sitôt dit sitôt fait BASILE est un dégourdie.
Voir le texte complet de la Directive, dans une lettre de la congrégation romaine pour la liturgie.
mardi 14 octobre 2008
Rédaction
Texte repris de "Un écho d’Israël"
Voici une nouvelle qui est passée presque totalement inaperçue au début de l’été. Quelques jours après Kippour, jour où le grand prêtre entrait dans le Saint des Saints pour prononcer le Nom ineffable, il est adéquat de la rappeler.
La Congrégation vaticane pour le Culte divin a envoyé une lettre, le 29 juin, aux Conférences épiscopales du monde entier, pour leur rappeler qu’on ne doit pas appeler Dieu "Yahvé" et que ce nom doit être effacé de la liturgie. Cette lettre, signée par le cardinal Francis Arinze et Mgr Malcolm Ranjith, respectivement préfet et secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, est explicitement présentée comme une directive du pape.
La Congrégation pour le culte divin rappelle que le tétragramme YHWH a toujours été tenu pour imprononçable, afin d’exprimer l’infinie grandeur et majesté de Dieu, et a toujours été remplacé, dans la lecture de l’Ecriture sainte, par un autre nom : en hébreu, ”Adonaï", en grec, "Kyrios", en latin, "Dominus", qui tous signifient Seigneur.
Et la Congrégation vaticane de préciser :
« Eviter de prononcer le tétragramme du nom de Dieu, de la part de l’Eglise, a donc des motifs propres. En dehors d’une raison d’ordre purement philologique, il y a aussi celle qui consiste à rester fidèle à la tradition de l’Eglise, qui est, depuis le début, que le tétragramme sacré n’a jamais été prononcé dans le contexte du christianisme, ni traduit dans aucune des langues dans lesquelles la Bible a été traduite ».
La Congrégation rappelle son document "Liturgiam Authenticam", de 2001, sur les traductions liturgiques, où il était stipulé que le nom du Dieu tout-puissant, exprimé par le tétragramme hébreu et rendu en latin par le mot Dominus, doit être rendu dans les langues vernaculaires par un mot de sens équivalent. Et elle déplore le fait que malgré une norme aussi claire, la pratique s’est répandue de « prononcer le nom propre au Dieu d’Israël », de le vocaliser dans la lecture des textes bibliques repris dans les lectionnaires ainsi que dans les hymnes et les prières, sous diverses formes comme Yahweh, Jahweh ou Yehovah.
La pratique de prononcer le nom « Yavhé » est particulièrement courante au Etats-Unis, et de nombreux chants liturgiques tels "You Are Near", "I Will Bless Yahweh", et "Rise, O Yahweh", seront bientôt bannies des messes aux Etats-Unis, selon Mgr Arthur Joseph Serratelli, évêque de Paterson (New Jersey), président du Comité pour le culte divin de la Conférence épiscopale des Etats-Unis. Il a explicitement demandé que le nom de "Yahweh" soit supprimé des hymnes et des diverses prières d’intercession au cours de la messe ou des autres sacrements.
En France, les textes liturgiques qui utilisent le nom de « Yavhé » n’existent pas, mais la pratique de prononcer le nom ineffable est très courante dans les assemblées chrétiennes qui utilisent des traductions de la Bible (comme celle de Jérusalem) qui ne sont pas celles autorisées pour la liturgie.
http://www.upjf.org/detail.do?noArticle ... id_key=133