Notions de base
Posté : 13 juil.14, 06:39
Dans son livre, "Histoire d'une âme", Sainte Thérèse de Lisieux dit :
« Je ne méprise pas les pensées profondes qui nourrissent l’âme et l’unissent à Dieu, mais il y a longtemps que j’ai compris qu’il ne faut pas s’appuyer sur elles et faire consister la perfection à recevoir beaucoup de lumières. Les plus belles pensées ne sont rien sans les oeuvres ; il est vrai que les autres peuvent en retirer beaucoup de profit si elles s’humilient et témoignent au bon Dieu leur reconnaissance de ce qu’il leur permet de partager le festin d’une âme qu’il lui plaît d’enrichir de ses grâces, mais si cette âme se complaît dans ses belles pensées et fait la prière du pharisien, elle devient semblable à une personne mourant de faim devant une table bien garnie pendant que tous ses invités y puisent une abondante nourriture et parfois jettent un regard d’envie sur le personnage possesseur de tant de biens. Ah ! comme il n’y a bien que le Bon Dieu tout seul qui connaisse le fond des coeurs... que les créatures ont de courtes pensées... »
Effectivement, les plus belles pensées ne sont rien sans un désir obstiné de les réaliser.
La Mère de Pondichéry ajoutera :
« Il ne sert à rien de lire des livres instructifs si l'on n'est pas résolu à vivre ce qu'ils enseignent. »
« Je ne méprise pas les pensées profondes qui nourrissent l’âme et l’unissent à Dieu, mais il y a longtemps que j’ai compris qu’il ne faut pas s’appuyer sur elles et faire consister la perfection à recevoir beaucoup de lumières. Les plus belles pensées ne sont rien sans les oeuvres ; il est vrai que les autres peuvent en retirer beaucoup de profit si elles s’humilient et témoignent au bon Dieu leur reconnaissance de ce qu’il leur permet de partager le festin d’une âme qu’il lui plaît d’enrichir de ses grâces, mais si cette âme se complaît dans ses belles pensées et fait la prière du pharisien, elle devient semblable à une personne mourant de faim devant une table bien garnie pendant que tous ses invités y puisent une abondante nourriture et parfois jettent un regard d’envie sur le personnage possesseur de tant de biens. Ah ! comme il n’y a bien que le Bon Dieu tout seul qui connaisse le fond des coeurs... que les créatures ont de courtes pensées... »
Effectivement, les plus belles pensées ne sont rien sans un désir obstiné de les réaliser.
La Mère de Pondichéry ajoutera :
« Il ne sert à rien de lire des livres instructifs si l'on n'est pas résolu à vivre ce qu'ils enseignent. »