Le fruit défendu, une savoureuse énigme
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Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 03 oct.13, 02:04Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Delphine Horvilleur - publié le 02/10/2013
Dans l’imagerie populaire, le fruit défendu est une pomme. Pourtant, cette dernière n’apparaît nulle part dans la Bible…
L’ image est un cliché publicitaire. On y voit Ève croquer le fruit défendu, rouge et appétissant, symbole de tentation irrésistible et d’interdit transgressé. Cette pomme originelle est celle d’une histoire biblique connue de tous, maintes fois commentée et déclinée. Sa particularité est pourtant… de ne pas apparaître dans la Bible. La Genèse ne parle en réalité d’aucune pomme. D’où vient donc ce malentendu universel ? Quel goût peut bien avoir le fruit défendu ?
Dieu avait bien mis l’humanité en garde. Dès le début de la Bible, le tout premier interdit alimentaire est ainsi formulé : de tous les fruits du jardin vous pourrez consommer, « mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas. Car du jour où tu en mangeras, sûrement tu mourras » (Genèse 2, 17).
Le seul produit interdit, placé au cœur d’un jardin du tout-permis, n’est pas le fruit d’une espèce reconnaissable. Il n’a ni couleur ni saveur définie, et n’est jamais décrit autrement que par la conséquence létale de son ingestion. La célébrissime pomme est totalement absente de la Bible hébraïque, et il faut attendre la culture latine, des siècles plus tard, pour la faire pousser dans le texte via sa traduction. C’est dans un jeu de mots propre à cette langue qu’elle surgit…
Pomme de discorde
La Vulgate, traduction latine officielle de la Bible, réalisée vers la fin du IVe siècle, définit l’arbre de la connaissance comme un « lignum scientiae boni et mali ». Or, mali (de malum en latin) dit dans cette langue à la fois le mal et la pomme. Cette polysémie heureuse va dorénavant figer, pour le lecteur chrétien occidental, l’espèce de l’arbre défendu en un fruit spécifique, une image unique qui va nourrir de siècles en siècles toutes les représentations de cet épisode originel.
Pourtant, le fruit défendu a connu bien d’autres goûts. Dès les premiers siècles de notre ère, la littérature rabbinique en propose d’autres saveurs, cherchant elle aussi à élucider le mystère de l’arbre de la connaissance. Dans le Talmud, les opinions diffèrent quant à son espèce. Un des sages affirme que l’arbre en question n’est autre que la vigne. La Bible ne dit-elle pas, en effet, qu’une fois le fruit consommé, les yeux d’Adam et Ève en furent dessillés et qu’ils « surent qu’ils étaient nus » ? Si l’ingestion produit une telle modification d’état de conscience, c’est peut-être qu’elle est capable d’induire une forme d’état d’ébriété. In vino veritas : dans le fruit fermenté surgirait ainsi la possibilité d’un surcroît de lucidité, connaissance à la fois bonne et mauvaise, source de sagesse ou de chute.
Selon un autre sage du Talmud, l’arbre défendu n’était autre qu’un figuier : pour preuve, il met en avant un verset différent du même chapitre de la Genèse (3, 7). Se sachant nus, Adam et Ève « se cousent des tuniques avec des feuilles de figuier » pour couvrir leurs corps. Ainsi Adam et Ève auraient simplement utilisé les feuilles de l’arbre le plus proche, celui qu’ils venaient de consommer, pour s’en parer sans plus tarder. Pourquoi aller chercher plus loin ?
Le complexe de la pomme
Chercher plus loin, c’est pourtant ce que le Talmud fait par la voix d’un troisième commentateur. Selon lui, l’espèce interdite devait être le blé, « parce que le jeune enfant n’appelle pas ses parents par leurs noms tant qu’il n’a pas consommé de pain. » La consommation du blé, la capacité à l’ingérer et à le métaboliser, aurait quelque chose à voir avec l’acquisition d’une qualité proprement humaine : la capacité à nommer, à maîtriser le langage et, à travers lui, la connaissance.
Pomme, blé, figue ou raisin : quelle importance ? Aucune, si ce n’est le goût d’un texte qui n’a pas fini d’être lu, interprété et imaginé.
En fixant une fois pour toutes une image, celle d’une pomme « canonisée » par une seule lecture possible, l’arbre de la Genèse cesse dans l’imaginaire populaire d’avoir d’autres représentations. Il n’a plus qu’une seule image, une seule odeur, une seule saveur. C’est ce que Marc-Alain Ouaknin appelle le « complexe de la pomme ». « J’appelle “complexe de la pomme” cette attitude face au monde et au savoir qui donne lieu à la transmission de rumeurs, de préjugés, de “on-dit”, d’images et d’idées fausses, jamais vraiment réinterrogés et qui deviennent savoir populaire faisant office de vérité. » L’appauvrissement de la pensée qui menace toute lecture, dès qu’elle se fige, est le propre d’une connaissance devenue mauvaise. Un tel savoir, qui cesse de se renouveler, risque de pourrir sur l’arbre. Le premier interdit alimentaire de la Bible est peut-être celui-là. Il dit à l’homme : assure-toi de ne pas consommer tes textes une fois pour toutes, de ne jamais faire de tes lectures des produits périssables.
http://www.lemondedesreligions.fr/savoi ... 14_110.php
Delphine Horvilleur - publié le 02/10/2013
Dans l’imagerie populaire, le fruit défendu est une pomme. Pourtant, cette dernière n’apparaît nulle part dans la Bible…
L’ image est un cliché publicitaire. On y voit Ève croquer le fruit défendu, rouge et appétissant, symbole de tentation irrésistible et d’interdit transgressé. Cette pomme originelle est celle d’une histoire biblique connue de tous, maintes fois commentée et déclinée. Sa particularité est pourtant… de ne pas apparaître dans la Bible. La Genèse ne parle en réalité d’aucune pomme. D’où vient donc ce malentendu universel ? Quel goût peut bien avoir le fruit défendu ?
Dieu avait bien mis l’humanité en garde. Dès le début de la Bible, le tout premier interdit alimentaire est ainsi formulé : de tous les fruits du jardin vous pourrez consommer, « mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas. Car du jour où tu en mangeras, sûrement tu mourras » (Genèse 2, 17).
Le seul produit interdit, placé au cœur d’un jardin du tout-permis, n’est pas le fruit d’une espèce reconnaissable. Il n’a ni couleur ni saveur définie, et n’est jamais décrit autrement que par la conséquence létale de son ingestion. La célébrissime pomme est totalement absente de la Bible hébraïque, et il faut attendre la culture latine, des siècles plus tard, pour la faire pousser dans le texte via sa traduction. C’est dans un jeu de mots propre à cette langue qu’elle surgit…
Pomme de discorde
La Vulgate, traduction latine officielle de la Bible, réalisée vers la fin du IVe siècle, définit l’arbre de la connaissance comme un « lignum scientiae boni et mali ». Or, mali (de malum en latin) dit dans cette langue à la fois le mal et la pomme. Cette polysémie heureuse va dorénavant figer, pour le lecteur chrétien occidental, l’espèce de l’arbre défendu en un fruit spécifique, une image unique qui va nourrir de siècles en siècles toutes les représentations de cet épisode originel.
Pourtant, le fruit défendu a connu bien d’autres goûts. Dès les premiers siècles de notre ère, la littérature rabbinique en propose d’autres saveurs, cherchant elle aussi à élucider le mystère de l’arbre de la connaissance. Dans le Talmud, les opinions diffèrent quant à son espèce. Un des sages affirme que l’arbre en question n’est autre que la vigne. La Bible ne dit-elle pas, en effet, qu’une fois le fruit consommé, les yeux d’Adam et Ève en furent dessillés et qu’ils « surent qu’ils étaient nus » ? Si l’ingestion produit une telle modification d’état de conscience, c’est peut-être qu’elle est capable d’induire une forme d’état d’ébriété. In vino veritas : dans le fruit fermenté surgirait ainsi la possibilité d’un surcroît de lucidité, connaissance à la fois bonne et mauvaise, source de sagesse ou de chute.
Selon un autre sage du Talmud, l’arbre défendu n’était autre qu’un figuier : pour preuve, il met en avant un verset différent du même chapitre de la Genèse (3, 7). Se sachant nus, Adam et Ève « se cousent des tuniques avec des feuilles de figuier » pour couvrir leurs corps. Ainsi Adam et Ève auraient simplement utilisé les feuilles de l’arbre le plus proche, celui qu’ils venaient de consommer, pour s’en parer sans plus tarder. Pourquoi aller chercher plus loin ?
Le complexe de la pomme
Chercher plus loin, c’est pourtant ce que le Talmud fait par la voix d’un troisième commentateur. Selon lui, l’espèce interdite devait être le blé, « parce que le jeune enfant n’appelle pas ses parents par leurs noms tant qu’il n’a pas consommé de pain. » La consommation du blé, la capacité à l’ingérer et à le métaboliser, aurait quelque chose à voir avec l’acquisition d’une qualité proprement humaine : la capacité à nommer, à maîtriser le langage et, à travers lui, la connaissance.
Pomme, blé, figue ou raisin : quelle importance ? Aucune, si ce n’est le goût d’un texte qui n’a pas fini d’être lu, interprété et imaginé.
En fixant une fois pour toutes une image, celle d’une pomme « canonisée » par une seule lecture possible, l’arbre de la Genèse cesse dans l’imaginaire populaire d’avoir d’autres représentations. Il n’a plus qu’une seule image, une seule odeur, une seule saveur. C’est ce que Marc-Alain Ouaknin appelle le « complexe de la pomme ». « J’appelle “complexe de la pomme” cette attitude face au monde et au savoir qui donne lieu à la transmission de rumeurs, de préjugés, de “on-dit”, d’images et d’idées fausses, jamais vraiment réinterrogés et qui deviennent savoir populaire faisant office de vérité. » L’appauvrissement de la pensée qui menace toute lecture, dès qu’elle se fige, est le propre d’une connaissance devenue mauvaise. Un tel savoir, qui cesse de se renouveler, risque de pourrir sur l’arbre. Le premier interdit alimentaire de la Bible est peut-être celui-là. Il dit à l’homme : assure-toi de ne pas consommer tes textes une fois pour toutes, de ne jamais faire de tes lectures des produits périssables.
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(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 03 oct.13, 05:30A quoi joue-t-il Dieu ?
Il crée l'homme et la femme et les installe dans un jardin paradisiaque où il avait mis auparavant un piège. Il savait que la femme tomberait dans le panneau et il a regardé la scène. C'est quoi ce Dieu ?
Les fruits de l'arbre de la connaissance ne sont pas encyclopédiques. La connaissance se limite à la notion du bien et du mal.
Première application: ils voient qu'ils sont nus et c'est mal. Alors qu'ils sont seuls et créés pour se reproduire ! Dès qu'ils vont enlever les feuilles de figuier pour faire leur devoir, ils savent qu'ils font mal de se mettre nus. Doivent-ils rester vêtus et stériles ou se dénuder et procréer ? Apparemment nous sommes là donc ils ont choisi de faire le mal. Dieu a donc généré l'humanité en la dotant dès l'origine du péché originel: est-ce la désobéissance ou la nudité nécessaire à la procréation ? J'aurais tendance à pencher pour la nudité. Ce rejet de la nudité dans le domaine du mal est encore d'actualité dans notre monde. Tout le monde fait la même chose pour procréer mais il faut cacher les outils ! Certains vont jusqu'à cacher totalement les personnes sous des vêtements couvrant le corps auxquels les hommes ajoutent une barbe !
Cette légende exprime quel but ? Peut-être l'obligation pour l'homme de racheter son salut par une obéissance à Dieu. Mais il ne saurait y parvenir puisqu'il continue à pécher pour procréer ! Sacré Dieu !
Il crée l'homme et la femme et les installe dans un jardin paradisiaque où il avait mis auparavant un piège. Il savait que la femme tomberait dans le panneau et il a regardé la scène. C'est quoi ce Dieu ?
Les fruits de l'arbre de la connaissance ne sont pas encyclopédiques. La connaissance se limite à la notion du bien et du mal.
Première application: ils voient qu'ils sont nus et c'est mal. Alors qu'ils sont seuls et créés pour se reproduire ! Dès qu'ils vont enlever les feuilles de figuier pour faire leur devoir, ils savent qu'ils font mal de se mettre nus. Doivent-ils rester vêtus et stériles ou se dénuder et procréer ? Apparemment nous sommes là donc ils ont choisi de faire le mal. Dieu a donc généré l'humanité en la dotant dès l'origine du péché originel: est-ce la désobéissance ou la nudité nécessaire à la procréation ? J'aurais tendance à pencher pour la nudité. Ce rejet de la nudité dans le domaine du mal est encore d'actualité dans notre monde. Tout le monde fait la même chose pour procréer mais il faut cacher les outils ! Certains vont jusqu'à cacher totalement les personnes sous des vêtements couvrant le corps auxquels les hommes ajoutent une barbe !
Cette légende exprime quel but ? Peut-être l'obligation pour l'homme de racheter son salut par une obéissance à Dieu. Mais il ne saurait y parvenir puisqu'il continue à pécher pour procréer ! Sacré Dieu !
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Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 03 oct.13, 19:21Non il les avertit de certaines consequences .
(Genèse 2:15-17) 15 Et Jéhovah Dieu prit alors l’homme et l’installa dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour s’en occuper. 16 Et Jéhovah Dieu imposa aussi cet ordre à l’homme : “ De tout arbre du jardin tu peux manger à satiété. 17 Mais quant à l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, tu ne dois pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr. ”
(Genèse 2:15-17) 15 Et Jéhovah Dieu prit alors l’homme et l’installa dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour s’en occuper. 16 Et Jéhovah Dieu imposa aussi cet ordre à l’homme : “ De tout arbre du jardin tu peux manger à satiété. 17 Mais quant à l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, tu ne dois pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr. ”
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Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 03 oct.13, 20:46Dieu sait très bien qu'ils ne résisteront pas à la tentation. Il a écrit la pièce, la mise en scène, puis la regarde jouer...Il est vrai que quand on est seul depuis une éternité on peut avoir envie de se distraire un peu.....medico a écrit :Non il les avertit de certaines consequences .
(Genèse 2:15-17) 15 Et Jéhovah Dieu prit alors l’homme et l’installa dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour s’en occuper. 16 Et Jéhovah Dieu imposa aussi cet ordre à l’homme : “ De tout arbre du jardin tu peux manger à satiété. 17 Mais quant à l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, tu ne dois pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr. ”
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Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 03 oct.13, 23:57Dieu est amour et l'amour ne doute pas.
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Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 25 avr.15, 02:12Boemboy a écrit :A quoi joue-t-il Dieu ?
Il crée l'homme et la femme et les installe dans un jardin paradisiaque où il avait mis auparavant un piège. Il savait que la femme tomberait dans le panneau et il a regardé la scène. C'est quoi ce Dieu ?
Les fruits de l'arbre de la connaissance ne sont pas encyclopédiques. La connaissance se limite à la notion du bien et du mal.
Première application: ils voient qu'ils sont nus et c'est mal. Alors qu'ils sont seuls et créés pour se reproduire ! Dès qu'ils vont enlever les feuilles de figuier pour faire leur devoir, ils savent qu'ils font mal de se mettre nus. Doivent-ils rester vêtus et stériles ou se dénuder et procréer ? Apparemment nous sommes là donc ils ont choisi de faire le mal. Dieu a donc généré l'humanité en la dotant dès l'origine du péché originel: est-ce la désobéissance ou la nudité nécessaire à la procréation ? J'aurais tendance à pencher pour la nudité. Ce rejet de la nudité dans le domaine du mal est encore d'actualité dans notre monde. Tout le monde fait la même chose pour procréer mais il faut cacher les outils ! Certains vont jusqu'à cacher totalement les personnes sous des vêtements couvrant le corps auxquels les hommes ajoutent une barbe !
Cette légende exprime quel but ? Peut-être l'obligation pour l'homme de racheter son salut par une obéissance à Dieu. Mais il ne saurait y parvenir puisqu'il continue à pécher pour procréer ! Sacré Dieu !
Paix,
Etre entouré de "robots", sans discernement, ne serait pas mon désir si je devais créer des être pour me tenir compagnie.
On a beau nous parler de la mort, personne ne sait vraiment ce que c'est tant qu'on ne l'a pas goûté.
On ne peut considérer le pêché (quel qu'il soit) tant que l'on a pas constaté l'ensemble de ses répercutions.
Dire à un enfant "attention ça brûle", ne sert à rien tant qu'il ne s'est pas lui-même brûlé au moins une fois.
Il nous faut donc découvrir le mal pour en comprendre les conséquences désastreuses sur l'ensemble de la création.
Notre mode de vie, basé sur l'opulence, nous a fait croire que l'on pouvait tous y adhérer sans conséquences désastreuses.
Il n'y a qu'à voir l'état de notre planète et notre santé générale pour constater que cette opulence est au final, nuisible à tous.
Nous avons tous pensé que les autos étaient bien plus pratiques que les chevaux ou les boeufs.
Aujourd'hui, l'air est pollué à cause de cette technologie, que ce soit par les gaz d'échappement ou par l'usure des pièces en mouvement, qui répandent des particules métalliques toxiques partout dans notre environnement.
Le fruit défendu est aussi cette mécanisation de la force animale et humaine, ce qui, nous le constatons, engendre beaucoup de temps de repos (chômage), de pauvreté, de colère et souvent aussi, de suicides.
Nul doutes qu'une fois dans le paradis, je ne réclamerai plus ces choses !
Et d'ores et déjà, j'essaie ici-bas, de m'en dispenser (mais dans notre société moderne, cela devient quasiment impossible).
Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 15 mai15, 15:01les anges convoitant l'œuvre de Dieu interdisaient la connaissance de Dieu:::
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Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 21 mars20, 10:40C'est absurde de chercher à savoir de sorte d'arbre il s'agit. C'est seulement une métaphore pour signifier que l'humanité a choisi de faire la connaissance du bien et du mal pour pouvoir accéder à un niveau supérieur.
Le prétendu péché n'en est pas vraiment un et la punition fait partie de l'apprentissage. On ne peut pas comprendre le sens du bien et du mal sans subir d'épreuves.
Le prétendu péché n'en est pas vraiment un et la punition fait partie de l'apprentissage. On ne peut pas comprendre le sens du bien et du mal sans subir d'épreuves.
Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 21 mars20, 22:03Pollux a écrit : ↑21 mars20, 10:40 C'est absurde de chercher à savoir de sorte d'arbre il s'agit. C'est seulement une métaphore pour signifier que l'humanité a choisi de faire la connaissance du bien et du mal pour pouvoir accéder à un niveau supérieur.
Le prétendu péché n'en est pas vraiment un et la punition fait partie de l'apprentissage. On ne peut pas comprendre le sens du bien et du mal sans subir d'épreuves.
C'est régresser au contraire donc, le choix d'avoir voulu la liberté des choix de vie.
Et c'est pour cela que les hommes MEURENT à partir de ce moment là, car en n'écoutant plus DIEU ils font LES MAUVAIS CHOIX.
ILS MEURENT SPIRITUELLEMENT BIEN SUR ----- car l'immortalité physique n'est pas de ce monde, mais dans l'AU DELA de ce monde.
Tu as tort de dire en outre que l'on peut comprendre le sens du bien et du mal à partir d'épreuves car au contraire SI DIEU TE GUIDE tu n'as pas à faire toi l'expérience des erreurs pour tirer des conclusions.
SI tuer tu es primitif tu ne sais pas que c'est mal, combien de siècles devront passer avant que tu saches que c'est mal ?
Quand tu seras au Néolithique ?
Et même au Néolithique tu ne sais pas que c'est mal puisque dans la ROME ANTIQUE encore les hommes ne savaient que c'est mal, et il a fallu que JESUS SE SACRIFIE afin que les LOIS DE DIEU puissent passer la barrière de leur OBSCURANTISME.
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Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 22 mars20, 01:14Les Romains ne distinguant pas le bien du mal n'avaient donc ni lois ni juges.
C'est qu'elle est cultivée, la Prisca.
Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 22 mars20, 01:30prisca a écrit :Et même au Néolithique tu ne sais pas que c'est mal puisque dans la ROME ANTIQUE encore les hommes ne savaient que c'est mal, et il a fallu que JESUS SE SACRIFIE afin que les LOIS DE DIEU puissent passer la barrière de leur OBSCURANTISME.
Saint Glinglin a écrit : ↑22 mars20, 01:14 Les Romains ne distinguant pas le bien du mal n'avaient donc ni lois ni juges.
C'est qu'elle est cultivée, la Prisca.
Jour à marquer d'une pierre blanche saint Glinglin m'a fait le dimanche 22 mars 2020 à 08:14 "un compliment".
A marquer dans les annales du forum pour la postérité.
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Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 22 mars20, 02:25Adam et Ève (qui symbolisent l'humanité) ont fait le bon choix: ils ont décidé de souffrir pour évoluer et c'est tant mieux pour nous.
Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 22 mars20, 03:14L'arbre s'appelle l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Son fruit est donc la connaissance du bien et du mal.medico a écrit :Le fruit défendu, une savoureuse énigme
La connaissance en hébreux, ce n'est pas le savoir, c'est l'expérimentation, l'appropriation.
Avec cet ordre de Dieu, Adam savait que le mal existe.
Jusqu'à présent il faisait le bien, mais il ne connaissait pas ce que produit en soi le fait de faire le mal.
Mais en mangeant le fruit, il a connu ce que c'est que faire le mal.
Si la question du fruit se pose ici. Qu'elle est donc le fruit et la feuille de cet arbre ci:
"Au milieu de sa rue, et du fleuve, de çà et de là, était l'arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois; et les feuilles de l'arbre sont pour la guérison des nations."
(Apocalypse 22,2)
Dans la bible l'arbre parle le plus souvent de ce qu'est un homme: la graine c'est sa pensée, les branches sont ses actions et les fruits les résultats de ses actions.
La pensée d'être indépendant de Dieu a germée en l'homme, elle a produit une action, et l'homme en a goûté le résultat: la mort.
Jésus-Christ, a vécu dans la total dépendance de Dieu, ce qui a produit une action: son sacrifice, et il en a goûté le fruit avec tous les ceux qui croient en lui: la vie éternelle.
Il ne s'agit absolument pas de la procréation, puisque dès sa création Dieu dit à l'homme: "Fructifiez, et multipliez, et remplissez la terre". (Genèse 1,28)
Heureusement la bonne réponse se trouve dans les écrits de Paul:
" Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans la loi le péché est mort. Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus; et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort." (Romains 7,8-10)
Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 22 mars20, 03:21Non Pollux
Le but de l'existence sur terre est d'atteindre un seuil de recevabilité pour vivre éternellement au Paradis.
Si Adam et Eve mettent des embuches à leur évolution, ils mettront déjà plus de temps qu'il n'aurait pas fallu, et d'autre part, ils risquent de recommencer une humanité depuis zéro.
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Re: Le fruit défendu, une savoureuse énigme
Ecrit le 22 mars20, 03:37La vie éternelle c'est très très long (surtout vers la fin comme disait Woody Allen). Il faut avoir beaucoup souffert pour l'apprécier jusqu'au bout (façon de parler ).prisca a écrit : ↑22 mars20, 03:21 Non Pollux
Le but de l'existence sur terre est d'atteindre un seuil de recevabilité pour vivre éternellement au Paradis.
Si Adam et Eve mettent des embuches à leur évolution, ils mettront déjà plus de temps qu'il n'aurait pas fallu, et d'autre part, ils risquent de recommencer une humanité depuis zéro.
Si les humains n'avaient pas expérimenté la souffrance à travers les multiples incarnations terrestres ils auraient fini par s'emmerder au Paradis.
La vie terrestre est donc un mal nécessaire pour pouvoir vivre heureux ensuite.
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