La coïncidence qui coince.
Posté : 21 déc.13, 23:39
Ainsi donc il n’y aurait que matière et le hasard aurait tout fait !
Possible !
D’innombrables particules élémentaires voguant et se combinant au hasard au cours d’innombrables millénaires ont fini par aboutir à ce monde organique et même à l’activité psychique, ont donné enfin cet univers-ci, l’un parmi les nombreux univers possibles. Notre univers aurait pu ne pas apparaitre, mais il s’est produit et il est là, résultat du hasard. L’ordre que nous y voyons, ses lois, son organisation « intelligente » (toutes choses relatives d’ailleurs et sans doute provisoires), ne signifient pas que cet univers est l’œuvre d’une intelligence, mais expriment seulement l’état de stabilité et d’équilibre, état que le hasard a fini par fabriquer et qui a permis à notre univers d’être.
Soit.
Le hasard, après des milliards de combinaisons au cours de milliards d’années, est parvenu, involontairement bien sûr puisqu’il s’agit de hasard, à créer un ensemble relativement cohérent, un système intégré dont toutes les parties se soutiennent.
C’est tout à fait possible. Mais il y a une coïncidence qui…coince.
Dans le même temps où le hasard a réussi le prodige de tisser ce système intégré, est apparue aussi cette pensée qui a écrit les lignes ci-dessus, pensée qui transcende, englobe, surplombe et explique ce hasard-même dont elle est censée être le produit. Comment cela se fait-il, car l’univers n’avait nullement besoin de cette pensée pour être, et le hasard aurait très bien pu s’en passer sans que l’équilibre de son monde en soit perturbé. Cette pensée était donc chose inutile, mais est apparue en même temps que cet état d’équilibre, au cours de cette phase de stabilité. Certes, en créant l’univers, le hasard a produit beaucoup de choses qui ne servent à rien. Mais là, avec la pensée, il ne s’agit pas de quelque chose d’anodin, d’une plante ou d’une bestiole inutile, mais de ce qu’il y a de plus prodigieux dans cette œuvre du hasard.
Comment expliquer cette coïncidence, comment expliquer que le hasard qui a réussi à fignoler un monde matériel équilibré ait réussi en même temps à lui adjoindre cette pensée, pas n’importe quelle pensée, mais cette pensée qui l’embrasse, le comprend, le dépasse et surtout le remet en cause ?
Possible !
D’innombrables particules élémentaires voguant et se combinant au hasard au cours d’innombrables millénaires ont fini par aboutir à ce monde organique et même à l’activité psychique, ont donné enfin cet univers-ci, l’un parmi les nombreux univers possibles. Notre univers aurait pu ne pas apparaitre, mais il s’est produit et il est là, résultat du hasard. L’ordre que nous y voyons, ses lois, son organisation « intelligente » (toutes choses relatives d’ailleurs et sans doute provisoires), ne signifient pas que cet univers est l’œuvre d’une intelligence, mais expriment seulement l’état de stabilité et d’équilibre, état que le hasard a fini par fabriquer et qui a permis à notre univers d’être.
Soit.
Le hasard, après des milliards de combinaisons au cours de milliards d’années, est parvenu, involontairement bien sûr puisqu’il s’agit de hasard, à créer un ensemble relativement cohérent, un système intégré dont toutes les parties se soutiennent.
C’est tout à fait possible. Mais il y a une coïncidence qui…coince.
Dans le même temps où le hasard a réussi le prodige de tisser ce système intégré, est apparue aussi cette pensée qui a écrit les lignes ci-dessus, pensée qui transcende, englobe, surplombe et explique ce hasard-même dont elle est censée être le produit. Comment cela se fait-il, car l’univers n’avait nullement besoin de cette pensée pour être, et le hasard aurait très bien pu s’en passer sans que l’équilibre de son monde en soit perturbé. Cette pensée était donc chose inutile, mais est apparue en même temps que cet état d’équilibre, au cours de cette phase de stabilité. Certes, en créant l’univers, le hasard a produit beaucoup de choses qui ne servent à rien. Mais là, avec la pensée, il ne s’agit pas de quelque chose d’anodin, d’une plante ou d’une bestiole inutile, mais de ce qu’il y a de plus prodigieux dans cette œuvre du hasard.
Comment expliquer cette coïncidence, comment expliquer que le hasard qui a réussi à fignoler un monde matériel équilibré ait réussi en même temps à lui adjoindre cette pensée, pas n’importe quelle pensée, mais cette pensée qui l’embrasse, le comprend, le dépasse et surtout le remet en cause ?