Je change donc d'exemple, imaginons que je trouve une plume devant ma porte. Je peux penser que c'est le vent qui l'a portée là ou qu'un oiseau en s'envolant l'a laissé tomber là mais je peux aussi penser que c'est un des enfants de la voisine qui m'a fait un petit cadeau.J'm'interroge a écrit : Ta comparaison est inadaptée. Si je trouve un gâteau à ma porte, je sais que quelqu'un me l'a apporté. Encore un argument bidon à la manière de ceux que l'on peut-lire dans les brochures tj.
(Retrouve la réfutation de l'argument de la montre William Paley que j'ai déjà posté à deux reprises sur ce forum.)
C'est un peu comme si je trouve une bouteille d'eau dans un endroit aride, je peux penser qu'un randonneur précédent l'a oubliée ou laissée tomber ou je peux penser qu'il a laissé intentionnellement en pensant au randonneur suivant qui en aurait besoin. (Dans la Grèce antique, on laissait des fruits secs, de l'huile à certains endroits pour le voyageur suivant qui en manquerait.).
Dans ces deux exemples, certains y verront un acte volontaire, d'autre un hasard.
Ce commentaire m'a amené à me faire cette réflexion : au final, la différence entre les athées et les croyants n'est pas tant la réponse à la question "d'où venons-nous ?' mais porte bien sur l'intention.
Pour les athées, toutes choses sont apparues sans intention alors que pour le croyant tout dépend d'une intention initiale.