Eglise et tauromachie, deux mondes incompatibles ?
Posté : 06 nov.13, 21:11
Eglise et tauromachie, deux mondes incompatibles ?
La Fédération des luttes pour l'abolition des corridas (FLAC) entend dénoncer les hommes d'Eglise fans de corrida dans une campagne lancée sur son site.
L'Eglise et la corrida, deux mondes incompatibles ? C'est ce que dénonce la Fédération des luttes pour l'abolition des corridas (FLAC). Dans une minicampagne lancée sur son site, elle s'en prend à "ces hommes d'église qui ne cachent pas leur passion pour ce spectacle 'cruel'" avant de s'en référer à Saint-François d'Assises, "le seul Saint qui prôna le respect de l'animal".
Aumôniers des arènes
Historiquement pourtant, les hommes d'Eglise ont toujours eu leur place dans les arènes. Les plazas de toros accueillent ainsi une chapelle et un aumônier au cas où l'affrontement avec l'animal prendrait un tour funeste.
Pour certains homme d'église, l'amour de la tradition viendrait presque éclipser la vocation religieuse. Aumônier sacristain de la petite chapelle de la plaza nîmoise depuis 1987, Jacques Teissier, se rappelle sa première corrida. Il avait alors 10 ans : "Je ne sais pas ce qu’il s’est passé en piste, mais je me vois encore en train de “trefoulir” d’émotion dans les gradins", déclarait l'aumônier, désormais fidèle de l’Association française des aficionados practicos, dans une interview accordée à Midi Libre en août 2012.
"S'il n'y avait pas la corrida, le toro n'existerait plus"
Archiprêtre d'Agde et aumônier des arènes de Béziers, le père Yannick offre depuis des années ses services aux toreros, qu'il confesse avant que ceux-ci ne pénètrent en habits de lumière dans l'arène. Ardent défenseur de cette tradition, il perçoit le toro comme un animal "fait pour le combat". "S'il n'y avait pas la corrida, il n'existerait plus", soutenait-il en août 2008 dans une interview donnée à Midi Libre (lire en complément).
"La corrida permet une juste position de l'homme dans la création. On ne peut pas mettre sur le même plan un homme et un animal qui, dans notre société, a pris une place disproportionnée [...] Plutôt que de lutter conte une tradition qui est aussi une culture, peut-être faudrait-il, avant, essayer de la comprendre".
http://www.midilibre.fr/2013/11/04/egli ... 778572.php
La Fédération des luttes pour l'abolition des corridas (FLAC) entend dénoncer les hommes d'Eglise fans de corrida dans une campagne lancée sur son site.
L'Eglise et la corrida, deux mondes incompatibles ? C'est ce que dénonce la Fédération des luttes pour l'abolition des corridas (FLAC). Dans une minicampagne lancée sur son site, elle s'en prend à "ces hommes d'église qui ne cachent pas leur passion pour ce spectacle 'cruel'" avant de s'en référer à Saint-François d'Assises, "le seul Saint qui prôna le respect de l'animal".
Aumôniers des arènes
Historiquement pourtant, les hommes d'Eglise ont toujours eu leur place dans les arènes. Les plazas de toros accueillent ainsi une chapelle et un aumônier au cas où l'affrontement avec l'animal prendrait un tour funeste.
Pour certains homme d'église, l'amour de la tradition viendrait presque éclipser la vocation religieuse. Aumônier sacristain de la petite chapelle de la plaza nîmoise depuis 1987, Jacques Teissier, se rappelle sa première corrida. Il avait alors 10 ans : "Je ne sais pas ce qu’il s’est passé en piste, mais je me vois encore en train de “trefoulir” d’émotion dans les gradins", déclarait l'aumônier, désormais fidèle de l’Association française des aficionados practicos, dans une interview accordée à Midi Libre en août 2012.
"S'il n'y avait pas la corrida, le toro n'existerait plus"
Archiprêtre d'Agde et aumônier des arènes de Béziers, le père Yannick offre depuis des années ses services aux toreros, qu'il confesse avant que ceux-ci ne pénètrent en habits de lumière dans l'arène. Ardent défenseur de cette tradition, il perçoit le toro comme un animal "fait pour le combat". "S'il n'y avait pas la corrida, il n'existerait plus", soutenait-il en août 2008 dans une interview donnée à Midi Libre (lire en complément).
"La corrida permet une juste position de l'homme dans la création. On ne peut pas mettre sur le même plan un homme et un animal qui, dans notre société, a pris une place disproportionnée [...] Plutôt que de lutter conte une tradition qui est aussi une culture, peut-être faudrait-il, avant, essayer de la comprendre".
http://www.midilibre.fr/2013/11/04/egli ... 778572.php