Les hindous ne se sont pas posés la question, et ils ont ouvert au néolithique une pratique qui peut s'étendre dans bien des domaines, dans le bien être du corps simplement dans sa posture de confort. Dans la croyance avec le coeur, simplement, en rencontrant ce qui s'ouvre alors. Par l'esprit, qui ne s'attache plus à rien et se laisse porter par tout son être. Autant de yogas, autant de voies qui mènent à l'indicible existence qu'est la vie toute entière.
Pour commencer, puisque ce forum est francophone, je propose une introspection dans l'antiquité hellénique au travers d'un premier témoignage écrit qui nous est resté.
Le premier en Europe à signaler des yogis est Diogène Laërce, qui signale au 4e siècle avant JC, des "gymnosophistes hindoux" au port d'Athènes, et leur influence dans la pensée du corps grec. Rien que ça, c'est fabuleux et à relire dans le texte grec.
Au départ à Athènes
On se propose donc de partir sur des bases saines.
Qui sait qu'un des premiers grands pratiquants de yoga fut Jean-Claude Killy, triple champion olympique en 1968. Qui sait avec qui il a travaillé avec le yoga ? Qui sait que c'est Eva Ruchpaul qui, la première en Europe, a compris que les yogas devaient être adapté aux morphologies et aux conditions climatiques de l'Europe ? Elle est née en 1928 à Bézier, elle a épousé un grand maitre yogi, un vrai, et elle a tellement apporté en adaptation, en traduction. Et il y en a tant et plus, qui restent inconnus, parce que les médias de l'époque étaient incompétents et prenaient cela pour du folklore baba cool.
Il y a donc un chemin considérable qui s'est fait, sans qu'aucun historien n'en rapporte les sources en Europe. Non, les yogas ne sont pas venus dans les années 1960 avec la pop music, les Beatles, mais au moins 4 siècles avant JC en Grèce. Et ça, ce sont des faits historiques que nous allons redécouvrir pour en arriver maintenant au 21e siècle.