paradis selon la bible.
Posté : 20 mai10, 07:11
Parc magnifique, ou jardin planté d’arbres. Le terme grec paradéïsos apparaît trois fois dans les Écritures grecques chrétiennes (Lc 23:43 ; 2Co 12:4 ; Ré 2:7). Déjà à l’époque de Xénophon (vers 431-352 av. n. è.), les auteurs grecs utilisaient ce mot, dont Pollux disait qu’il était d’origine perse (pairidaēza) (Cyropédie, I, , 14 ; Anabase, I, ii, 7 ; Onomasticon, IX, 13). Selon certains lexicographes, le terme hébreu pardés (qui signifie fondamentalement “ parc ”) aurait la même origine. Mais il ne s’agit là que de conjectures, puisque Salomon utilisa (au XIe siècle av. n. è.) le mot pardés dans ses écrits, alors que les textes perses existants ne remontent qu’au VIe siècle av. n. è. environ (Ec 2:5 ; Ct 4:13). On trouve enfin le mot pardés en Nehémia 2:8, où il désigne un parc boisé qui appartenait au roi de Perse Artaxerxès Longue-Main, au Ve siècle av. n. è. — Voir PARC.
Toutefois, les trois termes (hébreu pardés, perse pairidaēza et grec paradéïsos) évoquent tous l’idée fondamentale d’un parc magnifique ou d’un jardin planté d’arbres. Le premier parc de ce type fut celui que le Créateur de l’homme, Jéhovah Dieu, aménagea en Éden (Gn 2:8, 9, 15). Il est appelé un gan (jardin) en hébreu, mais sa taille et sa végétation étaient manifestement celles d’un parc. La Septante utilise fort à propos le terme grec paradéïsos pour parler de ce jardin (voir ÉDEN No 1 ; JARDIN [Le jardin d’Éden]). À cause du péché, Adam perdit le droit de vivre dans ce paradis et la possibilité d’obtenir le droit à la vie éternelle, droit qui était représenté par le fruit d’un arbre désigné par Dieu, au centre du jardin. Le jardin d’Éden était peut-être enclos d’une façon ou d’une autre, puisqu’il fallut placer des anges comme gardes seulement sur le côté est afin d’empêcher les humains d’y entrer. — Gn 3:22-24.
Toutefois, les trois termes (hébreu pardés, perse pairidaēza et grec paradéïsos) évoquent tous l’idée fondamentale d’un parc magnifique ou d’un jardin planté d’arbres. Le premier parc de ce type fut celui que le Créateur de l’homme, Jéhovah Dieu, aménagea en Éden (Gn 2:8, 9, 15). Il est appelé un gan (jardin) en hébreu, mais sa taille et sa végétation étaient manifestement celles d’un parc. La Septante utilise fort à propos le terme grec paradéïsos pour parler de ce jardin (voir ÉDEN No 1 ; JARDIN [Le jardin d’Éden]). À cause du péché, Adam perdit le droit de vivre dans ce paradis et la possibilité d’obtenir le droit à la vie éternelle, droit qui était représenté par le fruit d’un arbre désigné par Dieu, au centre du jardin. Le jardin d’Éden était peut-être enclos d’une façon ou d’une autre, puisqu’il fallut placer des anges comme gardes seulement sur le côté est afin d’empêcher les humains d’y entrer. — Gn 3:22-24.