Bonsoir à tous,
Sobhanâ Lah wa bi Hamdih.
@ uzzi21
Trouves-tu digne d'assimiler pédophilie, religion (quel qu’elles soient) et calomnie sur un prophète/messager (quel qu’ils soient) de Dieu ?
Sais-tu qu'un mouslim ne fait pas de différence autre les prophètes ?
Penses-tu juste que j'ouvre un topic avec une thématique pareille ?
Avec preuves à l’appuies par coupures de presses, vidéo chocs et d'horribles témoignages !
Je préfère venir sur cette Sage Parole :
Sourate Al-3ankabout 29 Aya 46 a écrit :Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre, sauf ceux d'entre eux qui sont injustes. Et dites : "Nous croyons en ce qu'on a fait descendre vers nous et descendre vers vous, tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même, et c'est à Lui que nous nous soumettons
Et m'aligner sur celle ci :
Sourate Fussilat 41 Aya 34 a écrit :La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
Sur ce, je cède ma parole à celle de Victor Hugo avec son poème dans l'art (Chi3r El-Mad-h) des poètes d’Arabie d'antan à l’égard de notre Prophète Mohammed (SL3WS).
Victore Hugo a écrit :
Le 15 Janvier 1858
L’AN NEUF DE L’HEGIRE
Comme s’il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu’il était chamelier.
Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.
A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : ' Je touche à mon aube dernière.
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. '
Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
' Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. '
Un cheikh lui dit : ' o chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquit une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. '
Lui, reprit : ' Sur ma mort les Anges délibèrent ;
L’heure arrive. Écoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. '
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : ' Dieu t’assiste ! '
Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : ' voilà,
Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,
Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;
Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !
Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants
Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;
J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité,
Et, pendant le combat je criais : ' laissez faire !
Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,
Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
Ils ne me feraient point reculer ! ' C’est ainsi
Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. '
Il ajouta ; ' Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,
Étant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n’est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept cieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière. '
Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.
Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
' O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. '
La foule s’écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.
Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
Disant : ' Mieux vaut payer ici que dans la tombe. '
L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En le regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
' Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. '
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
' Qu’il entre. ' On vit alors son regard s’éclairer
De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
Et l’Ange lui dit : ' Dieu désire ta présence.
- Bien ', dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
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@ Blaphafas
Blaphafas a écrit :En tant qu'envoyé de Dieu, ne devait-il pas être conscient qu'un adulte âgé de plus de cinquante ans ne peut pas prendre pour épouse une enfant, d'autant plus qu'Aicha n'était pas encore pubère ?
D'abord, j'aimerai te remercier de ton honnêteté. Ensuite voici la réponse à ta question.
Réponse du Sheikh Faysal Mawlawî a écrit :
Premièrement, le mariage du Messager — paix et bénédiction sur lui — avec la Dame `Â’ishah — que Dieu l’agrée — avait été à l’origine suggéré par Khawlah Bint Hakîm. Cela afin de renforcer les liens qui unissaient le Prophète à son ami le plus cher, notre maître Abû Bakr, par le lien robuste de la belle-alliance.
Deuxièmement, la Dame `Â’ishah — que Dieu l’agrée — avait déjà été fiancée à Jubayr Ibn Mut`am Ibn `Adiyy. Elle était donc mature et accomplie du point de vue de sa féminité. La preuve en est qu’elle avait été fiancée avant même la suggestion de Khawlah.
Troisièmement, la tribu de Quraysh qui guettait le Messager — paix et bénédiction sur lui — afin de retourner les gens contre lui à la moindre erreur, à la moindre inattention de sa part, au moindre lapsus, ne fut pas étonnée outre mesure lorsque fut annoncée la nouvelle de la belle-alliance contractée entre les deux compagnons de toujours et les deux plus fidèles amis. Elle accueillit cela comme elle accueillait des choses tout à fait banales.
Quatrièmement, la Dame `Â’ishah — que Dieu l’agrée — n’était pas la première jeune fille de son époque à être mariée à un homme ayant l’âge de son père. Elle n’était pas non plus la dernière. Le vieux `Abd Al-Muttalib avait épousé Hâlah, la cousine de Âminah, le jour même où son fils cadet `Abd Allâh épousa une jeune fille de l’âge de Hâlah, et qui était Âminah Bint Wahb.
En outre, notre maître `Umar Ibn Al-Khattâb épousa la fille de notre maître `Alî Ibn Abî Tâlib — que Dieu honore sa face — alors qu’il avait l’âge de son grand-père. De la même manière, notre maître `Umar Ibn Al-Khattâb proposa en mariage à notre maître Abû Bakr, sa fille, la jeune Hafsah, alors que la différence d’âge entre les deux était du même ordre que celle qui existait entre le Messager — paix et bénédiction sur lui — et `Â’ishah, que Dieu l’agrée. Cependant, certains orientalistes, ignorant toutes les différences spatio-temporelles, viennent, plus de mille quatre cents ans après ce mariage, polémiquer sur ce qu’ils appellent l’union étrange entre la vieillesse et l’enfance. Ils mesurent à l’aune de leurs passions un mariage contracté à la Mecque avant l’Hégire à ce qui se passe aujourd’hui en Occident, où les jeunes femmes ne se marient pas habituellement avant l’âge de vingt-cinq ans.
Il faut garder à l’esprit que les jeunes filles, dans les régions chaudes, atteignent la maturité à un âge bien plus précoce — huit ans environ — que dans les régions froides, où cet âge peut aller jusqu’à vingt et un ans. Quoiqu’il en soit, le Prophète — paix et bénédiction sur lui — n’épousa pas la Dame `Â’ishah — que Dieu l’agrée — pour la jouissance, lui qui avait alors cinquante-cinq ans. Ce mariage fut contracté afin de renforcer par la belle-alliance les liens qui l’unissaient à l’homme qu’il aimait le plus. Cela est d’autant plus vrai que la responsabilité du message qu’il lui incombait de transmettre était devenue une lourde charge à porter. Il n’avait donc pas le temps de penser à ces choses. Si le Prophète — paix et bénédiction sur lui — était intéressé par les femmes et la jouissance qu’il pourrait en tirer, il aurait fait cela lors de sa jeunesse, alors qu’il n’avait pas la responsabilité du message à supporter et que son âge n’était pas avancé. Au contraire, il était alors dans sa pleine jeunesse virile et en pleine possession de son désir latent.
Cependant, lorsque nous examinons sa jeunesse, nous remarquons qu’il était désintéressé de tout cela. Ainsi accepta-t-il d’épouser la Dame Khadîjah — que Dieu l’agrée — âgée de quarante ans, alors que lui n’en avait que vingt-cinq.
De plus, si les femmes hantaient réellement son esprit, il n’aurait pas accepté cette situation, à savoir ne pas prendre une deuxième épouse, pendant toute cette période, jusqu’à la mort de son épouse Khadîjah. Si son mariage avec elle était une erreur, voici Khadîjah — que Dieu l’agrée — maintenant morte. Qui donc épousa-t-il après elle ? Il épousa après elle Sawdah Bint Zam`ah Al-`Âmiriyyah, afin de la consoler et lui tenir compagnie après la mort de son époux. C’était une femme âgée qui ne possédait rien des attraits enviés par les hommes et les prétendants. Cela montre que le Messager — paix et bénédiction sur lui — recherchait par le mariage des buts humains, législatifs, islamiques, et ainsi de suite.
Par ailleurs, lorsque Khawlah Bint Hakîm lui proposa le mariage avec `Â’ishah, le Messager — paix et bénédiction sur lui — se mit à réfléchir : allait-il refuser la fille d’Abî Bakr ? La longue et dévouée compagnie qui le liait à son ami, l’estime unique en son genre que lui portait le Messager l’empêchèrent de refuser.
Lorsque `Â’ishah — que Dieu l’agrée — arriva dans la maison du Messager — paix et bénédiction sur lui — Sawdah lui céda la première place dans la maison. Obéissante à Dieu et fervente Musulmane, elle veilla à ce que sa nouvelle co-épouse fût parfaitement à l’aise, et ce, jusqu’à sa mort. La Dame `Â’ishah — que Dieu l’agrée — demeura par la suite une épouse fidèle au Messager — paix et bénédiction sur lui. Elle s’instruisit entre ses mains jusqu’à devenir une savante, maîtrisant au plus haut degré la jurisprudence islamique.
L’amour du Messager — paix et bénédiction sur lui — pour la Dame `Â’ishah — que Dieu l’agrée — n’était rien d’autre qu’un prolongement naturel de son amour pour son père Abû Bakr, que Dieu les agrée tous deux.
On demanda au Prophète — paix et bénédiction sur lui : « Quelle est la personne que tu chéris le plus ? » Il répondit : « `Â’ishah. » On demanda : « Et parmi les hommes ? » Il répondit : « Son père. » Telle est la Dame `Â’ishah — que Dieu l’agrée — l’épouse préférée du Messager — paix et bénédiction sur lui — et la personne qu’il chérissait le plus.
Son mariage avec elle ne découlait pas d’un désir charnel ; les motifs de ce mariage tenaient moins à la jouissance conjugale qu’à l’hommage que le Prophète désirait rendre à Abû Bakr, la préférence et le rapprochement qu’il voulait renforcer et l’honneur qu’il souhaitait rendre à sa fille en lui donnant sa place dans la maison de la prophétie.
Et Dieu est Le plus Savant.
Rappelons que `Abd Al-Muttalib est le grand-père du Prophète Mohammad alors que Âminah Bint Wahb est sa mère.
Il faut percevoir la noblesse qui caractérise notre Prophète Mohammed (Salla Lahou 3alayhi wa Sallam) et non la jouissance charnelle.
Salem.