Ma lecture du Coran
Posté : 21 août13, 04:13
Re-Bonjour
J'ai composé un message à l'adresse des musulmans, puisque l'étant moi-même depuis la naissance. Il n'est pas passé. Je ne voulais que saisir le contenu du Coran qui traitait des esclaves sexuelles, ainsi que la notion d'esclaves croyants. Il s'est avéré qu'à la lecture des versets, il y a avait d'un côté les esclaves non croyants et de l'autre les esclaves dits croyants. Donc, une classification à l'intérieur même de cette catégorie de personnes.
Ce sujet relevant non pas d'une quelconque stigmatisation, mais des versets eux-mêmes, je ne comprends pas que l'on ne m'ait pas permis de faire passer mon message. Je lis le Coran que je découvre, car paradoxalement, je suis musulmane sans avoir jamais ouvert ce livre, à l'exemple de ma mère qui le reconnaît elle-même. Elle n'était pas au courant desdits versets, pas plus que des hadiths sahih évoquant ce sujet, qui explicitent en contextualisant les droits des Compagnons et du Prophète sur les esclaves en question. C'est bien une découverte que j'ai faite. Et je voudrais comprendre comment peut-on avoir des esclaves musulmanes par exemple, car cela m'échappe aussi.
Je souhaitais soulever cette question, car cette découverte m'a bouleversée: je pense, pour cette raison entre autres, dire à mes parents que je quitte l'Islam. Chose que j'ai fait comprendre à mes parents à demi-mots qui sont prêts à me répudier...La réaction de mes parents n'est pas si choquante, car malhreuseument prévisible. Je suis confuse, d'autant plus que je découvre que la jurisprudence islamique a codifié dès le départ la pratique esclavagiste. Donc, il y a une continuité, et non rupture des codes et préceptes coraniques. D'ailleurs les premiers Califes n'étaient-ils pas eux-mêmes les compagnons du prophète?
Dites-moi, pourquoi lorsque je lis le Coran, je ne me sens pas concernée en tant que femme? (comme le chapitre "le Divorce"). Ce n'est pas seulement un ressenti, mais bel et bien le résultat d'une lecture. Les chapitres sur les femmes m'interpellent et je ressens un malaise car je n'y lis que des conseils et guides à l'adresse des hommes sur la façon dont ils doivent traiter les femmes. Pourquoi n'y a t il pas une partie explicite qui couvre les droits/devoirs que les femmes ont et qui leur soient directement adressés et non plus par le truchement des hommes? Suis-je normale? Qu'en pensent les musulmanes?
Je vis une période de tristesse et de malaise, et je ne demande qu'à comprendre. Les passages qui m'ont le plus émue furent ceux des esclaves en toute propriété permis par Dieu.
La sourate XXIV, Verset 33 :
Et que ceux qui n’ont pas de quoi se marier, cherchent à rester chastes jusqu’à ce qu’Allah les enrichisse par Sa grâce. Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d’affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux; et donnez-leur des biens d’Allah qu’Il vous a accordés. Et dans votre recherche des profits passagers de la vie présente, ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution, si elles veulent rester chastes. Si on les y contraint, Allah leur accorde après qu’elles aient été contraintes, Son pardon et Sa miséricorde..
Si elles veulent rester chastes, ne pas les contraindre. Mais si contrainte il y a alors, alors Dieu pardonne ces femmes, mais est-Il alors indulgent à l'égard l'homme qui les contraint?
Voilà ce sont des interrogations. J'ai mal lorsque je lis, je voudrais que l'on comprenne que je ne dis rien de mal sur les musulmans que je respecte, mais je m'interroge sur le contenu du Livre. C'est tout.
Je commence à évoquer avec mes parents le problème de l'apostasie, l'esclavage en terre d'Islam, la mariage d'Aïcha...pour comprendre leur point de vue, et si possible qu'ils m'expliquent. Pour l'esclavage, mes parents pensaient que je divaguais, alors je leur ai demandé s'il avait lu le Coran. Ainsi que pour la période de l'Empire arabo-musulman qui n'est pas exempte de ces dérives. Ils ont cru que je mentais, que je calomniais...alors même que les faits parlent ainsi que le Coran. Qu'ai-je fait de mal? Pourquoi ne suis-je pas comprise ? Pourquoi la menace de répudiation pèse sur moi? Ils ont pourtant à la maison les 7/8 volumes de Bukhari....qu'ils n'ont pas lu apparemment. Car ces thèmes sont aussi évoqués...qu'y puis-je? Suis-je à blâmer? Est-ce que je dois me taire? Ou alors ai-je tort?
Vous savez, je suis plutôt prête à mourir que d'être répudiée par ma famille. J'y ai pensé à plusieurs reprises. Car je ne peux pas pratiquer par hypocrisie. Je n'en suis pas capable. Je ne suis pas prête non plus à me taire car je suis confrontée à toutes ces questions que je découvre et qui me tiraille. J'en souffre en ce moment . Alors s'il vous plaît, faites passer mon message.
Je me suis posée la question suivant: pourquoi un interdit alimentaire passe au-dessus de l'humain. L'interdiction est claire dans le premier cas (le cochon), alors que dans l'esclavage ou ce que ta main droite possède, on découvre une forme de législation dans le Coran, et accessoirement une incitation à l'affranchissement adressée à titre de mérite et non point à titre d'obligation.
Merci de me publier.
J'ai composé un message à l'adresse des musulmans, puisque l'étant moi-même depuis la naissance. Il n'est pas passé. Je ne voulais que saisir le contenu du Coran qui traitait des esclaves sexuelles, ainsi que la notion d'esclaves croyants. Il s'est avéré qu'à la lecture des versets, il y a avait d'un côté les esclaves non croyants et de l'autre les esclaves dits croyants. Donc, une classification à l'intérieur même de cette catégorie de personnes.
Ce sujet relevant non pas d'une quelconque stigmatisation, mais des versets eux-mêmes, je ne comprends pas que l'on ne m'ait pas permis de faire passer mon message. Je lis le Coran que je découvre, car paradoxalement, je suis musulmane sans avoir jamais ouvert ce livre, à l'exemple de ma mère qui le reconnaît elle-même. Elle n'était pas au courant desdits versets, pas plus que des hadiths sahih évoquant ce sujet, qui explicitent en contextualisant les droits des Compagnons et du Prophète sur les esclaves en question. C'est bien une découverte que j'ai faite. Et je voudrais comprendre comment peut-on avoir des esclaves musulmanes par exemple, car cela m'échappe aussi.
Je souhaitais soulever cette question, car cette découverte m'a bouleversée: je pense, pour cette raison entre autres, dire à mes parents que je quitte l'Islam. Chose que j'ai fait comprendre à mes parents à demi-mots qui sont prêts à me répudier...La réaction de mes parents n'est pas si choquante, car malhreuseument prévisible. Je suis confuse, d'autant plus que je découvre que la jurisprudence islamique a codifié dès le départ la pratique esclavagiste. Donc, il y a une continuité, et non rupture des codes et préceptes coraniques. D'ailleurs les premiers Califes n'étaient-ils pas eux-mêmes les compagnons du prophète?
Dites-moi, pourquoi lorsque je lis le Coran, je ne me sens pas concernée en tant que femme? (comme le chapitre "le Divorce"). Ce n'est pas seulement un ressenti, mais bel et bien le résultat d'une lecture. Les chapitres sur les femmes m'interpellent et je ressens un malaise car je n'y lis que des conseils et guides à l'adresse des hommes sur la façon dont ils doivent traiter les femmes. Pourquoi n'y a t il pas une partie explicite qui couvre les droits/devoirs que les femmes ont et qui leur soient directement adressés et non plus par le truchement des hommes? Suis-je normale? Qu'en pensent les musulmanes?
Je vis une période de tristesse et de malaise, et je ne demande qu'à comprendre. Les passages qui m'ont le plus émue furent ceux des esclaves en toute propriété permis par Dieu.
La sourate XXIV, Verset 33 :
Et que ceux qui n’ont pas de quoi se marier, cherchent à rester chastes jusqu’à ce qu’Allah les enrichisse par Sa grâce. Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d’affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux; et donnez-leur des biens d’Allah qu’Il vous a accordés. Et dans votre recherche des profits passagers de la vie présente, ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution, si elles veulent rester chastes. Si on les y contraint, Allah leur accorde après qu’elles aient été contraintes, Son pardon et Sa miséricorde..
Si elles veulent rester chastes, ne pas les contraindre. Mais si contrainte il y a alors, alors Dieu pardonne ces femmes, mais est-Il alors indulgent à l'égard l'homme qui les contraint?
Voilà ce sont des interrogations. J'ai mal lorsque je lis, je voudrais que l'on comprenne que je ne dis rien de mal sur les musulmans que je respecte, mais je m'interroge sur le contenu du Livre. C'est tout.
Je commence à évoquer avec mes parents le problème de l'apostasie, l'esclavage en terre d'Islam, la mariage d'Aïcha...pour comprendre leur point de vue, et si possible qu'ils m'expliquent. Pour l'esclavage, mes parents pensaient que je divaguais, alors je leur ai demandé s'il avait lu le Coran. Ainsi que pour la période de l'Empire arabo-musulman qui n'est pas exempte de ces dérives. Ils ont cru que je mentais, que je calomniais...alors même que les faits parlent ainsi que le Coran. Qu'ai-je fait de mal? Pourquoi ne suis-je pas comprise ? Pourquoi la menace de répudiation pèse sur moi? Ils ont pourtant à la maison les 7/8 volumes de Bukhari....qu'ils n'ont pas lu apparemment. Car ces thèmes sont aussi évoqués...qu'y puis-je? Suis-je à blâmer? Est-ce que je dois me taire? Ou alors ai-je tort?
Vous savez, je suis plutôt prête à mourir que d'être répudiée par ma famille. J'y ai pensé à plusieurs reprises. Car je ne peux pas pratiquer par hypocrisie. Je n'en suis pas capable. Je ne suis pas prête non plus à me taire car je suis confrontée à toutes ces questions que je découvre et qui me tiraille. J'en souffre en ce moment . Alors s'il vous plaît, faites passer mon message.
Je me suis posée la question suivant: pourquoi un interdit alimentaire passe au-dessus de l'humain. L'interdiction est claire dans le premier cas (le cochon), alors que dans l'esclavage ou ce que ta main droite possède, on découvre une forme de législation dans le Coran, et accessoirement une incitation à l'affranchissement adressée à titre de mérite et non point à titre d'obligation.
Merci de me publier.