Charte de l'Union universelle religieuse
Posté : 11 juil.14, 11:18
Le pont entre la civilisation islamique et judéo-chrétienne: alliance religieuse universelle.
(Pour tous les gens qui se recherchent dans la religion, déistes, agnostiques, sceptiques qui ne savent pas quelle religion choisir, je vous invite à suivre cette voie là)
Acte I: Dieu
1. Nous croyons en un Dieu Unique, qui s’appelle Elloha dans la Torah, ou Ellohim, ou Allah dans sa version arabophone dans le Coran,
2. Nous croyons que Dieu est le Grand principe Unique, indivisible et indissociable,
3. Nous croyons que Dieu a des attributs très spécifiques l’insérant dans une forme de monothéisme la plus indiscutable et la plus stricte et rigoriste,
4. Nous croyons que les Juifs et les Arabes ont ce même esprit ancré dans un monothéisme rigoriste et nous pensons que les Chrétiens doivent se nourrir du monothéisme pur des Hébreux et des Arabes ,
5. Nous croyons que les religions monothéistes ont un dessein uniquement en vue de servir le Dieu Eternel et Unique de la façon la plus rigoriste sans l’associer,
6. C’est pourquoi nous croyons que doit être rejeté toute doctrine prônant une association visant à associer le Nom saint de l’Eternel, l’associer quant à une filiation divine sur les hommes ou quant à d’autres divinités issus d’idôles ou de cultes expressément qualifiés par les prophètes de caducs,
7. Nous croyons que Moïse a explicité les cultes caducs, ainsi que Jésus et Mohamed,
8. Nous croyons que le Christianisme affecte partiellement le Nom divin, c’est pourquoi les Chrétiens doivent se nourrir de la présentation du monothéisme des Hébreux ou des Arabes.
Acte II: Les prophètes.
• Nous croyons que les prophètes sont venus à l’humanité pour annoncer Miséricorde et félicité à l’humanité, Lois, obligations et devoirs et avertir du Jour du Jugement dernier (Youm YaHadin en hébreu, youm Adine en arabe),
• Nous croyons que les prophètes se sont succédés depuis Adam jusqu’à Noé,
• Nous croyons que le nouvel ordre du Monde a été institué par Noé et sa descendance dans l’Arche et que tous les prophètes ont suivi un continuum dans sa lignée,
• Nous croyons qu’Abraham qui découle de cette lignée a donné la bénédiction à une multitude de nations découlant de lui, le père des croyants monothéistes,
• Nous croyons que de sa descendance sont issus tous les prophètes après les patriarches,
• Nous croyons qu’Ismaël et Isaac ont été bénis tous deux par Abraham,
• Nous reconnaissons qu’Isaac et Jacob ont eu la promesse de l’élection divine pour recevoir la prophétie, la sagesse et le Livre, et des rois et pontifs se succédant et l’élection divine, qui fut concrétisé par le Maître Moïse,
• Mais nous estimons que cette alliance comporte une facette bénédiction et malédiction et que ce statut est difficile à assumer et que l’alliance peut être éternelle comme transitoire par esprit de mérite, bien que cette alliance peut à tout moment être réactualisée,
• Nous estimons que se sont succédé plus de 40 prophètes en Israël et que le Messie fut le triomphe de la prophétie au sein d’Israël,
• Ce Messie est Jésus fils de la Vierge Marie.
• Nous estimons qu’Esaü et sa nation ont reçu un prophète (Job) et qu’elle a participé au dessein de Dieu en proclamant l’annonce à l’humanité de la Grâce du Messie,
• Et nous estimons qu’Ismaël a aussi été béni pour recevoir un dernier prophète, Mohammed, pour enseigner le Livre et la sagesse à sa nation et pour confirmer ce qu’il y avait avant lui et guider l’humanité dans son cheminement à Dieu.
Acte III: Les prophètes : les 5 grandes figures.
• Nous considérons que se sont distingués dans la famille des prophètes, plusieurs figures qui ont joué un rôle décisif dans la prophétie et son héritage à l’humanité.
• La première figure est Noé, ainsi nous croyons en ce qui fut enjoint à Noé et avant lui à Sheth et Enoch. Noé, qui instrumentalisa par volonté divine le nouvel Ordre du monde tel qu’établi depuis lui par le déluge.
• La deuxième figure est Abraham, père d’une multitudes de nations bénies en lui et par lui et à qui on doit un monothéisme rigoriste et un des pionniers avec les Patriarches du monothéisme et figure de la promesse du don des écritures célestes et de l’élection divine à sa descendance et postérité.
• La troisième figure est le Maître Moïse à qui fut révélé la parole divine et que Moïse lui-même retranscrit en plusieurs corpus après avoir écouté la parole divine, il fut législateur, prophète et dignitaire des Hébreux.
• La quatrième figure est le Messie Jésus fils de la Vierge Marie à qui fut révélé le Verbe de Dieu et qui reçut la révélation de l’Evangile Légendaire afin de continuer dans le cheminement de son Maître Moïse et des prophètes et inspirés parmi les fils d’Israël.
• La cinquième figure est Mohammed à qui fut révélé le Coran, l’Ultime Livre révélé par Dieu afin de donner guidance à sa Nation (les Arabes) en leur enseignant la science prophétique, venant en conformité aux Livres précédemment cités et apporter guidance sur la manière de percevoir les textes sacrés antérieurs.
Acte IV: Livres et canons authentiques :
• Nous jugeons nécessaire de maintenir une méthodologie stricte quant à l’élaboration des canons authentiques des Livres recensés se proclamant provenir de Dieu.
• Nous estimons que parmi ce que les Hébreux ont reçu, nous retiendrons la Tora ou Pentateuque, ainsi que les Livres des prophètes et Inspirés (Hagiographes).
• Nous savons qu’une loi orale a été établie, qui recense les Ecrits des Rabbins et Juges d’Israël sur la manière d’interpréter les Livres précités, mais nous les retiendrons uniquement pour comprendre un verset précis de la Tora, le Livre suprême pour les Hébreux.
• Nous considérons que ce fut la Parole divine et qu’elle a été maintenue jusqu’à nos jours afin d’avoir une portée universelle.
• Nous considérons également que les 4 Evangiles constituent le Verbe de Dieu et les Chrétiens qui suivent cette Parole révélée jouent un rôle dans le discernement et l’universalité de la Grâce divine et plus particulièrement l’interprétation du Messie sur la Tora qui prévalait avant lui.
• Nous estimons nécessaire de rappeler aux Chrétiens que le Messie ne devait ni retrancher, ni ajouter quoique ce soit dans la Tora et que le Messie a lui-même dit qu’il ne venait pas abolir la Tora mais discerner et trancher tel un Juge sur celle-ci afin de transmettre par son Verbe et de facto, le Verbe de Dieu, la Grâce aux fils d’Israël et à l’humanité.
• Nous considérons également que Mohammed a participé au Plan divin par la révélation du Coran, parole divine venant réactualiser celle-ci, venant en conformité avec tout ce qui fut révélé avant lui, afin de guider l’humanité et la diriger vers la félicité. Cette nouvelle parole, venant en conformité apporte des directives aux Gens du Livre, confirme ce qu’il y avait avant lui dans son authenticité et donne une Législation et un Plan à suivre, qui est manifestement le plan divin.
• Nous estimons que ces deux Livres : l’Evangile et le Coran, ne sont pas une innovation de la part de ces protagonistes ou des deux derniers prophètes (le Messie et Mohammed), mais bien une injonction qui se trouvait dans la Tora elle-même, selon le principe du Midrach: « de nouvelles Torah sortiront de Moi (Ellohim) » - Midrach Rabba Vayikra 13,3.
• Nous considérons également que Mohammed est le Paraclet annoncé par Jésus fils de la Vierge Marie, le Messie.
Acte V: Lois et Juges :
• Nous estimons que les Livres saints renferment des Lois, devoirs et obligations imputés à tous les croyants monothéistes,
• Que ces Lois, obligations, ou commandements sont quasi identiques pour tous les protagonistes religieux,
• C’est pourquoi, nous estimons que le Sanhédrin doit juger en conformité à ce qui lui fut révélé dans la Tora et doit être aidé également de l’exégèse que représente les Evangiles dont les Chrétiens ont une participation d’une part et du Coran dont les Arabes sont garants d’autre part,
• Ainsi, le Jugement sera basé sur ce qui fut révélé dans la Tora, l’Evangile et le Coran. Livres qui présentent une conception du jugement, une éthique et un discernement similaires.
• Nous estimons que la Tora, l’Evangile et le Coran présentent ce même Droit.
• Le talion sera appliqué, mais la compensation ou le pardon est meilleur, et la clémence face à des sentences jugées pénibles doit être le leitmotiv.
Acte VI: profession de foi selon Eliphas Levi:
(ici, c'est tiré d'Eliphas Levi et non de moi)
Tiré de :
L’initiation, no
2, juillet-décembre 1957.
Translated by The JuanKurse, April 2007
Nous croyons en la souveraineté éternelle et
infinie de la Sagesse immuable et de
l'intelligence créatrice.
Nous croyons en la beauté suprême de la bonté
juste et de la Justice miséricordieuse et
aimante.
Nous croyons en la fécondité du progrès dans
l'ordre et de l'ordre éternellement progressif.
Nous croyons au principe de la vie universelle,
en le principe de l'Être et des êtres toujours
distinct de l'Être et des êtres, mais
nécessairement présent dans l'Être et dans les
êtres.
Nous croyons que le principe tout entier, en
tout et partout, ne saurait être contenu,
enfermé, limité, fini ou défini en aucune
manière, et que, par conséquent, toute forme,
tout nom spécial, toute révélation personnelle
et exclusive de ce principe sont des idolâtries
et des erreurs.
Nous croyons que le principe est en nous tous
et parle à chacun de nous par la voix de la
conscience.
Que la conscience ne peut être éclairée sans le
concours de la foi et de la raison, de la science
et de la piété.
Nous croyons en la raison absolue qui doit
diriger et redresser les raisonnements
particuliers, qui doit être la base de la foi et la
mesure de tous les dogmes sous peine de
fanatisme, de folie et d'erreur.
Nous croyons en l'amour absolu qui se nomme
esprit de charité et qui inspire le sacrifice.
Nous croyons que, pour s'enrichir, il faut
donner, qu'on est heureux du bonheur des
autres, et que l'égoïsme bien ordonné doit
commencer par le prochain.
Nous croyons à la liberté, à l'indépendance
absolue, à la royauté même, à la divinité
relative de la volonté humaine lorsqu'elle est
réglée par la souveraine raison.
Nous croyons que Dieu lui-même -- le grand
principe indéfinissable -- ne saurait être ni le
despote ni le bourreau de ses créatures ; qu'il
ne peut ni les récompenser ni les punir, mais
que la loi porte en elle-même sa sanction, de
sorte que le bien de soi-même est la
récompense du bien et le mal le châtiment,
mais aussi le remède du mal.
Nous croyons que l'esprit de charité seul est
inflexible lorsqu'il inspire le dévouement et la
paix, mais que tous les hommes peuvent se
tromper surtout lorsqu'ils décident de choses
qu'ils ne savent pas ne connaissent pas et ne
comprennent pas.
Nous croyons à la catholicité, c'est-à-dire à
l'universalité du dogme.
Nous croyons qu'en religion, tous les hommes
intelligents acceptent les mêmes vérités et ne
se disputent que pour les erreurs.
Nous croyons que les hommes les plus
raisonnables sont aussi les plus patients et que
les persécuteurs de ceux qui ne pensent pas
comme eux prouvent par leur violence même
qu'ils sont dans l'erreur.
Nous croyons que tous les dieux sont des
fantômes et que les idoles ne sont rien ; que les
cultes établis doivent faire place à d'autres.
En un mot nous croyons en Dieu unique et en
la religion unique comme Lui, en Dieu
bénissant tous les dieux et en la Religion
absorbant ou annulant toutes les religions.
Nous croyons à l'Être universel, absolu et
infini que démontre l'impossibilité du néant et
nous n'admettons pas que le rien puisse être et
devenir quelque chose.
À la réalité qui est l'idée démontrée ou
démontrable par la science.
In reality which is defined as the idea
demonstrated or demonstrable by science.
À la raison qui est l'Être exprimé exactement
par le Verbe.
À la justice qui est l'Être mis en action suivant
ses vrais rapports et ses proportions
raisonnables.
Nous croyons à la révélation perpétuelle et
progressive de Dieu dans les développements
de notre intelligence et de notre amour.
Nous croyons à l'esprit de vérité inséparable de
l'esprit de charité et nous l'appelons avec
l'Église catholique : « Esprit de science opposé
à l'obscurantisme des mauvais prêtres ;
« Esprit d'intelligence opposé à la sottise des
superstitieux ;
« Esprit de force pour résister aux préjugés et
aux calomnies des faux croyants ;
« Esprit de piété soit filiale, soit sociale, soit
humanitaire, opposé à l'égoïsme impie de ceux
qui laisseront tout périr pour sauver leurs âmes
« Esprit de conseil parce que la vraie charité
commence par l'esprit et assiste d'abord les
âmes ;
Et enfin « Esprit de crainte du mal qui foule
aux pieds la crainte des hommes et qui nous
apprend à ne pas rendre au mal un culte
sacrilège en nous figurant un Dieu capricieux
et méchant. »
Nous croyons que cet esprit est celui de
l'Évangile et a été celui de Jésus-Christ.
C'est pourquoi nous adorons un Dieu vivant et
agissant en Jésus-Christ dont nous ne faisons
pas un Dieu distinct et séparable de Dieu
même, Jésus ayant été vrai homme et
complètement homme, comme nous, mais
sanctifié par la plénitude de l'esprit divin
parlant de sa bouche, vivant et agissant en lui.
Nous croyons au sens oral et divin de
l'Évangile dont la lettre est
imparfaite, mais dont l'esprit est éternel.
Nous croyons en l'Église Une, Sainte,
Universelle, dont l'Église romaine a été le
commencement et la figure.
Nous croyons que les lois de Moïse, des
Apôtres et des papes leurs successeurs, ont été
transitoires, mais que la loi de charité est
éternelle.
C'est pourquoi nous ne rejetons et ne
condamnons personne.
Nous croyons que l'égoïsme bien ordonné
commence par les autres et que les véritables
riches sont ceux qui donnent.
Nous croyons à la vie éternelle. Nous ne
craignons la mort ni pour nous ni pour les
vivants que nous aimons.
Nous admettons intégralement les treize
articles du symbole de Maïmonides aisni que les 613 mitvots de la Tora, et par
conséquent nous regardons les Israélites
comme nos frères.
Nous admettons que Dieu seul est Dieu, et que
Mahomet a été un de ses Verbes précurseurs
(ce que veut dire le mot prophète) et nous
fraternisons aussi avec les musulmans, nous faisons l’éloge des 5 piliers préconisés par Mohammed.
Mais nous plaignons et nous blâmons les juifs
de nous appeler Goïm et les musulmans de
nous appeler Giaours. En cela nous ne
saurions communier avec eux, parce qu'en cela
ils sont hors la charité.
Nous admettons le symbole des Apôtres, de
saint Athanase et de Nicée, en reconnaissant
qu'ils doivent être expliqués d'une manière
hiérarchique et qu'ils expriment les plus hauts
mystères de la philosophie occulte.
Mais nous réprouvons la réprobation, nous
excommunions l'excommunication comme des
attentats contre la charité et la solidarité
universelles.
Telle est la profession de foi qui doit réunir et
absorber lentement toutes les autres. Telle est
la profession des grandes âmes de l'avenir.
Combien d'hommes sont actuellement en état
de la comprendre ? Je ne saurais le dire : mais
je pense que, si un prophète pouvait le dire à
haute voix devant tous les peuples assemblés,
il serait lapidé par tous les prêtres au milieu du
dédain des peuples et à peine regretté par
quelques sages.
Ô règne toujours renaissant de la peur,
regimbement continuel de la bête contre
l'ange, alliance assurée des tyrannies contre
l'intelligence toujours libres, bêtise toujours
brevetée, esprit toujours condamné, jusqu'à
quand mettrez-vous ce pauvre monde à
l'envers ?
Éliphas Lévi (condensé !!!!!!!!) Paris, 1866.
(Pour tous les gens qui se recherchent dans la religion, déistes, agnostiques, sceptiques qui ne savent pas quelle religion choisir, je vous invite à suivre cette voie là)
Acte I: Dieu
1. Nous croyons en un Dieu Unique, qui s’appelle Elloha dans la Torah, ou Ellohim, ou Allah dans sa version arabophone dans le Coran,
2. Nous croyons que Dieu est le Grand principe Unique, indivisible et indissociable,
3. Nous croyons que Dieu a des attributs très spécifiques l’insérant dans une forme de monothéisme la plus indiscutable et la plus stricte et rigoriste,
4. Nous croyons que les Juifs et les Arabes ont ce même esprit ancré dans un monothéisme rigoriste et nous pensons que les Chrétiens doivent se nourrir du monothéisme pur des Hébreux et des Arabes ,
5. Nous croyons que les religions monothéistes ont un dessein uniquement en vue de servir le Dieu Eternel et Unique de la façon la plus rigoriste sans l’associer,
6. C’est pourquoi nous croyons que doit être rejeté toute doctrine prônant une association visant à associer le Nom saint de l’Eternel, l’associer quant à une filiation divine sur les hommes ou quant à d’autres divinités issus d’idôles ou de cultes expressément qualifiés par les prophètes de caducs,
7. Nous croyons que Moïse a explicité les cultes caducs, ainsi que Jésus et Mohamed,
8. Nous croyons que le Christianisme affecte partiellement le Nom divin, c’est pourquoi les Chrétiens doivent se nourrir de la présentation du monothéisme des Hébreux ou des Arabes.
Acte II: Les prophètes.
• Nous croyons que les prophètes sont venus à l’humanité pour annoncer Miséricorde et félicité à l’humanité, Lois, obligations et devoirs et avertir du Jour du Jugement dernier (Youm YaHadin en hébreu, youm Adine en arabe),
• Nous croyons que les prophètes se sont succédés depuis Adam jusqu’à Noé,
• Nous croyons que le nouvel ordre du Monde a été institué par Noé et sa descendance dans l’Arche et que tous les prophètes ont suivi un continuum dans sa lignée,
• Nous croyons qu’Abraham qui découle de cette lignée a donné la bénédiction à une multitude de nations découlant de lui, le père des croyants monothéistes,
• Nous croyons que de sa descendance sont issus tous les prophètes après les patriarches,
• Nous croyons qu’Ismaël et Isaac ont été bénis tous deux par Abraham,
• Nous reconnaissons qu’Isaac et Jacob ont eu la promesse de l’élection divine pour recevoir la prophétie, la sagesse et le Livre, et des rois et pontifs se succédant et l’élection divine, qui fut concrétisé par le Maître Moïse,
• Mais nous estimons que cette alliance comporte une facette bénédiction et malédiction et que ce statut est difficile à assumer et que l’alliance peut être éternelle comme transitoire par esprit de mérite, bien que cette alliance peut à tout moment être réactualisée,
• Nous estimons que se sont succédé plus de 40 prophètes en Israël et que le Messie fut le triomphe de la prophétie au sein d’Israël,
• Ce Messie est Jésus fils de la Vierge Marie.
• Nous estimons qu’Esaü et sa nation ont reçu un prophète (Job) et qu’elle a participé au dessein de Dieu en proclamant l’annonce à l’humanité de la Grâce du Messie,
• Et nous estimons qu’Ismaël a aussi été béni pour recevoir un dernier prophète, Mohammed, pour enseigner le Livre et la sagesse à sa nation et pour confirmer ce qu’il y avait avant lui et guider l’humanité dans son cheminement à Dieu.
Acte III: Les prophètes : les 5 grandes figures.
• Nous considérons que se sont distingués dans la famille des prophètes, plusieurs figures qui ont joué un rôle décisif dans la prophétie et son héritage à l’humanité.
• La première figure est Noé, ainsi nous croyons en ce qui fut enjoint à Noé et avant lui à Sheth et Enoch. Noé, qui instrumentalisa par volonté divine le nouvel Ordre du monde tel qu’établi depuis lui par le déluge.
• La deuxième figure est Abraham, père d’une multitudes de nations bénies en lui et par lui et à qui on doit un monothéisme rigoriste et un des pionniers avec les Patriarches du monothéisme et figure de la promesse du don des écritures célestes et de l’élection divine à sa descendance et postérité.
• La troisième figure est le Maître Moïse à qui fut révélé la parole divine et que Moïse lui-même retranscrit en plusieurs corpus après avoir écouté la parole divine, il fut législateur, prophète et dignitaire des Hébreux.
• La quatrième figure est le Messie Jésus fils de la Vierge Marie à qui fut révélé le Verbe de Dieu et qui reçut la révélation de l’Evangile Légendaire afin de continuer dans le cheminement de son Maître Moïse et des prophètes et inspirés parmi les fils d’Israël.
• La cinquième figure est Mohammed à qui fut révélé le Coran, l’Ultime Livre révélé par Dieu afin de donner guidance à sa Nation (les Arabes) en leur enseignant la science prophétique, venant en conformité aux Livres précédemment cités et apporter guidance sur la manière de percevoir les textes sacrés antérieurs.
Acte IV: Livres et canons authentiques :
• Nous jugeons nécessaire de maintenir une méthodologie stricte quant à l’élaboration des canons authentiques des Livres recensés se proclamant provenir de Dieu.
• Nous estimons que parmi ce que les Hébreux ont reçu, nous retiendrons la Tora ou Pentateuque, ainsi que les Livres des prophètes et Inspirés (Hagiographes).
• Nous savons qu’une loi orale a été établie, qui recense les Ecrits des Rabbins et Juges d’Israël sur la manière d’interpréter les Livres précités, mais nous les retiendrons uniquement pour comprendre un verset précis de la Tora, le Livre suprême pour les Hébreux.
• Nous considérons que ce fut la Parole divine et qu’elle a été maintenue jusqu’à nos jours afin d’avoir une portée universelle.
• Nous considérons également que les 4 Evangiles constituent le Verbe de Dieu et les Chrétiens qui suivent cette Parole révélée jouent un rôle dans le discernement et l’universalité de la Grâce divine et plus particulièrement l’interprétation du Messie sur la Tora qui prévalait avant lui.
• Nous estimons nécessaire de rappeler aux Chrétiens que le Messie ne devait ni retrancher, ni ajouter quoique ce soit dans la Tora et que le Messie a lui-même dit qu’il ne venait pas abolir la Tora mais discerner et trancher tel un Juge sur celle-ci afin de transmettre par son Verbe et de facto, le Verbe de Dieu, la Grâce aux fils d’Israël et à l’humanité.
• Nous considérons également que Mohammed a participé au Plan divin par la révélation du Coran, parole divine venant réactualiser celle-ci, venant en conformité avec tout ce qui fut révélé avant lui, afin de guider l’humanité et la diriger vers la félicité. Cette nouvelle parole, venant en conformité apporte des directives aux Gens du Livre, confirme ce qu’il y avait avant lui dans son authenticité et donne une Législation et un Plan à suivre, qui est manifestement le plan divin.
• Nous estimons que ces deux Livres : l’Evangile et le Coran, ne sont pas une innovation de la part de ces protagonistes ou des deux derniers prophètes (le Messie et Mohammed), mais bien une injonction qui se trouvait dans la Tora elle-même, selon le principe du Midrach: « de nouvelles Torah sortiront de Moi (Ellohim) » - Midrach Rabba Vayikra 13,3.
• Nous considérons également que Mohammed est le Paraclet annoncé par Jésus fils de la Vierge Marie, le Messie.
Acte V: Lois et Juges :
• Nous estimons que les Livres saints renferment des Lois, devoirs et obligations imputés à tous les croyants monothéistes,
• Que ces Lois, obligations, ou commandements sont quasi identiques pour tous les protagonistes religieux,
• C’est pourquoi, nous estimons que le Sanhédrin doit juger en conformité à ce qui lui fut révélé dans la Tora et doit être aidé également de l’exégèse que représente les Evangiles dont les Chrétiens ont une participation d’une part et du Coran dont les Arabes sont garants d’autre part,
• Ainsi, le Jugement sera basé sur ce qui fut révélé dans la Tora, l’Evangile et le Coran. Livres qui présentent une conception du jugement, une éthique et un discernement similaires.
• Nous estimons que la Tora, l’Evangile et le Coran présentent ce même Droit.
• Le talion sera appliqué, mais la compensation ou le pardon est meilleur, et la clémence face à des sentences jugées pénibles doit être le leitmotiv.
Acte VI: profession de foi selon Eliphas Levi:
(ici, c'est tiré d'Eliphas Levi et non de moi)
Tiré de :
L’initiation, no
2, juillet-décembre 1957.
Translated by The JuanKurse, April 2007
Nous croyons en la souveraineté éternelle et
infinie de la Sagesse immuable et de
l'intelligence créatrice.
Nous croyons en la beauté suprême de la bonté
juste et de la Justice miséricordieuse et
aimante.
Nous croyons en la fécondité du progrès dans
l'ordre et de l'ordre éternellement progressif.
Nous croyons au principe de la vie universelle,
en le principe de l'Être et des êtres toujours
distinct de l'Être et des êtres, mais
nécessairement présent dans l'Être et dans les
êtres.
Nous croyons que le principe tout entier, en
tout et partout, ne saurait être contenu,
enfermé, limité, fini ou défini en aucune
manière, et que, par conséquent, toute forme,
tout nom spécial, toute révélation personnelle
et exclusive de ce principe sont des idolâtries
et des erreurs.
Nous croyons que le principe est en nous tous
et parle à chacun de nous par la voix de la
conscience.
Que la conscience ne peut être éclairée sans le
concours de la foi et de la raison, de la science
et de la piété.
Nous croyons en la raison absolue qui doit
diriger et redresser les raisonnements
particuliers, qui doit être la base de la foi et la
mesure de tous les dogmes sous peine de
fanatisme, de folie et d'erreur.
Nous croyons en l'amour absolu qui se nomme
esprit de charité et qui inspire le sacrifice.
Nous croyons que, pour s'enrichir, il faut
donner, qu'on est heureux du bonheur des
autres, et que l'égoïsme bien ordonné doit
commencer par le prochain.
Nous croyons à la liberté, à l'indépendance
absolue, à la royauté même, à la divinité
relative de la volonté humaine lorsqu'elle est
réglée par la souveraine raison.
Nous croyons que Dieu lui-même -- le grand
principe indéfinissable -- ne saurait être ni le
despote ni le bourreau de ses créatures ; qu'il
ne peut ni les récompenser ni les punir, mais
que la loi porte en elle-même sa sanction, de
sorte que le bien de soi-même est la
récompense du bien et le mal le châtiment,
mais aussi le remède du mal.
Nous croyons que l'esprit de charité seul est
inflexible lorsqu'il inspire le dévouement et la
paix, mais que tous les hommes peuvent se
tromper surtout lorsqu'ils décident de choses
qu'ils ne savent pas ne connaissent pas et ne
comprennent pas.
Nous croyons à la catholicité, c'est-à-dire à
l'universalité du dogme.
Nous croyons qu'en religion, tous les hommes
intelligents acceptent les mêmes vérités et ne
se disputent que pour les erreurs.
Nous croyons que les hommes les plus
raisonnables sont aussi les plus patients et que
les persécuteurs de ceux qui ne pensent pas
comme eux prouvent par leur violence même
qu'ils sont dans l'erreur.
Nous croyons que tous les dieux sont des
fantômes et que les idoles ne sont rien ; que les
cultes établis doivent faire place à d'autres.
En un mot nous croyons en Dieu unique et en
la religion unique comme Lui, en Dieu
bénissant tous les dieux et en la Religion
absorbant ou annulant toutes les religions.
Nous croyons à l'Être universel, absolu et
infini que démontre l'impossibilité du néant et
nous n'admettons pas que le rien puisse être et
devenir quelque chose.
À la réalité qui est l'idée démontrée ou
démontrable par la science.
In reality which is defined as the idea
demonstrated or demonstrable by science.
À la raison qui est l'Être exprimé exactement
par le Verbe.
À la justice qui est l'Être mis en action suivant
ses vrais rapports et ses proportions
raisonnables.
Nous croyons à la révélation perpétuelle et
progressive de Dieu dans les développements
de notre intelligence et de notre amour.
Nous croyons à l'esprit de vérité inséparable de
l'esprit de charité et nous l'appelons avec
l'Église catholique : « Esprit de science opposé
à l'obscurantisme des mauvais prêtres ;
« Esprit d'intelligence opposé à la sottise des
superstitieux ;
« Esprit de force pour résister aux préjugés et
aux calomnies des faux croyants ;
« Esprit de piété soit filiale, soit sociale, soit
humanitaire, opposé à l'égoïsme impie de ceux
qui laisseront tout périr pour sauver leurs âmes
« Esprit de conseil parce que la vraie charité
commence par l'esprit et assiste d'abord les
âmes ;
Et enfin « Esprit de crainte du mal qui foule
aux pieds la crainte des hommes et qui nous
apprend à ne pas rendre au mal un culte
sacrilège en nous figurant un Dieu capricieux
et méchant. »
Nous croyons que cet esprit est celui de
l'Évangile et a été celui de Jésus-Christ.
C'est pourquoi nous adorons un Dieu vivant et
agissant en Jésus-Christ dont nous ne faisons
pas un Dieu distinct et séparable de Dieu
même, Jésus ayant été vrai homme et
complètement homme, comme nous, mais
sanctifié par la plénitude de l'esprit divin
parlant de sa bouche, vivant et agissant en lui.
Nous croyons au sens oral et divin de
l'Évangile dont la lettre est
imparfaite, mais dont l'esprit est éternel.
Nous croyons en l'Église Une, Sainte,
Universelle, dont l'Église romaine a été le
commencement et la figure.
Nous croyons que les lois de Moïse, des
Apôtres et des papes leurs successeurs, ont été
transitoires, mais que la loi de charité est
éternelle.
C'est pourquoi nous ne rejetons et ne
condamnons personne.
Nous croyons que l'égoïsme bien ordonné
commence par les autres et que les véritables
riches sont ceux qui donnent.
Nous croyons à la vie éternelle. Nous ne
craignons la mort ni pour nous ni pour les
vivants que nous aimons.
Nous admettons intégralement les treize
articles du symbole de Maïmonides aisni que les 613 mitvots de la Tora, et par
conséquent nous regardons les Israélites
comme nos frères.
Nous admettons que Dieu seul est Dieu, et que
Mahomet a été un de ses Verbes précurseurs
(ce que veut dire le mot prophète) et nous
fraternisons aussi avec les musulmans, nous faisons l’éloge des 5 piliers préconisés par Mohammed.
Mais nous plaignons et nous blâmons les juifs
de nous appeler Goïm et les musulmans de
nous appeler Giaours. En cela nous ne
saurions communier avec eux, parce qu'en cela
ils sont hors la charité.
Nous admettons le symbole des Apôtres, de
saint Athanase et de Nicée, en reconnaissant
qu'ils doivent être expliqués d'une manière
hiérarchique et qu'ils expriment les plus hauts
mystères de la philosophie occulte.
Mais nous réprouvons la réprobation, nous
excommunions l'excommunication comme des
attentats contre la charité et la solidarité
universelles.
Telle est la profession de foi qui doit réunir et
absorber lentement toutes les autres. Telle est
la profession des grandes âmes de l'avenir.
Combien d'hommes sont actuellement en état
de la comprendre ? Je ne saurais le dire : mais
je pense que, si un prophète pouvait le dire à
haute voix devant tous les peuples assemblés,
il serait lapidé par tous les prêtres au milieu du
dédain des peuples et à peine regretté par
quelques sages.
Ô règne toujours renaissant de la peur,
regimbement continuel de la bête contre
l'ange, alliance assurée des tyrannies contre
l'intelligence toujours libres, bêtise toujours
brevetée, esprit toujours condamné, jusqu'à
quand mettrez-vous ce pauvre monde à
l'envers ?
Éliphas Lévi (condensé !!!!!!!!) Paris, 1866.