Pour une morale humaniste
Posté : 10 sept.14, 03:55
Une morale dans quel but ?
Une alternative de base:
A)- une morale pour que tous les hommes accèdent au bonheur qu'ils visent.
B)- une morale pour permettre à une partie de la population d'accéder au bonheur qu'elle vise, l'autre partie étant affectée à permettre aux premiers d'être heureux.
Le choix B est très voisin de la situation traditionnelle. Il repose sur l'hypothèse qu'une élite peut se servir des populations pour accroître sa richesse (par le travail ou les guerres) et par la suite faire bénéficier le peuple de cet enrichissement. L'expérience montre que les élites ne renvoient pas beaucoup l'ascenseur !
Le choix A induit une parfaite solidarité entre tous les hommes, chacun étant conscient que ce qu'il prélève pour lui diminue ce qui reste à partager entre les autres. Faire son bonheur ne devrait pas amputer le bonheur de l'autre. Or il ne saurait en être autrement ! Pour que tout le monde accède à son bonheur, chacun doit respecter le choix de l'autre et adapter sa progression aux possibilités que lui laissent ses voisins.
Concrètement, cela se traduit par:
- le respect de la liberté des autres
- le respect de l'intégrité physique des autres: non seulement ne pas tuer, mais ne pas amputer, léser, torturer,...
- le respect de la liberté de pensée: pas de harcèelement.
- le souci de l'équité: un partage équitable des richesses.
La religion chrétienne est une aide pour les partisans du choix B. Elle prêche l'acceptation de la situation actuelle avec ses iniquités dans l'attente d'un au-delà compensant largement ces quelques années de souffrance par une éternité idyllique.
Elle prône une morale assez proche de la morale humaniste, mais qui s'adresse essentiellement au peuple. Etant entendu que le haut clergé fait partie de l'élite pour laquelle la morale est moins exigeante.
Une alternative de base:
A)- une morale pour que tous les hommes accèdent au bonheur qu'ils visent.
B)- une morale pour permettre à une partie de la population d'accéder au bonheur qu'elle vise, l'autre partie étant affectée à permettre aux premiers d'être heureux.
Le choix B est très voisin de la situation traditionnelle. Il repose sur l'hypothèse qu'une élite peut se servir des populations pour accroître sa richesse (par le travail ou les guerres) et par la suite faire bénéficier le peuple de cet enrichissement. L'expérience montre que les élites ne renvoient pas beaucoup l'ascenseur !
Le choix A induit une parfaite solidarité entre tous les hommes, chacun étant conscient que ce qu'il prélève pour lui diminue ce qui reste à partager entre les autres. Faire son bonheur ne devrait pas amputer le bonheur de l'autre. Or il ne saurait en être autrement ! Pour que tout le monde accède à son bonheur, chacun doit respecter le choix de l'autre et adapter sa progression aux possibilités que lui laissent ses voisins.
Concrètement, cela se traduit par:
- le respect de la liberté des autres
- le respect de l'intégrité physique des autres: non seulement ne pas tuer, mais ne pas amputer, léser, torturer,...
- le respect de la liberté de pensée: pas de harcèelement.
- le souci de l'équité: un partage équitable des richesses.
La religion chrétienne est une aide pour les partisans du choix B. Elle prêche l'acceptation de la situation actuelle avec ses iniquités dans l'attente d'un au-delà compensant largement ces quelques années de souffrance par une éternité idyllique.
Elle prône une morale assez proche de la morale humaniste, mais qui s'adresse essentiellement au peuple. Etant entendu que le haut clergé fait partie de l'élite pour laquelle la morale est moins exigeante.