qu’il nous est parvenu de leur part que l’invocation lors d’un chant ou d’un groupe est exaucée, mais une telle croyance est aussi mécréance, puisque quiconque croit qu’il peut se rapprocher d’ALLâh via des rites qui sont déconseillés [Makrouh] ou illicite [harâm] devient mécréant [kâfir]. Car de telles conduites sont considérées par les savants comme illicites ou déconseillées.
En outre, les Soufîs abandonnent leur volonté à leurs gourous en disant qu’on ne peut s’opposer à leurs décisions en quoi que ce soit. Ainsi, le SHeikh se trouve au-dessus de tenir des propos blasphématoires de mécréance et d’égarement [dhallâl] qu’ils appellent extase et de faire des actes reconnus par la religion comme perversion.
S’il embrasse un jeune garçon, on dit que c’est une miséricorde, s’il se tient à l’écart avec une femme étrangère, on dit que c’est sa fille qui porte « al-Khirqa » et s’il attribue un habit à une personne autre que son propriétaire et sans accord de ce dernier, on dit que c’est la règle de « al-Khirqa ».
[...]
Les Soufîs sont les premiers à avoir de termes comme « Ceci est la Loi [Charî’a] et cela est la réalité [Haqîqa] », mais cela est une chose inacceptable. La Loi est ce qu’Allâh a prescrit pour le bien de l’humanité et de toute affirmation au-delà, relève dans les esprits de l’inspiration des « Chayâtine » [Satan]. Toute personne recherchant la vérité [haqq] en dehors de la Loi divine est en égarée [maghrour] et trompée [makhdou’]. Quand ils entendent quelqu’un rapporter un hadîth du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam), ils disent : « Les pauvres ! Ils prennent leur hadîth d’un mort et vers un mort. Tandis que nous prenons le nôtre du Tout Vivant, l’Immortel [al-ladhî lâ yamût] ».
Si quelqu’un dit : « Mon père m’a dit d’après mon grand-père », on lui dira : « Mon cœur m’a dit d’après mon Seigneur ». Ainsi, ils se sont égarés et ont détourné beaucoup de faibles d’esprit, en inventant des légendes et en dépensant pour cela de l’argent.
En réalité, les Jurisconsultes [Fuqahâ] ont le même rôle que les médecins. L’argent dépensé pour eux est comme faite pour le traitement, alors que l’argent dépensé pour tels imposteurs est comme la dépense faite pour les chanteuses [al-moughaniyât]. La haine des soufis contre les Jurisconsultes [savants musulmans] est une grande mécréance [Zandaqa] car ces derniers les mettent en garde contre leur égarement [dhallâlahoum] et leur perversité [fassiqahoum]. Certes, la vérité [al-haqq] pèse lourd au même titre que la Zakât. Il est de ce fait plus facile pour certains de dépenser de l’argent pour les chanteuses et les poètes pour leurs louanges. Ils détestent également les Gens du Hadîth [Ashab al-Hadîth]
[...]
Ils n’y a pas plus dangereux pour la « Charî’ah » [Loi Divine] que les gens du « Kalâm » [Rhétorique] et les Soufîs. Les premiers corrompent la foi des gens par des doutes [Choubouhât] dictés par leurs esprits et les derniers pervertissent les actes des gens et cherchent à démolir les fondements et les commandements divins. Ils préfèrent le chômage et l’écoute des chansons.
Quant aux premières générations [Salaf], elles n’étaient pas comme eux, au contraire, elles étaient soumises dans leur dogme [’Aqîda] et étaient actives et consciencieuses.
Mon conseille pour mes frères, c’est de ne pas se faire influencer par les paroles des gens du « Kallâm », et de ne pas prêter l’oreille aux simplicités des Soufîs. Travailler pour gagner sa vie est meilleure que le chômage du Soufisme, et s’attacher aux vérités vaut mieux que d’approfondir des choses copiées à la manière des faux dévots. Ceci étant, nous constatons que le but des gens du Kalâm, est de semer le doute dans les esprits, et celui des Soufîs est de pervertir [...].
Je condamne le soufisme pour des pratiques que la « Charî’ah » désapprouve :
Ils ont fondé des endroits de rassemblement d’inactivité qu’ils appellent « al-Arbita », qu’ils ont remplacé aux mosquées. Ce ne sont ni des mosquées ni des demeures, ni des compartiments. Ils s’y sont installés plutôt que de gagner leur vie et y mènent une vie bestiale en mangeant, buvant, dansant et chantant.
Ils raccommodent leurs vêtements avec des morceaux de tissu en soie colorés, ce qui a attiré les masses. Ils ont séduit les femmes et les jeunes garçons en faisant des dessins sur leurs vêtements. Quand ils pénètrent dans une demeure où se trouvent des femmes, ils n’en ressortent sans avoir perverti les cœurs des femmes contre leur mari. Ils acceptent la nourriture et les dons de la part des oppresseurs, des pervers et des voleurs parmi les collecteurs d’impôts, les soldats et les douaniers. Ils vont en compagnie de beaux garçons aux « Samâ’at » [lieu où ils écoutent les chants et les mélodies]. Ils les amènent dans des rassemblements illuminés par des bougies et se mêlent aux femmes étrangères sous prétexte de les faire habiller d’une « Khirqa » [L’habit de laine du soufi par excellence] et partage l’habit de toute personne en entrant en transe.
Ils appellent la réjouissance musicale extase [Wajd], l’invocation temps [Waqt] et le partage des habits des gens règle [Houkm]. Ils ne sortent d’un lieu où ils ont été invités qu’après avoir imposé une autre invitation et disent que c’est une obligation. Croire à une telle chose est mécréance [Koufr] et sa pratique est perversité [Fisq].
Les soufis croient que chanter au rythme des barres de fer est une forme d’adoration, ainsi qu’il nous est parvenu de leur part que l’invocation lors d’un chant ou d’un groupe est exaucée, mais une telle croyance est aussi mécréance, puisque quiconque croit qu’il peut se rapprocher d’ALLâh via des rites qui sont déconseillés [Makrouh] ou illicite [harâm] devient mécréant [kâfir]. Car de telles conduites sont considérées par les savants comme illicites ou déconseillées.
En outre, les Soufîs abandonnent leur volonté à leurs gourous en disant qu’on ne peut s’opposer à leurs décisions en quoi que ce soit. Ainsi, le SHeikh se trouve au-dessus de tenir des propos blasphématoires de mécréance et d’égarement [dhallâl] qu’ils appellent extase et de faire des actes reconnus par la religion comme perversion.
S’il embrasse un jeune garçon, on dit que c’est une miséricorde, s’il se tient à l’écart avec une femme étrangère, on dit que c’est sa fille qui porte « al-Khirqa » et s’il attribue un habit à une personne autre que son propriétaire et sans accord de ce dernier, on dit que c’est la règle de « al-Khirqa ».
[...]
Les Soufîs sont les premiers à avoir de termes comme « Ceci est la Loi [Charî’a] et cela est la réalité [Haqîqa] », mais cela est une chose inacceptable. La Loi est ce qu’Allâh a prescrit pour le bien de l’humanité et de toute affirmation au-delà, relève dans les esprits de l’inspiration des « Chayâtine » [Satan]. Toute personne recherchant la vérité [haqq] en dehors de la Loi divine est en égarée [maghrour] et trompée [makhdou’]. Quand ils entendent quelqu’un rapporter un hadîth du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam), ils disent : « Les pauvres ! Ils prennent leur hadîth d’un mort et vers un mort. Tandis que nous prenons le nôtre du Tout Vivant, l’Immortel [al-ladhî lâ yamût] ».
Si quelqu’un dit : « Mon père m’a dit d’après mon grand-père », on lui dira : « Mon cœur m’a dit d’après mon Seigneur ». Ainsi, ils se sont égarés et ont détourné beaucoup de faibles d’esprit, en inventant des légendes et en dépensant pour cela de l’argent.
En réalité, les Jurisconsultes [Fuqahâ] ont le même rôle que les médecins. L’argent dépensé pour eux est comme faite pour le traitement, alors que l’argent dépensé pour tels imposteurs est comme la dépense faite pour les chanteuses [al-moughaniyât]. La haine des soufis contre les Jurisconsultes [savants musulmans] est une grande mécréance [Zandaqa] car ces derniers les mettent en garde contre leur égarement [dhallâlahoum] et leur perversité [fassiqahoum]. Certes, la vérité [al-haqq] pèse lourd au même titre que la Zakât. Il est de ce fait plus facile pour certains de dépenser de l’argent pour les chanteuses et les poètes pour leurs louanges. Ils détestent également les Gens du Hadîth [Ashab al-Hadîth]
[...]
Ils n’y a pas plus dangereux pour la « Charî’ah » [Loi Divine] que les gens du « Kalâm » [Rhétorique] et les Soufîs. Les premiers corrompent la foi des gens par des doutes [Choubouhât] dictés par leurs esprits et les derniers pervertissent les actes des gens et cherchent à démolir les fondements et les commandements divins. Ils préfèrent le chômage et l’écoute des chansons.
Quant aux premières générations [Salaf], elles n’étaient pas comme eux, au contraire, elles étaient soumises dans leur dogme [’Aqîda] et étaient actives et consciencieuses.
Mon conseille pour mes frères, c’est de ne pas se faire influencer par les paroles des gens du « Kallâm », et de ne pas prêter l’oreille aux simplicités des Soufîs. Travailler pour gagner sa vie est meilleure que le chômage du Soufisme, et s’attacher aux vérités vaut mieux que d’approfondir des choses copiées à la manière des faux dévots. Ceci étant, nous constatons que le but des gens du Kalâm, est de semer le doute dans les esprits, et celui des Soufîs est de pervertir [...].
Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 11 avr.10, 03:20Les principes fondamentaux du Soufisme
Le Soufisme est un schisme développé lors du quatrième siècle post-Hégire, exploité par les sectes déviantes, les sectes Batinis et par le reste des ennemis de l'Islam, tels que les juifs, les Mages et les Croisés, afin d’altérer la ’Aqida islamique (dogme) et l’unité musulmane. « Le Soufisme » d’après le renommé Cheikh Abou Bakr Djaber Al-Djazaïri, « est une déception honteuse qui commence par le dhikr (récitation des noms d'Allah) et aboutit à l'incrédulité. Sa manifestation extérieure semble traduire la piété, mais sa réalité profonde est une désobéissance aux commandements d’Allah. »
La Franc-maçonnerie est un sponsor probable du Soufisme aujourd'hui, afin d’éloigner la jeunesse musulmane de l'Islam pur, basé sur le livre d'Allah et la Sounna de Son Messager Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Les ennemis de l'Islam craignent les conséquences d'une telle renaissance, parce qu'elle affecte tout le monde musulman et diminue leur influence.
L’affirmation que le Cheikh sera présent à la mort du mourid, indépendamment du temps ou de l'endroit, qu’il l'instruira dans sa tombe sur ce qu’il doit dire aux deux anges de la tombe, et discutera avec eux en son nom, est totalement ridicule. Finalement, le Cheikh promet d'intervenir pour son mourid auprès d’Allah le jour du jugement, de l’aider lors de l’épreuve d'as-Siraat (la passerelle au-dessus de l'enfer), et de l'accompagner jusqu’au Jennah. Ce genre de tromperie, offrant la sécurité dans la tombe et plus tard, est un mensonge flagrant, non permis dans n'importe quelle circonstance. Les Cheikhs Soufis amènent des musulmans naïfs à croire de telles affirmations, et le résultat est le Chirk (polythéisme). De plus, tromper les musulmans est un des grands péchés.
Les origines du Soufisme
Comme la doctrine Soufie, le panthéisme est adopté par d’autres religions et philosophies faites par des hommes. Cela est confirmé par S. R. Sharda dans son livre, « Pensées Soufies ».
« La littérature Soufie de la période post-Timor montre un changement crucial dans la pensée : elle est devenu panthéiste. Après la chute de l'orthodoxie musulmane au pouvoir en Inde pendant environ un siècle, suite à l'invasion du Timor, les Soufis se sont libérés du contrôle de l’orthodoxie musulmane et se sont mélangés avec les saints hindous, qui les ont influencés à un degré difficilement imaginable. Les soufis ont adopté le Monisme (doctrine qui affirme qu’une seule entité ou essence existe) et se sont dévoués à l’école Védantique Vaishnava (Chef de la philosophie hindoue, traitant de la doctrine oupanishadique de l’identité de Brahman et Atman, qui a atteint son apogée vers 800 JC à travers le philosophe Shankara). Les pratiques Bhakti (adoration dans le but d’atteindre Brahman) et de yoga (union avec l’être suprême) sont prêchés par l'école Védantique Vaishnava. À ce moment-là, la popularité du panthéisme Védantique avait atteint son zénith parmi les soufis. »
(S. R. Sharda, « Sufi Thought »)
Il est clair que les Soufis n'ont pas développé leurs pensées indépendamment de toute influence. Le christianisme et les autres religions ont eu leur impact sur les doctrines soufies. « Au début du neuvième siècle, explique N. Fatemi, les Soufis ont développé une doctrine œcuménique basée sur l'idée du Zoroastrisme, du Bouddhisme, du judaïsme, du christianisme, du Néo-Platonisme et de l’Islam ».
Le Soufisme est un schisme développé lors du quatrième siècle post-Hégire, exploité par les sectes déviantes, les sectes Batinis et par le reste des ennemis de l'Islam, tels que les juifs, les Mages et les Croisés, afin d’altérer la ’Aqida islamique (dogme) et l’unité musulmane. « Le Soufisme » d’après le renommé Cheikh Abou Bakr Djaber Al-Djazaïri, « est une déception honteuse qui commence par le dhikr (récitation des noms d'Allah) et aboutit à l'incrédulité. Sa manifestation extérieure semble traduire la piété, mais sa réalité profonde est une désobéissance aux commandements d’Allah. »
La Franc-maçonnerie est un sponsor probable du Soufisme aujourd'hui, afin d’éloigner la jeunesse musulmane de l'Islam pur, basé sur le livre d'Allah et la Sounna de Son Messager Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Les ennemis de l'Islam craignent les conséquences d'une telle renaissance, parce qu'elle affecte tout le monde musulman et diminue leur influence.
L’affirmation que le Cheikh sera présent à la mort du mourid, indépendamment du temps ou de l'endroit, qu’il l'instruira dans sa tombe sur ce qu’il doit dire aux deux anges de la tombe, et discutera avec eux en son nom, est totalement ridicule. Finalement, le Cheikh promet d'intervenir pour son mourid auprès d’Allah le jour du jugement, de l’aider lors de l’épreuve d'as-Siraat (la passerelle au-dessus de l'enfer), et de l'accompagner jusqu’au Jennah. Ce genre de tromperie, offrant la sécurité dans la tombe et plus tard, est un mensonge flagrant, non permis dans n'importe quelle circonstance. Les Cheikhs Soufis amènent des musulmans naïfs à croire de telles affirmations, et le résultat est le Chirk (polythéisme). De plus, tromper les musulmans est un des grands péchés.
Les origines du Soufisme
Comme la doctrine Soufie, le panthéisme est adopté par d’autres religions et philosophies faites par des hommes. Cela est confirmé par S. R. Sharda dans son livre, « Pensées Soufies ».
« La littérature Soufie de la période post-Timor montre un changement crucial dans la pensée : elle est devenu panthéiste. Après la chute de l'orthodoxie musulmane au pouvoir en Inde pendant environ un siècle, suite à l'invasion du Timor, les Soufis se sont libérés du contrôle de l’orthodoxie musulmane et se sont mélangés avec les saints hindous, qui les ont influencés à un degré difficilement imaginable. Les soufis ont adopté le Monisme (doctrine qui affirme qu’une seule entité ou essence existe) et se sont dévoués à l’école Védantique Vaishnava (Chef de la philosophie hindoue, traitant de la doctrine oupanishadique de l’identité de Brahman et Atman, qui a atteint son apogée vers 800 JC à travers le philosophe Shankara). Les pratiques Bhakti (adoration dans le but d’atteindre Brahman) et de yoga (union avec l’être suprême) sont prêchés par l'école Védantique Vaishnava. À ce moment-là, la popularité du panthéisme Védantique avait atteint son zénith parmi les soufis. »
(S. R. Sharda, « Sufi Thought »)
Il est clair que les Soufis n'ont pas développé leurs pensées indépendamment de toute influence. Le christianisme et les autres religions ont eu leur impact sur les doctrines soufies. « Au début du neuvième siècle, explique N. Fatemi, les Soufis ont développé une doctrine œcuménique basée sur l'idée du Zoroastrisme, du Bouddhisme, du judaïsme, du christianisme, du Néo-Platonisme et de l’Islam ».
Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 11 avr.10, 04:16Les souffis ne sont certainement pas sur la voie tracé par le Prophète et les anciens (les Salaf), mais ils ne sont pas tous systématiquement excommuniés mais seul chez qui leur déviance touche le cœur la foi musulmane, le Monothéisme Pure, le Tawhid.@Fredrick a écrit :Bonjour,
Pouvez-vous me parlez un peu des soufis et ce qu'en pensent en général les musulmans, j'ai cru comprendre que cette partie de l'islam n'était pas accepté par beaucoup de musulman et que certain considèrent les soufis presque comme une secte.
Pouvez-vous m'en dire plus, merci.
Très prisé et encouragé par l'occident et les déviants de part le fait qu'ils ne suivent pas forcement la voie du Jihad.
Ça fait de bons représentants d'un “Islam” castré.
- Maried
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Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 11 avr.10, 05:00Méfiance.@Fredrick a écrit :Bonjour,
Pouvez-vous me parlez un peu des soufis et ce qu'en pensent en général les musulmans, j'ai cru comprendre que cette partie de l'islam n'était pas accepté par beaucoup de musulman et que certain considèrent les soufis presque comme une secte.
Pouvez-vous m'en dire plus, merci.
Le souffisme est le cheval de Troie de l' islam.
Beaucoup d' Occidentaux y ont vu une spiritualité presque chrétienne comme Maurice Béjart, le balletiste
mais la réalité est que l' islam reste aussi une LOI.
Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 11 avr.10, 08:51Yass a écrit : Les souffis ne sont certainement pas sur la voie tracé par le Prophète et les anciens (les Salaf), mais ils ne sont pas tous systématiquement excommuniés mais seul chez qui leur déviance touche le cœur la foi musulmane, le Monothéisme Pure, le Tawhid.
Très prisé et encouragé par l'occident et les déviants de part le fait qu'ils ne suivent pas forcement la voie du Jihad.
Ça fait de bons représentants d'un “Islam” castré.
Tu tombes justement dans le piège que j'ai mentionné plus haut.
Les vrais soufis traditionnels n'ont jamais hésité à emprunter la voie du petit jihad (Jihad Asghar; militaire), lorsqu'il le fallait. Comme l'ont fait les soufis de Perse contre les envahisseurs, les soufis du maghreb contre la France coloniale, etc.
Ce dont tu parles, et là je suis d'accord, ce sont des soufis modernes.
Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 11 avr.10, 09:04Bon akhi je suis pas très renseigné la dessus mais ça ne reste toute fois la voie tracé par le Prophète ص , beaucoup de leur pratique ne relève pas de la Sunna.Hamza a écrit :Tu tombes justement dans le piège que j'ai mentionné plus haut.
Les vrais soufis traditionnels n'ont jamais hésité à emprunter la voie du petit jihad (Jihad Asghar; militaire), lorsqu'il le fallait. Comme l'ont fait les soufis de Perse contre les envahisseurs, les soufis du maghreb contre la France coloniale, etc.
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Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 11 avr.10, 09:09Pour toi, ce cheikh est un soufi "traditionnel" ?Hamza a écrit :Sagesse céleste de Cheikh Al 'Alawi
Ar c'hi bihan breizhad...
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
Mon regard de catholique sur l'islam : https://blogrenblog.wordpress.com/ (nouvelle adresse pour fuir la pub sur OB et EB)
Co-auteur du blog judéo-islamo-chrétien http://dialogueabraham.wordpress.com/
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
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Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 11 avr.10, 22:32Merci pour vos réponses très intéressantes, je ne pensai pas que les musulmans étaient aussi catégorique concernant les soufis.
Marc 10.44 et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. 45 Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon pour la multitude.
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Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 11 avr.10, 22:50Autre question au passage, quelle était la nature du souffisme originel, et quel était la différence à l'époque entre un soufis et un autre musulman ?Quant aux premières générations [Salaf], elles n’étaient pas comme eux, au contraire, elles étaient soumises dans leur dogme [’Aqîda] et étaient actives et consciencieuses.
Merci.
Marc 10.44 et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. 45 Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon pour la multitude.
Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 11 avr.10, 23:19Le soufisme n'émane pas de la tradition du Salaf, si ce n'est à ma connaissance dans le début ça été une pratique du Zuhd qui consiste au fait de se détacher de tout ce qui nuit à l'âme humaine, un peu comme un “monachisme islamique” et qui est une bonne pratique en Islam, et il y avait parmi les gens qui le pratiquaient qui s'habillait seulement avec de la laine rugueuse, et la laine en arabe c'est Sof, d'où le mot soufisme. Mais après ça a pris des tournures jusqu'à egarement complet des fondements de l'Islam.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zuhd
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Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 13 avr.10, 19:17"LES" musulmans ne sont pas aussi catégoriques ; il y a une grande diversité d'avis au cours de l'histoire de l'Islam.@Fredrick a écrit :Merci pour vos réponses très intéressantes, je ne pensai pas que les musulmans étaient aussi catégorique concernant les soufis.
Ar c'hi bihan breizhad...
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Re: Question sur les soufis.
Ecrit le 13 avr.10, 21:19Mais les grandes lignes ont été tracé par des grands érudits il y a bien longtemps après les temps des Muatazilites et cie.Ren' a écrit :"LES" musulmans ne sont pas aussi catégoriques ; il y a une grande diversité d'avis au cours de l'histoire de l'Islam.
Mais bien sur encore un fois on parle sans savoir quoi que ce soit de quoi on parle.
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