Qui doit prendre les emblèmes lors du Mémorial ?
Posté : 01 mai14, 05:17
Ce sujet revient régulièrement sur les forums TJs ou assimilés comme tels, comme par hasard surtout dans les semaines qui précèdent la célébration du Mémorial. Beaucoup disent que tous les chrétiens devraient prendre les emblèmes, voire que leur salut en dépend.
Voici quelques explications qui permettront à beaucoup de comprendre pourquoi l'enseignement officiel est bibliquement valide à cet égard.
"Que personne donc ne vous juge sur le manger et le boire, ou à propos d’une fête ou de l’observance de la nouvelle lune ou d’un sabbat ; car ces choses sont une ombre des choses à venir, mais la réalité relève du Christ." - Col. 2:16-17
Comme nous le savons tous, les prescriptions données par Moïse ainsi que les fêtes religieuses juives étaient une ombre des choses à venir (voir aussi Héb. 8:5). Elles constituent la colonne vertébrale du calendrier divin. Chacune d'entre elles correspond à une étape particulière du dessein divin visant à instaurer les conditions propices au rétablissement de ce qui avait été perdu en Éden et à l'instauration du principal moyen par lequel tout cela pourrait s'accomplir, à savoir le royaume de Dieu.
La fête de Pâque chez les juifs commémorait la fuite des Israélites du pays d’Égypte, toutes affaires cessantes, et leur départ dans le désert, l'exode, où leurs pérégrinations dureraient jusqu'à ce qu'ils atteignent la terre promise. Bien entendu, tout ceci était le type d'un anti-type autrement plus important, à savoir le fuite d'un monde marqué par le péché, l'esclavage et la mort grâce au sacrifice de Jésus, la traversée du désert spirituel (symbolisé par la Pentecôte de l'an 33, la fête estivale par excellence), dans lequel tous les chrétiens se trouvent actuellement jusqu'au moment où l'instauration du royaume de Dieu permettra à des premier-nés spirituels, les frères oints du Christ, d'entrer en terre promise (Caleb et Josué) et d'aider l'humanité à y entrer à leur tour pour les rejoindre (40 ans plus tard dans leur cas) dans cet état de condition approuvée par Dieu. Ce dernier état est symbolisé par la fête des Huttes, mais ce n'est pas ici le propos de ce fil.
La fête de Pâque symbolise donc cette fuite d’Égypte et que le sacrifice de l'agneau (et donc de l'Agneau de Dieu), et son sang apposé sur les montants des portes, permettrait à des juifs spirituels, ainsi qu'à une foule mêlée immense, de sortir du joug mortel du péché pour gagner la terre promise spirituelle.
En fait, le Repas du Seigneur tel que nous le connaissons était la célébration de la Pâque juive mais était également sur un plan symbolique la reconstitution, la simulation, par Jésus de la cérémonie de fiançailles chez les Juifs. D'ailleurs, une fois que l'on s'est familiarisé avec cette cérémonie, les paroles tenues et les gestes accomplis ce soir-là par Jésus prennent tout leur sens.
Voyons cela plus en détail :
En fait, pour les juifs, les fiançailles équivalent à un petit mariage. Les fiancés sont tenus l'un envers l'autre et seul un divorce peut dissoudre leur union, notamment par exemple au cas où la fiancée n'aurait pas été vierge.
Le jeune homme préparait une Ketubah, ou un contrat de mariage (autrement dit, une alliance) qu'il présentait à sa promise et à son beau-père. Le fiancé devait également s'acquitter d'un prix à payer, d'une dot.
Lors de la cérémonie de fiançailles, le fiancé devait s'assurer que la promise acceptait ce qu'il lui proposait et cela au moyen d'une coupe de vin qu'elle devait boire en guise de marque de consentement. Si elle buvait de cette coupe, les fiançailles étaient conclues. Le jeune homme offrait alors des cadeaux à sa belle et, plus tard, prenait congé pour une longue durée. La jeune femme devrait alors attendre le retour de son bien-aimé, qu'il revienne la chercher.
A suivre...
Voici quelques explications qui permettront à beaucoup de comprendre pourquoi l'enseignement officiel est bibliquement valide à cet égard.
"Que personne donc ne vous juge sur le manger et le boire, ou à propos d’une fête ou de l’observance de la nouvelle lune ou d’un sabbat ; car ces choses sont une ombre des choses à venir, mais la réalité relève du Christ." - Col. 2:16-17
Comme nous le savons tous, les prescriptions données par Moïse ainsi que les fêtes religieuses juives étaient une ombre des choses à venir (voir aussi Héb. 8:5). Elles constituent la colonne vertébrale du calendrier divin. Chacune d'entre elles correspond à une étape particulière du dessein divin visant à instaurer les conditions propices au rétablissement de ce qui avait été perdu en Éden et à l'instauration du principal moyen par lequel tout cela pourrait s'accomplir, à savoir le royaume de Dieu.
La fête de Pâque chez les juifs commémorait la fuite des Israélites du pays d’Égypte, toutes affaires cessantes, et leur départ dans le désert, l'exode, où leurs pérégrinations dureraient jusqu'à ce qu'ils atteignent la terre promise. Bien entendu, tout ceci était le type d'un anti-type autrement plus important, à savoir le fuite d'un monde marqué par le péché, l'esclavage et la mort grâce au sacrifice de Jésus, la traversée du désert spirituel (symbolisé par la Pentecôte de l'an 33, la fête estivale par excellence), dans lequel tous les chrétiens se trouvent actuellement jusqu'au moment où l'instauration du royaume de Dieu permettra à des premier-nés spirituels, les frères oints du Christ, d'entrer en terre promise (Caleb et Josué) et d'aider l'humanité à y entrer à leur tour pour les rejoindre (40 ans plus tard dans leur cas) dans cet état de condition approuvée par Dieu. Ce dernier état est symbolisé par la fête des Huttes, mais ce n'est pas ici le propos de ce fil.
La fête de Pâque symbolise donc cette fuite d’Égypte et que le sacrifice de l'agneau (et donc de l'Agneau de Dieu), et son sang apposé sur les montants des portes, permettrait à des juifs spirituels, ainsi qu'à une foule mêlée immense, de sortir du joug mortel du péché pour gagner la terre promise spirituelle.
En fait, le Repas du Seigneur tel que nous le connaissons était la célébration de la Pâque juive mais était également sur un plan symbolique la reconstitution, la simulation, par Jésus de la cérémonie de fiançailles chez les Juifs. D'ailleurs, une fois que l'on s'est familiarisé avec cette cérémonie, les paroles tenues et les gestes accomplis ce soir-là par Jésus prennent tout leur sens.
Voyons cela plus en détail :
En fait, pour les juifs, les fiançailles équivalent à un petit mariage. Les fiancés sont tenus l'un envers l'autre et seul un divorce peut dissoudre leur union, notamment par exemple au cas où la fiancée n'aurait pas été vierge.
Le jeune homme préparait une Ketubah, ou un contrat de mariage (autrement dit, une alliance) qu'il présentait à sa promise et à son beau-père. Le fiancé devait également s'acquitter d'un prix à payer, d'une dot.
Lors de la cérémonie de fiançailles, le fiancé devait s'assurer que la promise acceptait ce qu'il lui proposait et cela au moyen d'une coupe de vin qu'elle devait boire en guise de marque de consentement. Si elle buvait de cette coupe, les fiançailles étaient conclues. Le jeune homme offrait alors des cadeaux à sa belle et, plus tard, prenait congé pour une longue durée. La jeune femme devrait alors attendre le retour de son bien-aimé, qu'il revienne la chercher.
A suivre...