Le point de vue du judaïsme sur Jésus de Nazareth
Posté : 23 sept.14, 20:38
L'un des principes de foi du judaïsme est l'affirmation d'un et un seul Dieu, sans aucun intermédiaire ni associé (shoutaf)1. La croyance en Jésus de Nazareth en tant que divinité, partie de divinité ou fils de Dieu est incompatible avec le judaïsme, de même que sa messianité ou sa prophétie2. Les Juifs ayant partagé l'une ou plusieurs de ces croyances, dont naturellement l'Église primitive, furent ostracisés par les Sages avec les Minéens. Pour cette raison, les questions apparentées, telles que l'existence historique de Jésus et les autres sujets concernant sa vie sont considérés comme hors de propos dans le judaïsme. Cependant, il existe un courant marginal, nommé judaïsme messianique, qui considère que Jésus-Christ est le Messie annoncé dans l'Ancien Testament ainsi que le fils de Dieu conformément aux enseignements du christianisme
La croyance que Jésus est Dieu, une partie de la Trinité, le Messie ou un prophète de Dieu est incompatible avec les principes traditionnels juifs. L'idée du Messie juif est différente du Jésus chrétien, car les juifs pensent que Jésus ne correspond pas aux prophéties messianiques énoncées dans l'Ancien Testament qui établissent les critères pour la venue du Messie4. Les textes autorisés du judaïsme rejettent Jésus en tant que Dieu, être divin, intermédiaire entre les hommes et Dieu, Messie ou saint.
La croyance en la Trinité, ainsi qu'en de nombreux autres fondements du christianisme5, est aussi considérée comme irrecevable.
Indivisibilité de Dieu[modifier | modifier le code]
Dans le judaïsme comme dans l'islam, l'idée de Dieu comme une dualité ou une trinité est hérétique, c'est-à-dire en opposition frontale avec le monothéisme strict, et est donc assimilée à du polythéisme6. Selon les croyances du judaïsme, la Torah exclut un Dieu trinitaire (Deutéronome 6:4: "Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel". Voir aussi le Chema Israël).
Dans Une histoire des Juifs, Paul Johnson décrit le schisme entre les juifs et les chrétiens, causé par une divergence sur ce principe :
« À la question, Jésus est-il Dieu ou un homme?, les Chrétiens répondent : les deux. Après l'an 70, leur réponse a toujours été unanimement et de plus en plus emphatique. Ceci a conduit inévitablement à une rupture avec le judaïsme7. »
Fondamentalement, le judaïsme croit que Dieu, en tant que créateur du temps, de l'espace et de la matière, est intemporel, et ne peut pas naitre ou mourir, ou avoir un fils. Le judaïsme enseigne qu'il est hérétique pour un homme de se proclamer Dieu, ou partie de Dieu, ou le fils réel de Dieu. Le Talmud de Jérusalem (Taanit 2:1) l'indique explicitement: « si un homme proclame qu'il est Dieu, c'est un menteur ».
Au xiie siècle, Moïse Maïmonide a défini le principe central du judaïsme en écrivant: « Dieu est Un - Il n'est pas deux ni plus de deux, seulement Un, dont l'unicité est unique face à [celle des] autres [choses] qui existent dans le Monde: [elle n'est pas] unique comme celle d'une espèce composée de beaucoup d'unités, et pas unique comme le corps qui est divisé en membres et en extrémités ; mais Son Unicité n'a pas d'unicité qui lui soit comparable dans le Monde »8.
Certains érudits juifs notent que bien que Jésus ait utilisé la phrase: « mon Père qui est aux Cieux » (voir le Notre Père), cette expression poétique juive courante peut avoir été mal interprétée et prise au sens littéral9.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Point_de_v ... e_Nazareth
La croyance que Jésus est Dieu, une partie de la Trinité, le Messie ou un prophète de Dieu est incompatible avec les principes traditionnels juifs. L'idée du Messie juif est différente du Jésus chrétien, car les juifs pensent que Jésus ne correspond pas aux prophéties messianiques énoncées dans l'Ancien Testament qui établissent les critères pour la venue du Messie4. Les textes autorisés du judaïsme rejettent Jésus en tant que Dieu, être divin, intermédiaire entre les hommes et Dieu, Messie ou saint.
La croyance en la Trinité, ainsi qu'en de nombreux autres fondements du christianisme5, est aussi considérée comme irrecevable.
Indivisibilité de Dieu[modifier | modifier le code]
Dans le judaïsme comme dans l'islam, l'idée de Dieu comme une dualité ou une trinité est hérétique, c'est-à-dire en opposition frontale avec le monothéisme strict, et est donc assimilée à du polythéisme6. Selon les croyances du judaïsme, la Torah exclut un Dieu trinitaire (Deutéronome 6:4: "Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel". Voir aussi le Chema Israël).
Dans Une histoire des Juifs, Paul Johnson décrit le schisme entre les juifs et les chrétiens, causé par une divergence sur ce principe :
« À la question, Jésus est-il Dieu ou un homme?, les Chrétiens répondent : les deux. Après l'an 70, leur réponse a toujours été unanimement et de plus en plus emphatique. Ceci a conduit inévitablement à une rupture avec le judaïsme7. »
Fondamentalement, le judaïsme croit que Dieu, en tant que créateur du temps, de l'espace et de la matière, est intemporel, et ne peut pas naitre ou mourir, ou avoir un fils. Le judaïsme enseigne qu'il est hérétique pour un homme de se proclamer Dieu, ou partie de Dieu, ou le fils réel de Dieu. Le Talmud de Jérusalem (Taanit 2:1) l'indique explicitement: « si un homme proclame qu'il est Dieu, c'est un menteur ».
Au xiie siècle, Moïse Maïmonide a défini le principe central du judaïsme en écrivant: « Dieu est Un - Il n'est pas deux ni plus de deux, seulement Un, dont l'unicité est unique face à [celle des] autres [choses] qui existent dans le Monde: [elle n'est pas] unique comme celle d'une espèce composée de beaucoup d'unités, et pas unique comme le corps qui est divisé en membres et en extrémités ; mais Son Unicité n'a pas d'unicité qui lui soit comparable dans le Monde »8.
Certains érudits juifs notent que bien que Jésus ait utilisé la phrase: « mon Père qui est aux Cieux » (voir le Notre Père), cette expression poétique juive courante peut avoir été mal interprétée et prise au sens littéral9.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Point_de_v ... e_Nazareth