Islam : des vérités qui dérangent
Posté : 17 mars14, 05:27
Le problème, comme je ne cesserai jamais de le répéter, vient de ce que les musulmans eux-mêmes en sont venus à ignorer les fondamentaux de leur religion et à mettre à la place des idioties salafites qui font fuir les gens sains d'esprit.
Alors oui, l'islam véritable, traditionnel, repose sur le postulat qu'il n'y a pas d'Être, pas de réalité en dehors de la Réalité suprême, de sorte que tout ce qui existe - à fortiori les envoyés divins,- est Dieu sous un certain rapport. Muhammad et Jésus sont Dieu, tout comme vous et moi, mais sous un rapport plus complet et plus éminent. Mais à la base tout est Un, la dualité est illusoire ; voilà ce qu'il faut comprendre, et tout le reste découle de là.
L'islam enseigne-t-il une forme de trinité divine ? Oui, très clairement, dans un passage comme celui-ci d'Amulî, l'un des plus grands sages soufis-chiites :
"Une fois que tu as réalisé ceci, sache que la Science qu'Il a de Lui-même, sous le rapport envisagé, précède toute multiplicité attribuable à l'Être. Et la première détermination par laquelle l'Essence S'est déterminée Elle-même, procède de la Science qu'Il possède de Lui-même – exalté soit-Il – car dès lors qu'il devient connaissant par Lui-même, Son Essence devient connue de Lui. Et toute chose connue doit nécessairement être déterminée, de sorte que Sa première détermination est la Science qu'Il a Lui-même de Son Essence. Et dès lors que Son Essence acquiert pour Lui le statut de Science, et Lui, de Savant relativement à Elle, il faut nécessairement que la Science devienne un moyen terme entre les deux, à savoir entre Allâh en tant que connaissant, et Son Essence sanctifiée en tant qu'objet de connaissance pour Lui. Il y a donc ici trois entités virtuelles : la Science, l'objet de la Science et le Savant, [ou (de façon plus synthétique, NdT) la Connaissance, le Connu et le Connaissant]. Et ceci constitue l'essence de la multiplicité. Dès lors qu'il en est ainsi, Sa connaissance de Son Essence est la raison de Sa détermination, et de la détermination de chacune des choses connues de Lui, qui constituent les essences et les réalités nommées : oeuvres intra-essentielles. Et Il est Lui-même – exalté soit-Il – l'agent et le patient, réellement et symboliquement, Lui et nul autre que Lui."
La connaissance que Dieu a de Lui-même n'est pas distincte de l'Être même de Dieu, bien qu'elle soit conceptuellement autre que Lui ; d'autre part, cette connaissance de Dieu par Dieu est également l'essence de Son Prophète, qui est le premier et le meilleur des êtres et s'identifie à la Lumière divine universelle ; raisons pour laquelle les musulmans se refusent à dissocier les deux branches de l'attestation de foi.
La notion de trinité ne devrait donc en aucun cas déranger les musulmans, mais leur interprétation de la chose est peut-être plus universelle, du fait que c'est tout être qui, envisagé dans son essence transcendante, n'est autre que Dieu.
Ces vérités se trouvent au coeur de l'islam et ont été énoncées par les plus grands ; pourtant, il y a de prétendus "musulmans" qu'elles dérangent au point de les faire passer pour hérésie ! un concept d'ailleurs étranger à l'islam.
Tout le problème est là. Heureusement, le mensonge ne peut pas triompher, la vérité doit éclater nécessairement et on en finira alors avec la légende du "monothéisme islamique" et un certain nombres d'autres, j'espère.
Alors oui, l'islam véritable, traditionnel, repose sur le postulat qu'il n'y a pas d'Être, pas de réalité en dehors de la Réalité suprême, de sorte que tout ce qui existe - à fortiori les envoyés divins,- est Dieu sous un certain rapport. Muhammad et Jésus sont Dieu, tout comme vous et moi, mais sous un rapport plus complet et plus éminent. Mais à la base tout est Un, la dualité est illusoire ; voilà ce qu'il faut comprendre, et tout le reste découle de là.
L'islam enseigne-t-il une forme de trinité divine ? Oui, très clairement, dans un passage comme celui-ci d'Amulî, l'un des plus grands sages soufis-chiites :
"Une fois que tu as réalisé ceci, sache que la Science qu'Il a de Lui-même, sous le rapport envisagé, précède toute multiplicité attribuable à l'Être. Et la première détermination par laquelle l'Essence S'est déterminée Elle-même, procède de la Science qu'Il possède de Lui-même – exalté soit-Il – car dès lors qu'il devient connaissant par Lui-même, Son Essence devient connue de Lui. Et toute chose connue doit nécessairement être déterminée, de sorte que Sa première détermination est la Science qu'Il a Lui-même de Son Essence. Et dès lors que Son Essence acquiert pour Lui le statut de Science, et Lui, de Savant relativement à Elle, il faut nécessairement que la Science devienne un moyen terme entre les deux, à savoir entre Allâh en tant que connaissant, et Son Essence sanctifiée en tant qu'objet de connaissance pour Lui. Il y a donc ici trois entités virtuelles : la Science, l'objet de la Science et le Savant, [ou (de façon plus synthétique, NdT) la Connaissance, le Connu et le Connaissant]. Et ceci constitue l'essence de la multiplicité. Dès lors qu'il en est ainsi, Sa connaissance de Son Essence est la raison de Sa détermination, et de la détermination de chacune des choses connues de Lui, qui constituent les essences et les réalités nommées : oeuvres intra-essentielles. Et Il est Lui-même – exalté soit-Il – l'agent et le patient, réellement et symboliquement, Lui et nul autre que Lui."
La connaissance que Dieu a de Lui-même n'est pas distincte de l'Être même de Dieu, bien qu'elle soit conceptuellement autre que Lui ; d'autre part, cette connaissance de Dieu par Dieu est également l'essence de Son Prophète, qui est le premier et le meilleur des êtres et s'identifie à la Lumière divine universelle ; raisons pour laquelle les musulmans se refusent à dissocier les deux branches de l'attestation de foi.
La notion de trinité ne devrait donc en aucun cas déranger les musulmans, mais leur interprétation de la chose est peut-être plus universelle, du fait que c'est tout être qui, envisagé dans son essence transcendante, n'est autre que Dieu.
Ces vérités se trouvent au coeur de l'islam et ont été énoncées par les plus grands ; pourtant, il y a de prétendus "musulmans" qu'elles dérangent au point de les faire passer pour hérésie ! un concept d'ailleurs étranger à l'islam.
Tout le problème est là. Heureusement, le mensonge ne peut pas triompher, la vérité doit éclater nécessairement et on en finira alors avec la légende du "monothéisme islamique" et un certain nombres d'autres, j'espère.