Entre soi et Dieu par l'imam khoumeini
Posté : 17 nov.14, 10:04
Extraits du commentaire de la première sourate du Coran fait par l’Imam Khomeyni
« Tous les malheurs qui s’abattent sur l’homme viennent de l’amour de soi (Hobbe nafs), du fait que l’homme s’aime lui-même. Pourtant, s’il se rendait compte et prenait conscience de ce qu’il en est en réalité, son propre “ego” n’est rien : cela fait partie de ce qui est “autre” [que la Réalité divine, qui est la véritable réalité de l’homme,] et c’est de l’amour pour ce qui est “autre”, seulement on l’a nommé par erreur “amour de soi” et cette erreur et méprise détruit l’homme. [...] « Le principe de toute faute »[1] est cet amour du prestige et de soi d’où proviennent toutes les fautes. L’homme, comme il se voit lui et qu’il est égoïste, veut tout pour lui-même et devient l’ennemi de toute personne qui s’oppose à cela, même si ce n’est que dans son illusion : il ne reconnaît donc pas de limites, il veut tout pour lui-même. C’est de la sorte que c’est le principe de tous les problèmes. »
« Le plus juré de tous tes ennemis (a‘dâ ‘adowwek) est ton ego qui se trouve entre tes flancs »[2] [...]. Il est pire que tous les ennemis, plus grand que toutes les idoles : c’est la mère des idoles, « La mère des idoles est celle de votre ego » (Rûmî). De toutes les idoles, c’est celle-ci que l’homme sert le plus, à laquelle il porte le plus d’attention, et tant qu’il n’a pas détruit cette idole, il ne peut devenir “divin”. Il ne peut y avoir en même tant l’idole et Dieu, il ne peut y avoir en même temps égoïsme (anâniyyat) et divinité (elâhiyyat). Tant que nous ne nous sommes pas défaits de cette demeure, de ce temple d’idoles, de cette idole, que nous ne nous sommes pas détournés de cette idole et tournés vers Dieu, tabâraka wa ta‘âlâ, que nous ne sommes pas sortis de cette maison, nous sommes en réalité un idolâtre, même si en apparence nous adorons Dieu. En parole nous disons “Dieu” et ce qui est dans notre cœur c’est nous-mêmes. Nous voulons Dieu aussi pour nous-mêmes ! Même si nous voulons Dieu, c’est pour nous-mêmes ! En parole, nous nous tenons debout et récitons la Prière rituelle, nous disons : « c’est Toi que nous servons et c’est de Toi que nous implorons l’aide » (Cor. 1.5), mais en réalité notre service est service de l’ego, du moment que l’attention est pour soi-même, que partout il y a moi-même, que je veux tout pour moi-même… »
« Maintenant, qui peut sortir de cela ? Un sanctuaire et un temple d’idoles qui est en l’homme lui-même ! Et quand pourra-t-il en sortir ? Il faut pour cela une main de l’au-delà qui vienne prendre celle de l’homme et le fasse sortir : aussi les Prophètes sont-ils venus pour cela. Tous les Prophètes qui ont été chargés de mission et tous les Livres qui ont été révélés, l’ont été pour emmener l’homme hors de ce temple d’idoles, pour qu’ils brisent cette idole et deviennent adorateurs de Dieu. Tous les Prophètes sont venus pour faire de l’homme un homme divin après qu’il fût un homme satanique. [...] Les envies de l’ego (hawâ-ye nafs) sont une des manifestations de Satan et, en nous, le gouvernement est celui de Satan. [...] Tant que ce grand Satan qu’est l’âme qui incite [au mal] (nafs-e ammâre, v. Cor. 12.53) nous gouverne, toute action que nous faisons est faite par égoïsme ; l’ayant faite par égoïsme, nous sommes acolytes de Satan. Actuellement, nous sommes sous l’emprise de Satan et quand, par l’enseignement des Prophètes et des Proches Amis, nous émigrerons de ce domicile et nous détournerons de cet égoïsme, nous sortirons de ce gouffre. »
« Tous les malheurs qui s’abattent sur l’homme viennent de l’amour de soi (Hobbe nafs), du fait que l’homme s’aime lui-même. Pourtant, s’il se rendait compte et prenait conscience de ce qu’il en est en réalité, son propre “ego” n’est rien : cela fait partie de ce qui est “autre” [que la Réalité divine, qui est la véritable réalité de l’homme,] et c’est de l’amour pour ce qui est “autre”, seulement on l’a nommé par erreur “amour de soi” et cette erreur et méprise détruit l’homme. [...] « Le principe de toute faute »[1] est cet amour du prestige et de soi d’où proviennent toutes les fautes. L’homme, comme il se voit lui et qu’il est égoïste, veut tout pour lui-même et devient l’ennemi de toute personne qui s’oppose à cela, même si ce n’est que dans son illusion : il ne reconnaît donc pas de limites, il veut tout pour lui-même. C’est de la sorte que c’est le principe de tous les problèmes. »
« Le plus juré de tous tes ennemis (a‘dâ ‘adowwek) est ton ego qui se trouve entre tes flancs »[2] [...]. Il est pire que tous les ennemis, plus grand que toutes les idoles : c’est la mère des idoles, « La mère des idoles est celle de votre ego » (Rûmî). De toutes les idoles, c’est celle-ci que l’homme sert le plus, à laquelle il porte le plus d’attention, et tant qu’il n’a pas détruit cette idole, il ne peut devenir “divin”. Il ne peut y avoir en même tant l’idole et Dieu, il ne peut y avoir en même temps égoïsme (anâniyyat) et divinité (elâhiyyat). Tant que nous ne nous sommes pas défaits de cette demeure, de ce temple d’idoles, de cette idole, que nous ne nous sommes pas détournés de cette idole et tournés vers Dieu, tabâraka wa ta‘âlâ, que nous ne sommes pas sortis de cette maison, nous sommes en réalité un idolâtre, même si en apparence nous adorons Dieu. En parole nous disons “Dieu” et ce qui est dans notre cœur c’est nous-mêmes. Nous voulons Dieu aussi pour nous-mêmes ! Même si nous voulons Dieu, c’est pour nous-mêmes ! En parole, nous nous tenons debout et récitons la Prière rituelle, nous disons : « c’est Toi que nous servons et c’est de Toi que nous implorons l’aide » (Cor. 1.5), mais en réalité notre service est service de l’ego, du moment que l’attention est pour soi-même, que partout il y a moi-même, que je veux tout pour moi-même… »
« Maintenant, qui peut sortir de cela ? Un sanctuaire et un temple d’idoles qui est en l’homme lui-même ! Et quand pourra-t-il en sortir ? Il faut pour cela une main de l’au-delà qui vienne prendre celle de l’homme et le fasse sortir : aussi les Prophètes sont-ils venus pour cela. Tous les Prophètes qui ont été chargés de mission et tous les Livres qui ont été révélés, l’ont été pour emmener l’homme hors de ce temple d’idoles, pour qu’ils brisent cette idole et deviennent adorateurs de Dieu. Tous les Prophètes sont venus pour faire de l’homme un homme divin après qu’il fût un homme satanique. [...] Les envies de l’ego (hawâ-ye nafs) sont une des manifestations de Satan et, en nous, le gouvernement est celui de Satan. [...] Tant que ce grand Satan qu’est l’âme qui incite [au mal] (nafs-e ammâre, v. Cor. 12.53) nous gouverne, toute action que nous faisons est faite par égoïsme ; l’ayant faite par égoïsme, nous sommes acolytes de Satan. Actuellement, nous sommes sous l’emprise de Satan et quand, par l’enseignement des Prophètes et des Proches Amis, nous émigrerons de ce domicile et nous détournerons de cet égoïsme, nous sortirons de ce gouffre. »