Arlitto a écrit :.
ça ne vous dérange peut être pas, mais peux-tu seulement l'expliquer ???.Moi perso, je ne le peux pas, car, je ne sais pas ce que cela veut dire.
je te donne l'article qui en parle.
*** w10 15/3 p. 10-14 §3-16 Baptisés au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint ***
Songez aux antécédents religieux de ces Juifs et prosélytes qui ont entendu Pierre. Ils considéraient déjà Jéhovah comme leur Dieu et, connaissant les Écritures hébraïques, ils savaient que l’esprit saint était la force agissante de Dieu, dont Dieu s’était servi lors de la création et ultérieurement (Gen. 1:2 ; Juges 14:5, 6 ; 1 Sam. 10:6 ; Ps. 33:6). Mais il leur manquait quelque chose. Il était indispensable qu’ils comprennent quel était le moyen de salut prévu par Dieu — le Messie, Jésus —, et qu’ils l’acceptent. C’est pourquoi Pierre a insisté sur la nécessité d’être “ baptisé au nom de Jésus Christ ”. Quelques jours auparavant, Jésus ressuscité avait ordonné à Pierre et aux autres disciples de baptiser “ au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint ”. (Mat. 28:19, 20.) Voilà qui avait une signification profonde au Ier siècle et qui conserve toute sa signification aujourd’hui. Quelle est-elle ?
Au nom du Père
4 Comme nous l’avons dit, ceux qui ont été sensibles au discours de Pierre adoraient Jéhovah et entretenaient déjà des relations avec lui. Ils s’efforçaient de respecter sa Loi. C’est d’ailleurs pour cette raison que certains étaient venus de l’étranger à Jérusalem (Actes 2:5-11). Cependant, Dieu venait de procéder à un changement majeur : il avait rejeté les Juifs, qu’il ne considérait plus comme sa nation particulière. L’observance de la Loi n’était plus le moyen d’obtenir l’approbation de Dieu (Mat. 21:43 ; Col. 2:14). Pour conserver leurs relations avec Jéhovah, tous ceux qui étaient présents avaient désormais besoin d’autre chose.
5 Il n’était pas question de se détourner de Jéhovah, celui à qui ils devaient la vie (Actes 4:24). D’ailleurs, ceux qui avaient accepté l’explication de Pierre constataient plus que jamais que Jéhovah était un Père bienveillant. N’avait-il pas envoyé le Messie pour les délivrer ? N’était-il pas disposé à pardonner même à ceux à qui Pierre n’hésitait pas à dire : “ Que toute la maison d’Israël sache [...] avec certitude que Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez attaché sur un poteau. ” À vrai dire, ils allaient désormais avoir davantage de raisons encore d’apprécier ce que le Père avait fait pour tous ceux qui souhaitaient entretenir des relations avec lui. — Lire Actes 2:30-36.
6 Ces Juifs et ces prosélytes comprenaient à présent que, pour entretenir des relations avec Jéhovah, il leur fallait reconnaître en lui celui qui procurait le salut par le moyen de Jésus. Il n’est dès lors pas étonnant qu’ils se soient repentis de leurs péchés, y compris de leur responsabilité — directe ou indirecte — dans la mort de Jésus. Pas étonnant non plus que, les jours suivants, ils aient été “ assidus à l’enseignement des apôtres ”. (Actes 2:42.) La possibilité leur en étant offerte, ils souhaitaient “ [s’avancer] avec franchise vers le trône de la faveur imméritée ”. — Héb. 4:16.
7 De nos jours, des millions de gens de tous horizons ont appris la vérité sur Jéhovah grâce à la Bible (Is. 2:2, 3). Certains étaient athées ou déistes, mais ils ont acquis la conviction qu’il existait un Créateur avec lequel ils pouvaient entretenir des relations privilégiées. D’autres adoraient un dieu en trois personnes ou des idoles. À présent, ils savent que Jéhovah seul est le Dieu Tout-Puissant et ils s’adressent à lui par son nom. C’est la raison pour laquelle ils se sont fait baptiser au nom du Père, comme Jésus le souhaitait de tous ses disciples.
8 Ils ont aussi appris qu’ils avaient hérité du péché d’Adam (Rom. 5:12). C’était là quelque chose de nouveau qu’il leur fallait admettre. On pourrait les comparer à un homme qui aurait longtemps ignoré sa maladie. Peut-être présentait-il certains symptômes, comme des douleurs occasionnelles, mais en l’absence de diagnostic précis, il se croyait en assez bonne santé. Ses douleurs prouvaient pourtant le contraire. (Cf. 1 Corinthiens 4:4.) Or, voilà qu’on établit un diagnostic exact de sa maladie. Ne serait-il pas sage de sa part de chercher un traitement reconnu et efficace ? De la même façon, ayant appris la vérité sur le péché héréditaire, beaucoup ont accepté le “ diagnostic ” établi par la Bible et ont compris que Dieu proposait le “ remède ”. En fait, tous ceux qui sont éloignés du Père doivent se tourner vers lui, qui seul est en mesure de les “ soigner ”. — Éph. 4:17-19.
9 Ceux qui ont déjà voué leur vie à Jéhovah Dieu et se sont fait baptiser savent à quel point il est merveilleux d’entretenir des relations avec lui. Ils mesurent à présent combien leur Père, Jéhovah, fait preuve d’amour. (Lire Romains 5:8.) Bien qu’Adam et Ève aient péché contre lui, Dieu a fait en sorte que leurs descendants, dont nous faisons partie, puissent entretenir de bonnes relations avec lui. Pour cela, il a dû endurer une chose atroce : voir son cher Fils souffrir et mourir. Cela ne nous pousse-t-il pas à reconnaître l’autorité de Dieu et, par amour pour lui, à obéir à ses commandements ? Si vous ne vous êtes pas encore voué à Dieu et que vous ne vous soyez pas fait baptiser, n’avez-vous pas là de solides raisons de le faire ?
Au nom du Fils
10 Revenons au discours prononcé par Pierre. Il a souligné la nécessité d’accepter Jésus, ce que l’on montre en se faisant baptiser “ au nom [...] du Fils ”. Pourquoi était-ce indispensable au Ier siècle, et pourquoi est-ce toujours indispensable aujourd’hui ? Accepter Jésus et se faire baptiser en son nom, c’est reconnaître le rôle qu’il joue dans nos relations avec le Créateur. Il fallait que Jésus soit pendu à un poteau de supplice pour que soit ôtée la malédiction qui pesait sur les Juifs ; mais sa mort allait apporter de plus grands bienfaits encore (Gal. 3:13). Jésus a fourni le sacrifice rédempteur dont tous les humains avaient besoin (Éph. 2:15, 16 ; Col. 1:20 ; 1 Jean 2:1, 2). Pour cela, il a affronté l’injustice, les outrages, la torture et la mort. Quel prix accordez-vous à son sacrifice ? Imaginez que vous soyez un petit garçon de 12 ans à bord du Titanic, le navire qui a sombré en 1912 après avoir heurté un iceberg. Vous essayez de sauter dans un canot de sauvetage, mais il est plein. C’est alors qu’un homme qui s’y trouve embrasse sa femme, bondit sur le pont et vous met à sa place à bord du canot. Que ressentez-vous ? Une profonde reconnaissance, naturellement. Vous comprendrez alors ce qu’a éprouvé le petit garçon qui a bel et bien vécu cette tragédie. Or, Jésus a fait beaucoup plus pour vous. Il est mort pour que vous viviez éternellement.
11 Qu’avez-vous éprouvé en apprenant ce que le Fils de Dieu avait fait pour vous ? (Lire 2 Corinthiens 5:14, 15.) À n’en pas douter, une reconnaissance infinie. Cela vous a poussé à vouer votre vie à Dieu et à ‘ ne plus vivre pour vous-même, mais pour celui qui est mort pour vous ’. Vous faire baptiser au nom du Fils, c’est reconnaître ce que Jésus a fait pour vous et accepter son autorité en tant qu’“ Agent principal de la vie ”. (Actes 3:15 ; 5:31.) Auparavant, vous n’aviez aucune relation avec le Créateur et, à vrai dire, aucune espérance solide. Mais, ayant exercé la foi dans le sang versé de Jésus Christ et vous étant fait baptiser, vous entretenez à présent des relations avec le Père (Éph. 2:12, 13). “ Vous qui étiez autrefois éloignés et ennemis parce que votre pensée était tournée vers les œuvres qui étaient mauvaises, a écrit l’apôtre Paul, [Dieu] vous a maintenant réconciliés de nouveau par le moyen du corps de chair de [Jésus], grâce à sa mort, afin de vous présenter devant lui saints et sans tache. ” — Col. 1:21, 22.
12 Cependant, même si vous vous êtes fait baptiser au nom du Fils, vous avez bien conscience que vous êtes toujours pécheur. Il est utile de s’en souvenir dans la vie de tous les jours. Lorsque quelqu’un vous offense, vous rappelez-vous que vous êtes tous deux pécheurs ? Vous avez tous deux besoin du pardon de Dieu, et vous devriez l’un et l’autre être disposés à pardonner (Marc 11:25). Pour souligner ce besoin, Jésus s’est servi d’une illustration : un homme annule la dette de 10 000 talents (60 millions de deniers) que lui doit son esclave. Mais, plus tard, cet esclave refuse de faire remise à son coesclave, qui lui doit 100 deniers. Jésus a finalement fait ressortir ce point : Jéhovah ne pardonnera pas à celui qui ne pardonne pas à son frère (Mat. 18:23-35). Être baptisé au nom du Fils, c’est donc reconnaître l’autorité de Jésus et s’efforcer de suivre son exemple et ce qu’il a enseigné — notamment d’être disposé à pardonner. — 1 Pierre 2:21 ; 1 Jean 2:6.
13 Étant imparfait, vous n’êtes pas en mesure d’imiter Jésus à la perfection. Cependant, comme vous vous êtes voué à Dieu de tout votre cœur, vous souhaitez imiter Jésus de votre mieux. Pour cela, il vous faut poursuivre vos efforts pour rejeter la vieille personnalité et revêtir la nouvelle. (Lire Éphésiens 4:20-24.) Lorsqu’un ami vous inspire du respect, n’avez-vous pas envie d’apprendre de son exemple et de ses qualités ? De la même façon, vous voudrez prendre exemple sur Christ et l’imiter.
14 Il existe un autre moyen de montrer que vous comprenez ce que signifie être baptisé au nom du Fils. Dieu a “ soumis toutes choses sous [les] pieds [de Jésus], et il l’a fait chef sur toutes choses pour la congrégation ”. (Éph. 1:22.) Il vous faut donc respecter la manière dont Jésus dirige ceux qui se sont voués à Jéhovah. Christ se sert d’humains imparfaits dans les congrégations, en particulier d’hommes spirituellement mûrs, les anciens. De tels hommes sont nommés dans la congrégation “ pour le redressement des saints [...], pour la construction du corps du Christ ”. (Éph. 4:11, 12.) À supposer qu’un humain imparfait commette une erreur, Jésus, le Roi du Royaume céleste, est en mesure de régler la question au moment et de la façon qu’il choisira. En êtes-vous persuadé ?
15 Certains, comme nous l’avons dit plus haut, ne se sont pas encore voués à Jéhovah et fait baptiser. Si c’est votre cas, ce que nous venons de considérer ne suffit-il pas à vous convaincre que c’est faire preuve de bon sens et de gratitude que de reconnaître le Fils ? En vous faisant baptiser au nom du Fils, vous franchirez un pas qui vous permettra de recevoir de grandes bénédictions. — Lire Jean 10:9-11.
Au nom de l’esprit saint
16 Que signifie être baptisé au nom de l’esprit saint ? Comme nous l’avons vu précédemment, ceux qui écoutaient Pierre le jour de la Pentecôte savaient ce qu’était l’esprit saint. Et ils avaient devant les yeux la preuve que Dieu continuait d’utiliser cet esprit. Pierre faisait partie de ceux qui avaient été ‘ remplis d’esprit saint et qui s’étaient mis à parler en d’autres langues ’. (Actes 2:4, 8.) L’expression “ au nom de ” ne sous-entend pas nécessairement qu’il est question d’une personne. Aujourd’hui, beaucoup de choses sont faites “ au nom du gouvernement ”, et ce gouvernement n’est pas une personne. Ces choses se font en vertu de l’autorité du gouvernement. De manière similaire, celui qui se fait baptiser au nom de l’esprit saint reconnaît en l’esprit saint non pas une personne, mais la force agissante de Jéhovah. Et par ce baptême, il accepte le rôle que joue l’esprit saint dans le dessein de Dieu.