Le Hajj, un pilier charnière entre Abraham et l’islam
Posté : 05 juin14, 03:28
Le Hajj, un pilier charnière entre Abraham et l’islam
Fabien Leone et Matthieu Stricot - publié le 23/05/2014
Plus de 4 millions de musulmans cheminent vers La Mecque tous les ans. Les fidèles, s’ils en ont les moyens physiques et financiers, accomplissent le cinquième pilier de l’islam : le pèlerinage (al-hajj). Jusqu’au 10 août, l’Institut du monde arabe lui consacre une exposition, « Hajj, le pèlerinage à La Mecque » en partenariat avec l’Arabie Saoudite. L’occasion de comprendre un rite millénaire musulman mais aussi préislamique.
Le Hajj, un pilier charnière entre Abraham et l’islam.
L’Arabie Saoudite a longtemps fait détruire le patrimoine mecquois à des fins religieuses. Les oulémas craignaient que les tombes et les demeures des grands noms de l’islam soient pris d’assaut, comme lieux de culte et de pèlerinage. Pour la doctrine wahhabite, ce genre de comportement est considéré comme une innovation blâmable (bid’ah). Les travaux nécessaires d’agrandissement des lieux d’accueil des pèlerins et du sanctuaire ont également provoqué la destruction de beaucoup de vestiges. Des centaines de sites du Hedjaz, la région de La Mecque, sont donc perdus.
« À La Mecque, l’équation fondamentale est d’accueillir de plus en plus de fidèles tout en préservant le sanctuaire. L’extension est passée par une série de destructions. Depuis quelques années, il commence à y avoir un souci de sauvegarde du patrimoine. C’est pour cela qu’a été créé le musée de La Mecque. Pour la première fois, des pièces de leur collection sont sorties de la ville sainte », souligneOmar Saghi, le commissaire de l’exposition « Hajj, le pèlerinage à La Mecque ». Par exemple, la dernière extension, qui sera terminée en 2016, « commence à associer extension et conservation. Des colonnes abbassides et ottomanes vont être sauvegardées et intégrées dans les constructions modernes. C’est un énorme défi logistique qui nécessite des prises de décisions aussi rapides que difficiles ».
http://www.lemondedesreligions.fr/savoi ... 74_110.php
Fabien Leone et Matthieu Stricot - publié le 23/05/2014
Plus de 4 millions de musulmans cheminent vers La Mecque tous les ans. Les fidèles, s’ils en ont les moyens physiques et financiers, accomplissent le cinquième pilier de l’islam : le pèlerinage (al-hajj). Jusqu’au 10 août, l’Institut du monde arabe lui consacre une exposition, « Hajj, le pèlerinage à La Mecque » en partenariat avec l’Arabie Saoudite. L’occasion de comprendre un rite millénaire musulman mais aussi préislamique.
Le Hajj, un pilier charnière entre Abraham et l’islam.
L’Arabie Saoudite a longtemps fait détruire le patrimoine mecquois à des fins religieuses. Les oulémas craignaient que les tombes et les demeures des grands noms de l’islam soient pris d’assaut, comme lieux de culte et de pèlerinage. Pour la doctrine wahhabite, ce genre de comportement est considéré comme une innovation blâmable (bid’ah). Les travaux nécessaires d’agrandissement des lieux d’accueil des pèlerins et du sanctuaire ont également provoqué la destruction de beaucoup de vestiges. Des centaines de sites du Hedjaz, la région de La Mecque, sont donc perdus.
« À La Mecque, l’équation fondamentale est d’accueillir de plus en plus de fidèles tout en préservant le sanctuaire. L’extension est passée par une série de destructions. Depuis quelques années, il commence à y avoir un souci de sauvegarde du patrimoine. C’est pour cela qu’a été créé le musée de La Mecque. Pour la première fois, des pièces de leur collection sont sorties de la ville sainte », souligneOmar Saghi, le commissaire de l’exposition « Hajj, le pèlerinage à La Mecque ». Par exemple, la dernière extension, qui sera terminée en 2016, « commence à associer extension et conservation. Des colonnes abbassides et ottomanes vont être sauvegardées et intégrées dans les constructions modernes. C’est un énorme défi logistique qui nécessite des prises de décisions aussi rapides que difficiles ».
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