Le retour du Califat islamique avec le Mahdi montadhar
Posté : 04 sept.14, 07:14
Le Califat Bien-Guidé et l’apparition du Mahdî attendu
mardi 12 octobre 2004
Question
Que la paix soit sur vous ainsi que la miséricorde de Dieu et Sa bénédiction. Les gens parlent du Califat Bien-Guidé qui reviendra à la fin des temps et ils prient Dieu pour qu’il revienne. Ce qu’ils font est-il justifié ? Si oui, qui est alors le Mahdî attendu ? Merci pour votre réponse.
Réponse du Docteur Husâm Ad-Dîn Ibn Mûsâ `Afânah
Le Califat Bien-Guidé reviendra par la Permission de Dieu. Le Prophète Véridique - paix et bénédiction sur lui - nous en a informé, comme cela est attesté par le hadith authentique suivant : « La prophétie demeurera parmi vous aussi longtemps que Dieu le voudra. Puis Dieu la reprendra lorsqu’Il voudra et elle sera remplacée par un califat qui suivra le chemin tracé par la prophétie, et qui demeurera aussi longtemps que Dieu le voudra. Puis Dieu le reprendra lorsqu’Il voudra et il sera remplacé par un pouvoir absolu qui demeurera aussi longtemps que Dieu le voudra. Puis Dieu le reprendra lorsqu’Il voudra et il sera remplacé par un califat qui suivra le chemin tracé par la prophétie ». Et le Prophète se tut .
Ce hadith annonce donc l’avènement d’un califat qui suivra le chemin de la prophétie, bien qu’il n’en spécifie pas l’époque. Ce Califat Bien-Guidé ne correspond pas au règne du Mahdî attendu, mais Dieu reste le plus Savant. Car l’apparition du Mahdî attendu est un signe de l’imminence de l’Heure dernière, et son règne se tiendra peu avant le retour de Jésus - paix et bénédiction sur lui - comme cela est clairement énoncé dans de nombreux hadiths.
Je pense que l’ère du Califat Bien-Guidé est désormais toute proche, dans la mesure où le monde musulman est en train de vivre aujourd’hui l’ère du pouvoir absolu spécifié dans le hadith, ainsi que l’ont remarqué certains savants.
Il faut savoir que la croyance en l’apparition du Mahdî attendu fait partie intégrante du dogme musulman. La preuve en est les nombreux hadiths du Messager - paix et bénédiction sur lui - qui, d’après les experts du Hadith, atteignent le niveau de la concordance abondante (tawâtur).
L’Imâm Ash-Shawkânî écrit : « Le nombre de hadiths relatifs au Mahdî s’élève à cinquante. Les uns sont authentiques, d’autres bons et d’autres faibles. Ces hadiths sont largement concordants entre eux, de manière indubitable et sans équivoque. D’ailleurs, il n’en faut pas tant pour qu’un hadith soit considéré comme étant à large concordance, et ce, quelle que soit la définition de la large concordance qu’on peut prendre dans les ouvrages traitant des fondements du Hadith. En outre, il existe une mutliplicité de récits de Compagnons qui annoncent clairement la venue du Mahdî, lesquels récits sont très probablement imputables au Prophète car il n’y a aucune place pour l’ijtihâd dans ce genre de questions ».
Dans son traité doctrinal intitulé Lawâmi` Al-Anwâr Al-Bahiyyah, As-Safârînî écrit : « La croyance au Mahdî fait partie intégrante de la doctrine sunnite ». Il dit à un autre endroit de son livre : « Plusieurs paroles sont rapportées au sujet du Mahdî. Les récits faisant état de sa venue sont si nombreux que leur sens atteint le degré de la large concordance ».
Plus de vingt hadiths relatifs au Mahdî nous ont été transmis par les Compagnons - que Dieu les agrée. Les savants du Hadith y ont vu l’argument probant de sa venue. L’auteur de `Iqd Ad-Durar fî Akhbâr Al-Mahdî Al-Muntadhar a ainsi cité plus de cinquante savants du Hadith qui ont rapporté ces énoncés et se sont appuyé dessus pour établir la venue du Mahdî. On ne peut dès lors plus rejeter tous ces hadiths.
Par ailleurs, j’aimerais attirer l’attention sur certaines choses ayant trait au Mahdî :
Le Mahdî est un homme appartenant à la Famille du Prophète - que Dieu les agrée. Il gouvernera selon la Loi de Dieu, comme cela est rapporté dans les hadiths. L’Imâm Abû Al-Hasan As-Sijistânî dit : « Les récits, remontant au Messager, abondent et concordent pour établir la venue du Mahdî, et pour dire qu’il sera issu de la Famille du Prophète et qu’il règnera pendant sept ans en emplissant la terre de justice ».
Le Mahdî auquel croient les Sunnites n’est pas le Mahdî attendu par les Shî`ites imâmites. Les Shî`ites croient en effet que le Mahdî est Muhammad Ibn Al-Hasan Al-`Askarî qui pénétra dans une fosse souterraine à l’âge de neuf ans en 265 A.H. (879 E.C.), et dont ils attendent la sortie. Cette croyance est fausse et corrompue, en plus d’être une légende n’ayant aucun soupçon de vérité.
Il n’est pas permis de croire que l’Islam ne pourra se relever ni rediriger un État qu’à l’apparition du Mahdî attendu. Les Musulmans ne doivent en aucun cas cesser de travailler pour la reconstruction de l’État islamique, sous prétexte d’attendre la venue du Mahdî. Cette passivité est non avenue.
Le Sheikh Al-Albânî - que Dieu lui fasse miséricorde - dit : « Beaucoup de Musulmans ont dévié à ce sujet de l’opinion juste. Certains d’entre eux croient en effet au plus profond d’eux-mêmes que l’État islamique ne se reconstruira qu’avec la venue du Mahdî. Il s’agit là d’une chimère et d’un égarement insufflé par le Diable dans les cœurs de nombreuses personnes du commun. Rien, dans les hadiths relatifs au Mahdî, ne laisse entendre une telle idée. Tous ces hadiths du Prophète - paix et bénédiction sur lui - ne font qu’annoncer la venue d’un homme de sa Famille dont il a décrit les traits majeurs, le plus important étant qu’il gouvernera conformément à l’Islam et qu’il répandra la justice sur toute la terre. Il sera à vrai dire l’un de ces rénovateurs, dont nous a parlé le Prophète, que Dieu envoie à chaque début de siècle ».
Et Dieu est le plus Savant.
http://www.islamophile.org/spip/Le-Cali ... -et-l.html
Les Califes et le Système du Califat
Publication en ligne : jeudi 21 octobre 2004, par maitre Simozrag
http://www.bismillah-debats.net/Les-Cal ... me-du.html
1- Mode d’élection du Calife
Il est important de remarquer qu’aucun des quatre Califes éclairés n’avait tenté de s’imposer contre la volonté du peuple, de même qu’aucun Calife n’avait osé transmettre le pouvoir à son fils avant que l’impudence et l’effronterie eussent conduit Mouawia à transformer le califat en monarchie héréditaire.
S’il est vrai qu’il n’y a pas de règles pour le choix des candidats puisque chaque Calife a fait l’objet d’un choix selon un mode particulier, il n’est pas moins vrai que ce choix doit être sanctionné par l’acte d’allégeance (bai’a) de la communauté. Le Calife tire sa légitimité de ce vote de confiance que les membres de la communauté expriment en sa faveur. De nos jours, la désignation des candidats dans les démocraties relève de la compétence des partis politiques. Ensuite ce choix est soumis au suffrage universel. La désignation du premier Calife dans la Saqifa s’apparente à la méthode des partis politiques modernes. Les émigrés et les Ansars ont joué le rôle de partis politiques. La désignation de Omar par Abu Bakr ne pouvait pas être considéré comme une cooptation dans la mesure où cet acte n’avait pas dispensé le Calife de la condition du vote de la communauté (bai’a). C’était donc une simple proposition entérinée par la communauté.
D’ailleurs, Abu Bakr avait réuni les musulmans dans la mosquée et leur avait dit : Est-ce que vous accepterez celui que je vous propose ? Quant à Omar, il avait désigné pour sa succession un conseil de choix de candidat qui avait retenu la candidature de Uthman ibn Affane. Après l’assassinat de Uthman, un groupe de musulmans avait fait appel à Ali pour occuper cette fonction mais ce dernier exigea que sa désignation se fasse en public et à la majorité. Après le vote d’approbation, le Calife devait prononcer un discours sous forme d’une déclaration de politique générale.
2- La politique des Califes
Avant de voir les Califes à pied d’œuvre sur le terrain de l’action, on peut avoir une idée de leur politique à travers leurs discours d’investiture. L’examen de leurs discours rend compte de leur personnalité, de leur modestie, de leur souci de justice, de leur dévouement pour la cause de Dieu, de leurs préoccupations de bien servir la communauté, de l’intérêt qu’ils portent à la propagation de la parole de Dieu, de leur crainte de commettre des injustices ou de bafouer les droits des gens, de leur piété et de leur mépris de ce bas monde. Ali et Uthman avaient, dans leurs discours, mis l’accent sur l’inanité de la vie ici bas, qu’ils qualifient de demeure provisoire, d’illusion. C’est la vie future qu’il faut prendre en compte. Ali insiste sur le respect des droits des gens. Il met en garde contre l’atteinte à la vie humaine sans raison valable : « le vrai musulman est celui dont les autres n’ont à craindre le mal ni de la langue ni de la main ». « Craignez Dieu pour ce qui est des droits de Ses serviteurs et de Sa terre car vous êtes responsables ». Abu Bakr et Omar avaient axé leurs discours sur la justice, les garanties des droits. Omar annonça que sa sévérité s’abattra sur les injustes, tandis qu’elle sera paix et sécurité pour les justes. L’attribution des fonctions devait répondre, selon le Calife, à quatre critères : le mérite, la compétence, la force du caractère, l’honnêteté.
Il était tellement modeste qu’on ne pouvait le distinguer du plus humble citoyen. On l’a vu plus haut, Abu Bakr disait : « j’ai été choisi comme votre chef, bien que je ne sois pas le meilleur d’entre vous ». Il demanda aux gens de l’aider s’il agit bien et de le corriger dans le cas contraire.
3- Le désordre créé par l’apostasie
Après son élection, Abu Bakr s’est trouvé confronté à un mouvement insurrectionnel conduit par des apostats et des faux prophètes. Ce mouvement naquit au sein des Bédouins dont la conversion à l’Islam n’était qu’un fait de circonstances sans engagement sincère. Le Coran a fait état de ce manque de sincérité et de faiblesse de foi chez les Bédoins avant que cela ne se manifeste dans les faits : « les Bédoins ont dit : « Nous avons la foi » dis : « vous n’avez pas encore la foi. Dites plutôt : nous sommes simplement soumis, car la foi n’a pas encore pénétré dans vos cœurs » Coran, s49 v14.
Certaines tribus pensaient que l’Islam devait prendre fin avec la mort du prophète. D’autres ont trouvé dans la mort du messager de Dieu une occasion pour lui succéder et se réclamer prophètes eux-mêmes. Il s’agit de Toulaiha al-Asdi, Al Asswad al Ansi, Moussailama al Kaddhab (le menteur), Sajah la Tamimite, etc..
D’autres encore ont cessé de payer la Zakât parce que, selon eux, seul le messager de Dieu était habilité à prélever l’aumône conformément au verset qui lui ordonne : « prélève de leurs biens une sadaqa (aumône) par laquelle tu les purifies et les bénis et prie pour eux. Ta prière est une quiétude pour eux » Coran, s9 v103 C’est à lui, dirent les apostats, et non pas à un autre que Dieu à ordonné de prélever cette aumône. Ils avaient considéré la zakât comme un don exclusivement religieux qui a pris fin avec la mort du prophète. Abu Bakr avait compris le danger de ces mouvements tant pour la stabilité de l’Etat que pour la propagation du message. Il était donc légitime de les combattre, ce que le Calife n’a pas tardé à faire avec un génie tel qu’il remporta, sans beaucoup de perte, une victoire éclatante.
4- L’administration
L’administration fonctionnait à merveille sous les Califes. Le vaste territoire de l’Etat islamique était divisé en provinces administrées par des gouverneurs. Ces derniers étaient soumis à un contrôle rigoureux qui s’exerçait sur leur manière d’administrer et de diriger la chose publique. Outre ce contrôle, Omar avait fixé à tous ses gouverneurs une réunion annuelle qui se déroule pendant le rassemblement du pèlerinage. Au cours de cette rencontre, les gouverneurs devaient rendre compte au Calife de l’état de leurs provinces. A cette occasion, le Calife tranchait également les litiges entre les gouverneurs et les administrés, individus et groupes victimes d’abus d’autorité ou de violations de droits. Les gouverneurs redoutaient beaucoup cette rencontre qui pouvait revêtir la forme d’un tribunal populaire. De ce fait, ils s’efforçaient de s’acquitter convenablement de leurs missions afin d’éviter l’humiliation de la sanction au cours de cette rencontre publique. Même en dehors de cette rencontre, les Califes, en particulier Omar ibn Khattab, convoquait le gouverneur chaque fois qu’il fût l’objet d’une plainte. Le contrôle ne se limitait pas à la seule probité du gouverneur, il s’étendait également à sa fortune. Lorsqu’un gouverneur manifeste un signe extérieur de richesse sans rapport avec sa rémunération et ses biens privés, le Calife ordonnait qu’une partie de ses biens soit versée au trésor public. Il a ainsi fait confisquer une partie des biens de Amr ibn al Ass quand il était gouverneur d’Egypte. De même qu’il a ordonné à Saâd ibn Abi Waqqas de verser au trésor de l’Etat la moitié de sa fortune personnelle. On raconte qu’un Copte avait gagné dans une course de chevaux contre le fils de Amr ibn al Ass. Pris de colère, ce dernier avait fouetté puis emprisonné le Copte, accusé d’avoir offensé le fils des « deux nobles ». Le Copte porta plainte au Calife. Celui-ci fit venir de toute urgence le gouverneur Amr ibn al Ass et son fils. Après s’être assuré de la véracité des faits, il ordonna au Copte de se faire justice lui-même en infligeant au fils des « deux nobles » le même châtiment que celui qu’il avait subi. Puis il lui redonna le fouet pour qu’il fasse de même avec le père, ce que le Copte refusa estimant qu’il avait obtenu satisfaction. C’est à cette occasion que le Calife prononça sa fameuse phrase : « Depuis quand vous arrogez-vous le droit d’asservir les gens, alors que leurs mères les avaient mis au monde libres ? » Dans une lettre adressée à Abu Mussa al Achari, gouverneur de Basra, le Calife Omar lui dit : « ô Abu Mussa, tu es un homme comme les autres, sauf qu’Allah a fait de toi le plus chargé parmi eux. Celui qui a la charge des musulmans a le même devoir que celui d’un esclave envers son maître ». Il posa un jour cette question à une assemblée : « Que dites-vous si l’Emir des croyants (le Calife) surprend une femme en plein pêché » ? Ali lui répondit : « Qu’il présente quatre témoins, à défaut, il sera fouetté pour diffamation, à l’instar de n’importe quel musulman »
5- La Justice
L’islam considère la justice comme l’équilibre du monde et le fondement des civilisations humaines. La justice était l’une des préoccupations essentielles des Califes éclairés. Le Calife était soumis comme n’importe quel individu à la sentence du juge et tout citoyen pouvait porter plainte contre lui. En Islam, la justice est une émanation de la loi divine et elle ne saurait exister en dehors de l’application de cette loi (la Chari’a). Sous les quatre Califes, la justice était totalement indépendante de l’exécutif, c’est-à-dire du pouvoir politique. En aucun cas le chef de l’Etat, encore moins le ministre ou le gouverneur, ne pouvait s’immiscer dans les affaires du juge, sauf en cas de défaillance ou de partialité de celui-ci. La magistrature était libre des contraintes et des pressions du pouvoir politique. Elle était en quelque sorte le recours des faibles et des opprimés contre les exactions et les abus des particuliers et de l’administration. Le prophète a dit : « sur trois juges, deux iront en Enfer et un seul ira au Paradis ». On rapporte que le Calife Omar, voulant acheter un cheval à un particulier, avait pris ledit cheval et l’avait utilisé pour transporter des objets avant de payer le prix. Le cheval s’étant foulé la patte, le propriétaire se disputa avec Omar et demanda réparation. Omar lui demanda de choisir un homme qui trancherait le litige entre eux. L’homme choisit Chouraih al’Iraqi. Lorsqu’il prit connaissance du litige, Chouraih imputa la responsabilité à Omar, étant donné qu’il avait pris le cheval en bonne santé et qu’il en était responsable jusqu’à ce qu’il le rende sain et sauf à son propriétaire. La justesse du jugement de Chouraih plut au Calife Omar, qui le nomma juge à Koufa.
Tableau des Califes
Poster par un Frère sur un forum le 8 Aout 2007:
Le Prophète Mohammed (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) à dit :
“La prophétie restera parmi vous autant qu’Allah le souhaitera, puis Allah y mettra un terme quand il voudra. Il y aura alors le Califat suivant la voie Prophétique, qui restera parmi vous autant qu’Allah le souhaitera, puis Allah y mettra un terme quand il voudra. Puis viendra la royauté rude qui restera parmi vous autant qu’Allah le souhaitera, puis Allah y mettra un terme quand il voudra. Puis viendra la royauté tyrannique qui restera parmi vous autant qu’Allah le souhaitera, puis Allah y mettra un terme quand il voudra. Puis viendra alors le Califat suivant la voie prophétique “. Puis le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) garda le silence. [Rapporté par l’Imam Ahmad, d’après An-Nu`’man Ibn Bashir]
Les Califes Bien Guidés [632-661 EC/11-40 AH] :
Abu Bakr As-Siddiq [632-34]
`Umar Ibn Al-Khattab [634-44]
`Uthman Ibn Affan [644-56]
`Ali Ibn Abi-Talib [656-661]
Al-Hassan Ibn `Ali [661-661]
Les Califes Umayyades [661-750 EC/41-132 AH]
Mu`awiah Ibn Abi-Sufyan [661-80]
Yazid Ibn Mu`awiah [680-83]
Mu`awiah Ibn Yazid [683-83]
Abdullah Ibn Zubayr [683-92]
Marwan Ibn Hakim [683-92]
`Abdil-Malik Ibn Marwan [692-705]
Al-Walid Ibn `Abdil-Malik [705-15]
Sulaiman Ibn `Abdil-Malik [715-17]
`Umar Ibn `Abdil-Aziz [717-720]
Yazid Ibn `Abdil-Malik [720-24]
Hisham Ibn `Abdil-Malik [724-43]
Al-Walid Ibn Yazid Ibn `Abdil-Malik [743-44]
Ibrahim Ibn Al-Walid [744-44]
Marwan [Al-Himar] Ibn Muhammad [744-50]
Les Califes Abbassîdes [750-1517 EC/132-932 AH]
Abul-`Abbas As-Saffah [750-54]
Abu Ja`far Al-Mansur [754-75]
Al-Mahdi [775-85]
Al-Hadi [785-86]
Hârûn Ar-Rashid [786-809]
Al-Amin [809-813]
Al-Ma’mun [813-33]
Al-Mu`tasim Billah [833-42]
Al-Wathiq Billah [842-47]
Al-Mutawakkil `Ala Allah [847-61]
Al-Muntasir Billah [861-62]
Al-Musta`in Billah [862-66]
Al-Mu`tazz Billah [866-69]
Al-Muhtadi Billah [869-70]
Al-Mu`tamid ‘Alallah [870-92]
Al-Mu`tadid Billah [892-902]
Al-Muktafi Billah [902-08]
Al-Muqtadir Billah [908-33]
Al Qahir Billah [933-34]
Ar-Radhi Billah [934-40]
Al-Muttaqi Lillah [940-44]
Al-Mustakfi Billah [944-45]
Al-Muti Lillah [945-74]
At-Ta`i Lillah [974-91]
Al-Qadir Billah [991-1031]
Al-Qa’im Bi-Amrillah [1031-74]
Al-Muqtadi Bi-Amrillah [1074-94]
Al-Mustazhir Billah [1094-1118]
Al-Mustarshid Billah [1118-35]
Ar-Rashid Billah [1135-36]
Al-Muqtafi Li-Amrillah [1136-60]
Al-Mustanjid Billah [1160-70]
Al-Mustadhi Bi-Amrillah [1170-79]
An-Nasir Li-Dinillah [1179-1225]
Az-Zahir Bi-Amrillah [1225-26]
Al-Mustansir Billah [1226-42]
Al-Musta’sim Billah [1242-58]
Sultan Sayfuddin Qutuz [1258-1261]
Al-Mustansir Billah [1261-62]
Al-Hakim Bi-Amrillah I [1262-1301]
Al-Mustakfi Billah, I [1301-1339]
Al-Wathiq Billah, I [1339-41]
Al-Hakim Bi-Amrillah, II [1341-52]
Al-Mu`tadhid Billah, I [1352-62]
Al-Mutakwakkil `Ala Allah, I [Premier règne] [1362-77]
Al-Mustasim, I [premier règne] [1377-77]
Al-Mutakwakkil `Ala Allah, I [Second règne] [1377-83]
Al-Wathiq Billah, II [1383-86]
Al-Musta`sim Billah, I [Second règne] [1386-89]
Al-Mutakwakkil ‘Alallah, I [Troisième règne] [1389-1406]
Al-Must’in Billah [1406-30]
Al-Mu`tadhid Billah, II [1430-41]
Al-Mustakfi Billah, II [1441-50]
Al-Qa’im Bi-Amrillah [1450-59]
Al-Mustanjid Billah [1459-79]
Al-Mutawakkil `Ala Allah, II [1479-97]
Al-Mustansik Billah [Premier règne] [1497-1508]
Al-Mutawakkil `Ala Allah, III [Premier règne] [1508-1516]
Al-Mustansik Billah [2nd Reign] [1516-17]
Al-Mutawakkil `Ala Allah, III [Second règne] [1517-17]
Califes Ottomans [1517-1924 CE/923-1349 AH]
Salîm, I [1517-20]
Sulayman, II [1520-66]
Saleem, II [1566-74]
Murad, III [1574-95]
Mehmet, III [1595-1603]
Ahmad,I [1603-17]
Mustafa,I [Premier règne] [1617-18]
`Uthman,II [1618-22]
Mustafa,I [Second règne] [1622-23]
Murad, IV [1623-40]
Ibrahim, I [1640-48]
Mehmet, IV [1648-87]
Sulyman, II [1687-91]
Ahmad, II [1691-95]
Mustafa, II [1695-1703]
Ahmad, III [1703-30]
Mahmud, II [1730-54]
`Uthman, III [1754-57]
Mustafa, III [1757-73]
`Abdul-Hamîd, I [1773-89]
Salîm, III [1789-1807]
Mustafa, IV [1807-08]
Mahmud, II [1808-39]
`Abdul-Majîd [1839-61]
`Abdul-`Azîz [1861-76]
Murad, V [1876-76]
`Abdul-Hamîd, II [1876-1909]
Mehmet, V [1909-18]
Mehmet, VI [1918-22]
`Abdul-Majîd, II [1922-24]
Après avoir été le système politique de la Ummah durant plus de 1400 ans, le Califat est abolit le 3 mars 1924 par l’apostat Mustafa Kemal [Atatürk]
Hadith Prophétiques sur les Califats et le futur de l’Islam à la fin des temps
Ribaat : Hadiths à Méditer pour les chercheurs de Vérité et Doué d’ Intelligence :
Le Messager d'Allah (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) a dit: "La Prophétie restera parmi vous tant qu'Allah souhaite qu'elle reste, puis Il la lèvera quand Il le voudra; puis il y aura le Khilafah (Califat) selon la méthode de la prophétie et il restera tant qu'Allah le désirera, puis Il le lèvera quand Il le voudra aussi. Puis il y aura le règne héréditaire qui durera tant qu'Allah voudra, puis Il le lèvera quand Il voudra. Puis, il y aura le règne tyrannique. Il durera tant qu'Allah le voudra, puis Il le lèvera quand Il le voudra. Puis il y aura (encore) le Khilafah selon la méthode de la prophétie qui gouvernera les gens par la Sounnah du Prophète, puis l'Islâm connaîtra une audace sur la terre et les habitants des cieux et de la terre en seront contents. Puis il pleuvra à verse, car Allah libérera toutes les eaux et la terre fera pousser (par la volonté d'Allah) toutes sa végétation et ses choses bénies"(rapporté par l'Imâm Ahmad, sahîh)
Le Prophète Mohammed (paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit: "En vérité, celle-ci (cette religion) atteindra ce que la nuit et le jour ont atteint (la terre entière). Allah n'exclura pas un foyer urbain ni même un foyer de nomades dans lequel cette religion aurait fait son apparition." [Rapporté par Ahmed]
C’EST DONC UNE TRES BONNE NOUVELLE INCHAALLAH POUR TOUT LES OPPRIMES DE LA TERRE
C’est une prophétie de plus du Prophète Mohammed (paix et bénédiction d’Allah sur lui) sur le Futur de l’Islam qui prouve sa mission Divine, l’existence d’Allah et Sa Religion pour l’Humanité jusqu’à la fin des temps : L’ISLAM ! Pour celui qui réfléchi !
L’Islam pour les hommes terminera sur Terre en beauté avec l’apparition de Madhi et Jésus qui infligeront par la volonté d’Allah le coup de grâce sur les tyrans et le Dajjal borgne, (paix sur eux) afin de libérez la justice pour l’humanité étouffer de nos jour :
Abou Sa'id AI Khoudri (qu'Allah l'agrée) rapporte que le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : "A la fin des temps, les gens subiront des injustices infligées par leurs gouverneurs (Les tyrans ?), plus intenses qu'auparavant au point que toute vaste quelle fût, la terre leur paraît exiguë et elle s’emplira d'iniquité et de tyrannie, le croyant ne trouvera pas un endroit pour se réfugier contre l'injustice : A ce moment-là, Allah enverra un homme de ma famille, il emplira la terre de justice et d'équité après quelle ait été emplie d'iniquité et de tyrannie."
D'après Abou Said al-Khoudri le Messager d'Allah (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : " le Mahdi est issu de moi : il est semi-chauve et a un nez long et bossu. Il fera régner la justice après la prédominance de l'injustice et de l'iniquité et régnera sept ans"
(Voir Sunan d'Abou Dawoud, livre du Mahdi 11/375, hadith 4265 et le Moustadrak de Hakim 4/557. Il dit : C'est un hadith authentique selon les conditions de Mouslim. Le hadith n'est pas rapporté par Mouslim et Boukhari. Il est dans As-Sahir al-Djami n° 6736.
Abu Saïd Al-Khoudri rapporte du Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) : "Je vous annonce l'arrivée du Mahdi, il sera envoyé alors que des divergences opposeront les hommes et les tremblements de terre se multiplieront, il emplira la terre de justice et d'équité après qu'elle ait été emplie d'injustice et de tyrannie, l'habitant du ciel comme l'habitant de la terre en sera satisfait, il partagera l'argent comme il se doit".
D'après ‘Abdullah Ibn Mas'ud, le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : "Ce monde n’atteindra pas sa fin avant qu’une personne de ma descendance ne gouverne les Arabes, et dont le nom sera le même que le mien." (Tirmidhi)
Et d'après 'Ali, "Même s’il ne restait qu’un seul jour avant la Résurrection, Allah enverrait sûrement un homme de ma famille qui emplira ce monde d’autant de justice qu’il était précédemment rempli d’oppression." (Abu Dawud)
Jabir rapporte d'Abû Saïd «Le Messager d'Allah, que la prière et le salut soient sur lui, dit : "Un Khalife apparaîtra à la fin des temps, il partagera des richesses innombrables." Hadith rapporté par Muslim.
Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit, d'après Buraïda : "Il y aura de nombreuses armées après moi. Vous devez vous joindre à celle qui viendra du Khurasan." (Ibn Adi)
Thawban a rapporté que le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : «Quand vous verrez les étendards noirs venant du Khurasan, allez à eux même si cela signifie ramper sur la neige. Le représentant d’Allah, le Mahdi, sera parmi eux.» (Al Hakim, Ad-Dani, Nu’aym ibn Hamad et Suyuti).
Muhammad Ibn al-Hanafiyya a dit : «Un étendard émergera du Khurasan et des gens sortiront portant des vêtements blancs. A leur tête il y aura un homme des Banu Tamim préparant la voie pour la loi du Mahdi avant qu’il n’arrive, et il remettra l’autorité au Mahdi après 72 mois.» (Ad-Dani).
Thawban a rapporté que le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : «Les bannières noires viendront de l’est et leurs cœurs seront aussi fermes que l’acier. Quiconque entend parler d’eux devra les rejoindre et leur porter allégeance même si cela signifie ramper sur la neige.» (Abou Nou’aym et As-Souyouti).
‘Ali a dit : «Les soufyani (une secte qui apparaitra à la fin des temps à moins qu’elle ne le soit déjà) et les étendards noirs se rencontreront à la porte d’Istakhr (en Iran). Parmi eux il y aura un jeune des Banu Hashim ayant un grain de beauté sur sa main gauche et à l’avant il y aura un homme des Banu Tamim nommé Shu’ayb ibn Salih. Il y aura une bataille féroce entre eux. Les bannières noires seront victorieuses et la cavalerie des Soufyani fuira. Alors les gens seront des adeptes du Mahdi et le rechercheront. » (Nu’aym ibn Hammad).
Et Allah est plus Savant et est Garant de la Victoire.
http://le-nouvel-ordre-mondial-illumina ... 10657.html
mardi 12 octobre 2004
Question
Que la paix soit sur vous ainsi que la miséricorde de Dieu et Sa bénédiction. Les gens parlent du Califat Bien-Guidé qui reviendra à la fin des temps et ils prient Dieu pour qu’il revienne. Ce qu’ils font est-il justifié ? Si oui, qui est alors le Mahdî attendu ? Merci pour votre réponse.
Réponse du Docteur Husâm Ad-Dîn Ibn Mûsâ `Afânah
Le Califat Bien-Guidé reviendra par la Permission de Dieu. Le Prophète Véridique - paix et bénédiction sur lui - nous en a informé, comme cela est attesté par le hadith authentique suivant : « La prophétie demeurera parmi vous aussi longtemps que Dieu le voudra. Puis Dieu la reprendra lorsqu’Il voudra et elle sera remplacée par un califat qui suivra le chemin tracé par la prophétie, et qui demeurera aussi longtemps que Dieu le voudra. Puis Dieu le reprendra lorsqu’Il voudra et il sera remplacé par un pouvoir absolu qui demeurera aussi longtemps que Dieu le voudra. Puis Dieu le reprendra lorsqu’Il voudra et il sera remplacé par un califat qui suivra le chemin tracé par la prophétie ». Et le Prophète se tut .
Ce hadith annonce donc l’avènement d’un califat qui suivra le chemin de la prophétie, bien qu’il n’en spécifie pas l’époque. Ce Califat Bien-Guidé ne correspond pas au règne du Mahdî attendu, mais Dieu reste le plus Savant. Car l’apparition du Mahdî attendu est un signe de l’imminence de l’Heure dernière, et son règne se tiendra peu avant le retour de Jésus - paix et bénédiction sur lui - comme cela est clairement énoncé dans de nombreux hadiths.
Je pense que l’ère du Califat Bien-Guidé est désormais toute proche, dans la mesure où le monde musulman est en train de vivre aujourd’hui l’ère du pouvoir absolu spécifié dans le hadith, ainsi que l’ont remarqué certains savants.
Il faut savoir que la croyance en l’apparition du Mahdî attendu fait partie intégrante du dogme musulman. La preuve en est les nombreux hadiths du Messager - paix et bénédiction sur lui - qui, d’après les experts du Hadith, atteignent le niveau de la concordance abondante (tawâtur).
L’Imâm Ash-Shawkânî écrit : « Le nombre de hadiths relatifs au Mahdî s’élève à cinquante. Les uns sont authentiques, d’autres bons et d’autres faibles. Ces hadiths sont largement concordants entre eux, de manière indubitable et sans équivoque. D’ailleurs, il n’en faut pas tant pour qu’un hadith soit considéré comme étant à large concordance, et ce, quelle que soit la définition de la large concordance qu’on peut prendre dans les ouvrages traitant des fondements du Hadith. En outre, il existe une mutliplicité de récits de Compagnons qui annoncent clairement la venue du Mahdî, lesquels récits sont très probablement imputables au Prophète car il n’y a aucune place pour l’ijtihâd dans ce genre de questions ».
Dans son traité doctrinal intitulé Lawâmi` Al-Anwâr Al-Bahiyyah, As-Safârînî écrit : « La croyance au Mahdî fait partie intégrante de la doctrine sunnite ». Il dit à un autre endroit de son livre : « Plusieurs paroles sont rapportées au sujet du Mahdî. Les récits faisant état de sa venue sont si nombreux que leur sens atteint le degré de la large concordance ».
Plus de vingt hadiths relatifs au Mahdî nous ont été transmis par les Compagnons - que Dieu les agrée. Les savants du Hadith y ont vu l’argument probant de sa venue. L’auteur de `Iqd Ad-Durar fî Akhbâr Al-Mahdî Al-Muntadhar a ainsi cité plus de cinquante savants du Hadith qui ont rapporté ces énoncés et se sont appuyé dessus pour établir la venue du Mahdî. On ne peut dès lors plus rejeter tous ces hadiths.
Par ailleurs, j’aimerais attirer l’attention sur certaines choses ayant trait au Mahdî :
Le Mahdî est un homme appartenant à la Famille du Prophète - que Dieu les agrée. Il gouvernera selon la Loi de Dieu, comme cela est rapporté dans les hadiths. L’Imâm Abû Al-Hasan As-Sijistânî dit : « Les récits, remontant au Messager, abondent et concordent pour établir la venue du Mahdî, et pour dire qu’il sera issu de la Famille du Prophète et qu’il règnera pendant sept ans en emplissant la terre de justice ».
Le Mahdî auquel croient les Sunnites n’est pas le Mahdî attendu par les Shî`ites imâmites. Les Shî`ites croient en effet que le Mahdî est Muhammad Ibn Al-Hasan Al-`Askarî qui pénétra dans une fosse souterraine à l’âge de neuf ans en 265 A.H. (879 E.C.), et dont ils attendent la sortie. Cette croyance est fausse et corrompue, en plus d’être une légende n’ayant aucun soupçon de vérité.
Il n’est pas permis de croire que l’Islam ne pourra se relever ni rediriger un État qu’à l’apparition du Mahdî attendu. Les Musulmans ne doivent en aucun cas cesser de travailler pour la reconstruction de l’État islamique, sous prétexte d’attendre la venue du Mahdî. Cette passivité est non avenue.
Le Sheikh Al-Albânî - que Dieu lui fasse miséricorde - dit : « Beaucoup de Musulmans ont dévié à ce sujet de l’opinion juste. Certains d’entre eux croient en effet au plus profond d’eux-mêmes que l’État islamique ne se reconstruira qu’avec la venue du Mahdî. Il s’agit là d’une chimère et d’un égarement insufflé par le Diable dans les cœurs de nombreuses personnes du commun. Rien, dans les hadiths relatifs au Mahdî, ne laisse entendre une telle idée. Tous ces hadiths du Prophète - paix et bénédiction sur lui - ne font qu’annoncer la venue d’un homme de sa Famille dont il a décrit les traits majeurs, le plus important étant qu’il gouvernera conformément à l’Islam et qu’il répandra la justice sur toute la terre. Il sera à vrai dire l’un de ces rénovateurs, dont nous a parlé le Prophète, que Dieu envoie à chaque début de siècle ».
Et Dieu est le plus Savant.
http://www.islamophile.org/spip/Le-Cali ... -et-l.html
Les Califes et le Système du Califat
Publication en ligne : jeudi 21 octobre 2004, par maitre Simozrag
http://www.bismillah-debats.net/Les-Cal ... me-du.html
1- Mode d’élection du Calife
Il est important de remarquer qu’aucun des quatre Califes éclairés n’avait tenté de s’imposer contre la volonté du peuple, de même qu’aucun Calife n’avait osé transmettre le pouvoir à son fils avant que l’impudence et l’effronterie eussent conduit Mouawia à transformer le califat en monarchie héréditaire.
S’il est vrai qu’il n’y a pas de règles pour le choix des candidats puisque chaque Calife a fait l’objet d’un choix selon un mode particulier, il n’est pas moins vrai que ce choix doit être sanctionné par l’acte d’allégeance (bai’a) de la communauté. Le Calife tire sa légitimité de ce vote de confiance que les membres de la communauté expriment en sa faveur. De nos jours, la désignation des candidats dans les démocraties relève de la compétence des partis politiques. Ensuite ce choix est soumis au suffrage universel. La désignation du premier Calife dans la Saqifa s’apparente à la méthode des partis politiques modernes. Les émigrés et les Ansars ont joué le rôle de partis politiques. La désignation de Omar par Abu Bakr ne pouvait pas être considéré comme une cooptation dans la mesure où cet acte n’avait pas dispensé le Calife de la condition du vote de la communauté (bai’a). C’était donc une simple proposition entérinée par la communauté.
D’ailleurs, Abu Bakr avait réuni les musulmans dans la mosquée et leur avait dit : Est-ce que vous accepterez celui que je vous propose ? Quant à Omar, il avait désigné pour sa succession un conseil de choix de candidat qui avait retenu la candidature de Uthman ibn Affane. Après l’assassinat de Uthman, un groupe de musulmans avait fait appel à Ali pour occuper cette fonction mais ce dernier exigea que sa désignation se fasse en public et à la majorité. Après le vote d’approbation, le Calife devait prononcer un discours sous forme d’une déclaration de politique générale.
2- La politique des Califes
Avant de voir les Califes à pied d’œuvre sur le terrain de l’action, on peut avoir une idée de leur politique à travers leurs discours d’investiture. L’examen de leurs discours rend compte de leur personnalité, de leur modestie, de leur souci de justice, de leur dévouement pour la cause de Dieu, de leurs préoccupations de bien servir la communauté, de l’intérêt qu’ils portent à la propagation de la parole de Dieu, de leur crainte de commettre des injustices ou de bafouer les droits des gens, de leur piété et de leur mépris de ce bas monde. Ali et Uthman avaient, dans leurs discours, mis l’accent sur l’inanité de la vie ici bas, qu’ils qualifient de demeure provisoire, d’illusion. C’est la vie future qu’il faut prendre en compte. Ali insiste sur le respect des droits des gens. Il met en garde contre l’atteinte à la vie humaine sans raison valable : « le vrai musulman est celui dont les autres n’ont à craindre le mal ni de la langue ni de la main ». « Craignez Dieu pour ce qui est des droits de Ses serviteurs et de Sa terre car vous êtes responsables ». Abu Bakr et Omar avaient axé leurs discours sur la justice, les garanties des droits. Omar annonça que sa sévérité s’abattra sur les injustes, tandis qu’elle sera paix et sécurité pour les justes. L’attribution des fonctions devait répondre, selon le Calife, à quatre critères : le mérite, la compétence, la force du caractère, l’honnêteté.
Il était tellement modeste qu’on ne pouvait le distinguer du plus humble citoyen. On l’a vu plus haut, Abu Bakr disait : « j’ai été choisi comme votre chef, bien que je ne sois pas le meilleur d’entre vous ». Il demanda aux gens de l’aider s’il agit bien et de le corriger dans le cas contraire.
3- Le désordre créé par l’apostasie
Après son élection, Abu Bakr s’est trouvé confronté à un mouvement insurrectionnel conduit par des apostats et des faux prophètes. Ce mouvement naquit au sein des Bédouins dont la conversion à l’Islam n’était qu’un fait de circonstances sans engagement sincère. Le Coran a fait état de ce manque de sincérité et de faiblesse de foi chez les Bédoins avant que cela ne se manifeste dans les faits : « les Bédoins ont dit : « Nous avons la foi » dis : « vous n’avez pas encore la foi. Dites plutôt : nous sommes simplement soumis, car la foi n’a pas encore pénétré dans vos cœurs » Coran, s49 v14.
Certaines tribus pensaient que l’Islam devait prendre fin avec la mort du prophète. D’autres ont trouvé dans la mort du messager de Dieu une occasion pour lui succéder et se réclamer prophètes eux-mêmes. Il s’agit de Toulaiha al-Asdi, Al Asswad al Ansi, Moussailama al Kaddhab (le menteur), Sajah la Tamimite, etc..
D’autres encore ont cessé de payer la Zakât parce que, selon eux, seul le messager de Dieu était habilité à prélever l’aumône conformément au verset qui lui ordonne : « prélève de leurs biens une sadaqa (aumône) par laquelle tu les purifies et les bénis et prie pour eux. Ta prière est une quiétude pour eux » Coran, s9 v103 C’est à lui, dirent les apostats, et non pas à un autre que Dieu à ordonné de prélever cette aumône. Ils avaient considéré la zakât comme un don exclusivement religieux qui a pris fin avec la mort du prophète. Abu Bakr avait compris le danger de ces mouvements tant pour la stabilité de l’Etat que pour la propagation du message. Il était donc légitime de les combattre, ce que le Calife n’a pas tardé à faire avec un génie tel qu’il remporta, sans beaucoup de perte, une victoire éclatante.
4- L’administration
L’administration fonctionnait à merveille sous les Califes. Le vaste territoire de l’Etat islamique était divisé en provinces administrées par des gouverneurs. Ces derniers étaient soumis à un contrôle rigoureux qui s’exerçait sur leur manière d’administrer et de diriger la chose publique. Outre ce contrôle, Omar avait fixé à tous ses gouverneurs une réunion annuelle qui se déroule pendant le rassemblement du pèlerinage. Au cours de cette rencontre, les gouverneurs devaient rendre compte au Calife de l’état de leurs provinces. A cette occasion, le Calife tranchait également les litiges entre les gouverneurs et les administrés, individus et groupes victimes d’abus d’autorité ou de violations de droits. Les gouverneurs redoutaient beaucoup cette rencontre qui pouvait revêtir la forme d’un tribunal populaire. De ce fait, ils s’efforçaient de s’acquitter convenablement de leurs missions afin d’éviter l’humiliation de la sanction au cours de cette rencontre publique. Même en dehors de cette rencontre, les Califes, en particulier Omar ibn Khattab, convoquait le gouverneur chaque fois qu’il fût l’objet d’une plainte. Le contrôle ne se limitait pas à la seule probité du gouverneur, il s’étendait également à sa fortune. Lorsqu’un gouverneur manifeste un signe extérieur de richesse sans rapport avec sa rémunération et ses biens privés, le Calife ordonnait qu’une partie de ses biens soit versée au trésor public. Il a ainsi fait confisquer une partie des biens de Amr ibn al Ass quand il était gouverneur d’Egypte. De même qu’il a ordonné à Saâd ibn Abi Waqqas de verser au trésor de l’Etat la moitié de sa fortune personnelle. On raconte qu’un Copte avait gagné dans une course de chevaux contre le fils de Amr ibn al Ass. Pris de colère, ce dernier avait fouetté puis emprisonné le Copte, accusé d’avoir offensé le fils des « deux nobles ». Le Copte porta plainte au Calife. Celui-ci fit venir de toute urgence le gouverneur Amr ibn al Ass et son fils. Après s’être assuré de la véracité des faits, il ordonna au Copte de se faire justice lui-même en infligeant au fils des « deux nobles » le même châtiment que celui qu’il avait subi. Puis il lui redonna le fouet pour qu’il fasse de même avec le père, ce que le Copte refusa estimant qu’il avait obtenu satisfaction. C’est à cette occasion que le Calife prononça sa fameuse phrase : « Depuis quand vous arrogez-vous le droit d’asservir les gens, alors que leurs mères les avaient mis au monde libres ? » Dans une lettre adressée à Abu Mussa al Achari, gouverneur de Basra, le Calife Omar lui dit : « ô Abu Mussa, tu es un homme comme les autres, sauf qu’Allah a fait de toi le plus chargé parmi eux. Celui qui a la charge des musulmans a le même devoir que celui d’un esclave envers son maître ». Il posa un jour cette question à une assemblée : « Que dites-vous si l’Emir des croyants (le Calife) surprend une femme en plein pêché » ? Ali lui répondit : « Qu’il présente quatre témoins, à défaut, il sera fouetté pour diffamation, à l’instar de n’importe quel musulman »
5- La Justice
L’islam considère la justice comme l’équilibre du monde et le fondement des civilisations humaines. La justice était l’une des préoccupations essentielles des Califes éclairés. Le Calife était soumis comme n’importe quel individu à la sentence du juge et tout citoyen pouvait porter plainte contre lui. En Islam, la justice est une émanation de la loi divine et elle ne saurait exister en dehors de l’application de cette loi (la Chari’a). Sous les quatre Califes, la justice était totalement indépendante de l’exécutif, c’est-à-dire du pouvoir politique. En aucun cas le chef de l’Etat, encore moins le ministre ou le gouverneur, ne pouvait s’immiscer dans les affaires du juge, sauf en cas de défaillance ou de partialité de celui-ci. La magistrature était libre des contraintes et des pressions du pouvoir politique. Elle était en quelque sorte le recours des faibles et des opprimés contre les exactions et les abus des particuliers et de l’administration. Le prophète a dit : « sur trois juges, deux iront en Enfer et un seul ira au Paradis ». On rapporte que le Calife Omar, voulant acheter un cheval à un particulier, avait pris ledit cheval et l’avait utilisé pour transporter des objets avant de payer le prix. Le cheval s’étant foulé la patte, le propriétaire se disputa avec Omar et demanda réparation. Omar lui demanda de choisir un homme qui trancherait le litige entre eux. L’homme choisit Chouraih al’Iraqi. Lorsqu’il prit connaissance du litige, Chouraih imputa la responsabilité à Omar, étant donné qu’il avait pris le cheval en bonne santé et qu’il en était responsable jusqu’à ce qu’il le rende sain et sauf à son propriétaire. La justesse du jugement de Chouraih plut au Calife Omar, qui le nomma juge à Koufa.
Tableau des Califes
Poster par un Frère sur un forum le 8 Aout 2007:
Le Prophète Mohammed (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) à dit :
“La prophétie restera parmi vous autant qu’Allah le souhaitera, puis Allah y mettra un terme quand il voudra. Il y aura alors le Califat suivant la voie Prophétique, qui restera parmi vous autant qu’Allah le souhaitera, puis Allah y mettra un terme quand il voudra. Puis viendra la royauté rude qui restera parmi vous autant qu’Allah le souhaitera, puis Allah y mettra un terme quand il voudra. Puis viendra la royauté tyrannique qui restera parmi vous autant qu’Allah le souhaitera, puis Allah y mettra un terme quand il voudra. Puis viendra alors le Califat suivant la voie prophétique “. Puis le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) garda le silence. [Rapporté par l’Imam Ahmad, d’après An-Nu`’man Ibn Bashir]
Les Califes Bien Guidés [632-661 EC/11-40 AH] :
Abu Bakr As-Siddiq [632-34]
`Umar Ibn Al-Khattab [634-44]
`Uthman Ibn Affan [644-56]
`Ali Ibn Abi-Talib [656-661]
Al-Hassan Ibn `Ali [661-661]
Les Califes Umayyades [661-750 EC/41-132 AH]
Mu`awiah Ibn Abi-Sufyan [661-80]
Yazid Ibn Mu`awiah [680-83]
Mu`awiah Ibn Yazid [683-83]
Abdullah Ibn Zubayr [683-92]
Marwan Ibn Hakim [683-92]
`Abdil-Malik Ibn Marwan [692-705]
Al-Walid Ibn `Abdil-Malik [705-15]
Sulaiman Ibn `Abdil-Malik [715-17]
`Umar Ibn `Abdil-Aziz [717-720]
Yazid Ibn `Abdil-Malik [720-24]
Hisham Ibn `Abdil-Malik [724-43]
Al-Walid Ibn Yazid Ibn `Abdil-Malik [743-44]
Ibrahim Ibn Al-Walid [744-44]
Marwan [Al-Himar] Ibn Muhammad [744-50]
Les Califes Abbassîdes [750-1517 EC/132-932 AH]
Abul-`Abbas As-Saffah [750-54]
Abu Ja`far Al-Mansur [754-75]
Al-Mahdi [775-85]
Al-Hadi [785-86]
Hârûn Ar-Rashid [786-809]
Al-Amin [809-813]
Al-Ma’mun [813-33]
Al-Mu`tasim Billah [833-42]
Al-Wathiq Billah [842-47]
Al-Mutawakkil `Ala Allah [847-61]
Al-Muntasir Billah [861-62]
Al-Musta`in Billah [862-66]
Al-Mu`tazz Billah [866-69]
Al-Muhtadi Billah [869-70]
Al-Mu`tamid ‘Alallah [870-92]
Al-Mu`tadid Billah [892-902]
Al-Muktafi Billah [902-08]
Al-Muqtadir Billah [908-33]
Al Qahir Billah [933-34]
Ar-Radhi Billah [934-40]
Al-Muttaqi Lillah [940-44]
Al-Mustakfi Billah [944-45]
Al-Muti Lillah [945-74]
At-Ta`i Lillah [974-91]
Al-Qadir Billah [991-1031]
Al-Qa’im Bi-Amrillah [1031-74]
Al-Muqtadi Bi-Amrillah [1074-94]
Al-Mustazhir Billah [1094-1118]
Al-Mustarshid Billah [1118-35]
Ar-Rashid Billah [1135-36]
Al-Muqtafi Li-Amrillah [1136-60]
Al-Mustanjid Billah [1160-70]
Al-Mustadhi Bi-Amrillah [1170-79]
An-Nasir Li-Dinillah [1179-1225]
Az-Zahir Bi-Amrillah [1225-26]
Al-Mustansir Billah [1226-42]
Al-Musta’sim Billah [1242-58]
Sultan Sayfuddin Qutuz [1258-1261]
Al-Mustansir Billah [1261-62]
Al-Hakim Bi-Amrillah I [1262-1301]
Al-Mustakfi Billah, I [1301-1339]
Al-Wathiq Billah, I [1339-41]
Al-Hakim Bi-Amrillah, II [1341-52]
Al-Mu`tadhid Billah, I [1352-62]
Al-Mutakwakkil `Ala Allah, I [Premier règne] [1362-77]
Al-Mustasim, I [premier règne] [1377-77]
Al-Mutakwakkil `Ala Allah, I [Second règne] [1377-83]
Al-Wathiq Billah, II [1383-86]
Al-Musta`sim Billah, I [Second règne] [1386-89]
Al-Mutakwakkil ‘Alallah, I [Troisième règne] [1389-1406]
Al-Must’in Billah [1406-30]
Al-Mu`tadhid Billah, II [1430-41]
Al-Mustakfi Billah, II [1441-50]
Al-Qa’im Bi-Amrillah [1450-59]
Al-Mustanjid Billah [1459-79]
Al-Mutawakkil `Ala Allah, II [1479-97]
Al-Mustansik Billah [Premier règne] [1497-1508]
Al-Mutawakkil `Ala Allah, III [Premier règne] [1508-1516]
Al-Mustansik Billah [2nd Reign] [1516-17]
Al-Mutawakkil `Ala Allah, III [Second règne] [1517-17]
Califes Ottomans [1517-1924 CE/923-1349 AH]
Salîm, I [1517-20]
Sulayman, II [1520-66]
Saleem, II [1566-74]
Murad, III [1574-95]
Mehmet, III [1595-1603]
Ahmad,I [1603-17]
Mustafa,I [Premier règne] [1617-18]
`Uthman,II [1618-22]
Mustafa,I [Second règne] [1622-23]
Murad, IV [1623-40]
Ibrahim, I [1640-48]
Mehmet, IV [1648-87]
Sulyman, II [1687-91]
Ahmad, II [1691-95]
Mustafa, II [1695-1703]
Ahmad, III [1703-30]
Mahmud, II [1730-54]
`Uthman, III [1754-57]
Mustafa, III [1757-73]
`Abdul-Hamîd, I [1773-89]
Salîm, III [1789-1807]
Mustafa, IV [1807-08]
Mahmud, II [1808-39]
`Abdul-Majîd [1839-61]
`Abdul-`Azîz [1861-76]
Murad, V [1876-76]
`Abdul-Hamîd, II [1876-1909]
Mehmet, V [1909-18]
Mehmet, VI [1918-22]
`Abdul-Majîd, II [1922-24]
Après avoir été le système politique de la Ummah durant plus de 1400 ans, le Califat est abolit le 3 mars 1924 par l’apostat Mustafa Kemal [Atatürk]
Hadith Prophétiques sur les Califats et le futur de l’Islam à la fin des temps
Ribaat : Hadiths à Méditer pour les chercheurs de Vérité et Doué d’ Intelligence :
Le Messager d'Allah (Saluts et Bénédictions d'Allah sur lui) a dit: "La Prophétie restera parmi vous tant qu'Allah souhaite qu'elle reste, puis Il la lèvera quand Il le voudra; puis il y aura le Khilafah (Califat) selon la méthode de la prophétie et il restera tant qu'Allah le désirera, puis Il le lèvera quand Il le voudra aussi. Puis il y aura le règne héréditaire qui durera tant qu'Allah voudra, puis Il le lèvera quand Il voudra. Puis, il y aura le règne tyrannique. Il durera tant qu'Allah le voudra, puis Il le lèvera quand Il le voudra. Puis il y aura (encore) le Khilafah selon la méthode de la prophétie qui gouvernera les gens par la Sounnah du Prophète, puis l'Islâm connaîtra une audace sur la terre et les habitants des cieux et de la terre en seront contents. Puis il pleuvra à verse, car Allah libérera toutes les eaux et la terre fera pousser (par la volonté d'Allah) toutes sa végétation et ses choses bénies"(rapporté par l'Imâm Ahmad, sahîh)
Le Prophète Mohammed (paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit: "En vérité, celle-ci (cette religion) atteindra ce que la nuit et le jour ont atteint (la terre entière). Allah n'exclura pas un foyer urbain ni même un foyer de nomades dans lequel cette religion aurait fait son apparition." [Rapporté par Ahmed]
C’EST DONC UNE TRES BONNE NOUVELLE INCHAALLAH POUR TOUT LES OPPRIMES DE LA TERRE
C’est une prophétie de plus du Prophète Mohammed (paix et bénédiction d’Allah sur lui) sur le Futur de l’Islam qui prouve sa mission Divine, l’existence d’Allah et Sa Religion pour l’Humanité jusqu’à la fin des temps : L’ISLAM ! Pour celui qui réfléchi !
L’Islam pour les hommes terminera sur Terre en beauté avec l’apparition de Madhi et Jésus qui infligeront par la volonté d’Allah le coup de grâce sur les tyrans et le Dajjal borgne, (paix sur eux) afin de libérez la justice pour l’humanité étouffer de nos jour :
Abou Sa'id AI Khoudri (qu'Allah l'agrée) rapporte que le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : "A la fin des temps, les gens subiront des injustices infligées par leurs gouverneurs (Les tyrans ?), plus intenses qu'auparavant au point que toute vaste quelle fût, la terre leur paraît exiguë et elle s’emplira d'iniquité et de tyrannie, le croyant ne trouvera pas un endroit pour se réfugier contre l'injustice : A ce moment-là, Allah enverra un homme de ma famille, il emplira la terre de justice et d'équité après quelle ait été emplie d'iniquité et de tyrannie."
D'après Abou Said al-Khoudri le Messager d'Allah (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : " le Mahdi est issu de moi : il est semi-chauve et a un nez long et bossu. Il fera régner la justice après la prédominance de l'injustice et de l'iniquité et régnera sept ans"
(Voir Sunan d'Abou Dawoud, livre du Mahdi 11/375, hadith 4265 et le Moustadrak de Hakim 4/557. Il dit : C'est un hadith authentique selon les conditions de Mouslim. Le hadith n'est pas rapporté par Mouslim et Boukhari. Il est dans As-Sahir al-Djami n° 6736.
Abu Saïd Al-Khoudri rapporte du Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) : "Je vous annonce l'arrivée du Mahdi, il sera envoyé alors que des divergences opposeront les hommes et les tremblements de terre se multiplieront, il emplira la terre de justice et d'équité après qu'elle ait été emplie d'injustice et de tyrannie, l'habitant du ciel comme l'habitant de la terre en sera satisfait, il partagera l'argent comme il se doit".
D'après ‘Abdullah Ibn Mas'ud, le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : "Ce monde n’atteindra pas sa fin avant qu’une personne de ma descendance ne gouverne les Arabes, et dont le nom sera le même que le mien." (Tirmidhi)
Et d'après 'Ali, "Même s’il ne restait qu’un seul jour avant la Résurrection, Allah enverrait sûrement un homme de ma famille qui emplira ce monde d’autant de justice qu’il était précédemment rempli d’oppression." (Abu Dawud)
Jabir rapporte d'Abû Saïd «Le Messager d'Allah, que la prière et le salut soient sur lui, dit : "Un Khalife apparaîtra à la fin des temps, il partagera des richesses innombrables." Hadith rapporté par Muslim.
Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit, d'après Buraïda : "Il y aura de nombreuses armées après moi. Vous devez vous joindre à celle qui viendra du Khurasan." (Ibn Adi)
Thawban a rapporté que le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : «Quand vous verrez les étendards noirs venant du Khurasan, allez à eux même si cela signifie ramper sur la neige. Le représentant d’Allah, le Mahdi, sera parmi eux.» (Al Hakim, Ad-Dani, Nu’aym ibn Hamad et Suyuti).
Muhammad Ibn al-Hanafiyya a dit : «Un étendard émergera du Khurasan et des gens sortiront portant des vêtements blancs. A leur tête il y aura un homme des Banu Tamim préparant la voie pour la loi du Mahdi avant qu’il n’arrive, et il remettra l’autorité au Mahdi après 72 mois.» (Ad-Dani).
Thawban a rapporté que le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : «Les bannières noires viendront de l’est et leurs cœurs seront aussi fermes que l’acier. Quiconque entend parler d’eux devra les rejoindre et leur porter allégeance même si cela signifie ramper sur la neige.» (Abou Nou’aym et As-Souyouti).
‘Ali a dit : «Les soufyani (une secte qui apparaitra à la fin des temps à moins qu’elle ne le soit déjà) et les étendards noirs se rencontreront à la porte d’Istakhr (en Iran). Parmi eux il y aura un jeune des Banu Hashim ayant un grain de beauté sur sa main gauche et à l’avant il y aura un homme des Banu Tamim nommé Shu’ayb ibn Salih. Il y aura une bataille féroce entre eux. Les bannières noires seront victorieuses et la cavalerie des Soufyani fuira. Alors les gens seront des adeptes du Mahdi et le rechercheront. » (Nu’aym ibn Hammad).
Et Allah est plus Savant et est Garant de la Victoire.
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