Page 1 sur 1

Ode aux femmes d'Ahlul Beyt (as) à l'occasion d'Achoura

Posté : 30 oct.14, 01:03
par Soultan
Salam âleykoum wa rahmatou Allahi wa barakatouh



En ce soir de commémoration,
Des trèsors d'Ahlul Beyt, faisons la présentation,
Par ces mots, rappelons ici leur station.
Car ce sont elles, les gardiennes de la meilleure tradition,
Les joyaux des trésors de l'érudition,
Prunelles des yeux du Meilleur de la création,
C'est lui qui, très haut, éleva leur position.



Nous sommes les filles de la Source de l'Abondance,
Les filles de la Porte de la Cité de la Science,
Nées au sein de la maison de la Guidance,
Cette maison fréquentée par les anges de la Bienveillance,
Bercées par la bonté et la piété dès l'enfance,
Filles et soeurs des Maîtres de l'éloquence,
Héritières de la Patience et de la Constance,
Comment pourrions-nous être avilies par l'Ignorance?



Nos ancêtres sont les exemples de la bonté et de la gentillesse,
Mais certains voudraient présenter comme une faiblesse,
Notre condition de femme et notre délicatesse,
Sachez qu'instrumentaliser notre détresse,
C'est permettre de la sorte que l'on nous rabaisse,
De notre position élevée de noblesse,
Et justifier ainsi que l'on nous oppresse,
Oubliant que nous sommes les fruits de la vaillance et de la sagesse.



Mais cette vision de l'histoire est fictive,
Car d'Allah, nous suivons les directives,
Et de nos imams, les prérogatives,
Acceptant notre destin et non vindicatives.
Bien que ces monstres firent de nous des captives,
Et nous firent endurer leurs invectives,
Espérant vainement nous rendre craintives,
Ils ne purent nous transformer en pauvres plaintives.



Arrachant nos voiles dans le but de nous avilir,
Ce n'est que leur propre avenir qu'ils démolirent,
Ce ne fut pas la beauté de nos cheveux qui les éblouirent,
Mais la force de notre dignité qu'ils découvrirent.
Car, atteignant les coeurs, nos paroles firent frémir,
C'est par ces mots que certains se repentirent,
Tandis que d'autres, plus bas que terre, s'enfouirent,
Étreints par la rage, ils ne purent que gémir.



Ne pouvant arracher l'arbre de la prophétie, ils en rongèrent l'écorce,
Des lourdes charges recommandées, ils pillèrent la plus grosse,
Espérant ainsi réaliser un fructueux négoce,
En s'acharnant tels des chiens sur un os,
Rappelez-vous comment nous nous opposâmes avec force,
Face à l'horreur et l'ignominie de ces bêtes féroces,
Avec arrogance, face à nous, ils bombaient le torse,
Qui, à part nous, supporta ces choses atroces?




Allahouma salli âla Mohammed wa alh Mohammed
Mâa salam