Le rôle du soufisme.
Posté : 28 mai14, 07:52
assalamo'alaykom
un article m'a parru interessant de le partager avec vous sur le role du soufisme .
Le quotidien Washington Times du 23 mars 2005 consacre un long article afin de décrypter ce qui se cache derrière le terme « soufisme » que les américains découvrent peu à peu au contact des populations musulmanes. Pour cela, la parole est donnée à Seyyid Hossein Nasr, écrivain et universitaire aux Etats-Unis.
« Le soufisme est un mode de vie intégrant Dieu à chaque instant, à travers l’expérience du sacré qui peut être trouvée dans chaque activité (rencontres, écriture, contact avec la nature, travail...). Mais le soufisme ne se substitue pas à la shari’a (Loi sacrée) comme beaucoup de personnes le prétendent. Moins de rigidité ne signifie pas la destruction des formes sacrées.
Le soufisme constitue la dimension intérieure de la tradition islamique. Certaines sciences de cette tradition se consacrent au droit ou aux modalités du culte, et d’autres sciences traitent du retour intérieur vers Dieu permettant de réaliser le sens profond de notre séjour sur terre. Le soufisme s’inscrit dans cette dernière approche.
A travers l’histoire de l’islam, les soufis ont joué un rôle très important dans l’islamisation de pays de cultures très différentes car ils parvenaient à s’adapter plus facilement aux variétés des formes. Quand l’islam a atteint la Chine, c’est bien le soufisme qui s’est répandu. On pourrait dire la même chose pour l’Inde.
Aujourd’hui, le rôle du soufisme est de contribuer à retrouver une véritable éthique au sein du monde musulman. Contrairement aux fondamentalistes qui veulent imposer l’islam de l’extérieur, les soufis disent que ce chemin ne peut passer que par une démarche intérieure qui touche le cœur des êtres. »
un article m'a parru interessant de le partager avec vous sur le role du soufisme .
Le quotidien Washington Times du 23 mars 2005 consacre un long article afin de décrypter ce qui se cache derrière le terme « soufisme » que les américains découvrent peu à peu au contact des populations musulmanes. Pour cela, la parole est donnée à Seyyid Hossein Nasr, écrivain et universitaire aux Etats-Unis.
« Le soufisme est un mode de vie intégrant Dieu à chaque instant, à travers l’expérience du sacré qui peut être trouvée dans chaque activité (rencontres, écriture, contact avec la nature, travail...). Mais le soufisme ne se substitue pas à la shari’a (Loi sacrée) comme beaucoup de personnes le prétendent. Moins de rigidité ne signifie pas la destruction des formes sacrées.
Le soufisme constitue la dimension intérieure de la tradition islamique. Certaines sciences de cette tradition se consacrent au droit ou aux modalités du culte, et d’autres sciences traitent du retour intérieur vers Dieu permettant de réaliser le sens profond de notre séjour sur terre. Le soufisme s’inscrit dans cette dernière approche.
A travers l’histoire de l’islam, les soufis ont joué un rôle très important dans l’islamisation de pays de cultures très différentes car ils parvenaient à s’adapter plus facilement aux variétés des formes. Quand l’islam a atteint la Chine, c’est bien le soufisme qui s’est répandu. On pourrait dire la même chose pour l’Inde.
Aujourd’hui, le rôle du soufisme est de contribuer à retrouver une véritable éthique au sein du monde musulman. Contrairement aux fondamentalistes qui veulent imposer l’islam de l’extérieur, les soufis disent que ce chemin ne peut passer que par une démarche intérieure qui touche le cœur des êtres. »