mahomet, jésus , moïse n'auraient jamais existé
Posté : 01 déc.14, 12:09
Bonjour ,
Ce lien est intéressant , tout comme jésus mahomet n'aurait en fait jamais existé , ni même Moïse .
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... qi8v93zhaA
Muhammad Kalisch, professeur de théologie en Allemagne et titulaire d’une chaire sur l’islam, a mis en doute l’existence historique de Mahomet et l’authenticité du Coran, provoquant une secousse sismique. Vu l’indignation d’un Conseil de musulmans, l’université lui a demandé d’abandonner ses fonctions d’enseignement. Dénoncé comme apostat, Kalisch craint pour sa sécurité. Courageux, il prévoit écrire un livre: «Je suis convaincu que ce que je fais est nécessaire. Il doit y avoir une discussion libre autour de l’islam».
Le Professeur Kalisch voulait développer l’esprit critique chez ses étudiants. Les universitaires allemands sont célèbres pour avoir mis en doute l’authenticité historique des religions occidentales. Ils ont été les premiers à déclarer que Moïse est un composite fictif de plusieurs leaders hébreux, que la Torah a été écrite par plusieurs auteurs sur une longue période de temps, et que Jésus est un personnage complètement fictif. Ces religions ne se sont pas effondrées pour autant, bénéficiant, contrairement à l’islam, d’une longue tradition de bras-le-corps avec leurs textes fondateurs.
raduction de: Professor Hired for Outreach to Muslims Delivers a Jolt, par Andrew Higgins, Wall Street Journal, le 15 novembre 2008 (traduction par Alphonse X.)
La théorie du théologien musulman: Il est vraisemblable que le Prophète Mahomet n’ait jamais existé.
MUNSTER, Allemagne — Mohammed Sven Kalisch, musulman converti et premier professeur de théologie musulmane en Allemagne, jeûne pendant le mois sacré musulman, n’aime pas serrer la main aux femmes musulmanes, et a passé des années à étudier les écritures islamiques. L’islam, dit-il, guide ma vie. L’annonce du fruit de ses recherches théologiques a provoqué la surprise. Sa conclusion : Le Prophète Mahomet n’a probablement jamais existé.
Sans surprise les musulmans sont outragés. Même les caricaturistes danois qui ont déclenché des manifestations globales il y a quelques années n’avaient pas présenté le Prophète comme fictionnel. La police allemande, préoccupée par l’éventualité de violentes représailles, a demandé au professeur de déménager son centre d’études religieuses dans des locaux plus sécurisés.
«Nous n’aurions jamais soupçonné qu’il avait de telles idées» déclare Thomas Bauer, un de ses collègues de l’Université de Münster qui a siégé au comité qui a nommé le Pr. Kalisch. « Je suis un musulman plus orthodoxe que lui, mais je ne suis pas musulman ».
Lorsque le Pr. Kalisch a pris sa chaire de théologie il y a quatre ans, il était perçu comme une preuve que l’Occident moderne et les voies islamiques peuvent se mélanger et contrer l’influence des prêcheurs radicaux en Allemagne. Il fût chargé d’un nouveau programme à Münster, l’une des universités les plus anciennes et les plus respectées, consistant à former les professeurs des écoles publiques à l’enseignement de leur Foi aux élèves musulmans.
Les leaders musulmans encouragèrent la création d’un comité consultatif et le rejoignirent dans son Centre pour les études religieuses. Les politiciens glorifièrent la rencontre comme le signe d’une Allemagne prête à absorber ses trois millions de musulmans dans la société traditionnelle. Mais, dixit Andreas Pinkwart, ministre en charge de l’éducation supérieure dans une région du nord de l’Allemagne, « Les résultats sont troublants ».
Le Pr. Kalisch, qui insiste sur le fait qu’il est toujours musulman, dit qu’il savait qu’il s’attirerait des ennuis mais qu’il voulait soumettre l’islam au même examen minutieux que le christianisme et le judaïsme. Les savants allemands du 19ème siècle, note-t’il, furent les premiers à soulever la question de la pertinence historique de la Bible.
Beaucoup de savants musulmans questionnent la pertinence des sources anciennes de la vie de Mahomet. La plus ancienne biographie, de laquelle aucune copie n’a survécu, date approximativement d’un siècle après sa mort en 632, et est connue uniquement pas des références citées dans des textes bien plus tardifs. Mais seul un nombre restreint de savants ont douté de l’existence de Mahomet. La plupart prétendent que sa vie est mieux documentée que celle de Jésus.
Muhammad Sven Kalish
«Bien sûr que Mahomet a existé», dixit Tilman Nagel, professeur à Göttigen et auteur d’un nouvel ouvrage, « Mahomet : Vie et Légende ». Le Prophète se distinguait de la figure lisse héritée de la tradition islamique, dit-il, mais « Il est très étonnant de prétendre que les centaines et les centaines de pages écrites sur son compte ont toutes été inventées » et qu’un tel personnage n’a jamais existé.
Néanmoins, le Pr. Nagel a signé une pétition de soutien au Pr. Kalisch, qui a affronté des critiques virulentes de la part de groupes musulmans et de quelques académiciens séculaires allemands. « Nous sommes en Europe », dit le Pr. Nagel. «L’éducation consiste à penser, pas juste à apprendre par cœur».
Le Centre d’études religieuses du Pr. Kalisch a récemment retiré son enseigne et effacé son adresse de son site internet. Le Professeur, un homme robuste de 42 ans, dit n’avoir reçu aucune menace spécifique, mais il a été dénoncé comme apostat, une offense passible de la peine capitale dans certaines interprétations de l’islam.
« Peut-être que les gens spéculent sur l’éventuelle irruption d’un idiot prêt à me décapiter », confiait-il durant une interview dans son étude.
Quelques minutes plus tard, un assistant arrivait paniqué disant qu’une montre digitale d’apparence suspecte avait été découverte jonchant le vestibule. La Police, appelée sur les lieux, déclara la montre inoffensive.
Converti à l’Islam à l’âge de 15 ans, le Pr. Kalisch affirme avoir été attiré vers la foi musulmane car elle lui apparaissait comme plus rationnelle que d’autres. Il adhéra à une branche de l’islam chiite connue pour son scepticisme. Après avoir brièvement travaillé comme juriste, il commença à travailler à une thèse postdoctorale en Droit islamique à Hambourg, afin d’accomplir le cursus élaboré exigé pour devenir un professeur en Allemagne.
Les attaques du 11 septembre aux USA cette année-là l’interpelèrent sans mettre à mal sa dévotion. Bien sûr, après son arrivée à l’Université de Münster en 2004, il frappa quelques esprits par son conservatisme. Sami Alrabaa, professeur dans un collège proche, se souvient avoir assisté à une conférence du Pr. Kamisch et avoir été agacé par sa défense doctrinaire de la Loi islamique, connue sous le nom de « Charia ».
En privé, il prenait une autre direction. Il dévorait des ouvrages questionnant l’existence d’Abraham, Moïse et Jésus. Puis, dit-il, « Je me suis dit à moi-même : Tu t’es occupé du christianisme et du judaïsme mais qu’en est-il de ta religion ? Peux-tu prendre pour acquis que Mahomet ait existé ? »
Tout d’abord il n’eut aucun doute, puis ils émergèrent lentement. Il fût frappé, dit-il, par le fait que les premières pièces de monnaie portant le nom de Mahomet n’étaient pas apparues avant la fin du 7ème siècle
six décades après la naissance de la religion musulmane.
Il échangea des idées à Saarbrücken avec quelques chercheurs qui, durant les années précédentes, avaient avancé l’idée de la non existence de Mahomet. Ils prétendaient que « Mahomet » n’était pas le nom d’une personne mais un titre, et que l’islam avait débuté comme une hérésie chrétienne.
Le Pr. Kalisch ne prit pas toutes ces critiques pour argent comptant. Contributeur l’année passée d’un livre sur l’islam, il pesa les probabilités et conclu que l’existence de Mahomet était plus probable que non probable. Tôt cette année néanmoins sa pensée changea. « Plus je lisais, plus la personne historique à la base de tout me paraissait improbable », dit-il.
Il a des doutes également sur la Coran. « Dieu n’écrit pas de livres », dit-il.
Quelques uns parmi ses étudiants alarmèrent la direction au sujet de son enseignement. Je me suis demandé si il dirait un jour que lui-même n’existait pas », dit l’un d’eux. Quelques uns boycottèrent ses conférences. D’autres chantèrent ses louanges.
Le Pr. Kalisch affirme ne jamais avoir dit aux étudiants « Crois juste ce que Kalisch pense », mais avoir cherché à leur enseigner à penser de façon indépendante. Les religions, dit-il, sont des « béquilles » qui aident les croyants à atteindre « La vérité spirituelle au-delà d’elles mêmes ». Pour lui, ce qui importe n’est pas de savoir si Mahomet a vraiment existé, mais plutôt la philosophie présentée au travers de son nom.
Cet été, la dispute a atteint les grands titres. Un journal allemand de langue turque en a parlé avec enthousiasme. Les médias dans le monde musulman l’ont repris.
Le Conseil de coordination musulman démissionna du conseil consultatif du centre du Pr. Kalisch. Quelques membres du conseil refusèrent de s’adresser à lui avec son nom musulman d’adoption, « Mahomet », disant qu’il devrait dès lors être connu sous le nom de « Sven ».
Les académiciens allemands se divisèrent. Michael Marx, un spécialiste du Coran à l’Académie des sciences de Berlin-Brandenburg, avança que les vues du Pr. Kalisch allaient discréditer les chercheurs allemands et rendre difficile le travail des savants allemands en terre musulmane. Mais Ursula Spuler-Stegemann, professeur d’études islamiques à l’université de Marburg, créa un site internet appelé « solidaritymuhammadkalisch.com » et initia une pétition de soutien online.
Alarmé par le fait qu’un effort pionnier hors de portée des musulmans allait seulement attiser les antagonismes, l’Université de Münster décida d’éteindre les flammes. Le Pr. Kalisch fût informé du fait qu’il pouvait garder sa chaire mais devait arrêter d’enseigner l’islam à de futurs enseignants.
Le professeur dit qu’il est plus déterminé que jamais à continuer à sonder sa Foi. Il termine un ouvrage explicitant sa pensée. Il est rédigé en Anglais au lieu de l’Allemand car il veut créer un impact plus important. « Je suis convaincu que ce que je fais est nécessaire. Il doit y avoir une discussion libre autour de l’islam », dit-il.
Ce lien est intéressant , tout comme jésus mahomet n'aurait en fait jamais existé , ni même Moïse .
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... qi8v93zhaA
Muhammad Kalisch, professeur de théologie en Allemagne et titulaire d’une chaire sur l’islam, a mis en doute l’existence historique de Mahomet et l’authenticité du Coran, provoquant une secousse sismique. Vu l’indignation d’un Conseil de musulmans, l’université lui a demandé d’abandonner ses fonctions d’enseignement. Dénoncé comme apostat, Kalisch craint pour sa sécurité. Courageux, il prévoit écrire un livre: «Je suis convaincu que ce que je fais est nécessaire. Il doit y avoir une discussion libre autour de l’islam».
Le Professeur Kalisch voulait développer l’esprit critique chez ses étudiants. Les universitaires allemands sont célèbres pour avoir mis en doute l’authenticité historique des religions occidentales. Ils ont été les premiers à déclarer que Moïse est un composite fictif de plusieurs leaders hébreux, que la Torah a été écrite par plusieurs auteurs sur une longue période de temps, et que Jésus est un personnage complètement fictif. Ces religions ne se sont pas effondrées pour autant, bénéficiant, contrairement à l’islam, d’une longue tradition de bras-le-corps avec leurs textes fondateurs.
raduction de: Professor Hired for Outreach to Muslims Delivers a Jolt, par Andrew Higgins, Wall Street Journal, le 15 novembre 2008 (traduction par Alphonse X.)
La théorie du théologien musulman: Il est vraisemblable que le Prophète Mahomet n’ait jamais existé.
MUNSTER, Allemagne — Mohammed Sven Kalisch, musulman converti et premier professeur de théologie musulmane en Allemagne, jeûne pendant le mois sacré musulman, n’aime pas serrer la main aux femmes musulmanes, et a passé des années à étudier les écritures islamiques. L’islam, dit-il, guide ma vie. L’annonce du fruit de ses recherches théologiques a provoqué la surprise. Sa conclusion : Le Prophète Mahomet n’a probablement jamais existé.
Sans surprise les musulmans sont outragés. Même les caricaturistes danois qui ont déclenché des manifestations globales il y a quelques années n’avaient pas présenté le Prophète comme fictionnel. La police allemande, préoccupée par l’éventualité de violentes représailles, a demandé au professeur de déménager son centre d’études religieuses dans des locaux plus sécurisés.
«Nous n’aurions jamais soupçonné qu’il avait de telles idées» déclare Thomas Bauer, un de ses collègues de l’Université de Münster qui a siégé au comité qui a nommé le Pr. Kalisch. « Je suis un musulman plus orthodoxe que lui, mais je ne suis pas musulman ».
Lorsque le Pr. Kalisch a pris sa chaire de théologie il y a quatre ans, il était perçu comme une preuve que l’Occident moderne et les voies islamiques peuvent se mélanger et contrer l’influence des prêcheurs radicaux en Allemagne. Il fût chargé d’un nouveau programme à Münster, l’une des universités les plus anciennes et les plus respectées, consistant à former les professeurs des écoles publiques à l’enseignement de leur Foi aux élèves musulmans.
Les leaders musulmans encouragèrent la création d’un comité consultatif et le rejoignirent dans son Centre pour les études religieuses. Les politiciens glorifièrent la rencontre comme le signe d’une Allemagne prête à absorber ses trois millions de musulmans dans la société traditionnelle. Mais, dixit Andreas Pinkwart, ministre en charge de l’éducation supérieure dans une région du nord de l’Allemagne, « Les résultats sont troublants ».
Le Pr. Kalisch, qui insiste sur le fait qu’il est toujours musulman, dit qu’il savait qu’il s’attirerait des ennuis mais qu’il voulait soumettre l’islam au même examen minutieux que le christianisme et le judaïsme. Les savants allemands du 19ème siècle, note-t’il, furent les premiers à soulever la question de la pertinence historique de la Bible.
Beaucoup de savants musulmans questionnent la pertinence des sources anciennes de la vie de Mahomet. La plus ancienne biographie, de laquelle aucune copie n’a survécu, date approximativement d’un siècle après sa mort en 632, et est connue uniquement pas des références citées dans des textes bien plus tardifs. Mais seul un nombre restreint de savants ont douté de l’existence de Mahomet. La plupart prétendent que sa vie est mieux documentée que celle de Jésus.
Muhammad Sven Kalish
«Bien sûr que Mahomet a existé», dixit Tilman Nagel, professeur à Göttigen et auteur d’un nouvel ouvrage, « Mahomet : Vie et Légende ». Le Prophète se distinguait de la figure lisse héritée de la tradition islamique, dit-il, mais « Il est très étonnant de prétendre que les centaines et les centaines de pages écrites sur son compte ont toutes été inventées » et qu’un tel personnage n’a jamais existé.
Néanmoins, le Pr. Nagel a signé une pétition de soutien au Pr. Kalisch, qui a affronté des critiques virulentes de la part de groupes musulmans et de quelques académiciens séculaires allemands. « Nous sommes en Europe », dit le Pr. Nagel. «L’éducation consiste à penser, pas juste à apprendre par cœur».
Le Centre d’études religieuses du Pr. Kalisch a récemment retiré son enseigne et effacé son adresse de son site internet. Le Professeur, un homme robuste de 42 ans, dit n’avoir reçu aucune menace spécifique, mais il a été dénoncé comme apostat, une offense passible de la peine capitale dans certaines interprétations de l’islam.
« Peut-être que les gens spéculent sur l’éventuelle irruption d’un idiot prêt à me décapiter », confiait-il durant une interview dans son étude.
Quelques minutes plus tard, un assistant arrivait paniqué disant qu’une montre digitale d’apparence suspecte avait été découverte jonchant le vestibule. La Police, appelée sur les lieux, déclara la montre inoffensive.
Converti à l’Islam à l’âge de 15 ans, le Pr. Kalisch affirme avoir été attiré vers la foi musulmane car elle lui apparaissait comme plus rationnelle que d’autres. Il adhéra à une branche de l’islam chiite connue pour son scepticisme. Après avoir brièvement travaillé comme juriste, il commença à travailler à une thèse postdoctorale en Droit islamique à Hambourg, afin d’accomplir le cursus élaboré exigé pour devenir un professeur en Allemagne.
Les attaques du 11 septembre aux USA cette année-là l’interpelèrent sans mettre à mal sa dévotion. Bien sûr, après son arrivée à l’Université de Münster en 2004, il frappa quelques esprits par son conservatisme. Sami Alrabaa, professeur dans un collège proche, se souvient avoir assisté à une conférence du Pr. Kamisch et avoir été agacé par sa défense doctrinaire de la Loi islamique, connue sous le nom de « Charia ».
En privé, il prenait une autre direction. Il dévorait des ouvrages questionnant l’existence d’Abraham, Moïse et Jésus. Puis, dit-il, « Je me suis dit à moi-même : Tu t’es occupé du christianisme et du judaïsme mais qu’en est-il de ta religion ? Peux-tu prendre pour acquis que Mahomet ait existé ? »
Tout d’abord il n’eut aucun doute, puis ils émergèrent lentement. Il fût frappé, dit-il, par le fait que les premières pièces de monnaie portant le nom de Mahomet n’étaient pas apparues avant la fin du 7ème siècle
six décades après la naissance de la religion musulmane.
Il échangea des idées à Saarbrücken avec quelques chercheurs qui, durant les années précédentes, avaient avancé l’idée de la non existence de Mahomet. Ils prétendaient que « Mahomet » n’était pas le nom d’une personne mais un titre, et que l’islam avait débuté comme une hérésie chrétienne.
Le Pr. Kalisch ne prit pas toutes ces critiques pour argent comptant. Contributeur l’année passée d’un livre sur l’islam, il pesa les probabilités et conclu que l’existence de Mahomet était plus probable que non probable. Tôt cette année néanmoins sa pensée changea. « Plus je lisais, plus la personne historique à la base de tout me paraissait improbable », dit-il.
Il a des doutes également sur la Coran. « Dieu n’écrit pas de livres », dit-il.
Quelques uns parmi ses étudiants alarmèrent la direction au sujet de son enseignement. Je me suis demandé si il dirait un jour que lui-même n’existait pas », dit l’un d’eux. Quelques uns boycottèrent ses conférences. D’autres chantèrent ses louanges.
Le Pr. Kalisch affirme ne jamais avoir dit aux étudiants « Crois juste ce que Kalisch pense », mais avoir cherché à leur enseigner à penser de façon indépendante. Les religions, dit-il, sont des « béquilles » qui aident les croyants à atteindre « La vérité spirituelle au-delà d’elles mêmes ». Pour lui, ce qui importe n’est pas de savoir si Mahomet a vraiment existé, mais plutôt la philosophie présentée au travers de son nom.
Cet été, la dispute a atteint les grands titres. Un journal allemand de langue turque en a parlé avec enthousiasme. Les médias dans le monde musulman l’ont repris.
Le Conseil de coordination musulman démissionna du conseil consultatif du centre du Pr. Kalisch. Quelques membres du conseil refusèrent de s’adresser à lui avec son nom musulman d’adoption, « Mahomet », disant qu’il devrait dès lors être connu sous le nom de « Sven ».
Les académiciens allemands se divisèrent. Michael Marx, un spécialiste du Coran à l’Académie des sciences de Berlin-Brandenburg, avança que les vues du Pr. Kalisch allaient discréditer les chercheurs allemands et rendre difficile le travail des savants allemands en terre musulmane. Mais Ursula Spuler-Stegemann, professeur d’études islamiques à l’université de Marburg, créa un site internet appelé « solidaritymuhammadkalisch.com » et initia une pétition de soutien online.
Alarmé par le fait qu’un effort pionnier hors de portée des musulmans allait seulement attiser les antagonismes, l’Université de Münster décida d’éteindre les flammes. Le Pr. Kalisch fût informé du fait qu’il pouvait garder sa chaire mais devait arrêter d’enseigner l’islam à de futurs enseignants.
Le professeur dit qu’il est plus déterminé que jamais à continuer à sonder sa Foi. Il termine un ouvrage explicitant sa pensée. Il est rédigé en Anglais au lieu de l’Allemand car il veut créer un impact plus important. « Je suis convaincu que ce que je fais est nécessaire. Il doit y avoir une discussion libre autour de l’islam », dit-il.