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Il y a 3 choses que le sage doit continuellement observer :

- La colère
- Les désirs
- Les doutes

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Quand ces émotions apparaissent, le sage doit les observer et les repérer, il doit voir comment cela le conditionne et le pousse à agir ou le bloque, il doit voir comment elles disparaissent.

Comme un garde vigilant qui sait où est le danger, où est le trésor et où sont les gens louches et suspects.

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Les émotions conditionnent notre esprit et notre action, elles nous dirigent, il faut les repérer afin de savoir qu'on est conditionné, cela nous donne une marge de manoeuvre et de distance pour les accompagner.


- La colère, l'agacement, la haine, le dégout, la peur, la tristesse.
- Les désires, l'envie, le rire, la sympathie, l'amour, la joie.
- Les doutes, les préjugés, l'incertitude, les rumeurs.

Le sage les observe constamment, il prend conscience de leur apparition, leur duré, leurs effets, leur disparition.

(Proverbes 30:18, 19) 18 Il y a trois choses qui se sont révélées trop prodigieuses pour moi, et quatre que je ne suis pas parvenu à connaître : 19 la voie d’un aigle dans les cieux, la voie d’un serpent sur un rocher, la voie d’un navire au cœur de la mer et la voie d’un homme robuste chez une jeune fille.

Coeur de loi a dit :

Les émotions conditionnent notre esprit et notre action, elles nous dirigent, il faut les repérer afin de savoir qu'on est conditionné, cela nous donne une marge de manoeuvre et de distance pour les accompagner.


- La colère, l'agacement, la haine, le dégout, la peur, la tristesse.
- Les désires, l'envie, le rire, la sympathie, l'amour, la joie.
- Les doutes, les préjugés, l'incertitude, les rumeurs.

Le sage les observe constamment, il prend conscience de leur apparition, leur duré, leurs effets, leur disparition.

Je pense au contraire que le sage ne cherche pas plus à observer les choses qu'a ne pas le faire , telle est la voie du " sans appui" du Bouddha .
Passer son temps à observer la moindre de ses pensées m'apparait quelque peu paranoïaque .
Disons qu'en fait ça peut être variable , on ne peut pas faire une règle totale de ce que tu dis ou d'un texte pour en faire une loi applicable tout le temps.
Quand Bouddha parle d'impermanence par exemple c'est plutôt pour dire qu'on ne peut pas faire une règle de tout définitive n'importe comment , il ne parle pas d'impermanence des phénomènes pour en faire une règle .Mais les pratiquants parfois comprennent ça au pied de la lettre .
Quand Bouddha parle du "sans appui" , il ne dit pas ça pour qu'on s'appui non plus sur ce concept tout le temps sans discernement .
Le problème c'est que la sagesse est plutôt le fruit du karma et de l'expérience qu'une véritable chose qu'on puisse enseigner dans des cours ou dans des livres ou pour laquelle on peut établir des lois .

Coeur de Loi a écrit :Il y a 3 choses que le sage doit continuellement observer :
- La colère
- Les désirs
- Les doutes

Je ne sais pas d'où cela vient, c'est vraiment hors christianisme, très très loin. Nous observons les péchés capitaux, nous observons notre vie et nous la réajustons en permanence.
Observer la colère : mais si déjà il y a colère, c'est hors piste. Et si c'est le tempérament, soucis... Tu n'observes pas le feu te ronger, tu l'éteins de suite. C'est le propos de la médecine, pas de la sagesse.
Observer les désirs ? Oh non, les laisser, ces poisons qui veulent se constituer comme des besoins artificiels. C'est le domaine de la neurologie.
Observer les doutes ? Là, je ne comprends pas, ce n'est pas catholique

Si tu veux te mettre en observation, tu pratiques la Discipline, saint Antoine l'Ermite le fit comprendre au mieux. Là, de suite, tout ton être va se signaler sans besoin d'aller chercher... Et crois-moi, tu es petit, petit, petit, au début, tu n'arrives à rien. Maîtriser (contrôler est un terme qui me déplaît) la faim, maîtriser la peur, maîtriser les tentations (qui sont autrement plus terribles que de pauvres désirs). Maîtriser son souffle, maîtriser le savoir immense en pauvre élève qui croule devant le travail tout une vie, maîtriser l'art de gagner sans se battre. Voilà qui est autrement plus noble, et c'est de l'art. L'art commence toujours ainsi. Que ce soit en danse classique, en gymnastique, en ermitage, en peinture, en calligraphie, en langues anciennes, en musique classique, etc.

La voie du "sans appui " du Bouddha ne s'appui pas plus sur l'observation de quoi que ce soit que son contraire .
Je comprends ce que veux dire Coeur de Loi mais sa façon de l'expliquer sonne trop schématique .
Du reste l'observation que Coeur de loi décrit me fait penser à une forme de paranoïa , comme si on devait se surveiller en permanence .
C'est trop paranoïaque , je déconseille ce genre de méthode .