Algérie : la fatwa sur « l’allaitement des grands »
Posté : 04 janv.14, 06:56
Algérie : la fatwa sur « l’allaitement des grands » fait des adeptes
Le cheïkh algérien Shamseddine Bouroubi (Photo) dénonce à travers le quotidien "« Ech-Chorouk »", l’importation de ces fatwas de l’étranger et leur application en Algérie. Il met en garde contre les effets néfastes de ces pratiques sur la société algérienne et sur sa cohésion. Il lève le voile sur certains comportements anti-islamiques, comme par exemple « des imams qui autorisent les jeunes fiancés de voir « intimement » leur fiancées avant le mariage », ou encore l’exemple, plus grave encore, de ces islamistes qui veulent « appliquer la "fatwa de Izzat Al Attiyah" » .
Interrogé par le quotidien « Ech-Chorouk », Bouroubi confirme en effet que « des femmes l’ont appelé en pleurant, le suppliant d’intervenir pour les sauver de cette situation. Les époux exigent qu’elles allaitent des amis conviés à passer le ramadan au domicile familial. Et pour éviter toute relation ambigüe, les époux forcent leur femme à donner le sein aux amis pour nouer une affiliation familiale par le lait, empêchant ainsi toute relation illicite ». Shamseddine Bouroubi affirme que « les salafistes menacent de répudier leurs épouses si elles refusaient d’appliquer la fatwa d’Al-Attiyah ». Il dénonce cette « dérive dangereuse et inquiétante de l’islam dans le pays » et interpelle les oulémas et les prêcheurs pour intervenir et mettre un terme à l’application des fatwas importées. L’imam Bouroubi révèle également qu’« un homme d’affaires algérois, attiré par l’une de ses employées, lui a demandé son conseil quant à la légalité de cette fatwa. Il voulait exploiter la fatwa pour téter son employée ».
Bouroubi va plus loin en affirmant que « des musulmans ont égorgé d’autres musulmans en Algérie, en application de fatwas importées. De même, des mosquées ont été incendiées, des cimetières profanés et des imams assassinats par des fatwas étrangères. Il met en garde contre ces pratiques et contre leurs effets néfastes qui risquent de conduire à une guerre civile ».
Encore une fois la femme musulmane est perçue par certains comme rien de plus qu'une vache à lait.
Et toute faille est bonne à prendre pour assouvir leur perversités.
Le cheïkh algérien Shamseddine Bouroubi (Photo) dénonce à travers le quotidien "« Ech-Chorouk »", l’importation de ces fatwas de l’étranger et leur application en Algérie. Il met en garde contre les effets néfastes de ces pratiques sur la société algérienne et sur sa cohésion. Il lève le voile sur certains comportements anti-islamiques, comme par exemple « des imams qui autorisent les jeunes fiancés de voir « intimement » leur fiancées avant le mariage », ou encore l’exemple, plus grave encore, de ces islamistes qui veulent « appliquer la "fatwa de Izzat Al Attiyah" » .
Interrogé par le quotidien « Ech-Chorouk », Bouroubi confirme en effet que « des femmes l’ont appelé en pleurant, le suppliant d’intervenir pour les sauver de cette situation. Les époux exigent qu’elles allaitent des amis conviés à passer le ramadan au domicile familial. Et pour éviter toute relation ambigüe, les époux forcent leur femme à donner le sein aux amis pour nouer une affiliation familiale par le lait, empêchant ainsi toute relation illicite ». Shamseddine Bouroubi affirme que « les salafistes menacent de répudier leurs épouses si elles refusaient d’appliquer la fatwa d’Al-Attiyah ». Il dénonce cette « dérive dangereuse et inquiétante de l’islam dans le pays » et interpelle les oulémas et les prêcheurs pour intervenir et mettre un terme à l’application des fatwas importées. L’imam Bouroubi révèle également qu’« un homme d’affaires algérois, attiré par l’une de ses employées, lui a demandé son conseil quant à la légalité de cette fatwa. Il voulait exploiter la fatwa pour téter son employée ».
Bouroubi va plus loin en affirmant que « des musulmans ont égorgé d’autres musulmans en Algérie, en application de fatwas importées. De même, des mosquées ont été incendiées, des cimetières profanés et des imams assassinats par des fatwas étrangères. Il met en garde contre ces pratiques et contre leurs effets néfastes qui risquent de conduire à une guerre civile ».
Encore une fois la femme musulmane est perçue par certains comme rien de plus qu'une vache à lait.
Et toute faille est bonne à prendre pour assouvir leur perversités.