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La mortification a encore sa raison d'être ?

Posté : 11 juil.13, 11:25
par Vincent-3962
La mortification consiste à contrarier volontairement une inclination, soit en se privant d’une satisfaction, soit en s’imposant une action pénible. Elle favorise ainsi le « renoncement à soi-même » qui permet de se tourner vers Dieu et vers les autres. À ce titre, la mortification est une nécessité reconnue, non sans nuances et accents divers, par tous les maîtres catholiques de vie spirituelle. Elle a revêtu, au long des siècles, des formes variées, inspirées fondamentalement de la pratique du jeûne qui est explicitement recommandée dans l’Évangile : le jeûne, l’acceptation joyeuse des souffrances envoyées par Dieu, l’obéissance aux supérieurs, la privation volontaire, sont les formes les plus communes de mortification dans la tradition catholique.
Des tendances excessives n’ont jamais manqué, qui pouvaient aboutir à une recherche malsaine de la souffrance et au mépris du corps. À l’opposé, des contestations de l’utilité de la mortification sont également une constante de l’histoire de la spiritualité catholique. Face à ces deux excès, l’enseignement catholique sur la mortification peut se résumer ainsi :
aucune vie authentiquement religieuse ne peut se développer sans le recours à la mortification ;
la pratique catholique de la mortification doit toujours tendre à la juste mesure, en évitant soigneusement une exagération qui nuirait autant à la santé qu’à la qualité même de la vie spirituelle.
Par exemple, dans l'Opus Dei, dans les cas où, sur le jugement prudent d'un médecin de l'Oeuvre, une mortification corporelle ne serait pas adéquate pour quelqu'un, on conseille à cette personne une autre petite mortification corporelle qui peut s'accomplir sans préjudice pour sa situation personnelle.

Re: La mortification a encore sa raison d'être ?

Posté : 14 juil.13, 10:37
par medico
je ferme le sujet car il existe le même.
doublon.