Jésus est il le Fils de Dieu ?

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rayaan

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Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 09 juin13, 09:43

Message par rayaan »

Saint Glinglin a écrit : Mt 16.13 Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme?
16.14 Ils répondirent: Les uns disent que tu es Jean Baptiste; les autres, Élie; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes.
16.15 Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis?
16.16 Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
16.17 Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux.

Il me semble qu'il n'est pas écrit au verset 17 : Mais tu débloques, Simon fils de Jonas ! Je suis le prophète Jésus.
Sauf que fils de Dieu est à prendre ici au sens métaphorique car beaucoup d'autres personnes sont nommé fils de Dieu dans la Bible.

Fils de Dieu, fils de David, ou fils d'Homme? Jésus est identifié comme "fils de David" quatorze fois dans le Nouveau Testament, à commencer par le tout premier verset (Matthieu 1:1). L'Evangile de Luc documente quarante et une générations entre Jésus et David, tandis que Matthieu en énumère vingt-six. Jésus, un descendant distant, peut seulement porter le titre "fils de David" métaphoriquement. Mais comment alors devrions–nous comprendre le titre, "fils de Dieu?"
Le "trilemme," une suggestion commune des missionnaires chrétiens, cite que Jésus était ou bien un aliéné, un menteur, ou le fils de Dieu – juste comme il prétendait l'être. Pour la discussion, supposons que Jésus n'était ni un fou ni un menteur. Supposons aussi qu'il était précisément ce qu'il prétendait être. Mais qu’était-ce exactement? Jésus se nommait lui – même "Fils d'Homme" fréquemment, d'une façon consistante, peut–être même emphatique, mais où s'est–il lui–même nommé "Fils de Dieu?"
Revenons en arrière. Que signifie tout d'abord "Fils de Dieu"? Aucune secte chrétienne légitime ne suggère que Dieu a pris femme et a eu un enfant, et bien certainement aucune ne conçoit que Dieu ait été père d'un enfant à travers une mère humaine hors du mariage. En outre, suggérer que Dieu s'est physiquement accouplé avec un élément de Sa création est tellement au–delà des limites de la tolérance religieuse et dégringole au bas de la falaise abrupte du blasphème, chassant la mythologie des Grecs.
Sans aucune explication rationnelle disponible au sein des principes de la doctrine chrétienne, la seule avenue pour la fermeture est de proclamer encore un autre mystère doctrinal. C'est ici que le Musulman se rappelle la question posée dans le Coran, "comment aurait-Il un enfant, alors qu'Il n'a pas de compagne?" (TSC 6:101) – pendant que d'autres s'écrient, "Mais Dieu peut tout faire!" La position islamique est, cependant, que Dieu ne fait aucune chose inappropriée, seulement des choses Divines. Au point de vue islamique, le caractère de Dieu est intégral avec Son être, et consistant avec Sa Majesté.
Alors de nouveau, que signifie "Fils de Dieu"? Et si Jésus a des droits exclusifs à ce terme, pourquoi la Bible rapporte, "Qui, je (Dieu) deviens un père pour Israël, Ephraim (i.e. Israël) est mon fils aîné" (Jérémie 31:9) et, "Mon fils premier-né, c'est Israël" (Exode 4:22)? Pris dans le contexte des Romains 8:14, qui dit: "En effet, ceux-là sont fils de Dieu qui sont conduits par l'Esprit de Dieu," plusieurs érudits concluent que "Fils de Dieu" est métaphorique et, tel que christos, n'indique pas implicitement l'exclusivité. Après tout, le Oxford Dictionary of the Jewish Religion confirme qu'en idiome juif "Fils de Dieu" est clairement métaphorique. Pour donner une citation, "Fils de Dieu, terme quelquefois trouvé dans la littérature juive, biblique et post-biblique, mais qui, nulle part, n'indique implicitement une origine physique remontant au Seigneur Dieu."(Werblowsky, R. J. Zwi and Geoffrey Wigoder. p. 653.)
Le Bible Dictionary de Hasting commente:
Dans l'usage sémitique, la "filiation" est une conception quelque peu répandue pour dénoter une relation morale plutôt que physique ou
métaphysique. Ainsi les "fils de Bélial " (Jg 19:22 etc.) sont des hommes pervers, non pas des descendants de Bélial; et dans le Nouveau Testament les "enfants de la chambre nuptiale" sont des invités au mariage. Donc un "fils de Dieu" est un homme, ou même un peuple, qui reflète le caractère de Dieu. Il y a peu d'évidence que ce titre ait été utilisé dans les cercles juifs concernant le Messie, et une filiation qui indiquerait implicitement plus qu'une relation morale serait contraire au monothéisme juif. ( Hastings, James. Dictionary of the Bible. p. 143. )
Dans tous les cas, la liste des candidats pour "fils de Dieu" commence par Adam, selon Luc 3:38: "Adam, fils de Dieu."
Ceux qui réfutent en citant Matthieu 3:17 ("Et voici qu'une voix venant des cieux disait: "Celui–ci est mon Fils bien–aimé, celui qu'il m'a plu de
choisir") ont négligé le fait que la Bible décrit plusieurs personnes, Israël et Adam inclus, comme "fils de Dieu." Dans 2 Samuel 7:13-14 ainsi que 1 Chroniques 22:10 on lit: "C'est lui (Salomon) qui construira une Maison pour mon nom. Il sera pour moi un fils, et je serai pour lui un père."
Des nations entières sont notées comme fils, ou enfants de Dieu. Par exemple, citons:
1. Genèse 6:2, "les fils de Dieu virent que les filles d'homme..."
2. Genèse 6:4, "En ces jours, les géants étaient sur la terre et ils y étaient encore lorsque les fils de Dieu vinrent trouver des filles d'homme..."
3. Deutéronome 14:1, "Vous êtes des fils pour le SEIGNEUR votre Dieu."
4. Job 1:6, "Le jour advint où les Fils de Dieu se rendaient à l'audience du SEIGNEUR."
5. Job 2:1, "Le jour advint où les Fils de Dieu se rendaient à l'audience du SEIGNEUR."
6. Job 38:7, "tandis que les étoiles du matin chantaient en choeur, et tous les Fils de Dieu crièrent hourra"
7. Philippiens 2:15, "afin d'être sans reproche et sans compromission, enfants de Dieu sans tache au milieu d'une génération dévoyée et
pervertie ..."
8. 1 Jean 3:1-2, "Voyez de quel grand amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu; et nous le sommes! ..."

Dans Matthieu 5:9 Jésus dit, "Heureux sont ceux qui font oeuvre de paix; ils seront appelés fils de Dieu." Plus tard dans Matthieu 5:45, Jésus a enjoint à ses disciples d'atteindre les nobles attributs, "afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux." Pas exclusivement son Père, mais leur Père. En outre, Jean 1:12 cite, "Mais à ceux qui l'ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu." Si l’on tient à respecter la Bible, toute personne pieuse pourrait aspirer au poste de "fils de Dieu."
Graham Stanton commente, "Dans le monde gréco–romain, héros, régents, et philosophes étaient appelés fils de Dieu. Dans l'Ancien Testament "fils de Dieu" est utilisé à propos des anges, ou des êtres célestes (e.g. Gen. 6:2, 4; Deut. 32:8; Job 1:6-12), d'Israël ou des Israélites (e.g. Ex. 4:22; Osée 11:1), et aussi du roi (notamment dans 2 Sam. 7:14 et Psaumes 4:7)."( Stanton, Graham N. pp. 224–225. )
Et Joël Carmichael élabore: Le titre "fils de Dieu" était bien sûr entièrement familier aux Juifs au temps de la vie de Jésus et au fait, pour des siècles plus tôt: tous les Juifs étaient fils de Dieu; ceci était en vérité ce qui les distinguait des autres gens ...
Durant la période postexilique dans l'histoire juive, ce terme était en outre appliqué à tout homme particulièrement pieux; ultimêment il est devenu commun à propos de l'Homme Vertueux et du Prince. En tous ces cas d'usage juif, l'expression était tout simplement juste
une métaphore pour souligner une relation particulièrement proche entre la vertu individuelle et l'autorité divine. ( Carmichael, Joel, M.A. 1962. The Death of Jesus. New York: The Macmillan Company. pp. 253–4.)

Alors si l'expression "fils de Dieu" était "tout simplement juste une métaphore," pourquoi la Chrétienté élève-t-elle Jésus Christ à "fils de Dieu" au sens littéral de l'expression? On entend l'écho de cette question qui reste sans réponse, "D'où Jésus a-t-il obtenu un droit exclusif au titre 'Fils de Dieu'?"

Si ceci n'était pas assez troublant, il y a Hébreux 7:3, où Melchisédech, Roi de Salem, est décrit comme ayant ni père, ni mère, ni généalogie, ni commencement pour ses jours, ni fin pour sa vie, mais qui est assimilé au Fils de Dieu et reste prêtre à perpétuité." Un immortel, préexistant sans origine et sans parents? Pensée imaginaire, ou est-ce que Jésus a une compétition scripturale?

Ce qui est frappant, c'est que Jésus se nomme lui-même "Fils de l'homme" dans la Bible et non pas "Fils de Dieu." Le Harper's Bible Dictionary
suggère, "Jésus doit avoir utilisé 'Fils de l'homme' comme une simple désignation, peut-être comme une façon de s'effacer en se désignant lui-même simplement comme un être humain." (Achtemeier, Paul J. p. 981.)
La New Catholic Encyclopedia dit de "Fils de l'homme," "Ce titre est d'un intérêt tout particulier dans la mesure où c'était celui utilisé par Jésus de préférence pour se désigner Lui-même et Sa mission." (New Catholic Encyclopedia. Vol. 13, p. 431. Le lecteur est rappellé que l'Araméen, l'ancien Hébreu, et le-passi- ancien "Grec ancien" desquels la Bible est traduite, ne comportent aucune lettre majuscule. Ainsi, les lettres majuscules comme le L dans "Lui-même" et le S dans "Son/Sa" et le F majuscule dans "Fils" dans les citations à venir, reflète le haut statut auquel les Trinitaires élèvent Jésus Christ dans leur doctrine. De même, l'usage de lettres majuscules dans la traduction de la Bible est plus un résultat de la conviction religieuse que de la précision érudite, conçu plus de la doctrine que par fidélité aux narrations bibliques. Comme exemple flagrant d'une telle manipulation textuelle, nous pouvons comparer Matthieu 21:9 avec Psaumes 118:26.
Psaumes 118:26 écrit à propos de "celui" sans majuscule (Oserons-nous dire non spécifique?): "Béni soit celui qui entre, au nom du SEIGNEUR!" Cependant, lorsque Matthieu 21:9 cite Psaumes 118:26, par référence à Jésus comme "celui" qui "entre, au nom du SEIGNEUR," les traducteurs de la Bible ont convenablement converti la lettre minuscule "celui" de Psaumes 118:26 à une lettre majuscule "Celui" dans un effort à faire paraître Jésus divin. De peur qu'une personne ne fasse des excuses, ceci n'est pas une erreur typographique; car Matthieu 23:39 redouble cette exagération. Le problème est que cette manipulation textuelle est flagrante. L'analyse génétique des taches sur le tissu de l'histoire religieuse n'est simplement pas nécessaire, car le verdict est évident – quelqu'un a souillé le texte. Et de peur qu'une personne ne défende la Bible à base de ceci étant une très petite corruption, tout groupe qui prend la Bible pour un livre – de guidance, se trouvera collé dans un coin par l'avertissement biblique que "celui qui est trompeur pour une toute petite affaire est trompeur aussi pour une grande." (Luc 16;10). Comment donc cette citation s'applique-t-elle aux scribes et traducteurs de la Bible? Car si eux, ayant été trompeurs pour une toute petite affaire, veut dire qu'ils sont, selon leur propre écritutre, "trompeurs aussi pour une grande," comment pouvons – nous faire confiance au reste de leur ouvrage?)

A titre de détail, Jésus s'est décrit lui-même comme "fils de l'homme" quatre-vingt-huit fois dans le Nouveau Testament. "Fils de Dieu" s'y trouve quarante-sept fois, mais toujours sur les lèvres d'autres personnes. Comme le cite le Harper's Bible Dictionary :
Bien que la tradition synoptique contient deux énoncés où Jésus se désigne lui-même comme "fils" par rapport à Dieu en tant que son Père
(Marc 13:32; Matt. 11:27[Q]), l'authenticité de ces énoncés est largement discutée, et il demeure douteux que Jésus se soit en réalité nommé luimême "fils" par rapport à Dieu comme Père ...
Il est notoire, cependant, que Jésus n'a jamais revendiqué pour luimême le titre "Fils de Dieu." Tandis qu'il est représenté comme l'acceptant dans Marc 14:61-62, Matthieu (27:64) et Luc (22:67) peinent pour atténuer l'acceptation par Jésus du titre comme si ce qu'il dit au Grand Prêtre est, "Ceci – comme le titre "messie" – est votre terme, pas le mien." ( Achtemeier, Paul J. pp. 979–980 )
Le Hasting's Bible Dictionary approuve: "Il est douteux que Jésus l'aie utilisé ("Fils de Dieu") à propos de lui-même …" (Hastings, James. Dictionary of the Bible. p.143.)
L'expression "fils de l'homme" pourrait-elle implicitement indiquer un statut unique? Apparemment non – le livre d'Ezéchiel contient quatre-vingt-treize références à Ezéchiel comme "fils de l'homme."
Tout ceci amène un chercheur objectif aux conclusions suivantes:
1. Jésus est supposé être exactement ce qu'il disait être lui-même.
2. Jésus se nommait lui-même "fils de l'homme." Quatre-vingt-huit fois.
3. Nulle part dans la Bible Jésus ne s'est nommé lui-même un littéral "fils de Dieu." Pas une seule fois. Nulle part. ( Pour une discussion de Jean 10:36 – le seul et unique verset de la Bible où Jésus Christ se serait peut-être nommé lui-même un fils métaphorique de Dieu (mais de nouveau, le plus probable, il ne l'a pas fait) – voir le chapitre suivant. )
4. Dans tous les cas, en idiome juif le terme "fils de Dieu" était ou bien métaphorique ou bien contraire au monothéisme.

à suivre.. ( tiré du livre du Dr Brown : Dieu malgré Lui )

Saint Glinglin

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 09 juin13, 09:55

Message par Saint Glinglin »

rayaan a écrit :Que signifie tout d'abord "Fils de Dieu"? Aucune secte chrétienne légitime ne suggère que Dieu a pris femme et a eu un enfant, et bien certainement aucune ne conçoit que Dieu ait été père d'un enfant à travers une mère humaine hors du mariage.
Luc 1.34 Marie dit à l'ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme?
1.35 L'ange lui répondit: Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu.
En outre, suggérer que Dieu s'est physiquement accouplé avec un élément de Sa création est tellement au–delà des limites de la tolérance religieuse et dégringole au bas de la falaise abrupte du blasphème, chassant la mythologie des Grecs.
C'est l'opinion des Juifs qui ne font pas de Jésus un prophète de leur religion.

Elimélec

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 09 juin13, 10:08

Message par Elimélec »

rayaan a écrit :Que signifie tout d'abord "Fils de Dieu"?
http://topchretien.jesus.net/toptv/view ... -dieu.html
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Marmhonie

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 09 juin13, 10:16

Message par Marmhonie »

"Filium Dei" est d'origine une expression latine qu'on va retrouver dans le français "fils de Dieu". Tous les grands empereurs latin se disaient filium dei. Pour asseoir son autorité, Constantin fit de son père un filium dei. Jésus-Christ est fils de Dieu dans un tout autre sens, dans le catholicisme, on parle de la substance (traduit en français par Nature) de Dieu. On dit alors que le Fils procède du Père.
Tout comme pour les bouddhistes, Bouddha est Dieu, dans un sens universel non monothéiste, comme pour les musulmans Mahomet est le dernier des prophètes, pour les catholiques, Jésus-Christ est le Fils.
En face, les autres religions, monothéistes ou pas, ne comprennent pas.
Mais chacun sa religion, n'est-ce pas ?
:)

rayaan

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 09 juin13, 10:19

Message par rayaan »

Je ne vois absolument aucun rapport entre la doctrine de la filiation divine du Christianisme et la croyance musulmane selon laquelle Muhammad ( paix sur lui ) est le dernier des Prophète.
Nous n'attribuons aucune qualité divine à Muhammad, ni aucune filiation divine ni aucune nature divine. Muhammad est un homme comme Adam, Noé, Moise, Abraham ou encore Jésus.
Bref je pense que vous avez tout de même de quoi réfléchir avec cette première partie, la suite arrivera demain in sha Allah.

Mormon

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 09 juin13, 10:26

Message par Mormon »

rayaan a écrit :2. Jésus se nommait lui-même "fils de l'homme." Quatre-vingt-huit fois.
3. Nulle part dans la Bible Jésus ne s'est nommé lui-même un littéral "fils de Dieu."
En se présentant "Fils de L'Homme", c'est utiliser un langage codé pour souligner qu'il est le Fils littéral de Dieu.

Jésus était biologiquement fils d'un Immortel et fils d'une mortelle. C'est pourquoi, lui seul, pouvait vaincre la mort avec la capacité de donner sa vie et la reprendre. Il était à la fois mortel et immortel.

Cordialement. :)
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS

Marmhonie

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 09 juin13, 10:30

Message par Marmhonie »

rayaan a écrit :Je ne vois absolument aucun rapport entre la doctrine de la filiation divine du Christianisme et la croyance musulmane selon laquelle Muhammad ( paix sur lui ) est le dernier des Prophète.
C'est bien le problème.
rayaan a écrit :Nous n'attribuons aucune qualité divine à Muhammad, ni aucune filiation divine.
Il y a dans la Bible une continuation des prophètes jusqu’à la venue du Messie, le terme christos étant flou et assez impropre par rapport à l’hébreu :)
Si donc Mahomet n'est pas annoncé dans la Bible, il ne peut être prophète du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Ce problème et cette incompréhension entre musulmans et chrétiens date de toujours. Pas facile...

rayaan

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 09 juin13, 10:34

Message par rayaan »


sheryfa

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 09 juin13, 10:46

Message par sheryfa »

non, jésus est un prophete tout comme mouhamed pbuh
Dieu sw a dit qu'il n'était pas né et n'a pas généré acune persone tout est sa création et il est le seul créateur.

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 09 juin13, 10:53

Message par Marmhonie »

Il faut lire la Bible, ce passage de l’évangile selon Jean en grec est ici strict. Paraclet, c'est le consolateur, l’intermédiaire avec le Fils qui procède du Pere. Jésus-Christ revient vers son Père et il console en disant qu’auprès de son Père il envoie de suite le Consolateur, dans le sens d'avocat de la Parole, car les disciples ne savent plus quoi dire sans Jésus. Et l'Esprit-Saint arrive bien à la Pentecôte, 50 jours plus tard.
Mahomet, qu'il aille en paix, arrive non de nature divine, et plus de 600 ans après. C'est autre chose.

Saint Glinglin

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 09 juin13, 11:35

Message par Saint Glinglin »

Mormon a écrit : En se présentant "Fils de L'Homme", c'est utiliser un langage codé pour souligner qu'il est le Fils littéral de Dieu.
C'est une allusion au personnage céleste du livre de Daniel inspiré du mésitès perse.

Mais ce personnage est effectivement divin et intermédiaire entre Dieu et les hommes.

rayaan

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 10 juin13, 00:34

Message par rayaan »

suite :

Le clergé chrétien admet franchement le susmentionné, mais prétend que bien que Jésus ne se soit jamais nommé lui-même "fils de Dieu," d'autres l'ont fait. A cela aussi, il y a une réponse.
En investiguant les manuscrits qui composent le Nouveau Testament, on trouve que la prétendue "filiation" de Jésus est basée sur la fausse traduction de deux mots grecs – pais et huios, qui sont tous deux traduits "fils." Cependant, cette traduction est peu plausible. Le mot grec pais est dérivé de l'Hébreu ebed, qui a le sens premier de serviteur, ou esclave. Ainsi, la traduction première de pais theou est "serviteur de Dieu," avec "enfant" ou "fils de Dieu" en tant qu'embellissement extravagant. Selon le Theological Dictionary of The New Testament, "L'Hébreu original de pais dans l'expression pais theou, i.e. ebed, comporte une insistance sur la relation personnelle et a en premier lieu, le sens de 'esclave'." (Kittel, Gerhard and Gerhard Friedrich. p. 763) Tout ceci est encore plus intéressant étant donné sa coïncidence parfaite avec la prophétie d' Isaïe 42:1, soutenue dans Matthieu 12:18: "Voici mon serviteur [i.e. du Grec pais] que j'ai élu, mon Bien-Aimé qu'il m'a plu de choisir ..." Soit qu'une personne lise la King James Version, la New King James Version, la New Revised Standard Version, ou la New International Version, le mot est "serviteur" ("servant") en tous les cas. Etant donné que le but de la révélation est de rendre claire la vérité de Dieu, on pourrait penser que ce passage représente un grain défigurant sur la face de la doctrine de la filiation divine. Après tout, quelle meilleure place pour Dieu que d'avoir déclaré Jésus Son fils? Quelle meilleure place que d'avoir dit, "Voici Mon fils que J'ai engendré ..."? Mais Il n'a pas dit cela. A ce sujet, la doctrine n'offre aucun soutien biblique dans les paroles rapportées soit de Jésus, soit de Dieu, et il y a
bonne raison de se demander pourquoi. A moins que, bien sûr, Jésus n'ait été rien de plus que le serviteur décrit par ce passage.
Concernant l'utilisation religieuse du mot ebed, "Le terme sert comme une expression d'humilité utilisée par les vertueux envers Dieu."(Ibid.) En outre, "Après 100 A.C. (avant Jésus – Christ) pais theou signifie plus souvent 'serviteur de Dieu,' tel quand appliqué à Moïse, les prophètes, ou les trois enfants (Bar. 1:20; 2:20; Dan. 9:35)."(Kittel, Gerhard and Gerhard Friedrich. p. 765.) Une personne peut facilement s'enliser dans les sables mouvants doctrinaux sur ce point, car des huit fois où pais theou est cité dans le Nouveau Testament, cinq fois seulement indiquent Jésus (Matthieu 12;18; Actes 3:13, 26; 4:27,30) – les trois restantes sont divisées entre Israël (Luc 1:54) et David (Luc 1:69; Actes 4:25). Ainsi Jésus n'avait pas droit exclusif à ce terme, et les experts concluent, "Dans les peu nombreuses occasions où Jésus est appelé pais theou il est évident que nous avons là une tradition ancienne."(Ibid.)
De plus la traduction, si impartiale, devrait être la même – tous les individus indiqués pais theou en Grec devraient être identiques dans la
traduction. Ceci, cependant, n'a pas été le cas. Tandis que pais a été traduit par "serviteur" à propos d'Israël et de David dans les versets susmentionnés, ce terme a été traduit "Fils" ou "enfant sacré" à propos de Jésus. Un tel traitement préférentiel est canoniquement consistant, mais incohérent du point de vue logique.
Enfin, un parallèle religieux intéressant, sinon essentiel, peut-être mis à découvert: "Ainsi l'expression grecque pais tou theou, 'serviteur de Dieu,' a exactement la même connotation que le nom musulman Abdallah – le 'serviteur d' Allah." (Carmichael, Joel. pp. 255–6.)

La symétrie est encore plus choquante, car le Saint Coran cite Jésus comme s'étant lui-même identifié justement cela – Abdallah (abd étant l'Arabe pour esclave ou serviteur, Abd-Allah [aussi épelé "Abdullah"] signifiant esclave ou serviteur d'Allah). Selon l'histoire, lorsque Marie est retournée à sa famille avec le nouveau-né Jésus, ils l'ont accusée d'avoir été non chaste. Parlant du berceau en un miracle qui ajoutait foi à ses prétentions, le bébé Jésus a défendu la vertu de sa mère par ces mots "Inni Abdullah ..." signifiant , "Je suis, en vérité, le serviteur de Dieu ..." (TSC 19:30).
La traduction du Grec huios du Nouveau Testament en "fils" (au sens littéral du mot) est, de même, caduque. A la page 1210 du Theological
Dictionary of the New Testament de Kittel et Friedrich, le sens de huios voyage entre le littéral (Jésus le fils de Marie), au modérément métaphorique (des croyants comme fils du roi [Matt. 17:25-26]), au poliment métaphorique (les élus de Dieu étant fils d'Abraham [Luc 19:9]), au colloquialement métaphorique (les croyants comme fils de Dieu [Matt. 7:9 et Heb 12:51]), au spirituellement métaphorique (des étudiants comme fils des Pharisiens [Matt. 12:27, Actes 23:6]), au biologiquement métaphorique (comme dans Jean 19:26, où Jésus
décrit son disciple favori à Marie comme "son fils"), à l'aveuglément métaphorique comme "fils du Royaume" (Matt. 8:12), "fils de la paix" (Luc
10:6), "fils de la lumière" (Luc 16:8), et de toute chose à partir des "fils de ce monde" (Luc 16:8) aux "fils du tonnerre" (Marc 3:17). C'est comme si ce mot mal compris pour "fils" est en train de brandir une grande bannière où est écrit en lettres majuscules: METAPHORE! Ou, comme Stanton l'explique avec éloquence, "La plupart des érudits sont d'accord que le mot araméen ou hébreu derrière 'fils' est serviteur. Ainsi, lorsque l'Esprit descend sur Jésus lors de son baptême, Jésus est adressé par la voix du ciel en termes d'Isaïe 42:1: "Voici mon
serviteur .... mon élu ... j'ai mis mon Esprit sur lui." Ainsi, bien que Marc 1:11 et 9:7 affirme que Jésus est appelé par Dieu à une tâche messianique spéciale, l'emphase est sur le rôle de Jésus comme le serviteur oint, plutôt que Fils de Dieu." (Stanton, Graham N. p. 225.)

Le chercheur objectif a besoin maintenant d'allonger la liste de notes comme suit:
1. Jésus est supposé être exactement ce par quoi il s'est nommé luimême.
2. Jésus s'est nommé lui-même "fils de l'homme."
3. Nulle part dans la Bible Jésus n'a-t-il jamais réclamé le titre littéral de "fils de Dieu."
4. Dans tous les cas, en idiome juif le terme "fils de Dieu" était ou bien métaphorique, ou bien contraire au monothéisme.
5. La traduction première de l'expression pais theou est "serviteur de Dieu," et non pas "fils de Dieu."
6. Huios, qui est traduit du Grec du Nouveau Testament au mot "fils" est utilisé métaphoriquement avec une telle fréquence de sorte à rendre la traduction littérale indéfendable.
7. Ainsi, quand d'autres parlaient de Jésus comme "fils de Dieu," le sens métaphorique peut être supposé en considération de l'idiome juif, en combinaison avec la rigueur du monothéisme juif.


Alors, comment est-ce que le Monde Chrétien peut-il justifier la prétention de filiation divine?
Certains disent que Jésus était le fils de Dieu parce qu'il appelait Dieu "Père." Mais les autres gens, comment appellent-ils Dieu? A ce sujet,
qu'est-ce que Jésus est rapporté comme ayant enseigné dans la Bible, sinon, "Vous donc, priez ainsi: Notre Père ...." (Matt. 6:9)? Ainsi non seulement Jésus a enseigné que toute personne pouvait atteindre le titre de "fils de Dieu," il a encore enseigné à ses disciples d'identifier Dieu comme "Père."
Certains suggèrent que Jésus était humain durant sa vie mais qu'il est devenu partenaire en divinité à la suite de la crucifixion. Mais dans Marc 14:62, quand Jésus parle du Jour du Jugement dernier, il dit que les gens le verront comme "le Fils de l'homme siégeant à la droite du Tout-Puissant et venant avec les nuées du ciel." Donc si Jésus est le "Fils de l'homme" quand viendra le Jour du Jugement dernier, qu'est-il entre maintenant et ce jour-là?
La même question se répète, "D'où est venu le concept de filiation divine?"
Si nous nous tournons vers les érudits ecclésiastiques pour une réponse, nous trouvons "C'était, cependant, au Concile de Nicée que l'église a été contrainte par les circonstances d'introduire des catégories non bibliques dans son authentique description de la relation du Fils au Père. La controverse arienne à causé cette détermination." (New Catholic Encyclopedia. Vol 13, p. 426)
Hmm ... "contrainte par les circonstances" ... "contrainte par les circonstances" – Alors maintenant, qu'est-ce que cela signifie exactement? On ne peut éviter de recourir à des parallèles familiers, tels que, "J'étais contraint par les circonstances – Je n'avais pas assez d'argent, alors j'ai volé," ou, "La vérité n'achevait pas mon but, alors j'ai menti."
Quelles étaient donc, exactement, les circonstances qui contraignaient l'église? Etait-ce qu' Arius a démontré qu'ils ne pouvaient pas justifier leur doctrine à travers les Ecritures, et qu'ils ont réagi de la seule manière qu'ils connaissaient afin de sauver leur position? La Bible était toute bien et bonne jusqu'au point où elle a échoué à soutenir leur théologie, et puis ils ont mis le "livre de règles" sacré de côté et ont formulé leur sien propre? Est-ce que c'est ça qui est arrivé? Parce que c'est ça qu'ils semblent dire – qu'ils ne pouvaient pas forcer la Bible à opérer pour eux, alors ils ont eu recours à des sources non bibliques pour les soutenir.
Hey! Est-ce que c'est permis ça?
Voyons ce qui s’est passé de plus près.
Arius a soutenu que la Triade divine était composée de trois réalités séparées et distinctes, et que Jésus-Christ était d'une nature créée et ayant une fin. En d'autres mots, un homme. L'oeuvre principale d'Arius, Thalia (signifiant "banquet"), fut d’abord publiée en 323 EC et créa un tel remous que le Concile de Nicée a été convoqué pour affronter les défis ariens. Par exemple, le syllogisme arien proposait que si Jésus était homme, nous ne devrions pas dire qu'il était Dieu, et si Jésus était Dieu, nous ne devrions pas dire qu'il est mort. Arius soutenait que le concept Dieu-homme ne résiste pas à l'analyse critique, et défiait toute explication.
Les défis ariens à la théologie trinitaire auraient coulés et disparus dans les abysses de l'Histoire si quelqu'un était parvenu à éclaircir ce concept de Dieu-homme. Mais 1700 années à tamiser le sable de l'Apologétique chrétienne ont échoué à produire un joyau de la raison trinitaire suffisamment brillant pour satisfaire les sceptiques. Des questions provocantes refont périodiquement surface et font écho aux arguments ariens. Par exemple, nous pouvons bien demander, "Quand Dieu, comme rapporté, devint un homme, a-t-Il abandonné Ses puissances divines?" Car s'Il l'a fait, Il n'était plus Dieu, et s'Il ne l'a pas fait, Il n'était pas un homme. "Si le Dieu–homme est mort sur la croix, est-ce que cela veut dire que Dieu est mort?" Non, bien sûr. Alors qui est mort? Seulement la partie "homme"? Mais en ce cas, le sacrifice n'était pas suffisamment bon, car la prétention est que seul un sacrifice divin pouvait racheter les péchés de l'humanité. Le problème c'est que la mort de la portion-homme de la tri-unité proposée ne contribuerait pas plus au rachat des péchés que ne le ferait la mort d'un homme sans péché. Ce qui ne laisse que peu d'options pour l'explication autre que de retourner à l’affirmation qu'un élément quelconque de la divinité est mort. Les Juifs strictement monothéistes, les Chrétiens Unitariens, et les Musulmans objecteraient sans doute que, concernant ceux qui disent que c'était Dieu qui est mort, eh bien, ils peuvent tout simplement aller en enfer. (En s'attendant à ce que Dieu, qui est vivant et éternel, serait d'accord.)
Mais pour reprendre l'idée, la doctrine trinitaire prétend que Dieu non seulement est devenu un homme, mais qu'Il est demeuré Dieu – un concept que les Unitariens considèrent l'équivalent littéraire d'un croquis de "construction impossible" d'Escher. La déclaration satisfait ses exigences grammaticales de la langue française pour une phrase, mais ses contorsions impossibles ne peuvent jamais constituer une réalité. Un arbre ne peut pas être transformé en mobilier et rester toujours un arbre, pas plus qu'un rôti au pot cuit ne peut être une vache.
Une fois transformé, les qualités de l'original sont perdues. Et cependant le Catholicisme a fait une religion d'une transincarnation, qui allègue exactement le contraire – que deux substances différentes sont une.
La déclaration unitaire est que Dieu est Dieu et l'homme est l'homme. Ceux qui confondent les deux n'arrivent pas à admettre que Dieu ne peut pas abandonner Sa Divinité, parce Son entité est définie par Ses attributs divins. De même, Dieu n'a pas besoin d'acquérir l'expérience de l'existence humaine afin de comprendre les souffrances de l'humanité. Personne ne connaît la condition critique de l'humanité plus que le Créateur, puisqu'Il a créé l'humanité en connaissant toute chose, des récepteurs thermaux aux pensées, des cils au subconscient. Dieu connaît les problèmes, les fardeaux et les souffrances des hommes – Il a créé un univers dont les complexités transcendent ces dimensions
superficielles de l'existence humaine.
La défense "Mais Dieu peut tout faire" soulève une question, "Eh bien, si Dieu peut tout faire, alors pourquoi n'a-t-il pas donné une signification raisonnable à la doctrine trinitaire – à supposer qu'elle est valable, bien sûr?" Si Dieu peut faire toute chose, Il aurait pu fournir une explication raisonnable qui ne nécessite pas le recours à des "catégories non bibliques." Mais Il ne l'a pas fait. Pourquoi? Est-ce que Dieu a laissé aux hommes le soin d'en découvrir l'explication par eux-mêmes, ou peut-on sans danger supposer que dans la réalité religieuse il n'y pas de base pour quelque chose que Dieu n'a pas révélé? L’idée que Dieu a fourni la révélation sans clarifier Sa Propre nature râpe
douloureusement notre compréhension innée de Dieu comme tout– miséricordieux, fournissant un guide clair à toute l'humanité.

La réponse trinitaire standard? Que les gens croiraient si seulement ils comprenaient. La réponse unitarienne standard? Personne ne comprend la Trinité – aucune personne c'est pourquoi c'est un mystère religieux. Parlez avec un clergé trinitaire assez longuement, soulevez les objections susmentionnées (et celles qui suivent), et bientôt ou plus tard, le Trinitaire confirmé admettra, "C'est un mystère." La défense vous-devez-seulement-avoir-de-la-foi n'est pas loin de là. L'Unitarien typiquement remarque, cependant, qu'un moment plus tôt, le Trinitaire suggérait que les gens croiraient, si seulement ils comprenaient. Pourtant, lorsqu'une tentative légitime est faite pour comprendre, au moyen de solliciter des réponses à des questions pertinentes, la prétention se transforme en allégation de mystère religieux (i.e., personne ne comprend!). Une dernière défense est la suggestion que; "La seule façon pour une personne de croire est d'avoir foi" (i.e., la seule façon de croire est de croire). Mais si la foi aveugle, irréfléchie est la méthodologie que Dieu nous ordonne de suivre, pourquoi nous
commande-t-Il de raisonner ("Venez et discutons, dit le Seigneur ..." Isaïe 1:18)? ( Le problème avec l'endoctrinement est qu'il ne réussit pas lorsqu'une personne s'y connaît mieux. Un hypochondriaque pourrait croire qu'un placebo est un médicament s'il était présenté, d'une façon convaincante, comme tel. A travers une foi aveugle vouée au docteur, les symptômes imaginés de l'hypochondriaque peuvent être surmontés par la conviction que les cachets de sucre prescrits sont "juste ce que le docteur a ordonné." D'autre part, si l'hypochondriaque croit que le placebo est un faux médicament, il n'aura aucun effet. Les Unitariens argumentent que la "Trinité" est un grand placebo doctrinal avalé par la plupart du monde de la Chrétienté. Les croyants adoptent la doctrine par confiance en l'autorité de leur église,
sans réaliser qu'ils sont nourris d'une doctrine fabriquée par des hommes, manquant d'autorité divine ou de preuve scripturale. )

Alors qu'est ce qu'une source non biblique? Une personne peut sans danger supposer que si ce n'est pas de l'Ecriture (c'est-à-dire, pas de Dieu), cela doit être de l’esprit des hommes (et à quoi cela équivaut si ce n'est à l'imagination humaine?) Combien plus sûr aurait-il été d'avoir modifié la doctrine ecclésiastique pour qu'elle soit conforme à l'argument rationnel et, plus important encore, à l'Ecriture?
Sans doute, l'adhésion aux notions trinitaires a cimenté la sécurité d'emploi du clergé trinitaire, bien qu'érigée sur des principes de foi discutables, enveloppés dans le manteau de l'approbation ecclésiastique. De même, la confiance en les enseignements ecclésiastiques a sans doute diminué dans les esprits des penseurs tels qu'Arius – des penseurs qui ont continué à souligner le fait que Jésus n'a jamais prétendu à la filiation ou l'association de la divinité, et d'ailleurs, ni même ses disciples. En outre, l'évidence suggère que ni Paul ne fit de même (Cette information peut être choquante, car les Chrétiens généralement croient que Paul attribuait une filiation divine à Jésus. Il est possible qu'il l'ait fait, mais vu le fait qu'aucun des Juifs ne l'a lapidé jusqu'à mort pour blasphème, il est plus probable qu'il ne l'ait pas fait. La confusion consiste à différencier les enseignements de Paul de ceux des théologiens paulins. Les deux ne sont pas nécessairement d'accord. Tandis que Paul a apparemment parlé de Jésus Christ comme un "fils de Dieu" au sens métaphorique, ce qui est typique à l'idiome de son temps, des siècles plus tard, ceux qui ont formulé la théologie pauline ont apparemment plié ses mots en une interprétation plus littérale. Ainsi, il paraît que ce n'était pas Paul qui concevait Jésus comme un littéral "fils de Dieu," mais plutôt ceux qui ont tracé une théologie en son nom. En fin de compte, c'est un point minime et qui importe peu, car les enseignements de Jésus et ceux de Paul s'écartaient largement les uns
des autres (comme discuté dans les chapitres suivants). Une personne doit simplement choisir de quel côté se ranger.)

Après avoir admis la dépendance sur des "catégories non bibliques" pour définir le point de vue de l'Eglise concernant la relation de Jésus-Christ à Dieu, la New Catholic Encyclopedia expose les grandes lignes des doctrines construites, telles que la consubstantialité, engendré et non conçu, etc. Ensuite, ils font l'affirmation incroyablement sérieuse qu'Augustin avait recherché l'idéologie la plus compatible avec la compréhension humaine innée (i.e., "Augustin a recherché dans la psychologie de l'homme ou sa façon de connaître l'analogon naturel pour comprendre la génération éternelle du Fils."(New Catholic Encyclopedia. Vol 13, p. 426.)
Personne ne peut être jugé fautif pour voir lu cette affirmation et murmuré: "Ils … sont … en train de … rigoler. Ça doit être cela." Après tout, n'est-ce pas celle-ci la doctrine responsable des inquisitions médiévales et espagnoles, les huit vagues des Croisées Chrétiennes, et d'innombrables conversions forcées des indigènes durant l'âge du colonialisme? La doctrine si raisonnable que plus de douze millions sont morts sous la torture pour dénégation des principes de la foi trinitaire? Douze millions! La doctrine tellement raisonnable que, jusqu' à ce jour, les indigènes africains doivent être contraints à se convertir au moyen de l'appât de la nourriture et des médicaments?
Le citoyen lambda peut en déduire que si la torture et la coercition sont nécessaires pour rafraîchir les mémoires, quelqu'un a besoin de redéfinir le sens de "compréhension innée."
Et pourquoi pas? Plusieurs valeurs ont été redéfinies.
Le Pape Grégoire IX a institué l'Inquisition papale en 1231, mais n'a pu digérer le péché de la torture. Il a fallu vingt ans à un pape pour en assumer la responsabilité et, au sommet de l'ironie, ce pontife prit le nom de Pape Innocent (sic) IV. En 1252 il autorisa la torture avec la bulle papale Ad extirpanda.(Encyclopaedia Britannica. CD-ROM. (Under “Inquisition”)). Cependant, quelques–uns du clergé ont dû vouloir se salir les mains, de tout près et personnellement. Pour accommoder ces sentiments chrétiens si nobles, "en 1256 Pape Alexandre IV leur donna le droit de s'absoudre mutuellement l'un l'autre et d'accorder des dispenses à leurs collègues. Avec cette question légale et morale mise de côté, un inquisiteur pouvait torturer et puis son compagnon l'absoudre."(Burman, Edward. 1984. The Inquisition, The Hammer of Heresy. New York: Dorset Press. p. 62.)

Ainsi, la compréhension innée n'a pas vraiment joué un rôle essentiel dans le processus.
Les défenseurs pourraient prendre un moment pour imaginer un individu ignorant, non endoctriné, isolé de la civilisation. Imaginez cet individu recherchant la réalité de Dieu à travers une vie tranquille de contemplation. Nous pouvons envisager les indigènes étrangers de terres éloignées, les masses illettrées, l'individu esseulé sur une île tropicale. Combien d'entre eux, pensezvous, ont claqué leurs doigts et tapé leurs têtes en un éveil spirituel et ont proclamé le Père, le Fils et le Saint Esprit?
La probabilité que le jugement d'Augustin était basé sur une étude prospective, totalement objective, contrôlée et faite au hasard, est tout
simplement proche de zéro. Si les millions de Chrétiens Unitariens "hérétiques" qui ont été exécutés par un jugement trinitaire intolérant étaient questionnés, on pourrait s'attendre à ce qu'ils aient quelques objections très raisonnables. En temps moderne, certains d'entre eux pourraient même donner en référence le Coran: "Pas de contrainte en religion! …" (TSC 2:256)
Mais pour retourner à la question "fils de Dieu", une difficulté additionnelle a rapport aux citations suivantes:
Dans l'Evangile de Jean, deux fois le titre fils de Dieu ne signifie rien de plus que Messie. Ainsi la confession de foi de Nathanaël "Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël." (Jn 1:49) considère les deux comme équivalents.(New Catholic Encyclopedia. Vol 13, p. 430.)
Il n'est pas toujours clair ce que le terme (Fils de Dieu) signifie quand prononcé par les démons; cela pourrait signifier seulement homme de Dieu.108 (Ibid., p. 429. See Matthew 8:28–29 and Luke 8:26–28.)
Utilisé par le centurion à la crucifixion, il (Fils de Dieu) paraît avoir signifié seulement un homme juste.109(New Catholic Encyclopedia. Vol 13, p. 429. Compare Matthew 27:54 and Mark 15:39 with Luke 23:47.)

Les citations susmentionnées suggèrent deux scénarios possibles. Dans le premier, "fils de Dieu" peut être compris comme signifiant Messie, Roi d'Israël, "homme de Dieu," "saint de Dieu," ou simplement un homme vertueux, car les évangiles parallèles rapportent ces termes comme s'ils étaient des synonymes.
Par exemple, les démons ont identifié Jésus comme "le saint de Dieu" dans un rapport et "Fils de Dieu" dans un autre, et le centurion a identifié Jésus comme le "Fils de Dieu" dans Matthieu et Marc, mais comme "un homme vertueux" dans Luc. Alors peut-être ces termes signifient la même chose.
Dans le second scénario, les comptes-rendus parallèles enregistrant les mêmes évènements en différents mots, pourraient représenter une imprécision biblique. Dans l'un ou l'autre cas, il y a un problème. Si les termes divers sont synonymes et une personne ne peut pas avoir suffisamment de confiance en la Bible pour comprendre le sens de "Fils de Dieu" dans une de ces occurrences, comment quelqu'un peut-il interpréter la même expression avec confiance autre part? Et si les désaccords représentent des imprécisions bibliques, dans lequel un auteur de l'évangile en a bien compris le sens tandis que l'autre ou les autres l'ont mal compris, puis à quel compte-rendu devrions-nous confier notre salut?
Un exemple mineur est que deux des évangiles sus-référencés racontent des histoires différentes, bien que témoignant le même évènement. Matthieu 8:28-29 enregistre deux démoniaques sortant des tombeaux et Luc 8:26-28 un seul démoniaque. Même si une personne défend la Bible comme étant la parole inspirée de Dieu – non pas la parole actuelle, mais la parole inspirée – est-ce que Dieu inspirerait une erreur? Même une petite erreur?
Certains s'étonnent de pourquoi les Chrétiens font si peu de cas des divergences bibliques. D'autres adoptent une vue plus aigrie. Le monde chrétien voudrait croire que les autorités ecclésiastiques sont dévouées à la vérité et non à la tromperie. Mais combien de personnes déformeraient la vérité pour gagner 10% du revenu brut d'une entière congrégation? Il n’y a pas vraiment de doute sur le fait que, comme le dit George Bernard Shaw, "Un gouvernement qui vole Pierre pour payer Paul peut toujours compter sur le soutien de Paul."(Shaw, George Bernard. 1944. Everybody’s Political What’s What? Ch. 30). En d'autres mots, une église qui prend la dîme de la congrégation pour financer le salaire et les frais de subsistance du clergé peut toujours compter sur le soutien du clergé.

Une question à considérer est, "Combien de leaders ecclésiastiques lisant la Bible aux jeunes enfants et enseignants aux écoles du dimanche déformeraient la vérité par appât du gain?" La personne qui ne le conçoit pas est ou bien stupide, naïve, ou en train de mentir. Les affaires courantes documentent d'innombrables prêtres et ministres qui non seulement déformeraient la vérité mais aussi les enfants de choeur. Jésus a averti à propos de ces faux "hommes de Dieu" dans Matthieu 7:15-16 quand il a dit: "Gardez vous des faux prophètes qui viennent à vous vêtus en brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez …".(Et ils se sont avérés bien fructueux, il faut le dire. Car il doit y avoir une raison pourquoi des centaines de prêtres catholiques romains ont contracté et sont morts du S.I.D.A., comme rapporté par The Kansas City Star (du 30 Janvier, 2000). Selon cet article en première page, ces prêtres meurent du SIDA à un taux entre quatre et onze fois celui de la population générale des Etats-Unis. Les certificats de décès trompeurs et falsifiés perturbent l'analyse, mais "plusieurs prêtes et experts médicaux sont maintenant d'accord qu'au moins 300 prêtres sont morts." Selon l'article, certains avancent le nombre plus réaliste d’un millier. Excluant les piqûres des moustiques, une personne doit conclure qu'un fort courant d'hypocrisie est en train de ravager le clergé catholique romain. En outre, dans le Time Magazine du Premier Avril, 2002, un article intitulé "Peut-on Sauver l'Eglise?" rapporte qu'approximativement 5% du clergé catholique sont pédophiles. Et pourtant, celle ci est la qualité des hommes qui sont choisis pour être des leaders de congrégations auxquels on voue confiance, des conseillers de la foi, et ceux qui absolvent les péchés.)

Néanmoins, nous nous trouvons encore une fois de retour à la question sans réponse, i.e. que signifie "Fils de Dieu"? Est-ce que l'Hébreu originel traduirait ebed à "esclave," "serviteur," ou "fils"? Même si la traduction correcte est "fils", comment cela est-il différent de tous les autres "fils de Dieu" qui n'étaient clairement rien de plus que des individus vertueux ou, tout au plus, des prophètes? Commentant la critique historique du Nouveau Testament par R. Bultmann, la New Catholic Encyclopedia déclare, "Fils de Dieu a été récemment dénié une place en théologie sur la base que, tel que trouvé dans les écritures du Nouveau Testament, il fait partie du costume mythologique dans lequel l'Eglise à l’origine enveloppait sa foi … Le problème confrontant quelqu'un en train de construire une idée théologique adéquate de Fils de Dieu est de déterminer le contenu que cette idée exprime."(New Catholic Encyclopedia. Vol 13, p. 431.).

Étant donné les différences de compréhension, on arrive à saisir le besoin de survie de l'église des premiers temps afin de définir un système de croyance, qu’il soit tout à fait vrai ou pas. Et ceci est exactement ce qui a été fait en l’an 451 au Concile de Chalcédoine, qui déclara la définition dogmatique qui a dominé la Christologie depuis ce temps là: "Un et le même Christ, Fils, Seigneur, seul – engendré, connu en deux natures, sans confusion, sans changement, sans division, sans séparation."(Catholic Encyclopedia. CD-ROM. 1914 edition, under “Council of Chalcedon”.).
Toute personne qui adopte l'évidence de ce chapitre reconnaît la citation sus–mentionnée comme une affirmation mais non une vérité. Même si les pères ecclésiastiques ont conçu que la nature de Jésus devait être "sans confusion," on ne peut pas en dire de même de ses disciples. Confusion, division et séparation ont rongé les chercheurs de la vérité dans le Christianisme depuis le temps de Jésus.
Comme Johannes Lehmann l'indique dans The Jesus Report :
Ainsi le concept de "fils de Dieu" a conduit à un malentendu qui a eu des conséquences inimaginables. Toute personne ayant seulement une connaissance superficielle de l'Orient sait que les Orientaux aiment le langage pittoresque … Un simple menteur est un fils de mensonges, et
toute personne qui peut duper les autres devient un père de mensonges. L'expression "fils de Dieu" est exactement au même niveau de langage et de pensée. Dans l'usage linguistique sémitique cette description ne signifie rien de plus qu'un lien existant entre un homme et Dieu. Il ne viendrait jamais à un Juif l’idée de penser qu'un fils de dieu signifiait une relation authentique entre père et fils. Un fils de Dieu est un homme béni, un instrument choisi, un homme qui fait ce que Dieu veut. Toute tentative de prendre cette image à la lettre et d'en déduire ainsi la divinité du fils contredit les faits.(Lehmann, Johannes. 1972. The Jesus Report. Translated by Michael Heron. London: Souvenir Press. pp. 138–9.).

Comprendre "fils de Dieu" comme étant métaphorique au lieu de littéral permet la résolution d'une multitude de difficultés doctrinales chrétiennes. En outre, le fait de reconnaître que "fils de Dieu" signifie un prophète ou un individu vertueux, et rien de plus, ne définit le Chrétien par les enseignements clairs et sans ambiguïté du Coran. Allah enseigne spécifiquement, "Les Chrétiens ont dit: "Le Messie est fils du Dieu!" Telle est la parole qui sort de leur bouche; ils répètent ce que les incrédules disaient avant eux. Qu'Allah maudisse ces incroyants! Comme ils s'égarent loin de la vérité!" (TSC 9:30).


Mais de peur qu'une personne ne comprenne mal, le point important n'est pas qu'un livre a dit vrai alors que les autres ont dit faux. Non, pas du tout. Le point important, c’est que tous les trois livres, l'Ancien Testament, le Nouveau Testament, et le Saint Coran, disent vrai. Tous les trois livres enseignent l'Unicité de Dieu et l'humanité de Jésus, se renforçant ainsi l'un l'autre. Alors tous les trois disent vrai. Ce ne sont pas les livres de l'Ecriture qui sont mis en tort, mais bien les doctrines qui ont été d'une origine tellement illégitime qu'elles ont été dérivées de "catégories non bibliques."

Saint Glinglin

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 10 juin13, 00:37

Message par Saint Glinglin »

Qu'est-ce que tu fous sur ce forum si tu refuses de débattre ?

C'est ça ta culture musulmane, au fond : le refus du débat.

Et au bout du compte une incapacité à se remettre en question, donc pas de philosophie, pas de progrès scientifique, et pas de démocratie.

rayaan

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 10 juin13, 00:41

Message par rayaan »

Tu crois vraiment que je vais débattre avec toi ? Le débat indique la volonté de dialogue des 2 partis. Chaque fois que t'ouvre ta bouche c'est pour insulter l'islam ou calomnier notre religion. Je ne parle pas avec toi et ne parle pas avec moi. Merci.

Saint Glinglin

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Re: Jésus est il le Fils de Dieu ?

Ecrit le 10 juin13, 00:47

Message par Saint Glinglin »

C'est toi qui ponds un pavé pour étouffer le débat dès que tu ne trouves rien à répondre.

Mais l'hypocrisie est hallal dans un débat avec des koufars, n'est-ce pas ?

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