Restrictions rabbiniques relatives au sabbat
Posté : 15 oct.03, 09:33
Restrictions rabbiniques relatives au sabbat.
À l'origine, le sabbat devait être un moment de joie et d'encouragement spirituel. Mais, dans leur souci de se distinguer autant que possible des Gentils, les chefs religieux juifs le rendirent avec le temps très pesant, surtout après le retour de l'exil à Babylone, en augmentant considérablement le nombre des restrictions sabbatiques, qui s'élevèrent à 39, sans compter d'innombrables autres restrictions moindres. Compilées, celles-ci remplissaient deux grands volumes. Ainsi, il était interdit d'attraper une puce, geste assimilé à la chasse. On ne pouvait pas soulager quelqu'un qui souffrait, sauf s'il risquait de mourir. Il était défendu de remettre un os en place ou de bander une foulure. La raison d'être même du sabbat était rendue vaine par ces chefs religieux juifs, car ils rendaient le peuple esclave de la tradition, au lieu de faire que le sabbat serve les hommes pour l'honneur de Dieu (Mt 15:3, 6 ; 23:2-4 ; Mc 2:27). Un jour que les disciples de Jésus arrachèrent des épis et les frottèrent dans leurs mains pour les manger, selon toute évidence on les accusa de deux méfaits, celui d'avoir moissonné et celui d'avoir battu un jour de sabbat (Lc 6:1, 2). Les rabbins avaient coutume de dire : " Quiconque, fût-il un idolâtre, observe strictement toutes les lois relatives au sabbat a ses péchés pardonnés. "
À l'origine, le sabbat devait être un moment de joie et d'encouragement spirituel. Mais, dans leur souci de se distinguer autant que possible des Gentils, les chefs religieux juifs le rendirent avec le temps très pesant, surtout après le retour de l'exil à Babylone, en augmentant considérablement le nombre des restrictions sabbatiques, qui s'élevèrent à 39, sans compter d'innombrables autres restrictions moindres. Compilées, celles-ci remplissaient deux grands volumes. Ainsi, il était interdit d'attraper une puce, geste assimilé à la chasse. On ne pouvait pas soulager quelqu'un qui souffrait, sauf s'il risquait de mourir. Il était défendu de remettre un os en place ou de bander une foulure. La raison d'être même du sabbat était rendue vaine par ces chefs religieux juifs, car ils rendaient le peuple esclave de la tradition, au lieu de faire que le sabbat serve les hommes pour l'honneur de Dieu (Mt 15:3, 6 ; 23:2-4 ; Mc 2:27). Un jour que les disciples de Jésus arrachèrent des épis et les frottèrent dans leurs mains pour les manger, selon toute évidence on les accusa de deux méfaits, celui d'avoir moissonné et celui d'avoir battu un jour de sabbat (Lc 6:1, 2). Les rabbins avaient coutume de dire : " Quiconque, fût-il un idolâtre, observe strictement toutes les lois relatives au sabbat a ses péchés pardonnés. "