Retour: Deux ans dans la peau d'un missionnaire mormon
Posté : 05 févr.13, 09:31
Note: je ne suis pas certain que ça soit dans la bonne section du forum, en cas de problème bougez le message!
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit - Mathieu 28:19
Certains d'entre vous se souvienne peut-être de moi, j'ai fais apparition sur le forum il y a deux ans et demi maintenant. J'ai tout de suite été séduit à l'idée de pouvoir librement partager notre foi et notre amour pour Dieu et découvrir d'autres croyances à Son propos (par exemple avec la section Islam et Judaïsme que je lis à l'occasion).
Cependant, quelques temps après mon inscription je partai dans le sud de la France (je suis québécois) pour servir, pendant deux ans, une mission de prosélytisme pour l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
J'ai pensé qu'un retour d'expérience pourraient en intéresser quelques-uns. Je n'ai pas l'intention de convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit ici. C'est un simple retour qui ne concerne que moi, ce n'est pas nécessairement le reflet de ce que d'autres missionnaires ont vécu. Je ne désire pas aller trop dans les détails, mais si vous avez des questions j'y répondrai.
L'avant mission
Une mission de deux ans loin de chez sois (généralement), ça se prépare à l'avance! Partir en mission chez les mormon est un acte volontaire qui doit être initié par l'interessé. Chaque missionnaire est bénévole et ne échoit aucune renumeration, il subvient à ses besoins grâce à des économies faites avant la mission. Il y a toute une procédure plus ou moins administrative. En tant que futur missionnaire j'ai eu la bénédiction d'être aidé et suivit par mes dirigeant locaux. La préparation passe par une étude personnelle des écritures, des groupes de préparation missionnaire existe aussi dans la plupart des endroits. On s'assure qu'on est en bonne condition physique grâce à quelques examens chez un médecin et dentiste qualifié de notre choix.
Lorsqu'on est prêts la demande de service missionnaire est envoyé au siège de l'église à Salt Lake City où un apôtre l'examinera et priera pour savoir où Dieu veut nous envoyer. C'est alors que la réponse a notre demande est renvoyé, on appelle cela l'appel missionnaire. Si le service se déroule à l'étranger, comme ce fut mon cas, assez de temps nous est donné pour aller chercher un visa et terminer toutes les démarches administrative. Puis on est mis à part par le président de Pieu et on s'envole dans les jours qui suivent.
Le Centre de Formation Missionnaire (MTC)
Lorsque j'ai pris l'avion se n'était pas pour la France directement, presque tous les missionnaires passent quelques semaines dans l'un des MTC répartit autour du globe. Pour ma part j'ai été à celui de Provo en Utah, il s'agit d'un vaste complex de plusieurs bâtiments, des classes, des dortoirs, salle de réunion et de conférences, cafétéria, etc... Toute l'infrastructure pour accueir plus de 2000 personnes en tout temps. J'y suis resté 3 semaines, j'y ait appris comment être missionnaire, j'ai pu sortir un peu de mon cocon et me préparer à parler aux gens, chose presque indispensable vu ma relative timidité. Nos journées au MTC sont remplie de longues heures d'étude des écritures, avec un très fort accent sur la doctrine du Christ et son évangile. Le tout est entrecoupé d'activités de service, de quelques heure au gym chaque semaine et de soirée où les dirigeants de l'église viennent nous former directement. Une vaingtaine de langue y sont enseigné, dont le français.
Le champ de la mission
Le début de ma mission à été un peu différent de ce à quoi je m'attendais, à cause d'un contre temps avec mon visa j'ai été temporairement envoyé dans le sud des États Unis, en plein milieu du "Bible belt". Il s'agit d'une région très croyante des États Unis, pendant les 6 semaines que j'y suis resté je n'ai croisé qu'un seul athée! Autant dire que ça fait tout un contraste comparé à chez moi où la situation est semblable à la situation française. Les églises qui y était le plus répandue étaient les méthodistes et les baptistes. La ségrégation a laissé sa trace et l'on découvre que la plat des églises sont encore séparé entre blancs et noirs. Certaines villes sont à 98% noirs, je croyais ça possible uniquement en Afrique!
J'y ai appris a mieux apprécier le peuple américain, et moi qui ne parlait pas un mot d'anglais ai pu, par la grâce de Dieu, y partir avec un anglais plus que correct. Et ils adorent les francophones si jamais vous allez visiter!
Après quelques semaines j'ai repris l'avion direction la France, pour aller vivre l'aventure la plus extraordinaire de ma vie.
J'ai eu la chance que mon premier collègue soit un français d'origine franco/algérienne (son père s'étant converti) de la région parisienne, il a pu menseigner tous les détails que j'avais besoin de connaître sur la culture et les manières françaises. Et malgré que je sois francophones il y a eu un temps d'adaptation, que ça soit sur certains mots a utiliser au lieu de d'autres où de certaines convention qui peuvent être aussi simple que le "bonjour/bonsoir" aux bon moments de la journée (au Québec on n'utilise que le bonjour). Je dois avouer n'avoir jamais pu remplacer le repas du midi qu'on appel ici: le dîner, par l'équivalent français: le déjeuner, qui est chez nous le repas du matin!
Une fois arrivé il n'y à plus de temps à perdre, plusieurs rendez-vous d'enseignements et de services sont déjà pris. Un peu timide au début, je prend rapidement ma place lors des enseignements.
Lorsqu'on est dehors à pied où en transport publique on essai de parler aux plus de gens possible, et c'est la que ça "coince" pour moi. Mais après quelques temps d'efforts ça devient de plus en plus naturel, jusqu'à en devenir un plaisir de pouvoir s'arrêter dans la rue et discuter avec quelqu'un qui cherche des réponses ou pouvoir écouter quelqu'un qui avait simplement besoin de parler.
En fait nous avons peut-être déjà discuté, ou alors avec l'un de mes collègues. On nous reconnais de loin grâce à nos chemises toujours blanches et nos cravates. Avec un Livre de Mormon et une Bible toujours sous la main. Où alors vous avez peut-être remarqué les grands panneaux qu'on amène parfois sur la place publique...
Souvent on nous confond avec des Témoins de Jéovah, mais pas toujours, et parfois ce sont les Témoins de Jéovah qui sont pris pour des mormons! Mais à part les Témoins et les mormons il y a d'autres groupes qui font du prosélytisme, par exemple à Marseille il y avait une église qui venait de Corée et qui enseignait avec la Bible qu'en plus de Dieu le Père il y avait aussi Dieu la mère.
Pour ma part mes relations avec ces groupes ont toujours été des plus courtoise, allant jusqu'à assister à des baptêmes Témoins de Jéovah!
Ma vie de missionnaire était surtout rempli de prière, d'étude, de service et de ce qu'on pourrait appeler les "relation humaines". La tâche à accomplir semble parfois insurmontable, nous ne somme pour le plus souvent que deux dans une ville (allant jusqu'à une dizaine pour une grande ville), et notre emploi du temps peut facilement devenir presque ingérable. C'est là que nos relations avec les membres de l'Église locaux montre toute leurs importance.
Pendant ces deux ans le nombre de témoignage reçu est incroyable, l'esprit ressenti lors de mon ministère est inoubliable, les signes suivent réellement ceux qui croient (Marc 16:17).
Le retour et conclusion
Le retour a certainement été la chose la plus étrange qui m'est jamais arrivé! En dehors de la joie de retrouver ceux qu'on aime on réalise petit à petit toutes les choses qui ont changées, même des mois après on en apprend! Mais en dehors de ça je suis retourné aux études et je prévois aller chercher un diplôme quelques part en science.
Ces deux ans m'ont permit de découvrir deux nouvelles culture, de mieux apprécier la création du Tout-Puissant et de grandir ma foi en étant un outil entre Ses mains pour grandir la foi des autres.
"M'aimes-tu ? [...] Pais mes brebis." - Jean 21:14-17
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit - Mathieu 28:19
Certains d'entre vous se souvienne peut-être de moi, j'ai fais apparition sur le forum il y a deux ans et demi maintenant. J'ai tout de suite été séduit à l'idée de pouvoir librement partager notre foi et notre amour pour Dieu et découvrir d'autres croyances à Son propos (par exemple avec la section Islam et Judaïsme que je lis à l'occasion).
Cependant, quelques temps après mon inscription je partai dans le sud de la France (je suis québécois) pour servir, pendant deux ans, une mission de prosélytisme pour l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
J'ai pensé qu'un retour d'expérience pourraient en intéresser quelques-uns. Je n'ai pas l'intention de convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit ici. C'est un simple retour qui ne concerne que moi, ce n'est pas nécessairement le reflet de ce que d'autres missionnaires ont vécu. Je ne désire pas aller trop dans les détails, mais si vous avez des questions j'y répondrai.
L'avant mission
Une mission de deux ans loin de chez sois (généralement), ça se prépare à l'avance! Partir en mission chez les mormon est un acte volontaire qui doit être initié par l'interessé. Chaque missionnaire est bénévole et ne échoit aucune renumeration, il subvient à ses besoins grâce à des économies faites avant la mission. Il y a toute une procédure plus ou moins administrative. En tant que futur missionnaire j'ai eu la bénédiction d'être aidé et suivit par mes dirigeant locaux. La préparation passe par une étude personnelle des écritures, des groupes de préparation missionnaire existe aussi dans la plupart des endroits. On s'assure qu'on est en bonne condition physique grâce à quelques examens chez un médecin et dentiste qualifié de notre choix.
Lorsqu'on est prêts la demande de service missionnaire est envoyé au siège de l'église à Salt Lake City où un apôtre l'examinera et priera pour savoir où Dieu veut nous envoyer. C'est alors que la réponse a notre demande est renvoyé, on appelle cela l'appel missionnaire. Si le service se déroule à l'étranger, comme ce fut mon cas, assez de temps nous est donné pour aller chercher un visa et terminer toutes les démarches administrative. Puis on est mis à part par le président de Pieu et on s'envole dans les jours qui suivent.
Le Centre de Formation Missionnaire (MTC)
Lorsque j'ai pris l'avion se n'était pas pour la France directement, presque tous les missionnaires passent quelques semaines dans l'un des MTC répartit autour du globe. Pour ma part j'ai été à celui de Provo en Utah, il s'agit d'un vaste complex de plusieurs bâtiments, des classes, des dortoirs, salle de réunion et de conférences, cafétéria, etc... Toute l'infrastructure pour accueir plus de 2000 personnes en tout temps. J'y suis resté 3 semaines, j'y ait appris comment être missionnaire, j'ai pu sortir un peu de mon cocon et me préparer à parler aux gens, chose presque indispensable vu ma relative timidité. Nos journées au MTC sont remplie de longues heures d'étude des écritures, avec un très fort accent sur la doctrine du Christ et son évangile. Le tout est entrecoupé d'activités de service, de quelques heure au gym chaque semaine et de soirée où les dirigeants de l'église viennent nous former directement. Une vaingtaine de langue y sont enseigné, dont le français.
Le champ de la mission
Le début de ma mission à été un peu différent de ce à quoi je m'attendais, à cause d'un contre temps avec mon visa j'ai été temporairement envoyé dans le sud des États Unis, en plein milieu du "Bible belt". Il s'agit d'une région très croyante des États Unis, pendant les 6 semaines que j'y suis resté je n'ai croisé qu'un seul athée! Autant dire que ça fait tout un contraste comparé à chez moi où la situation est semblable à la situation française. Les églises qui y était le plus répandue étaient les méthodistes et les baptistes. La ségrégation a laissé sa trace et l'on découvre que la plat des églises sont encore séparé entre blancs et noirs. Certaines villes sont à 98% noirs, je croyais ça possible uniquement en Afrique!
J'y ai appris a mieux apprécier le peuple américain, et moi qui ne parlait pas un mot d'anglais ai pu, par la grâce de Dieu, y partir avec un anglais plus que correct. Et ils adorent les francophones si jamais vous allez visiter!
Après quelques semaines j'ai repris l'avion direction la France, pour aller vivre l'aventure la plus extraordinaire de ma vie.
J'ai eu la chance que mon premier collègue soit un français d'origine franco/algérienne (son père s'étant converti) de la région parisienne, il a pu menseigner tous les détails que j'avais besoin de connaître sur la culture et les manières françaises. Et malgré que je sois francophones il y a eu un temps d'adaptation, que ça soit sur certains mots a utiliser au lieu de d'autres où de certaines convention qui peuvent être aussi simple que le "bonjour/bonsoir" aux bon moments de la journée (au Québec on n'utilise que le bonjour). Je dois avouer n'avoir jamais pu remplacer le repas du midi qu'on appel ici: le dîner, par l'équivalent français: le déjeuner, qui est chez nous le repas du matin!
Une fois arrivé il n'y à plus de temps à perdre, plusieurs rendez-vous d'enseignements et de services sont déjà pris. Un peu timide au début, je prend rapidement ma place lors des enseignements.
Lorsqu'on est dehors à pied où en transport publique on essai de parler aux plus de gens possible, et c'est la que ça "coince" pour moi. Mais après quelques temps d'efforts ça devient de plus en plus naturel, jusqu'à en devenir un plaisir de pouvoir s'arrêter dans la rue et discuter avec quelqu'un qui cherche des réponses ou pouvoir écouter quelqu'un qui avait simplement besoin de parler.
En fait nous avons peut-être déjà discuté, ou alors avec l'un de mes collègues. On nous reconnais de loin grâce à nos chemises toujours blanches et nos cravates. Avec un Livre de Mormon et une Bible toujours sous la main. Où alors vous avez peut-être remarqué les grands panneaux qu'on amène parfois sur la place publique...
Souvent on nous confond avec des Témoins de Jéovah, mais pas toujours, et parfois ce sont les Témoins de Jéovah qui sont pris pour des mormons! Mais à part les Témoins et les mormons il y a d'autres groupes qui font du prosélytisme, par exemple à Marseille il y avait une église qui venait de Corée et qui enseignait avec la Bible qu'en plus de Dieu le Père il y avait aussi Dieu la mère.
Pour ma part mes relations avec ces groupes ont toujours été des plus courtoise, allant jusqu'à assister à des baptêmes Témoins de Jéovah!
Ma vie de missionnaire était surtout rempli de prière, d'étude, de service et de ce qu'on pourrait appeler les "relation humaines". La tâche à accomplir semble parfois insurmontable, nous ne somme pour le plus souvent que deux dans une ville (allant jusqu'à une dizaine pour une grande ville), et notre emploi du temps peut facilement devenir presque ingérable. C'est là que nos relations avec les membres de l'Église locaux montre toute leurs importance.
Pendant ces deux ans le nombre de témoignage reçu est incroyable, l'esprit ressenti lors de mon ministère est inoubliable, les signes suivent réellement ceux qui croient (Marc 16:17).
Le retour et conclusion
Le retour a certainement été la chose la plus étrange qui m'est jamais arrivé! En dehors de la joie de retrouver ceux qu'on aime on réalise petit à petit toutes les choses qui ont changées, même des mois après on en apprend! Mais en dehors de ça je suis retourné aux études et je prévois aller chercher un diplôme quelques part en science.
Ces deux ans m'ont permit de découvrir deux nouvelles culture, de mieux apprécier la création du Tout-Puissant et de grandir ma foi en étant un outil entre Ses mains pour grandir la foi des autres.
"M'aimes-tu ? [...] Pais mes brebis." - Jean 21:14-17