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Cérémonies et coutumes qui s'observent aujourd'hui parmi les juifs


Une première traduction de l'ouvrage du rabbin Léon de Modène parut en 1674 et s'intitule "Cérémonies et coutumes qui s'observent aujourd'hui parmi les juifs".
En 1689 parut son Histoire critique du texte du Nouveau Testament, qui comprenait trente-trois chapitres où étaient discutés l’origine et le caractère des différents livres, en tenant compte des objections portées contre eux par les juifs et par d’autres, les citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau, l’inspiration du Nouveau Testament (il réfutait l’opinion de Spinoza), le dialecte grec dans lequel les livres étaient écrits (il combattait cette fois C. Salmasius), les manuscrits grecs alors connus, en particulier le codex D (Cantabrigiensis), etc.
Suivit, en 1690, son Histoire critique des versions du Nouveau Testament, où il faisait un exposé des diverses traductions, aussi bien anciennes que modernes, et discutait sur la manière dont beaucoup de passages difficiles du Nouveau Testament avaient été rendus dans les diverses versions.
En 1693, fut édité ce qui à certains égards est ce qui a le plus de valeur dans tout ce qu’il a écrit, à savoir son Histoire critique des principaux commentateurs du Nouveau Testament depuis le commencement du Christianisme jusques a notre temps. Ce travail montre toute l’étendue de ses lectures, et les renseignements qu’on y trouve gardent toujours leur valeur pour l’étudiant. Le dernier travail de Simon qu’il nous faut mentionner est ses Nouvelles Observations sur le texte et les versions du Nouveau Testament (Paris, 1695), qui contient des remarques supplémentaires sur le texte et les traductions du Nouveau Testament.
En tant que controversiste, Simon faisait preuve d’une aigreur qui ne pouvait qu’aggraver la polémique. Voué entièrement aux choses de l’esprit, dépourvu de toute sentimentalité, il disposait d’un talent indiscutable pour les sarcasmes et la satire. Il mourut à Dieppe le 11 avril 1712 à l'âge de 74 ans. richard Simon.
pour toi Ahouva.

si ce n'est pas de la critique ça , qu'est ce donc ?
une manière de dénigrer assurément , de créer la polémique

samuell a écrit :si ce n'est pas de la critique ça , qu'est ce donc ?
une manière de dénigrer assurément , de créer la polémique

surement pas je ne m'appel pas samuell pour ça.
et je le ferme car c'est a titre d'info que je l'avais mit

Ahouva l'ouvrira si il le veux.

L'ouvrage de Léon de Modène est très important parce que, de toute évidence destiné à un public chrétien, il témoigne qu'il existait une possibilité de dialogue entre ces deux communautés au XVIIe siècle, du moins en Italie. L'ajout de Richard Simon est tout aussi important parce que, en abordant le judaïsme d'une manière qui a une certaine proximité avec l'approche ethnologique, il rappelle l'origine juive du christianisme.

Cérémonies et coutumes qui s'observent aujourd'hui parmi les Juifs et Comparaison des cérémonies des Juifs et de la discipline de l'Eglise ont été republiés en 1998 aux éditions Les Belles Lettres sous le titre Les Juifs présentés aux Chrétiens.

Ahouva,

l'ouvrage cité
dans son introduction qui prend les allures d’un véritable réquisitoire contre le Zohar et les écrits kabbalistiques en général, il n’hésite pas à écrire que le courant ésotérique est responsable de la durée interminable de l’exil… Il écrivit même ceci : je ne permettrai pas que les oracles trompeurs du Zohar mettent en péril le vignoble du Seigneur ...

il parait évident que ce n'est pas par simple intention d'info ce sujet !

surtout que cet ouvrage parle des premiers chrétiens , un sujet rappelant une certaine secte .

Léon de Modène n'est pas le seul à s'être opposé à la Kabbale. Néanmoins, sa critique peut être lue dans son intégralité dans Ari nohem ou Lion rugissant.

Ahouva a écrit :Léon de Modène n'est pas le seul à s'être opposé à la Kabbale. Néanmoins, sa critique peut être lue dans son intégralité dans Ari nohem ou Lion rugissant.

j'espère que mon sujet ne va créer la polémique comme le pense certain?

c'est le but d'un forum , n'est ce pas ?
aux forumeurs de ne pas tomber dans le piège jéoviste !

tu connaissais cette ouvrage ?

Je ne le possède pas moi-même mais j'ai eu l'occasion de le feuilleter.

Myriam YARDÉNI
( Myriam Yardeni (hébreu : מרים ירדני), née le 25 avril 1932 à Timișoara, est une historienne israélienne, originaire de Roumanie, connue pour ses recherches sur l'Histoire de France, surtout sur la pensée politique, sur l'historiographie et l'identité nationale françaises, sur le passé des Huguenots et leurs rapports envers les Juifs. Professeur émérite de l'université de Haïfa, elle est lauréate des prix Israël (1999) et EMET (2007).)

voit chez Richard Simon une dualité :
tolérants à certains égards, mais prêtre catholique dont la pensée marche encore
dans les traces d’une philosophie scolastique qui avait fondé l’essentiel de
sa dialectique sur l’antijudaïsme.
Pour Catherine CORBEL,
( Catherine Corbel, « Richard Simon et les Juifs : ambiguïtés d'un savant philosémite »,)

« l’on peut se demander si Richard Simon n’a pas tenté de voiler sa pensée réelle, par
obligation conventionnelle d’une part (un prêtre catholique ne pouvant à
cette époque aux yeux de l’Eglise s’affirmer sympathisant du judaïsme),
par désir de plaire d’autre part, puisque Richard SIMON s’adresse
principalement à un public de théologiens, catholiques ou huguenots,
rarement sensibilisés à la cause des Juifs »