Les Adventistes du septième jour
- inconnu
Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 04 sept.14, 06:58Salut à tous,
Comme je vois qu'il n'y a pas de section "Adventiste" sur le forum Chrétien, je me permets, si vous le voulez bien, d'expliquer les croyances et l'histoire de ce mouvement.
Église adventiste du septième jour
L'Eglise adventiste du septième jour est une dénomination réunissant des chrétiens évangéliques conservateurs. L'Eglise est née dans le contexte des attentes eschatologiques du milieu du XIXe siècle (exprimées en particulier par le mouvement millérite), mais elle ne fut formellement organisée qu'en 1863. Les millérites avaient prédit le retour du Christ le 22 octobre 1844. Après la "grande déception", le mouvement se trouva désorienté. Un petit groupe d'adventistes adopta alors le sabbat du septième jour, réinterpréta les événements de 1844 et devint finalement l'Eglise adventiste du septième jour. Toutefois, les racines de l'adventisme remontent beaucoup plus loin - jusqu'à la Réforme et à l'Eglise du Nouveau Testament.
Les adventistes du septième jour reconnaissent la Bible comme la parole inspirée de Dieu. En substance, la Bible est leur seule base de foi, bien qu'ils se réfèrent également à une série de 28 croyances fondamentales qui peuvent être révisées à toute session mondiale de la Conférence générale, si une nouvelle lumière est reçue ou qu'un meilleur langage est trouvé, sous la conduite du Saint Esprit. Ces croyances portent notamment sur la Trinité, le baptême des croyants, les dons spirituels, la mort - état d'inconscience jusqu'à la résurrection, et la nouvelle terre - résidence des rachetés après le millénium. Les adventistes du septième jour sont créationnistes et croient que l'homme et la femme ont été créés à l'image de Dieu pour couronner la semaine de la création biblique. Après l'arrivée du péché, le plan de salut de Dieu a été mis en oeuvre. Dans la vie du Christ vécue dans l'obéissance parfaite à la volonté de Dieu, dans sa souffrance, sa mort et sa résurrection, Dieu a fourni les seuls moyens d'expiation du péché humain, afin que ceux qui, dans la foi, acceptent le don du salut aient la vie éternelle. Depuis le début, les adventistes du septième jour s'affirment comme des défenseurs systématiques de la liberté religieuse pour tous et jouent un rôle de pointe dans la promotion de celle-ci, y compris auprès des Nations Unies. La mission et l'évangélisation mondiale sont des éléments essentiels de la vision adventiste. L'Eglise s'efforce de partager activement la bonne nouvelle de la justification, de la justice par la foi, du salut par JESUS Christ et de son retour imminent. En conséquence, l'Eglise adventiste du septième jour est probablement la dénomination protestante qui se déploie le plus largement, puisqu'elle est à l'oeuvre dans plus de 200 pays.
Bien qu'elle soit née en Amérique du Nord, moins de 8 pour cent de ses membres y résident aujourd'hui, et elle se développe considérablement dans différentes parties du monde. Les adventistes veulent vivre une vie de service à Dieu et à l'humanité. Pour contribuer à réaliser ce but, l'Eglise possède et gère de nombreuses institutions: plus de 6000 écoles (du jardin d'enfants à l'université), 720 hôpitaux et établissements de soins, des maisons d'éditions et des fabriques d'aliments diététiques. Des centres médiatiques (télévision et radio par satellite dans le monde entier) ont été mis en place ces dernières décennies. Les adventistes croient en un style de vie sain, avec un régime alimentaire équilibré (beaucoup d'adventistes sont végétariens) et l'abstention de drogues nocives, y compris l'alcool et le tabac. Les adventistes sont aussi des promoteurs de la santé publique. L'Eglise gère l'Agence adventiste d'aide et de développement (Adventist Development and Relief Agency, ADRA), bien connue dans le monde pour ses activités en faveur des victimes de catastrophes et ses projets de développement dans le tiers monde.
L'Eglise adventiste du septième jour ne se voit pas comme une fédération d'Eglises locales ou nationales, mais comme une Eglise mondiale dont l'action s'appuie sur un système de gouvernement représentatif solidement organisé. Le fonctionnement de l'Eglise se déroule à quatre niveaux principaux: 1) la communauté locale, organisme uni rassemblant les croyants individuels, 2) la conférence, organisme uni composé de communautés locales, 3) l'Union, organisme uni regroupant plusieurs conférences (un territoire plus important, souvent un Etat), et 4) la Conférence générale, organisation mondiale réunissant les quelque 100 unions. La Conférence générale agit par l'intermédiaire de ses 13 divisions (branches).
Selon les principes guidant le travail de la Conférence générale (General Conference Working Policy, 075), les adventistes du septième jour "reconnaissent les agences qui élèvent le Christ devant les hommes en tant que partie du plan divin d'évangélisation du monde." Ils nouent des liens de communauté avec les autres chrétiens et pratiquent la communion ouverte. Ils croient qu'en un sens ils sont un mouvement prophétique, avec un message du temps de la fin centré sur "l'Evangile éternel" qu'il s'agit de donner au monde. S'ils accueillent favorablement les occasions de dialogue permettant d'arriver à une meilleure compréhension, ils ne se sont pas officiellement joints au mouvement oecuménique organisé en entrant dans des conseils d'Eglises. Toutefois, ils ont dans de nombreux cas un statut d'observateur, de consultant ou de conseiller. Les adventistes entendent conserver et protéger leur identité unique, et donner vie à leur mission d'évangélisation et de service confiée par Dieu.
Le siège de la Conférence générale se trouve à Silver Spring, Etats-Unis. L'Eglise adventiste du septième jour comprend 14 millions de croyants baptisés, ce qui représente en comptant les enfants quelque 25 millions d'adventistes.
Nos croyances
Les Adventistes du Septième Jour reconnaissent la Bible comme seule source de leurs croyances. Nous considérons que notre mouvement est le résultat de la conviction protestante Sola Scriptura - la Bible comme seule norme de la foi et de la pratique chrétiennes.
http://www.adventist.org/fr/
Qui sont les Adventistes du Septieme Jour ?
http://youtu.be/EW35gr-3aYA
Les Adventistes dans les pays de l'Europe de l'ouest et l'Asie
Comme je vois qu'il n'y a pas de section "Adventiste" sur le forum Chrétien, je me permets, si vous le voulez bien, d'expliquer les croyances et l'histoire de ce mouvement.
Église adventiste du septième jour
L'Eglise adventiste du septième jour est une dénomination réunissant des chrétiens évangéliques conservateurs. L'Eglise est née dans le contexte des attentes eschatologiques du milieu du XIXe siècle (exprimées en particulier par le mouvement millérite), mais elle ne fut formellement organisée qu'en 1863. Les millérites avaient prédit le retour du Christ le 22 octobre 1844. Après la "grande déception", le mouvement se trouva désorienté. Un petit groupe d'adventistes adopta alors le sabbat du septième jour, réinterpréta les événements de 1844 et devint finalement l'Eglise adventiste du septième jour. Toutefois, les racines de l'adventisme remontent beaucoup plus loin - jusqu'à la Réforme et à l'Eglise du Nouveau Testament.
Les adventistes du septième jour reconnaissent la Bible comme la parole inspirée de Dieu. En substance, la Bible est leur seule base de foi, bien qu'ils se réfèrent également à une série de 28 croyances fondamentales qui peuvent être révisées à toute session mondiale de la Conférence générale, si une nouvelle lumière est reçue ou qu'un meilleur langage est trouvé, sous la conduite du Saint Esprit. Ces croyances portent notamment sur la Trinité, le baptême des croyants, les dons spirituels, la mort - état d'inconscience jusqu'à la résurrection, et la nouvelle terre - résidence des rachetés après le millénium. Les adventistes du septième jour sont créationnistes et croient que l'homme et la femme ont été créés à l'image de Dieu pour couronner la semaine de la création biblique. Après l'arrivée du péché, le plan de salut de Dieu a été mis en oeuvre. Dans la vie du Christ vécue dans l'obéissance parfaite à la volonté de Dieu, dans sa souffrance, sa mort et sa résurrection, Dieu a fourni les seuls moyens d'expiation du péché humain, afin que ceux qui, dans la foi, acceptent le don du salut aient la vie éternelle. Depuis le début, les adventistes du septième jour s'affirment comme des défenseurs systématiques de la liberté religieuse pour tous et jouent un rôle de pointe dans la promotion de celle-ci, y compris auprès des Nations Unies. La mission et l'évangélisation mondiale sont des éléments essentiels de la vision adventiste. L'Eglise s'efforce de partager activement la bonne nouvelle de la justification, de la justice par la foi, du salut par JESUS Christ et de son retour imminent. En conséquence, l'Eglise adventiste du septième jour est probablement la dénomination protestante qui se déploie le plus largement, puisqu'elle est à l'oeuvre dans plus de 200 pays.
Bien qu'elle soit née en Amérique du Nord, moins de 8 pour cent de ses membres y résident aujourd'hui, et elle se développe considérablement dans différentes parties du monde. Les adventistes veulent vivre une vie de service à Dieu et à l'humanité. Pour contribuer à réaliser ce but, l'Eglise possède et gère de nombreuses institutions: plus de 6000 écoles (du jardin d'enfants à l'université), 720 hôpitaux et établissements de soins, des maisons d'éditions et des fabriques d'aliments diététiques. Des centres médiatiques (télévision et radio par satellite dans le monde entier) ont été mis en place ces dernières décennies. Les adventistes croient en un style de vie sain, avec un régime alimentaire équilibré (beaucoup d'adventistes sont végétariens) et l'abstention de drogues nocives, y compris l'alcool et le tabac. Les adventistes sont aussi des promoteurs de la santé publique. L'Eglise gère l'Agence adventiste d'aide et de développement (Adventist Development and Relief Agency, ADRA), bien connue dans le monde pour ses activités en faveur des victimes de catastrophes et ses projets de développement dans le tiers monde.
L'Eglise adventiste du septième jour ne se voit pas comme une fédération d'Eglises locales ou nationales, mais comme une Eglise mondiale dont l'action s'appuie sur un système de gouvernement représentatif solidement organisé. Le fonctionnement de l'Eglise se déroule à quatre niveaux principaux: 1) la communauté locale, organisme uni rassemblant les croyants individuels, 2) la conférence, organisme uni composé de communautés locales, 3) l'Union, organisme uni regroupant plusieurs conférences (un territoire plus important, souvent un Etat), et 4) la Conférence générale, organisation mondiale réunissant les quelque 100 unions. La Conférence générale agit par l'intermédiaire de ses 13 divisions (branches).
Selon les principes guidant le travail de la Conférence générale (General Conference Working Policy, 075), les adventistes du septième jour "reconnaissent les agences qui élèvent le Christ devant les hommes en tant que partie du plan divin d'évangélisation du monde." Ils nouent des liens de communauté avec les autres chrétiens et pratiquent la communion ouverte. Ils croient qu'en un sens ils sont un mouvement prophétique, avec un message du temps de la fin centré sur "l'Evangile éternel" qu'il s'agit de donner au monde. S'ils accueillent favorablement les occasions de dialogue permettant d'arriver à une meilleure compréhension, ils ne se sont pas officiellement joints au mouvement oecuménique organisé en entrant dans des conseils d'Eglises. Toutefois, ils ont dans de nombreux cas un statut d'observateur, de consultant ou de conseiller. Les adventistes entendent conserver et protéger leur identité unique, et donner vie à leur mission d'évangélisation et de service confiée par Dieu.
Le siège de la Conférence générale se trouve à Silver Spring, Etats-Unis. L'Eglise adventiste du septième jour comprend 14 millions de croyants baptisés, ce qui représente en comptant les enfants quelque 25 millions d'adventistes.
Nos croyances
Les Adventistes du Septième Jour reconnaissent la Bible comme seule source de leurs croyances. Nous considérons que notre mouvement est le résultat de la conviction protestante Sola Scriptura - la Bible comme seule norme de la foi et de la pratique chrétiennes.
http://www.adventist.org/fr/
Qui sont les Adventistes du Septieme Jour ?
http://youtu.be/EW35gr-3aYA
Les Adventistes dans les pays de l'Europe de l'ouest et l'Asie
- inconnu
Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 04 sept.14, 07:02Mission Adventiste 2014 - Janvier
Les vidéos de Mission Adventiste 2014 sont des témoignages de membres de l'Eglise Adventiste du 7ème Jour, recueillis dans le monde entier, en prévision des dons effectués lors du 13eme Sabbat du 1er trimestre 2014.
La Division du Centre Ouest de l'Afrique propage l'Evangile sur tout ses territoires, mais s'occupe également de créer des écoles et dispensaires médicaux.
Les vidéos de Mission Adventiste 2014 sont des témoignages de membres de l'Eglise Adventiste du 7ème Jour, recueillis dans le monde entier, en prévision des dons effectués lors du 13eme Sabbat du 1er trimestre 2014.
La Division du Centre Ouest de l'Afrique propage l'Evangile sur tout ses territoires, mais s'occupe également de créer des écoles et dispensaires médicaux.
- inconnu
Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 04 sept.14, 07:04Historique du mouvement adventiste
William Miller, fondateur des adventistes en 1844
Au début du 19e siècle, un mouvement chrétien important d'étude des prophéties apocalyptiques des livres de Daniel et de l'Apocalypse se propagea à travers le monde. Plus de 80 commentateurs de la Bible placèrent l'accomplissement de la période des "2300 jours" prophétiques de Daniel 8:14 (sur le principe qu'un jour prophétique est une année) à une date située vers le milieu du 19e siècle (habituellement entre 1840 et 1847), pensant qu'il s'agissait du retour du Christ.
Sur la base de cette prophétie de Daniel, William Miller conclut en 1818 que le retour visible de JESUS-Christ aurait lieu vers 1843-1844. Son mouvement prit de l'ampleur et fut appelé "le millérisme" ou "l'adventisme" mais étant interconfessionel, il ne se constitua pas formellement en une organisation religieuse. Assisté de dirigeants millérites comme Joshua Himes, Dr. Josiah Litch, Charles Fitch et de prédicateurs de confessions chrétiennes diverses, Miller annonça ce message à travers la Nouvelle Angleterre. Cet enseignement allait complètement à contre-courant du "(post-)millénarisme", la croyance la plus répandue à l'époque, qui annonçait un millénaire de paix et de prospérité imminent sur terre. Par contraste, les millérites enseignaient l'ascension des croyants au ciel et la destruction de la terre. Sur 17 millions d'américains, 150 000 attendaient le retour du Christ.
Après "le grand désappointement" du 22 octobre 1844, Miller reconnut s'être trompé mais il garda sa foi dans la doctrine du retour du Christ et rejeta fermement l'établissement d'une nouvelle date. Ce qui resta du mouvement millérite (54 000 personnes en 1860) se divisa en trois courants : [blles adventistes spiritualistes qui affirmèrent que JESUS était revenu en esprit à ce moment là (ce groupe disparut au début du 20e siècle),[/b] les adventistes d'Albany qui abandonnèrent toute signification particulière à Daniel 8:14 (ils sont peu nombreux aujourd'hui), et un petit groupe d'adventistes sabbatistes (une cinquantaine de personnes en 1846) qui considéraient qu'il y avait eu une erreur, non sur la date mais sur la nature de l'évènement. C'est ce petit groupe qui grandira pour devenir « les adventistes du septième jour ».
Le courant des adventistes d'Albany (appelés ainsi après une convocation générale à Albany dans l'état de New York en mai 1845) fut de loin le courant adventiste le plus important mais à cause de divergences théologiques, il se scinda en plusieurs églises : l'Eglise de Dieu (Oregon, Illinois) fondée durant les années 1850, les adventistes évangéliques en 1858, les chrétiens adventistes en 1860 et l'Union de l'avènement et de la vie en 1863. Les chrétiens adventistes (25 600 membres en 2006) et l'Eglise de Dieu (600 membres) sont les seules dénominations du courant d'Albany à avoir survécues. D’autres Eglises dérivèrent ou s'inspirèrent des trois courants issus du millérisme. On peut citer la Conférence Générale de l’Église de Dieu (Septième jour), les Témoins de Jéhovah et les Etudiants de la Bible.
Elaboration des doctrines adventistes (1844-1863).
Les adventistes du septième Jour sont de loin la dénomination de l'adventisme historique la plus connue et la plus répandue. Dès octobre 1844, Hiram Edson (1806-1882) conclut que Daniel 8:14 prédit la seconde phase du ministère du Christ dans le sanctuaire céleste, non le retour du Christ. Durant la décennie suivante, le développement de cette compréhension conduira à la doctrine du jugement investigatif : un processus eschatologique au cours duquel la vie des chrétiens est passée en jugement et qui confirme la rectitude de la justice de Dieu. Les adventistes continuèrent à croire en l'imminence du retour du Christ mais ils s'abstinrent de fixer une date.
Durant le réveil millérite, les baptistes du septième jour agitèrent la question du jour biblique de repos et d'adoration. En 1844, la baptiste du septième jour Rachel Oakes gagna à cette doctrine Frederick Wheeler et peut-être Thomas Preble, deux prédicateurs millérites (respectivement méthodiste et baptiste). Après le désappointement, Preble écrivit un article dans les colonnes du Hope of Israel du 28 février 1845 sur le sabbat (samedi), le septième jour de la semaine (observé par les Juifs et les chrétiens du christianisme primitif). Le mois suivant, il publia une brochure, plus fournie en explications. Cet écrit, et une étude avec Wheeler, convainquit Joseph Bates, un dirigeant millérite (de la connexion chrétienne). Sous la direction de Bates, les adventistes se livrèrent dans la prière à une étude intense de la Bible au cours "des conférences du sabbat" (1848-1850). Ils établirent les premiers fondements doctrinaux de l'adventisme (s'ajoutant plus ou moins aux doctrines chrétiennes traditionnelles) : notamment le retour du Christ, le sabbat, l'immortalité conditionnelle et les dons spirituels.
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William Miller, fondateur des adventistes en 1844
Au début du 19e siècle, un mouvement chrétien important d'étude des prophéties apocalyptiques des livres de Daniel et de l'Apocalypse se propagea à travers le monde. Plus de 80 commentateurs de la Bible placèrent l'accomplissement de la période des "2300 jours" prophétiques de Daniel 8:14 (sur le principe qu'un jour prophétique est une année) à une date située vers le milieu du 19e siècle (habituellement entre 1840 et 1847), pensant qu'il s'agissait du retour du Christ.
Sur la base de cette prophétie de Daniel, William Miller conclut en 1818 que le retour visible de JESUS-Christ aurait lieu vers 1843-1844. Son mouvement prit de l'ampleur et fut appelé "le millérisme" ou "l'adventisme" mais étant interconfessionel, il ne se constitua pas formellement en une organisation religieuse. Assisté de dirigeants millérites comme Joshua Himes, Dr. Josiah Litch, Charles Fitch et de prédicateurs de confessions chrétiennes diverses, Miller annonça ce message à travers la Nouvelle Angleterre. Cet enseignement allait complètement à contre-courant du "(post-)millénarisme", la croyance la plus répandue à l'époque, qui annonçait un millénaire de paix et de prospérité imminent sur terre. Par contraste, les millérites enseignaient l'ascension des croyants au ciel et la destruction de la terre. Sur 17 millions d'américains, 150 000 attendaient le retour du Christ.
Après "le grand désappointement" du 22 octobre 1844, Miller reconnut s'être trompé mais il garda sa foi dans la doctrine du retour du Christ et rejeta fermement l'établissement d'une nouvelle date. Ce qui resta du mouvement millérite (54 000 personnes en 1860) se divisa en trois courants : [blles adventistes spiritualistes qui affirmèrent que JESUS était revenu en esprit à ce moment là (ce groupe disparut au début du 20e siècle),[/b] les adventistes d'Albany qui abandonnèrent toute signification particulière à Daniel 8:14 (ils sont peu nombreux aujourd'hui), et un petit groupe d'adventistes sabbatistes (une cinquantaine de personnes en 1846) qui considéraient qu'il y avait eu une erreur, non sur la date mais sur la nature de l'évènement. C'est ce petit groupe qui grandira pour devenir « les adventistes du septième jour ».
Le courant des adventistes d'Albany (appelés ainsi après une convocation générale à Albany dans l'état de New York en mai 1845) fut de loin le courant adventiste le plus important mais à cause de divergences théologiques, il se scinda en plusieurs églises : l'Eglise de Dieu (Oregon, Illinois) fondée durant les années 1850, les adventistes évangéliques en 1858, les chrétiens adventistes en 1860 et l'Union de l'avènement et de la vie en 1863. Les chrétiens adventistes (25 600 membres en 2006) et l'Eglise de Dieu (600 membres) sont les seules dénominations du courant d'Albany à avoir survécues. D’autres Eglises dérivèrent ou s'inspirèrent des trois courants issus du millérisme. On peut citer la Conférence Générale de l’Église de Dieu (Septième jour), les Témoins de Jéhovah et les Etudiants de la Bible.
Elaboration des doctrines adventistes (1844-1863).
Les adventistes du septième Jour sont de loin la dénomination de l'adventisme historique la plus connue et la plus répandue. Dès octobre 1844, Hiram Edson (1806-1882) conclut que Daniel 8:14 prédit la seconde phase du ministère du Christ dans le sanctuaire céleste, non le retour du Christ. Durant la décennie suivante, le développement de cette compréhension conduira à la doctrine du jugement investigatif : un processus eschatologique au cours duquel la vie des chrétiens est passée en jugement et qui confirme la rectitude de la justice de Dieu. Les adventistes continuèrent à croire en l'imminence du retour du Christ mais ils s'abstinrent de fixer une date.
Durant le réveil millérite, les baptistes du septième jour agitèrent la question du jour biblique de repos et d'adoration. En 1844, la baptiste du septième jour Rachel Oakes gagna à cette doctrine Frederick Wheeler et peut-être Thomas Preble, deux prédicateurs millérites (respectivement méthodiste et baptiste). Après le désappointement, Preble écrivit un article dans les colonnes du Hope of Israel du 28 février 1845 sur le sabbat (samedi), le septième jour de la semaine (observé par les Juifs et les chrétiens du christianisme primitif). Le mois suivant, il publia une brochure, plus fournie en explications. Cet écrit, et une étude avec Wheeler, convainquit Joseph Bates, un dirigeant millérite (de la connexion chrétienne). Sous la direction de Bates, les adventistes se livrèrent dans la prière à une étude intense de la Bible au cours "des conférences du sabbat" (1848-1850). Ils établirent les premiers fondements doctrinaux de l'adventisme (s'ajoutant plus ou moins aux doctrines chrétiennes traditionnelles) : notamment le retour du Christ, le sabbat, l'immortalité conditionnelle et les dons spirituels.
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- inconnu
Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 04 sept.14, 07:06Ellen White
En décembre 1844, Ellen Harmon (qui se maria à James White en août 1846) reçut sa première vision à Portland dans le Maine. Elle jouera un rôle important comme guide spirituelle, orientant le mouvement adventiste. Considérée comme une visionnaire, elle écrivit de nombreux ouvrages (45 000 pages dactylographiées) sur la vie et les enseignements du Christ, la vie chrétienne et la compréhension prophétique de l'histoire. Elle contribuera à l'évolution de la jeune Église dans plusieurs domaines particuliers (la vie de famille, l'éducation, la santé, l'action humanitaire, la liberté religieuse, le droit des femmes et des noirs). Grâce à elle, le mouvement prendra une dimension mondiale. Elle contribua à préserver l'unité des adventistes, à désamorcer des crises et à avertir contre des hérésies mais elle ne formula aucune doctrine adventiste, ni n'exerça aucune fonction à la direction de l'Eglise.
Pour propager les enseignements adventistes, James White démarra en mai 1849 l'impression d'un journal, Present Truth, qu'il renomma l'année suivante Second Advent Review and Sabbath Herald, aujourd'hui l'hebdomadaire Adventist Review, et le mensuel Adventist World publié à environ 2 millions d'exemplaires en six langues (dont le français). En 1855, White créa la première imprimerie adventiste à Battle Creek.
Organisation de l'Eglise adventiste (1860-1863).
Initialement, les adventistes furent réticents à l'idée de s'organiser en église. Mais sous l'impulsion de James et Ellen White, ils choisirent le nom "adventistes du septième jour" en octobre 1860. Ils étaient alors 3000 membres. Suivant le modèle presbytérien d'organisation écclésiale, les premières Fédérations d'églises adventistes furent organisées en 1861 et 1862. Puis en mai 1863, elles s'associèrent légalement sous une direction générale (la Conférence Générale).
Lancement d'institutions adventistes (1863-1874).
S'appuyant sur l'enseignement de la Bible, et sur les conseils d'Ellen White, les adventistes entamèrent une réforme de leur mode de vie dans les domaines de la vie familiale, de la santé et de l'éducation. Les premières institutions apparurent : l'Institut de la réforme sanitaire en 1866, le collège de Battle Creek en 1874, l'imprimerie Pacific Press en Californie en 1874, des restaurants végétariens et des centres d'aides aux défavorisés. Pendant une soixantaine d'années, John Harvey Kellogg (1852-1943), le célèbre médecin et chirurgien, auteur de 57 livres sur la santé, inventeur des cornflakes, du beurre de cacahuette et des viandes végétables de substitution, précurseur du jogging, dirigea le Sanitarium adventiste de Battle-Creek.
Démarrage des missions adventistes (1874-1901).
En 1864, Michael Czechowski (1818-1876), un ancien prêtre polonais, immigré aux Etats-Unis, retourna en Europe. Il fonda les premières églises adventistes d'Europe en Italie et en Suisse. Mais le premier missionnaire adventiste officiel fut John Andrews (1829-1883), le plus grand théologien adventiste à l'époque.
En 1874, il s'établit en Suisse, d'où il fonda la revue francophone Signes des Temps. En 1876, le canadien Daniel Bourdeau (1835-1905) établit la première église adventiste en France.Au début du 20e siècle, les adventistes avaient établis une présence sur tous les continents, notamment en Australie, en Allemagne, en Scandinavie, en Asie du sud-est, en Afrique du sud et dans la Caraïbe.
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En décembre 1844, Ellen Harmon (qui se maria à James White en août 1846) reçut sa première vision à Portland dans le Maine. Elle jouera un rôle important comme guide spirituelle, orientant le mouvement adventiste. Considérée comme une visionnaire, elle écrivit de nombreux ouvrages (45 000 pages dactylographiées) sur la vie et les enseignements du Christ, la vie chrétienne et la compréhension prophétique de l'histoire. Elle contribuera à l'évolution de la jeune Église dans plusieurs domaines particuliers (la vie de famille, l'éducation, la santé, l'action humanitaire, la liberté religieuse, le droit des femmes et des noirs). Grâce à elle, le mouvement prendra une dimension mondiale. Elle contribua à préserver l'unité des adventistes, à désamorcer des crises et à avertir contre des hérésies mais elle ne formula aucune doctrine adventiste, ni n'exerça aucune fonction à la direction de l'Eglise.
Pour propager les enseignements adventistes, James White démarra en mai 1849 l'impression d'un journal, Present Truth, qu'il renomma l'année suivante Second Advent Review and Sabbath Herald, aujourd'hui l'hebdomadaire Adventist Review, et le mensuel Adventist World publié à environ 2 millions d'exemplaires en six langues (dont le français). En 1855, White créa la première imprimerie adventiste à Battle Creek.
Organisation de l'Eglise adventiste (1860-1863).
Initialement, les adventistes furent réticents à l'idée de s'organiser en église. Mais sous l'impulsion de James et Ellen White, ils choisirent le nom "adventistes du septième jour" en octobre 1860. Ils étaient alors 3000 membres. Suivant le modèle presbytérien d'organisation écclésiale, les premières Fédérations d'églises adventistes furent organisées en 1861 et 1862. Puis en mai 1863, elles s'associèrent légalement sous une direction générale (la Conférence Générale).
Lancement d'institutions adventistes (1863-1874).
S'appuyant sur l'enseignement de la Bible, et sur les conseils d'Ellen White, les adventistes entamèrent une réforme de leur mode de vie dans les domaines de la vie familiale, de la santé et de l'éducation. Les premières institutions apparurent : l'Institut de la réforme sanitaire en 1866, le collège de Battle Creek en 1874, l'imprimerie Pacific Press en Californie en 1874, des restaurants végétariens et des centres d'aides aux défavorisés. Pendant une soixantaine d'années, John Harvey Kellogg (1852-1943), le célèbre médecin et chirurgien, auteur de 57 livres sur la santé, inventeur des cornflakes, du beurre de cacahuette et des viandes végétables de substitution, précurseur du jogging, dirigea le Sanitarium adventiste de Battle-Creek.
Démarrage des missions adventistes (1874-1901).
En 1864, Michael Czechowski (1818-1876), un ancien prêtre polonais, immigré aux Etats-Unis, retourna en Europe. Il fonda les premières églises adventistes d'Europe en Italie et en Suisse. Mais le premier missionnaire adventiste officiel fut John Andrews (1829-1883), le plus grand théologien adventiste à l'époque.
En 1874, il s'établit en Suisse, d'où il fonda la revue francophone Signes des Temps. En 1876, le canadien Daniel Bourdeau (1835-1905) établit la première église adventiste en France.Au début du 20e siècle, les adventistes avaient établis une présence sur tous les continents, notamment en Australie, en Allemagne, en Scandinavie, en Asie du sud-est, en Afrique du sud et dans la Caraïbe.
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- inconnu
Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 04 sept.14, 07:08 Ellen White en 1899
Réorganisation de l'Eglise adventiste (1901-1913).
Avec l'essor des institutions et des missions adventistes, qui entraîna des dysfonctionnements et de fortes contraintes financières, la structure de l'Eglise adventiste devint inadéquate. Conseillés par Ellen White, les adventistes procédèrent à une restructuration qui décentralisa les décisions et les compétences : la création des Unions en 1897, la grande réorganisation de 1901 (la décentralisation et la création des départements) et l'instauration des Divisions en 1913. L'internationalisation de l'Eglise adventiste (1913-1950).
En 1900, il y avait 42 Missions adventistes à travers le monde. En 1930, ce nombre s'était élevé à 270. Cet internationalisation de l'adventisme s'accompagna de la création d'un grand nombre d'institutions locales (des écoles, des hôpitaux, des imprimeries, des orphelinats, des organisations humanitaires) au service des adhérents et des populations indigènes. En France, le Séminaire adventiste du Salève ouvrit ses portes en 1921. En 1926, l'évangéliste Harold Richards fonda Voice of Prophecy, la première radio adventiste, qui émet aujourd'hui dans le monde entier.
Durant la première guerre mondiale (1914-1918), la direction adventiste allemande commit une erreur en décidant (sans l'aval de la Conférence Générale) d'autoriser le service combattant des adventistes allemands. A l'instar de James White et des conseils d'Ellen White, l'Eglise adventiste a toujours recommendé le principe du service non combattant, tout en veillant au respect de la liberté de conscience. Croyant que l'initiative de la direction adventiste allemande était approuvée par l'Eglise, une dissidence d'adventistes allemands se forma. Après la guerre, les dirigeants de la Conférence générale rencontrèrent la direction adventiste allemande et réprouvèrent formellement son attitude. Celle-ci reconnut ses torts. Arthur Daniells, le président de la Conférence Générale, plaida le pardon et la réconciliation mais les leaders de la dissidence refusèrent. La plupart des dissidents réintégrèrent l'Eglise adventiste mais un petit groupe romput ses liens avec elle et s'organisa en église lors d'une réunion à Gotha, en Allemagne, du 14 au 20 juillet 1925. Il se donna pour nom : "les adventistes du septième jour, Mouvement de réforme" (site du mouvement de réforme).
Globalisation de l'adventisme (1950-1990).
Après l'après-guerre, l'Eglise adventiste poursuivit sa globalisation en plaçant des dirigeants indigènes aux postes de responsabilité à tous les niveaux de l'organisation. Dans une société en crise et en mutation, elle chercha des solutions bibliques et créatives face aux questions du mode de vie, de la diversité ethnique, des droits des femmes ou de l'éclatement des valeurs familiales en utilisant des outils de recherche plus sophistiqués : l'université Andrews (la première université adventiste) créée en 1960, l'Institut de recherche géoscience (1972), l'Institut de recherche biblique adventiste (1975). En 1950, William Fagal démarra "Faith for Today", le premier programme adventiste à la télévision. D'autres moyens de communication apparurent : Adventist World Radio (en 1971) en 77 langues couvrant potentiellement 80% de la population mondiale, et la première chaîne de télévision adventiste 3ABN (en 1987). Mais malgré l'augmentation du nombre de pasteures, l'Eglise adventiste n'a pas autorisée la consécration des femmes au pastorat lors des deux prises de vote en session générale à Indianapolis en 1990 et à Utrecht en 1995.
En octobre 2009, l'église adventiste totalisait plus de 16 millions de membres baptisés. Etant donné qu'elle est une église confessionnelle (seuls les chiffres des membres baptisés sont comptabilisés), on estime qu'au moins 25 millions de personnes assistent aux services religieux hebdomadaires. En France (métropole, DOM-TOM) sa représentativité est d'environ 100 000 fidèles dont 48 700 membres baptisés (au 1er janvier 2009).
Les deux fédérations adventistes françaises ont reçu - le 29 novembre 2003 - l'approbation d'adhésion à la Fédération protestante de France et depuis le 12 mars 2006 en sont pleinement membres. En 2003, l'Eglise lança le réseau mondial adventiste de télévision Hope Channel, 24h sur 24 - comprenant à l'heure actuelle 8 chaînes internationales par cable et satellite, et 3 chaînes sur Internet.
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Réorganisation de l'Eglise adventiste (1901-1913).
Avec l'essor des institutions et des missions adventistes, qui entraîna des dysfonctionnements et de fortes contraintes financières, la structure de l'Eglise adventiste devint inadéquate. Conseillés par Ellen White, les adventistes procédèrent à une restructuration qui décentralisa les décisions et les compétences : la création des Unions en 1897, la grande réorganisation de 1901 (la décentralisation et la création des départements) et l'instauration des Divisions en 1913. L'internationalisation de l'Eglise adventiste (1913-1950).
En 1900, il y avait 42 Missions adventistes à travers le monde. En 1930, ce nombre s'était élevé à 270. Cet internationalisation de l'adventisme s'accompagna de la création d'un grand nombre d'institutions locales (des écoles, des hôpitaux, des imprimeries, des orphelinats, des organisations humanitaires) au service des adhérents et des populations indigènes. En France, le Séminaire adventiste du Salève ouvrit ses portes en 1921. En 1926, l'évangéliste Harold Richards fonda Voice of Prophecy, la première radio adventiste, qui émet aujourd'hui dans le monde entier.
Durant la première guerre mondiale (1914-1918), la direction adventiste allemande commit une erreur en décidant (sans l'aval de la Conférence Générale) d'autoriser le service combattant des adventistes allemands. A l'instar de James White et des conseils d'Ellen White, l'Eglise adventiste a toujours recommendé le principe du service non combattant, tout en veillant au respect de la liberté de conscience. Croyant que l'initiative de la direction adventiste allemande était approuvée par l'Eglise, une dissidence d'adventistes allemands se forma. Après la guerre, les dirigeants de la Conférence générale rencontrèrent la direction adventiste allemande et réprouvèrent formellement son attitude. Celle-ci reconnut ses torts. Arthur Daniells, le président de la Conférence Générale, plaida le pardon et la réconciliation mais les leaders de la dissidence refusèrent. La plupart des dissidents réintégrèrent l'Eglise adventiste mais un petit groupe romput ses liens avec elle et s'organisa en église lors d'une réunion à Gotha, en Allemagne, du 14 au 20 juillet 1925. Il se donna pour nom : "les adventistes du septième jour, Mouvement de réforme" (site du mouvement de réforme).
Globalisation de l'adventisme (1950-1990).
Après l'après-guerre, l'Eglise adventiste poursuivit sa globalisation en plaçant des dirigeants indigènes aux postes de responsabilité à tous les niveaux de l'organisation. Dans une société en crise et en mutation, elle chercha des solutions bibliques et créatives face aux questions du mode de vie, de la diversité ethnique, des droits des femmes ou de l'éclatement des valeurs familiales en utilisant des outils de recherche plus sophistiqués : l'université Andrews (la première université adventiste) créée en 1960, l'Institut de recherche géoscience (1972), l'Institut de recherche biblique adventiste (1975). En 1950, William Fagal démarra "Faith for Today", le premier programme adventiste à la télévision. D'autres moyens de communication apparurent : Adventist World Radio (en 1971) en 77 langues couvrant potentiellement 80% de la population mondiale, et la première chaîne de télévision adventiste 3ABN (en 1987). Mais malgré l'augmentation du nombre de pasteures, l'Eglise adventiste n'a pas autorisée la consécration des femmes au pastorat lors des deux prises de vote en session générale à Indianapolis en 1990 et à Utrecht en 1995.
En octobre 2009, l'église adventiste totalisait plus de 16 millions de membres baptisés. Etant donné qu'elle est une église confessionnelle (seuls les chiffres des membres baptisés sont comptabilisés), on estime qu'au moins 25 millions de personnes assistent aux services religieux hebdomadaires. En France (métropole, DOM-TOM) sa représentativité est d'environ 100 000 fidèles dont 48 700 membres baptisés (au 1er janvier 2009).
Les deux fédérations adventistes françaises ont reçu - le 29 novembre 2003 - l'approbation d'adhésion à la Fédération protestante de France et depuis le 12 mars 2006 en sont pleinement membres. En 2003, l'Eglise lança le réseau mondial adventiste de télévision Hope Channel, 24h sur 24 - comprenant à l'heure actuelle 8 chaînes internationales par cable et satellite, et 3 chaînes sur Internet.
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- inconnu
Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 04 sept.14, 07:10Une étude serrée de la Bible
Miller est immédiatement ridiculisé par ses anciens amis déistes. Comme il n’est pas un homme à faire les choses à moitié, il entreprend une étude systématique de la Bible, verset par verset, pour fortifier sa foi et répondre aux questions de ses détracteurs. Il progresse durant sa lecture uniquement après avoir trouvé une réponse satisfaisante. Il suit méthodiquement des règles d’interprétation de la Bible fidèles aux principes protestants de Sola Scriptura, « l’Ecriture seule, rien d’autre ».
1. La Bible est son propre interprète.
2. Chaque parole de l’Ecriture est nécessaire. On peut la comprendre en s’appliquant à une étude diligente.
3. Pour comprendre une doctrine, il faut étudier tous les versets qui s’y rapportent.[/b]
4. Rien n’est pas caché à celui qui demande à Dieu avec foi.
5. Dans la Bible, les mots doivent être compris dans leur sens le plus évident.
6. Dieu révèle les choses à venir par des visions, des symbôles et des paraboles. Pour les comprendre, il faut les combiner.
7. Dans une prophétie, les symbôles représentent des entités, des unités de temps et des évènements futurs.
8. Un symbôle a parfois plus d’une seule signification. La construction de la phrase détermine son sens le plus évident.
9. Une parabole est une illustration ou une comparaison. Elle doit être expliquée de la même manière.
10. Un évènement historique est l’accomplissement d’une prophétie s’il correspond à chaque mot de la prophétie. Si un mot ne sait pas réalisé, il faut attendre sa complète réalisation ou considérer un autre évènement.
Voilà le vrai William Miller ! Un homme qui interprète les Ecrtiures en suivant soigneusement des règles simples, claires et cohérentes, qui se munit de sa Bible et de sa concordance – c’est tout – car il ne veut pas être influencé par des théories humaines, qui de manière besogneuse décortique le texte, qui prie pour demander à Dieu de l’éclairer, mais qui ne se permet aucune fantaisie, spéculation et liberté avec le texte. Il est d’une extrême prudence !
Mais à ses yeux, la règle la plus importante, c’est la foi dans le Dieu de la Bible. L’accomplissement remarquable des anciennes prophéties est pour lui, le féru d’histoire, une évidence que Dieu existe, qu’il intervient dans l’histoire humaine, que la Bible est sa Parole inspirée et qu’il l’a préservée intacte à travers les siècles. La Bible est la vérité parce que Dieu est la vérité. Il ne ment jamais ! On peut lui faire confiance. Les prophéties à venir se réaliseront aussi. Miller prend donc la Bible au mot. L’ancien sceptique ne veut plus goûter aux eaux frelatées de la philosophie humaine. Sans Dieu au centre du raisonnement, c’est une voie d’égarement et de déception. Il veut boire à la vraie source de la sagesse et de la connaissance. Il fait sien les paroles de l’apôtre Paul qui rejetait les spéculations des philosophes grecs :
« Nous, nous prêchons un Christ mis en croix. Les Juifs crient au scandale. Les Grecs, à l’absurdité. Mais pour tous ceux que Dieu a appelés, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Christ que nous prêchons manifeste la puissance et la sagesse de Dieu. Cette « folie » de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes ». (1 Corinthiens 1.23-25)
L’incroyable découverte
En 1818, Miller fait la découverte de sa vie. En étudiant la prophétie, « 2300 soirs et matins puis le sanctuaire sera purifié » de Daniel 8.14, il il conclut que le sanctuaire représente l’Eglise chrétienne. Il pense que la terre sera purifiée lors du retour du Christ.
Comment arrive-t-il à ce raisonnement ? C’est tout simple. Comme d’autres commmentateurs bibliques, il a noté une connexion entre la période prophétique des « 70 semaines » qui annonce à l’avance la première venue du Christ (Daniel 9.20-27) et la période prophétique des « 2300 soirs et matins » qui annonce quoi ? mais oui bien-sûr, se dit-il, la seconde venue du Christ. Selon ses calculs, la date aboutit aux alentours de 1843. C’est un choc !
Cette conclusion le remplit de joie et d’appréhension. Il y a la peur obsédante que ses calculs soient faux mais aussi un sentiment d’immense responsabilité car il faut avertir le monde s’il s’avère que ses conclusions sont correctes. Entre 1818 et 1823, Miller les met toutes à l’épreuve sans en parler à personne. Il repasse dans sa tête toutes les objections possibles qui pourraient les réfuter.
Mais vers septembre 1822, sa conviction est établie : JESUS reviendra dans une vingtaine d’années.
La conscience de Miller le travaille mais il résiste de toutes ses forces à l’idée d’en parler. Il dira prudemment quelques mots à des amis et à des pasteurs, espérant qu’une personne plus qualifiée ressente le désir d’annoncer la nouvelle. A sa grande déception, personne ne manifeste vraiment de l’intérêt. Le 4 novembre 1826, il reçoit même un rêve au cours duquel Dieu promet de le bénir s’il avertit le monde. Mais il se tait, tétanisé à l’idée de se présenter en public avec un message aussi impopulaire. Il rationalise les choses. Après tout, il n’est pas un prédicateur, ni un théologien.
William Miller (1782-1849) était un fermier américain et pasteur baptiste. En 1818, suite à l’étude des prophéties de Daniel 8 et 9, il arriva à la conclusion que le retour du Christ sur terre devait avoir lieu en 1843 ou 1844.
En 1831 il commença à annoncer publiquement ses convictions. La prédication du retour du Christ par Miller constitue la naissance du mouvement adventiste américain. Les Archives possèdent un exemplaire du livre de William Miller : "Evidence from Scripture and History of the second coming of Christ, about the year 1843"
http://dialogue.adventist.org/articles/ ... ncis_f.htm
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Miller est immédiatement ridiculisé par ses anciens amis déistes. Comme il n’est pas un homme à faire les choses à moitié, il entreprend une étude systématique de la Bible, verset par verset, pour fortifier sa foi et répondre aux questions de ses détracteurs. Il progresse durant sa lecture uniquement après avoir trouvé une réponse satisfaisante. Il suit méthodiquement des règles d’interprétation de la Bible fidèles aux principes protestants de Sola Scriptura, « l’Ecriture seule, rien d’autre ».
1. La Bible est son propre interprète.
2. Chaque parole de l’Ecriture est nécessaire. On peut la comprendre en s’appliquant à une étude diligente.
3. Pour comprendre une doctrine, il faut étudier tous les versets qui s’y rapportent.[/b]
4. Rien n’est pas caché à celui qui demande à Dieu avec foi.
5. Dans la Bible, les mots doivent être compris dans leur sens le plus évident.
6. Dieu révèle les choses à venir par des visions, des symbôles et des paraboles. Pour les comprendre, il faut les combiner.
7. Dans une prophétie, les symbôles représentent des entités, des unités de temps et des évènements futurs.
8. Un symbôle a parfois plus d’une seule signification. La construction de la phrase détermine son sens le plus évident.
9. Une parabole est une illustration ou une comparaison. Elle doit être expliquée de la même manière.
10. Un évènement historique est l’accomplissement d’une prophétie s’il correspond à chaque mot de la prophétie. Si un mot ne sait pas réalisé, il faut attendre sa complète réalisation ou considérer un autre évènement.
Voilà le vrai William Miller ! Un homme qui interprète les Ecrtiures en suivant soigneusement des règles simples, claires et cohérentes, qui se munit de sa Bible et de sa concordance – c’est tout – car il ne veut pas être influencé par des théories humaines, qui de manière besogneuse décortique le texte, qui prie pour demander à Dieu de l’éclairer, mais qui ne se permet aucune fantaisie, spéculation et liberté avec le texte. Il est d’une extrême prudence !
Mais à ses yeux, la règle la plus importante, c’est la foi dans le Dieu de la Bible. L’accomplissement remarquable des anciennes prophéties est pour lui, le féru d’histoire, une évidence que Dieu existe, qu’il intervient dans l’histoire humaine, que la Bible est sa Parole inspirée et qu’il l’a préservée intacte à travers les siècles. La Bible est la vérité parce que Dieu est la vérité. Il ne ment jamais ! On peut lui faire confiance. Les prophéties à venir se réaliseront aussi. Miller prend donc la Bible au mot. L’ancien sceptique ne veut plus goûter aux eaux frelatées de la philosophie humaine. Sans Dieu au centre du raisonnement, c’est une voie d’égarement et de déception. Il veut boire à la vraie source de la sagesse et de la connaissance. Il fait sien les paroles de l’apôtre Paul qui rejetait les spéculations des philosophes grecs :
« Nous, nous prêchons un Christ mis en croix. Les Juifs crient au scandale. Les Grecs, à l’absurdité. Mais pour tous ceux que Dieu a appelés, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Christ que nous prêchons manifeste la puissance et la sagesse de Dieu. Cette « folie » de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes ». (1 Corinthiens 1.23-25)
L’incroyable découverte
En 1818, Miller fait la découverte de sa vie. En étudiant la prophétie, « 2300 soirs et matins puis le sanctuaire sera purifié » de Daniel 8.14, il il conclut que le sanctuaire représente l’Eglise chrétienne. Il pense que la terre sera purifiée lors du retour du Christ.
Comment arrive-t-il à ce raisonnement ? C’est tout simple. Comme d’autres commmentateurs bibliques, il a noté une connexion entre la période prophétique des « 70 semaines » qui annonce à l’avance la première venue du Christ (Daniel 9.20-27) et la période prophétique des « 2300 soirs et matins » qui annonce quoi ? mais oui bien-sûr, se dit-il, la seconde venue du Christ. Selon ses calculs, la date aboutit aux alentours de 1843. C’est un choc !
Cette conclusion le remplit de joie et d’appréhension. Il y a la peur obsédante que ses calculs soient faux mais aussi un sentiment d’immense responsabilité car il faut avertir le monde s’il s’avère que ses conclusions sont correctes. Entre 1818 et 1823, Miller les met toutes à l’épreuve sans en parler à personne. Il repasse dans sa tête toutes les objections possibles qui pourraient les réfuter.
Mais vers septembre 1822, sa conviction est établie : JESUS reviendra dans une vingtaine d’années.
La conscience de Miller le travaille mais il résiste de toutes ses forces à l’idée d’en parler. Il dira prudemment quelques mots à des amis et à des pasteurs, espérant qu’une personne plus qualifiée ressente le désir d’annoncer la nouvelle. A sa grande déception, personne ne manifeste vraiment de l’intérêt. Le 4 novembre 1826, il reçoit même un rêve au cours duquel Dieu promet de le bénir s’il avertit le monde. Mais il se tait, tétanisé à l’idée de se présenter en public avec un message aussi impopulaire. Il rationalise les choses. Après tout, il n’est pas un prédicateur, ni un théologien.
William Miller (1782-1849) était un fermier américain et pasteur baptiste. En 1818, suite à l’étude des prophéties de Daniel 8 et 9, il arriva à la conclusion que le retour du Christ sur terre devait avoir lieu en 1843 ou 1844.
En 1831 il commença à annoncer publiquement ses convictions. La prédication du retour du Christ par Miller constitue la naissance du mouvement adventiste américain. Les Archives possèdent un exemplaire du livre de William Miller : "Evidence from Scripture and History of the second coming of Christ, about the year 1843"
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Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 04 sept.14, 08:47À quoi sa sert de dire ça si c'est pour être Trinitaire ?Les Adventistes du Septième Jour reconnaissent la Bible comme seule source de leurs croyances. Nous considérons que notre mouvement est le résultat de la conviction protestante Sola Scriptura - la Bible comme seule norme de la foi et de la pratique chrétiennes.
Babylone la grande a fait un travail criminel de terreur en profondeur pour que même ceux qui en partent reste Trinitaires.
Il est impossible de se dire Sola scriptura et d'être Trinitaire, c'est comme s'ils avaient gardé leur livre de cathéchisme avec eux
Modifié en dernier par Coeur de Loi le 04 sept.14, 08:52, modifié 1 fois.
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Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 04 sept.14, 08:57Perdu
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glis ... les_1-5.29
"Ils acceptent l'enseignement de la Trinité : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, sont l'unité des trois personnes coéternelles. Dieu est immortel, amour, juste, omniscient, omnipotent, infini, insondable et digne d'adoration. Jésus est pleinement Dieu et pleinement homme."Ces croyances portent notamment sur la Trinité, le baptême des croyants, les dons spirituels, la mort - état d'inconscience jusqu'à la résurrection, et la nouvelle terre - résidence des rachetés après le millénium. Les adventistes du septième jour sont créationnistes et croient que l'homme et la femme ont été créés à l'image de Dieu pour couronner la semaine de la création biblique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glis ... les_1-5.29
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Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 04 sept.14, 13:40Tu ne peux pas arrêter d'être aussi critiques avec les autres ? Tu n'arrives pas à comprendre que certains interprètent la Bible différemment ? Ils ont une mauvaise compréhension de certains versets c'est pour cela qu'ils croient à la trinité.Coeur de Loi a écrit :
À quoi sa sert de dire ça si c'est pour être Trinitaire ?
Babylone la grande a fait un travail criminel de terreur en profondeur pour que même ceux qui en partent reste Trinitaires.
Il est impossible de se dire Sola scriptura et d'être Trinitaire, c'est comme s'ils avaient gardé leur livre de cathéchisme avec eux
« Il est plus facile de tromper les gens, que de les convaincre qu'ils ont été trompés. » - Mark Twain
« Certains ont de Dieu une vision si large et si souple qu'ils ne peuvent que le trouver partout où ils le cherchent. [...] Si vous voulez dire que « Dieu est l'énergie », vous pouvez le trouver dans un morceau de charbon. » - Steven Weinberg
« Certains ont de Dieu une vision si large et si souple qu'ils ne peuvent que le trouver partout où ils le cherchent. [...] Si vous voulez dire que « Dieu est l'énergie », vous pouvez le trouver dans un morceau de charbon. » - Steven Weinberg
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Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 04 sept.14, 19:47Il y a aussi "les Adventistes unitariens" qui ont gardé la croyance de départ..
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Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 04 sept.14, 23:22Mais pourquoi voudrait-on que je ne dénonce pas les erreurs sur la Bible ?
C'est mon devoir chrétien d'annoncer la Bonne nouvelle et de rectifier les fausses doctrines, voudrais tu que je laisse ces pauvres chrétiens dans l'ignorance, même s'ils refusent mon avertissement, au moins ils savent qu'il y a une contestation sérieuse sur la Trinité.
Prend ça pour un cadeau, quand je dénonce la fausse version TJ de la résurrection.
C'est mon devoir chrétien d'annoncer la Bonne nouvelle et de rectifier les fausses doctrines, voudrais tu que je laisse ces pauvres chrétiens dans l'ignorance, même s'ils refusent mon avertissement, au moins ils savent qu'il y a une contestation sérieuse sur la Trinité.
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Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 05 sept.14, 00:41Coeur de Loi a écrit :À quoi sa sert de dire ça si c'est pour être Trinitaire ?
Babylone la grande a fait un travail criminel de terreur en profondeur pour que même ceux qui en partent reste Trinitaires.
Il est impossible de se dire Sola scriptura et d'être Trinitaire, c'est comme s'ils avaient gardé leur livre de cathéchisme avec eux
Apparemment c'est aussi ton cas.Luxus a écrit :Tu ne peux pas arrêter d'être aussi critiques avec les autres ? Tu n'arrives pas à comprendre que certains interprètent la Bible différemment ?
Eloigne toi une seconde de tes brochures et sers toi exclusivement de ton intelligence pour comprendre la bible, tu risques d'être à des années lumières de ce que tu croyais jusqu'ici être vrai.Luxus a écrit :Ils ont une mauvaise compréhension de certains versets c'est pour cela qu'ils croient à la trinité.
Il n’y a pas de désir de vivre pur, comme Dieu le veut quand on n’accepte pas la vérité de la Parole de Dieu comme seule norme.
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Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 05 sept.14, 00:52Coucou Arlitto,Arlitto 1 a écrit :Il y a aussi "les Adventistes unitariens" qui ont gardé la croyance de départ..
C'est une chose courante dans les mouvements chrétiens protestants, ils commencent par être unitarien puis basculent peu à peu vers la trinité, ça a été le cas des anabaptistes, des adventistes mais il reste toujours des personnes attachées à la foi du départ.
@tousNe serait-il pas possible de dire tout simplement "ma lecture de la Bible fait que je suis unitarien/ binitarien/ trinitaire" et d'expliquer plutôt que de juger son interlocuteur comme un idiot ou un inculte ?
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Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 05 sept.14, 01:38Bien-sur que si. Si la Bible peut se comprendre de 10 manières différente par des "sola scriptura", alors il y aura dix églises différentes, ce n'est pas plus compliqué que la logique élémentaire. La Bible dira tout ce que tu voudra lui faire dire.Il est impossible de se dire Sola scriptura et d'être Trinitaire,
Celui-là observa en silence la marque indélébile de ces deux vies ancestrales qui tracèrent de leur souffle l'histoire et la vie d'Alliance, une histoire qui contemple chaque pierre posé pour la paix et la prospérité.
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Re: Les Adventistes du septième jour
Ecrit le 05 sept.14, 01:54On voit bien que tu es Mormon, car tu ne fais pas confiance à la Bible et tu t'accroches à un autre livre. Au contraire, la Bible est claire, c'est les croyants qui sont brumeux. En voici la preuve :Espilon a écrit :La Bible dira tout ce que tu voudra lui faire dire.
"À cette heure-là même, Jésus fut transporté de joie dans l’esprit saint et dit : “Je te loue publiquement, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as soigneusement caché ces choses à des sages et des intellectuels, et que tu les as révélées à des tout-petits. " (Luc 10.21)
---
La confusion du monde vient des gens, leur orgueil leur cache la vérité simple et claire. Il suffit de savoir lire, pour comprendre les choses simplement, et les humbles ont la bonne compréhension, c'est Dieu qui l'a voulu ainsi.
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