Espilon, ce qui précède n’est pas une démonstration, car rien ne peut être démontré sans un a-priori, sans un postulat indémontrable.
Bonjour, oui, tu as bien raison sur le principe, mais en ce qui concerne cette discussion là, je crois pouvoir dire que tu fais erreur. Quant on parle de conscience on parle de choses qui ont un sens bien particulier et une certitude bien établie. C'est la base de ma pensé, mais je continuerais à la fin du commentaire de ta réponse.
- Un Etre Suprême, hors du monde, inconnu, créateur d’une machine dans un dessein qui, quel qu’il soit, ne peut finalement être qu’absurde, ne peut être qu’absurde lui-même. Peux-tu me trouver un dessein divin qui ne soit pas absurde ? J’écarte donc ce qui est illogique, invraisemblable et occulte.
Tu fais bien d'écarter l'absurde, et c'est aussi ce que je fais, est de cela résulte que je ne sois pas capable encore de définir précisément ce dessin. Et je ne parles pas de Dieu, si Dieu existe il doit aussi se trouver inclut dans ce dessin.
- Rien ne peut naitre, apparaitre sans avoir été. C’est à la fois logique et une évidence démontrée…tu connais ce raisonnement.
Je connais bien ce raisonnement mais je n'y adhère pas totalement. C'est vrai que le fait d'être signifie de tout les point de vue que nous avons été "avant", mais le terme "avant" a une signification différente pour l'univers et pour la conscience. C'est cela que j'oppose à la thèse que
tout serait apparut avec le Big-bang, et que je réponds à cela que le Big-Bang n'est pas un commencement mais la prolongation d'un autre univers. Mais lorsqu'on parle de ressenti, je ne penses pas qu'il existe de passé et de futur : je n'ai jamais existé autre-part que dans le présent.
- Rien non plus ne peut disparaitre…c’est logiquement inconcevable…et absurde.
ok
- Le monde matériel est à la fois invraisemblable et inutile (mon post : Dieu n’est pas un quincailler). J’ai beaucoup de mal en effet à croire que les espaces sont encombrés de matériaux. C’est vulgaire, grossier, invraisemblable.
C'est vrai.
Cette vision intègre et associe donc ces éléments rationnels/vraisemblables à une certaine perception clairvoyante des choses, une vue claire et cohérente de l’ensemble, mais indémontrable, qui n'a que sa cohérence et son réalisme à faire valoir pour s'accréditer.
Ah, c'est mes arguments que tu citais
! Mince, j'aurais mieux fais de tout lire avec de répondre. Mais cela me permet de mieux décomposer et comprendre le texte =').
mais indémontrable
Je te pose la question philosophique suivante :
la logique peut-elle être une démonstration en soit ?
"Le rationalisme est la doctrine qui pose la raison discursive comme seule source possible de toute connaissance réelle. Autrement dit, le réel ne serait connaissable qu'en vertu d'une explication par la raison déterminante, suffisante et nécessaire. Ainsi, le rationalisme s'entend de toute doctrine qui attribue à la seule raison humaine la capacité de connaître et d'établir la vérité."
Devienne quel est ma mouvance philosophique
. Donc je penses que la logique se suffit, mais à condition de partir sur des bases irréfutable, notament l'existence d'un apparaitre. Mais je ne dis pas que je suis à l’abri d'erreurs. Cependant tu as raison, d'un point de vue empirique, c'est indémontrable, mais je penses que ce l'est d'un point de vue rationnel.
Un regard qu’on peut appeler âme, esprit ou conscience
Ou ressenti, mais "regard" est également un bon terme ^^.
Tu parles de perte de conscience. Mais quand tu perds conscience, perds-tu La Conscience (ce regard se perd-il) ? Certainement pas. Ce Regard est toujours là, puisqu’il…retrouve son monde.
C'est bien ce que j'ai dis, les guillemets autour de "nul part" étaient important.
Quand tu t’évanouis, Lui, toujours lucide, t’observe et sait que tu es évanoui, mais toi tu ne sais pas qu’il sait.
Quant tu dis "toi", tu parles de ma conscience, c'est à dire mon identité corporelle, un automate de molécules qui vie dans un univers de molécules. Mais jusque là je te suis.
Il n’y a pas un Univers et ses coulisses…à arpenter, ni d’au-delà.
Là par contre je ne te suis plus, tu viens toi même de dire qu'il y avait un regard dont la conscience n'avait pas conscience, ce regard doit bien se trouver quelque part, et si c'est lui qui créait l'univers, le terme coulisse est adapté. Les coulisses sont les échafaudages d'un spectacle.
Bon, ce que tu viens de dire est très proche de ce que j'ai dis, tu l'a simplement dit d'une manière différente, où alors je l'ai mal exprimé. J'ai certes les même avis que toi, mais moi je hiérarchise beaucoup plus ces phénomènes. Car quant bien même seule la conscience globale (ou regard, ou ressentit) est une absolu vérité, la conscience locale (mon corps, mon cerveau, les étoiles, le sol, le plafond, Médico, mon PC, mes proches...) n'en existe pas moins. La conscience locale c'est le
ressentit d'une identité. Alors que ce ressenti soit l'image d'une réalité ou d'une illusion ne change rien à cela. La conscience est une apparence et cela suffit au raisonnement. Mais cela veut dire que s'il y a une apparence, il y a une raison, une intelligence ou une cause à cette apparence. C'est cette cause que je place dans les "coulisses" de l'univers, c'est à dire l'échafaudage de cette grande sensation d'univers et d'existence en tant qu'animal. Et c'est cette échafaudage qui ne disparait pas lors de la perte de conscience locale, et vraisemblablement pas non plus à la mort, car ce n'est rien de plus que la perte de cette conscience animale ^^. En revanche le ressentit, ou cette conscience globale, ce qui est absolument certain et
qui ne s'explique pas par la matière, ne disparaitra pas,
puisque son existence est présente, et qu'il n'y a ni passé ni futur, son existence est donc
perpétuelle, à contrario de la petite conscience, qui est un simple animal, qui est le temps qu'on ressent, la mémoire d'une vie, les sentiments, les couleurs, les odeurs, qui mourra tôt ou tard.