Vacuité: vidéo explication de roland rech

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[Marmhonie]

Très intéressant & enrichissant.
C'est la lignée de Deshimaru, qu'il faudrait peut-être présenter.
Avec le pour et le contre, car Deshimaru fut contesté de son vivant, à raison du reste. Roland Rech, c'est déjà une toute autre génération, suivante, héritière mais ayant évolué. En mieux, je pense.

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Très intéressant & enrichissant.
C'est la lignée de Deshimaru, qu'il faudrait peut-être présenter.
Avec le pour et le contre, car Deshimaru fut contesté de son vivant, à raison du reste. Roland Rech, c'est déjà une toute autre génération, suivante, héritière mais ayant évolué. En mieux, je pense.

Bonjour Marhmonie ,

Le fait est que Deshimaru est mort beaucoup trop tôt et qu'il n'a pas pu et n'a pas eu le temps de former des successeurs dignes de ce nom .
Ce sont les successeurs souvent qui sont contestés ( pas tous) .
L'école de Deshimaru après sa mort est devenu l'AZI , et un accent presque "névrotiquement" excessif sur la posture du corps a été mis mettant presque au centre la posture en demi lotus comme étant l'essence du bouddhisme . C'est cela qui est essentiellement contesté , et je fais parti des gens qui contestent cela .Pour moi cette vue est une déviation d'interprétation du bouddhisme .
Quand à Roland Rech je ne connais pas sa position ni son enseignement , donc je ne peux que difficilement juger si il est plus souple dans son approche sur la posture du corps dans la méditation .Fais il une fixation sur la posture ? je ne sais pas .
Mais il reste des enseignants de l'Azi très psychorigides sur cette idée de posture et qui ne voient le bouddhisme quasiment qu'a travers ça .
Espérons que ça évolue .
Mais non sinon Deshimaru n'est pas vraiment contesté , ce sont ses successeurs imparfaitement formés qui le sont .
En même il a bien fallu quelqu'un pour reprendre le flambeau et ne pas laisser les élèves en plan vu qu'a l'époque en France Deshimaru était le seul maitre zen . Donc il y a eu ce qu'il y a eu .

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Qui est Taïsen Deshimaru :

Né dans la préfecture de Saga, sur l'île de Kyūshū, Deshimaru fut élevé par son grand-père, un ancien samouraï, et par sa mère, une fervente disciple du Jōdo shinshū, une école amidiste japonaise. Par curiosité, il s'éloigne des pratiques spirituelles bouddhiques pour étudier le christianisme sous la direction d'un pasteur protestant. Il revient ensuite au bouddhisme, suit l'enseignement de l'école Rinzai, dont il s'éloigne également.

En 1936 Il rencontre alors le grand réformateur du Zen Sōtō Kodo Sawaki. Il se marie peu après et aura trois enfants. Il se consacrera désormais à la pratique du zazen, avec l'attitude Shikantaza.

Deshimaru reçoit l'ordination monastique peu de temps avant que son maître Sawaki tombe gravement malade. Celui-ci lui fait part de son souhait de voir le Zen se répandre dans le monde et lui demande de se rendre en Europe pour cela.

Suivant le vœu de son maître, Deshimaru se rend en France en 1967 par le Transsibérien. Arrivé à Paris, il travaille dans un magasin d'alimentation macrobiotique . Alors qu'il ne parle qu'un anglais rudimentaire, il pratique zazen dans l'arrière-boutique, ce qui attire à lui progressivement des disciples qu'il initie ainsi au Zen.

En 1975, alors qu’il enseignait au dojo qu’il avait fondé à Paris rue Pernety, Deshimaru reçut le shiho officiel de Yamada Zenji, abbé de Eihei-ji. A titre anecdotique, il lui fallut se faire réordonner par Yamada, car les documents d'enregistrement de son ordination par Sawaki avaient été perdus. En 1985, Niwa Zenji, abbé de ce même temple, lui conféra à titre posthume la dignité de zenji.

Deshimaru a fondé plus de 200 dojos en Europe, en Afrique du Nord et au Canada, ainsi que le temple de La Gendronnière (Association Zen Internationale ou AZI) dans la vallée de la Loire, qui devient le premier et le plus grand temple zen de toute l'Europe. D’après les registres du temple, il a ordonné plus de 500 moines et nonnes, et plus de 20 000 personnes ont, un jour ou l’autre, pratiqué à ses côtés.

Il a mené des actions pour le dialogue interreligieux, pratiquant la méditation zen dans des monastères dominicains ou avec des musulmans et des juifs. Pour prouver les effets biologiques de la méditation, il a servi de cobaye dans des laboratoires Japon et en France .

Deshimaru est mort en le 30 avril 1982 à Tokyo, où il était rentré pour soigner un fulgurant cancer du pancréas. Une partie de ses cendres est enterrée au temple de La Gendronnière.

Après sa mort, trois de ses plus proches disciples ont été certifiés maîtres dans la tradition du zen soto, par Niwa Zenji, à l'époque abbé du temple Eihei-ji, celui fondé par Dôgen lui-même. Il s'agit de Stéphane "Kosen" Thibaut, Etienne "Mokusho" Zeisler (Décédé) et Roland "Yuno" Rech.