Vichy et la Shoah
Posté : 12 oct.14, 23:38
"Alain Michel, historien israélo-français, résidant en Israël et rabbin de son état, a publié Vichy et la Shoah – Enquête sur le paradoxe français (2012).
C’est à cet ouvrage qu’Éric Zemmour se réfère dans son Suicide français. Sa conclusion prend le contre-pied de la thèse de Paxton.
« L’historien peut montrer les faits, l’engrenage des situations, les choix possibles, mais en tant qu’historien, il n’a aucune capacité pour juger véritablement du bien et du mal, ni de la responsabilité des hommes au regard de lois éthiques comme la définition du crime contre l’humanité… le mélange des deux points de vue, celui du professionnel de l’histoire et celui du jugement moral, entraîne une déformation de la vérité historique que l’on retrouve, finalement, à la base même de cette “doxa” que j’ai tenté de dénoncer dans cet ouvrage comme obstacle principal d’une véritable compréhension du comportement de Vichy face à l’application de la solution finale en France. »
Asher Cohen – Juifs et Français sous l’Occupation et sous Vichy (1993) – ou encore Maxime Steinberg – Le Vel’ d’Hiv’ français dans la solution finale en Europe, dans Points critiques, n° 306, mai 2010 –, eux aussi, ont défendu la thèse dite du « moindre mal »."
http://www.bvoltaire.fr/christopheserva ... the,130996
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Tout est dit, mélanger l'histoire et la morale, c'est faire de la propagande en déformant la réalité historique.
C’est à cet ouvrage qu’Éric Zemmour se réfère dans son Suicide français. Sa conclusion prend le contre-pied de la thèse de Paxton.
« L’historien peut montrer les faits, l’engrenage des situations, les choix possibles, mais en tant qu’historien, il n’a aucune capacité pour juger véritablement du bien et du mal, ni de la responsabilité des hommes au regard de lois éthiques comme la définition du crime contre l’humanité… le mélange des deux points de vue, celui du professionnel de l’histoire et celui du jugement moral, entraîne une déformation de la vérité historique que l’on retrouve, finalement, à la base même de cette “doxa” que j’ai tenté de dénoncer dans cet ouvrage comme obstacle principal d’une véritable compréhension du comportement de Vichy face à l’application de la solution finale en France. »
Asher Cohen – Juifs et Français sous l’Occupation et sous Vichy (1993) – ou encore Maxime Steinberg – Le Vel’ d’Hiv’ français dans la solution finale en Europe, dans Points critiques, n° 306, mai 2010 –, eux aussi, ont défendu la thèse dite du « moindre mal »."
http://www.bvoltaire.fr/christopheserva ... the,130996
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Tout est dit, mélanger l'histoire et la morale, c'est faire de la propagande en déformant la réalité historique.