Les Elohim (1)
Posté : 10 févr.15, 21:44
par Tsophar
Dans l’original hébreu, c’est le mot Elohim qui a été traduit par Dieu. Que peut-on dire de ce terme au vu de nos connaissances actuelles ?
Alors, qui étaient ces « Elohim », dont le nom apparaît dès le premier verset de la Bible ?
Que nous apprend encore la Bible au sujet du mot Elohim ?
Que peut-on encore lire à ce sujet ?
Les Elohim, qui sont-ils ?
Dans l'introduction de la Bible Darby, on peut lire : « Des trois formes hébraïques, Elohim, Eloha et El, que nous rendons par « Dieu » les deux dernières sont distinguées de la première par des astérisques #, * : voyez les notes à Genèse 1 : 1 et 14 : 18. Ainsi « Dieu » représente Elohim, qui est la forme ordinaire ; *Dieu est pour El ; #Dieu pour Eloha ».
Note Genèse 1 : 1 : Elohim (pluriel d’Eloha ( ?), le Dieu suprême), la Déité dans le sens absolu.
Note Genèse 14 : 18 : El, le Fort, distingué toujours d’Elohim (Dieu) et d’Eloha (#Dieu) par l’astérisque *.
Avec les moyens modernes mis à notre disposition et un peu de travail, il est facile de remettre les noms exacts à leurs places d'origine au départ de la traduction élaborée par Darby et cela nous permet de découvrir des choses intéressantes que les traductions habituelles ne permettent pas de discerner.
Par exemple, on peut lire dans les Psaumes au chapitre 18 et aux versets 31 et 32 (dans la version Darby) :
Car qui est #Dieu, hormis l’Éternel, et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu, le *Dieu qui me ceint de force et qui rend ma voie parfaite ?
Si l’on tient compte de ce qui a été dit ci-dessus, on devrait traduire ce verset de la façon suivante :
Car qui est Eloha hormis Yehvah, et qui est un rocher, si ce n’est notre Elohim, l’El qui me ceint de force et qui rend ma voie parfaite ?
Roger Vigneron dans son étude intitulée « Elohim, une autre lecture de la Bible » (Editions La vague à l’âme) ouvrage de référence sur le sujet, qui n’est malheureusement plus édité aujourd’hui, mais que l’on peut consulter sur : http://humanoides.free.fr/livre/roger_v ... elohim.pdf, écrit ceci au sujet du mot Elohim : « Le mot hébreu qui nomme l’entité première de la Bible est composé de cinq lettres : aleph, lamed, hé, yod, mem. Après interversion du sens de lecture et transcription en caractères latins, cela donne : ALHIM.
Du Ve au Xe siècle après Jésus-Christ, les Massorètes (des rabbins dépositaires de la tradition ancestrale) ont ajouté, au texte hébreu de la Bible, qui est dépourvu de voyelles, les ponctuations qui en permettent, depuis lors, la vocalisation standard. C’est ainsi que, dans le système massorétique, ALHIM se prononce ELOHIM. Cette prononciation-là est retenue par la langue française tant écrite que parlée. Elle colle parfaitement à l’hébreu.
Le mot ALHIM est formé du radical ALH et du suffixe IM. Le radical ALH se prononce ELOHA, et se contracte dans la forme EL. En hébreu, le suffixe IM marque toujours le pluriel. Le mot ELOHIM est très précisément le pluriel du mot ELOHA, simplifié dans le mot EL. Structurellement ELOHIM signifie donc “les ELOHA” ou “les EL “. Mais, en hébreu, on ne dit ni “les ELOHA” ni “les EL “, on dit tout simplement ELOHIM. C’est si vrai que si l’on dit, en français, “les ELOHIM “, on s’offre un pléonasme... qui a au moins le mérite de souligner le sens que le mot possède en lui-même ».
Il écrit aussi, à ce sujet :
« […], ELOHA-EL, c’est L’AUTRE, et, par conséquent, intrinsèquement, ELOHIM, c’est LES AUTRES. Autrement dit, à une époque extrêmement reculée, les hommes ont constaté la présence, sur la Terre, d’une espèce d’êtres qui, pour eux, étaient LES AUTRES ».
Suivant Fabre d’Olivet :
« Elohim est le pluriel du mot Eloha, nom donné à l’Etre Suprême, par les Hébreux et les Chaldéens, dérivant de la racine EL qui peint l’élévation, la force et la puissance expansive et qui n’est pourtant dans son sens abstrait que le pronom relatif celui ou ceux ».
On aurait donc :
Oha = verbe être
El-oha = Celui qui est
El-ohim = Ceux qui sont
En fonction de ce qui a été dit ci-dessus, dans cette version, au premier verset du Livre du Commencement, on devrait donc lire : Au commencement, avant que les Elohim n’aménagent les cieux et la terre …, traduction libre de l’hébreu «Bereshit bara Elohim et ha shamaïm vé et ha éretz». Dans la plupart des traductions modernes, le mot « Elohim » est remplacé par « Dieu ». Seulement, comme nous l’avons vu, le mot Elohim, ne peut pas signifier « Dieu ».
Note Genèse 1 : 1 : Elohim (pluriel d’Eloha ( ?), le Dieu suprême), la Déité dans le sens absolu.
Note Genèse 14 : 18 : El, le Fort, distingué toujours d’Elohim (Dieu) et d’Eloha (#Dieu) par l’astérisque *.
Avec les moyens modernes mis à notre disposition et un peu de travail, il est facile de remettre les noms exacts à leurs places d'origine au départ de la traduction élaborée par Darby et cela nous permet de découvrir des choses intéressantes que les traductions habituelles ne permettent pas de discerner.
Par exemple, on peut lire dans les Psaumes au chapitre 18 et aux versets 31 et 32 (dans la version Darby) :
Car qui est #Dieu, hormis l’Éternel, et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu, le *Dieu qui me ceint de force et qui rend ma voie parfaite ?
Si l’on tient compte de ce qui a été dit ci-dessus, on devrait traduire ce verset de la façon suivante :
Car qui est Eloha hormis Yehvah, et qui est un rocher, si ce n’est notre Elohim, l’El qui me ceint de force et qui rend ma voie parfaite ?
Roger Vigneron dans son étude intitulée « Elohim, une autre lecture de la Bible » (Editions La vague à l’âme) ouvrage de référence sur le sujet, qui n’est malheureusement plus édité aujourd’hui, mais que l’on peut consulter sur : http://humanoides.free.fr/livre/roger_v ... elohim.pdf, écrit ceci au sujet du mot Elohim : « Le mot hébreu qui nomme l’entité première de la Bible est composé de cinq lettres : aleph, lamed, hé, yod, mem. Après interversion du sens de lecture et transcription en caractères latins, cela donne : ALHIM.
Du Ve au Xe siècle après Jésus-Christ, les Massorètes (des rabbins dépositaires de la tradition ancestrale) ont ajouté, au texte hébreu de la Bible, qui est dépourvu de voyelles, les ponctuations qui en permettent, depuis lors, la vocalisation standard. C’est ainsi que, dans le système massorétique, ALHIM se prononce ELOHIM. Cette prononciation-là est retenue par la langue française tant écrite que parlée. Elle colle parfaitement à l’hébreu.
Le mot ALHIM est formé du radical ALH et du suffixe IM. Le radical ALH se prononce ELOHA, et se contracte dans la forme EL. En hébreu, le suffixe IM marque toujours le pluriel. Le mot ELOHIM est très précisément le pluriel du mot ELOHA, simplifié dans le mot EL. Structurellement ELOHIM signifie donc “les ELOHA” ou “les EL “. Mais, en hébreu, on ne dit ni “les ELOHA” ni “les EL “, on dit tout simplement ELOHIM. C’est si vrai que si l’on dit, en français, “les ELOHIM “, on s’offre un pléonasme... qui a au moins le mérite de souligner le sens que le mot possède en lui-même ».
Il écrit aussi, à ce sujet :
« […], ELOHA-EL, c’est L’AUTRE, et, par conséquent, intrinsèquement, ELOHIM, c’est LES AUTRES. Autrement dit, à une époque extrêmement reculée, les hommes ont constaté la présence, sur la Terre, d’une espèce d’êtres qui, pour eux, étaient LES AUTRES ».
Suivant Fabre d’Olivet :
« Elohim est le pluriel du mot Eloha, nom donné à l’Etre Suprême, par les Hébreux et les Chaldéens, dérivant de la racine EL qui peint l’élévation, la force et la puissance expansive et qui n’est pourtant dans son sens abstrait que le pronom relatif celui ou ceux ».
On aurait donc :
Oha = verbe être
El-oha = Celui qui est
El-ohim = Ceux qui sont
En fonction de ce qui a été dit ci-dessus, dans cette version, au premier verset du Livre du Commencement, on devrait donc lire : Au commencement, avant que les Elohim n’aménagent les cieux et la terre …, traduction libre de l’hébreu «Bereshit bara Elohim et ha shamaïm vé et ha éretz». Dans la plupart des traductions modernes, le mot « Elohim » est remplacé par « Dieu ». Seulement, comme nous l’avons vu, le mot Elohim, ne peut pas signifier « Dieu ».
Voltaire, dans son « Dictionnaire philosophique », sous la rubrique Genèse, écrivait au sujet du premier verset : « Il n’y a point d’homme un peu instruit qui ne sache que le texte porte : Au commencement, les dieux firent … »
Ce mot Elohim, qui est effectivement, un pluriel (Celui d’Eloha ? C’est loin d’être certain) devrait au moins être traduit par « les dieux » et non par « Dieu ». Pourtant, ce mot, qui est incontestablement un pluriel, est, dans la Bible, toujours employé avec un verbe au singulier. Quels que soient les commentaires qui ont été avancées pour expliquer ce non-sens, il s'avère qu'ils sont loin d'être convaincants.
En général, on justifie l’emploi du mot Elohim comme étant un pluriel de majesté, bien que l’on soit certain que cette notion n’existait pas à l'époque où le Livre de la Genèse a été rédigé. Et de ce fait, on ne peut pas en tenir compte.
Dire que le mot Elohim englobait tout le panthéon d'une religion primaire et ainsi traduire ce premier verset par « l'ensemble des dieux créa … », dans le cadre d'une humanité polythéiste cela pourrait s'admettre et plus particulièrement si l'écrit primitif de la Genèse avait été rédigé bien avant Moïse.
Une autre explication nous est donnée par les tenants du concept trinitaire ; il s’agirait simplement de la représentation des trois « personnes », « Dieu » le Père, « Dieu » le Fils, et « Dieu » le Saint-Esprit qui forment le « Dieu » trinitaire. Un singulier-pluriel, en quelque sorte, qui restera la meilleure explication pour de très nombreux croyants, mais qui est loin de convaincre tout le monde.
Aujourd’hui, dans une Bible de traduction courante, on ne lira jamais : Au commencement, les dieux créèrent les cieux et la terre, et pourtant, dans cette même Bible, on pourra y lire : Dieu se tient dans l'assemblée divine ; il juge au milieu des dieux. [...] J'avais dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut (Psaumes 82 : 1 et 6).
Un autre exemple, qui se passe dans le jardin en Eden, lorsque le « Serpent », dit à Eve : Vous ne mourrez point ; mais « Dieu » (Elohim) sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux (Elohim), connaissant le bien et le mal. (Genèse 3 : 4 et 5 - Segond). Il n'est pas question ici de tergiverser ; dans l'original hébreu c'est le même mot, « Elohim » que l'on traduit d'abord par « Dieu », puis par « des dieux ».
Pourquoi, dans un même verset, traduire le même terme de deux manières différentes ?
Un début d’explication nous est donné dans le Livre du Deutéronome (10 : 17) où il est écrit, si l’on emploi les bons mots : Car Yehvah, votre Elohim, est l'Elohim des Elohim et le Seigneur des seigneurs, le El grand, puissant, et terrible, [...], que l’on traduit habituellement par : Car l’Eternel, votre « Dieu », est le « Dieu » des dieux et le Seigneur des seigneurs, le « Dieu » grand, fort, et terrible,[…], c'est-à-dire le « Dieu » Suprême.
Au vu de l'ensemble des Ecritures hébraïques, il est probable que les textes originels ont été adaptés au monothéisme de Moïse.
Fabre d'Olivet, a finalement choisi de traduire Elohim par « Lui-les-dieux », ce qui a le grand avantage de garder l'unité malgré le pluriel. Pour lui, Eloha voudrait dire « Ce-Lui-qui-est » et Elohim, son pluriel, « Lui-eux-qui-sont ».
Pourtant, on peut remarquer que deux versets, employant le mot Elohim, sont au pluriel :
Voici le premier : Et les Elohim pensèrent : Nous ferons un Adam (un humain) ombre de nous-mêmes, semblable à ce que nous sommes, … (Genèse 1 : 26 – Fabre d’Olivet).
Dans la version Segond, on peut lire : Puis « Dieu » dit : Faisons [l’] homme à notre image, selon notre ressemblance, […]. « Dieu » créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de « Dieu » (Genèse 1 : 26 et 27).
Voici le second : Et Yehvah l’Elohim pensa : Voici Ha-adam (le terrien) semblable à l'un de notre nature, selon la connaissance du bien et du mal ; et maintenant, faisons en sorte, qu'il n'étende sa main et ne prenne aussi de la substance élémentaire des vies et qu'il ne s'en alimente et ne vive selon la période infinie (Genèse 3 : 22 – Fabre d’Olivet).
Dans la version Segond, on lira : L'Éternel « Dieu » dit : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
Sur la base de ces deux versets, doit-on conclure que la bonne traduction d’Elohim serait bien « les dieux » et que tous les verbes qui, dans la Bible, suivent le mot Elohim devraient être au pluriel ? A prime abord, j’aurais tendance à penser que oui (du moins jusqu’à Moïse, qui révéla le monothéisme), mais d’autres versets viennent infirmer cette façon de voir.
Si au départ, on ne parle que des Elohim, on parlera très rapidement de Yehvah (qui plus tard, deviendra l’Elohim d’Israël), et qui, selon le récit biblique, s’avérera être le Maître des Elohim.
Il se pourrait donc que le mot Elohim soit le nom donné à un peuple dont l’origine reste inconnue (terrestre ou extra-terrestre).
Ce mot Elohim, qui est effectivement, un pluriel (Celui d’Eloha ? C’est loin d’être certain) devrait au moins être traduit par « les dieux » et non par « Dieu ». Pourtant, ce mot, qui est incontestablement un pluriel, est, dans la Bible, toujours employé avec un verbe au singulier. Quels que soient les commentaires qui ont été avancées pour expliquer ce non-sens, il s'avère qu'ils sont loin d'être convaincants.
En général, on justifie l’emploi du mot Elohim comme étant un pluriel de majesté, bien que l’on soit certain que cette notion n’existait pas à l'époque où le Livre de la Genèse a été rédigé. Et de ce fait, on ne peut pas en tenir compte.
Dire que le mot Elohim englobait tout le panthéon d'une religion primaire et ainsi traduire ce premier verset par « l'ensemble des dieux créa … », dans le cadre d'une humanité polythéiste cela pourrait s'admettre et plus particulièrement si l'écrit primitif de la Genèse avait été rédigé bien avant Moïse.
Une autre explication nous est donnée par les tenants du concept trinitaire ; il s’agirait simplement de la représentation des trois « personnes », « Dieu » le Père, « Dieu » le Fils, et « Dieu » le Saint-Esprit qui forment le « Dieu » trinitaire. Un singulier-pluriel, en quelque sorte, qui restera la meilleure explication pour de très nombreux croyants, mais qui est loin de convaincre tout le monde.
Aujourd’hui, dans une Bible de traduction courante, on ne lira jamais : Au commencement, les dieux créèrent les cieux et la terre, et pourtant, dans cette même Bible, on pourra y lire : Dieu se tient dans l'assemblée divine ; il juge au milieu des dieux. [...] J'avais dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut (Psaumes 82 : 1 et 6).
Un autre exemple, qui se passe dans le jardin en Eden, lorsque le « Serpent », dit à Eve : Vous ne mourrez point ; mais « Dieu » (Elohim) sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux (Elohim), connaissant le bien et le mal. (Genèse 3 : 4 et 5 - Segond). Il n'est pas question ici de tergiverser ; dans l'original hébreu c'est le même mot, « Elohim » que l'on traduit d'abord par « Dieu », puis par « des dieux ».
Pourquoi, dans un même verset, traduire le même terme de deux manières différentes ?
Un début d’explication nous est donné dans le Livre du Deutéronome (10 : 17) où il est écrit, si l’on emploi les bons mots : Car Yehvah, votre Elohim, est l'Elohim des Elohim et le Seigneur des seigneurs, le El grand, puissant, et terrible, [...], que l’on traduit habituellement par : Car l’Eternel, votre « Dieu », est le « Dieu » des dieux et le Seigneur des seigneurs, le « Dieu » grand, fort, et terrible,[…], c'est-à-dire le « Dieu » Suprême.
Au vu de l'ensemble des Ecritures hébraïques, il est probable que les textes originels ont été adaptés au monothéisme de Moïse.
Fabre d'Olivet, a finalement choisi de traduire Elohim par « Lui-les-dieux », ce qui a le grand avantage de garder l'unité malgré le pluriel. Pour lui, Eloha voudrait dire « Ce-Lui-qui-est » et Elohim, son pluriel, « Lui-eux-qui-sont ».
Pourtant, on peut remarquer que deux versets, employant le mot Elohim, sont au pluriel :
Voici le premier : Et les Elohim pensèrent : Nous ferons un Adam (un humain) ombre de nous-mêmes, semblable à ce que nous sommes, … (Genèse 1 : 26 – Fabre d’Olivet).
Dans la version Segond, on peut lire : Puis « Dieu » dit : Faisons [l’] homme à notre image, selon notre ressemblance, […]. « Dieu » créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de « Dieu » (Genèse 1 : 26 et 27).
Voici le second : Et Yehvah l’Elohim pensa : Voici Ha-adam (le terrien) semblable à l'un de notre nature, selon la connaissance du bien et du mal ; et maintenant, faisons en sorte, qu'il n'étende sa main et ne prenne aussi de la substance élémentaire des vies et qu'il ne s'en alimente et ne vive selon la période infinie (Genèse 3 : 22 – Fabre d’Olivet).
Dans la version Segond, on lira : L'Éternel « Dieu » dit : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
Sur la base de ces deux versets, doit-on conclure que la bonne traduction d’Elohim serait bien « les dieux » et que tous les verbes qui, dans la Bible, suivent le mot Elohim devraient être au pluriel ? A prime abord, j’aurais tendance à penser que oui (du moins jusqu’à Moïse, qui révéla le monothéisme), mais d’autres versets viennent infirmer cette façon de voir.
Si au départ, on ne parle que des Elohim, on parlera très rapidement de Yehvah (qui plus tard, deviendra l’Elohim d’Israël), et qui, selon le récit biblique, s’avérera être le Maître des Elohim.
Il se pourrait donc que le mot Elohim soit le nom donné à un peuple dont l’origine reste inconnue (terrestre ou extra-terrestre).
En Isaïe, on peut lire :
Je suis le premier, et je suis le dernier ; et hors moi il n’y a pas d'Elohim (Isaïe 44 : 6) et encore : Y a-t-il un Eloha hors moi ? (Isaïe 44 : 8), démontrant que l’on peut utiliser le mot « Elohim » comme un singulier au même titre qu’Eloha, qui dit-on, serait le singulier d’Elohim.
Voici une autre preuve que le mot Elohim peut être aussi bien employé au singulier qu’au pluriel : Yehvah, votre Elohim (singulier) est l’Elohim (singulier) des Elohim (pluriel) (Deutéronome 10 : 17).
Mais le texte suivant semble prouvé qu’effectivement le mot Eloha est bien le singulier du mot Elohim : Ils ont sacrifié aux démons qui ne sont point Eloha, à des Elohim qu’ils ne connaissaient pas, [Elohim] nouveaux, venus depuis peu, que vos pères n’ont pas révérés (Deutéronome 32 : 17)
Une autre constatation. Ecrire : hors moi il n’y a pas d'Elohim est inexact puisque nous savons par différents versets bibliques qu’il y a d’autres Elohim. En effet, d’autres peuples possèdent aussi un Elohim comme on peut le lire, par exemple, dans Deutéronome 7 : 16 : […] et tu ne serviras pas leurs Elohim, car ce serait un piège pour toi.
Une autre confirmation qu’il existe d’autres Elohim : Et s’il arrive que tu oublies en aucune manière Yehvah, ton Elohim, et que tu ailles après d’autres Elohim … (Deutéronome 8 : 19)
Et encore : Et la maison que je bâtis sera grande ; car notre Elohim est grand au-dessus de tous les Elohim (2 Chroniques 2 : 5).
On peut donc avancer qu’il y a Yehvah, l’Elohim des Hébreux, mais aussi les Elohim des nations […] de peur qu’il n’y ait parmi vous homme, ou femme, ou famille, ou tribu, dont le cœur se détourne aujourd’hui d’avec Yehvah, notre Elohim, pour aller servir les Elohim de ces nations (Deutéronome 29:18)
Le texte suivant, est lui aussi inexact : […] afin que tous les peuples de la terre sachent que Yehvah, lui, est Elohim, qu’il n’y en a pas d’autres (1 Rois 8 : 60).
Hors, nous venons de voir qu’il existe bien d’autres Elohim ; en voici encore une preuve : Et vous invoquerez le nom de votre Elohim, et moi j’invoquerai le nom de Yehvah, et l'Elohim qui répondra par le feu, lui, sera Elohim (1 Rois 18 : 24).
On connaît même le nom de certains de ces Elohim :
Ne possèdes-tu pas ce que ton Elohim Kemosh t’a fait posséder ? Et nous aurons la possession de tous ceux que Yehvah, notre Elohim, aura dépossédés devant nous (Juges 11 : 24).
Voici le nom d’un autre Elohim […] Est-ce parce qu’il n’y a point d'Elohim en Israël que vous allez consulter Baal-Zebub, l’Elohim d’Ekron ? (2 Rois 1 : 3).
On peut penser que les Elohim formaient un peuple. Les deux versets qui suivent, tendent à le prouver :
Et Jacob alla son chemin. Et les Malaekim (Envoyés - Anges) des Elohim le rencontrèrent ; et Jacob dit, quand il les vit : C’est l’armée des Elohim. Et il appela le nom de ce lieu-là Mahanaïm. (Genèse 32 : 1 et 2).
Il est certain qu’il s’agit d’une armée lorsque l’on lit le verset suivant qui confirme le précédent : Car de jour en jour il arrivait [des gens] vers David pour l’aider, jusqu’à ce que le camp fût grand, comme un camp d'Elohim (1 Chroniques 12 : 22).
Il est quasi exact, que Yehvah est le chef ou le roi de ces Elohim puisqu’il est écrit : Car Yehvah est un grand El, et un grand roi par-dessus tous les Elohim (Psaumes 95 : 3).
On écrit de lui qu’il est le Créateur : Car ainsi dit Yehvah qui a créé les Cieux, l'Elohim qui a formé la terre et qui l’a faite, celui qui l’a établie, qui ne l’a pas créée [pour être] vide, qui l’a formée pour être habitée (Isaïe 45 : 18).
Un passage particulièrement intéressant est le récit du buisson ardent (Exode 3 : 5 et 6) : Et Moïse faisait paître le bétail de Jéthro, son beau-père, sacrificateur de Madian. Et il mena le troupeau derrière le désert, et il vint à la montagne des Elohim, à Horeb.
Et le Malaek (Envoyé) de Yehvah lui apparut dans une flamme de feu, du milieu d’un buisson à épines ; et il regarda, et voici, le buisson était [tout] ardent de feu, et le buisson n’était pas consumé.
Et Moïse dit : Je me détournerai, et je verrai cette grande vision, pourquoi le buisson ne se consume pas.
Et Yehvah vit qu’il se détournait pour voir et l’Elohim l’appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse !
Et il (Moïse) dit : Me voici.
Et il (Yehvah) dit : N’approche pas d’ici ; ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
Et il dit : Je suis l’Elohim de ton père, l’Elohim d’Abraham, l’Elohim d’Isaac, et l’Elohim de Jacob.
Un fait assez surprenant à faire ressortir : on dit, au départ, que c’est le Malaek de Yehvah qui apparait à Moïse, Malaek qui se transforme en Yehvah lui-même dans les versets suivants.
Plus loin, on lira ceci : Et Moïse dit à l’Elohim : Voici, quand je viendrai vers les fils d’Israël, et que je leur dirai : l’Elohim de vos pères m’a envoyé vers vous, et qu’ils me diront : Quel est son nom ? Que leur dirai-je ? (Elohim n’est donc pas un nom)
Et l’Elohim dit à Moïse : Je suis qui je suis (Eheye asher eheye). Et il dit : Tu diras ainsi aux fils d’Israël : Je suis (Eheye) m’a envoyé vers vous.
Et l’Elohim dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux fils d’Israël : Yehvah, l'Elohim de vos pères, l’Elohim d’Abraham, l’Elohim d’Isaac, et l’Elohim de Jacob., m’a envoyé vers vous : c’est là mon nom éternellement, et c’est là mon mémorial de génération en génération (Exode 3:13 à 15).
Je suis le premier, et je suis le dernier ; et hors moi il n’y a pas d'Elohim (Isaïe 44 : 6) et encore : Y a-t-il un Eloha hors moi ? (Isaïe 44 : 8), démontrant que l’on peut utiliser le mot « Elohim » comme un singulier au même titre qu’Eloha, qui dit-on, serait le singulier d’Elohim.
Voici une autre preuve que le mot Elohim peut être aussi bien employé au singulier qu’au pluriel : Yehvah, votre Elohim (singulier) est l’Elohim (singulier) des Elohim (pluriel) (Deutéronome 10 : 17).
Mais le texte suivant semble prouvé qu’effectivement le mot Eloha est bien le singulier du mot Elohim : Ils ont sacrifié aux démons qui ne sont point Eloha, à des Elohim qu’ils ne connaissaient pas, [Elohim] nouveaux, venus depuis peu, que vos pères n’ont pas révérés (Deutéronome 32 : 17)
Une autre constatation. Ecrire : hors moi il n’y a pas d'Elohim est inexact puisque nous savons par différents versets bibliques qu’il y a d’autres Elohim. En effet, d’autres peuples possèdent aussi un Elohim comme on peut le lire, par exemple, dans Deutéronome 7 : 16 : […] et tu ne serviras pas leurs Elohim, car ce serait un piège pour toi.
Une autre confirmation qu’il existe d’autres Elohim : Et s’il arrive que tu oublies en aucune manière Yehvah, ton Elohim, et que tu ailles après d’autres Elohim … (Deutéronome 8 : 19)
Et encore : Et la maison que je bâtis sera grande ; car notre Elohim est grand au-dessus de tous les Elohim (2 Chroniques 2 : 5).
On peut donc avancer qu’il y a Yehvah, l’Elohim des Hébreux, mais aussi les Elohim des nations […] de peur qu’il n’y ait parmi vous homme, ou femme, ou famille, ou tribu, dont le cœur se détourne aujourd’hui d’avec Yehvah, notre Elohim, pour aller servir les Elohim de ces nations (Deutéronome 29:18)
Le texte suivant, est lui aussi inexact : […] afin que tous les peuples de la terre sachent que Yehvah, lui, est Elohim, qu’il n’y en a pas d’autres (1 Rois 8 : 60).
Hors, nous venons de voir qu’il existe bien d’autres Elohim ; en voici encore une preuve : Et vous invoquerez le nom de votre Elohim, et moi j’invoquerai le nom de Yehvah, et l'Elohim qui répondra par le feu, lui, sera Elohim (1 Rois 18 : 24).
On connaît même le nom de certains de ces Elohim :
Ne possèdes-tu pas ce que ton Elohim Kemosh t’a fait posséder ? Et nous aurons la possession de tous ceux que Yehvah, notre Elohim, aura dépossédés devant nous (Juges 11 : 24).
Voici le nom d’un autre Elohim […] Est-ce parce qu’il n’y a point d'Elohim en Israël que vous allez consulter Baal-Zebub, l’Elohim d’Ekron ? (2 Rois 1 : 3).
On peut penser que les Elohim formaient un peuple. Les deux versets qui suivent, tendent à le prouver :
Et Jacob alla son chemin. Et les Malaekim (Envoyés - Anges) des Elohim le rencontrèrent ; et Jacob dit, quand il les vit : C’est l’armée des Elohim. Et il appela le nom de ce lieu-là Mahanaïm. (Genèse 32 : 1 et 2).
Il est certain qu’il s’agit d’une armée lorsque l’on lit le verset suivant qui confirme le précédent : Car de jour en jour il arrivait [des gens] vers David pour l’aider, jusqu’à ce que le camp fût grand, comme un camp d'Elohim (1 Chroniques 12 : 22).
Il est quasi exact, que Yehvah est le chef ou le roi de ces Elohim puisqu’il est écrit : Car Yehvah est un grand El, et un grand roi par-dessus tous les Elohim (Psaumes 95 : 3).
On écrit de lui qu’il est le Créateur : Car ainsi dit Yehvah qui a créé les Cieux, l'Elohim qui a formé la terre et qui l’a faite, celui qui l’a établie, qui ne l’a pas créée [pour être] vide, qui l’a formée pour être habitée (Isaïe 45 : 18).
Un passage particulièrement intéressant est le récit du buisson ardent (Exode 3 : 5 et 6) : Et Moïse faisait paître le bétail de Jéthro, son beau-père, sacrificateur de Madian. Et il mena le troupeau derrière le désert, et il vint à la montagne des Elohim, à Horeb.
Et le Malaek (Envoyé) de Yehvah lui apparut dans une flamme de feu, du milieu d’un buisson à épines ; et il regarda, et voici, le buisson était [tout] ardent de feu, et le buisson n’était pas consumé.
Et Moïse dit : Je me détournerai, et je verrai cette grande vision, pourquoi le buisson ne se consume pas.
Et Yehvah vit qu’il se détournait pour voir et l’Elohim l’appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse !
Et il (Moïse) dit : Me voici.
Et il (Yehvah) dit : N’approche pas d’ici ; ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
Et il dit : Je suis l’Elohim de ton père, l’Elohim d’Abraham, l’Elohim d’Isaac, et l’Elohim de Jacob.
Un fait assez surprenant à faire ressortir : on dit, au départ, que c’est le Malaek de Yehvah qui apparait à Moïse, Malaek qui se transforme en Yehvah lui-même dans les versets suivants.
Plus loin, on lira ceci : Et Moïse dit à l’Elohim : Voici, quand je viendrai vers les fils d’Israël, et que je leur dirai : l’Elohim de vos pères m’a envoyé vers vous, et qu’ils me diront : Quel est son nom ? Que leur dirai-je ? (Elohim n’est donc pas un nom)
Et l’Elohim dit à Moïse : Je suis qui je suis (Eheye asher eheye). Et il dit : Tu diras ainsi aux fils d’Israël : Je suis (Eheye) m’a envoyé vers vous.
Et l’Elohim dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux fils d’Israël : Yehvah, l'Elohim de vos pères, l’Elohim d’Abraham, l’Elohim d’Isaac, et l’Elohim de Jacob., m’a envoyé vers vous : c’est là mon nom éternellement, et c’est là mon mémorial de génération en génération (Exode 3:13 à 15).
Que Yehvah est l’Elohim des Hébreux et semble-t-il, uniquement des Hébreux : […] Yehvah, l'Elohim des Hébreux (Exode 3 : 18).
Et l’Elohim parla à Moïse, et lui dit : Je suis Yehvah. Je suis apparu à Abraham, à Isaac, et à Jacob, comme El Shaddaï ; mais je n’ai pas été connu d’eux par mon nom Yehvah (Exode 6 : 2).
Qu’il est possible de représenter les Elohim sous forme de statues : Vous brûlerez au feu les images taillées de leurs Elohim (Deutéronome 7 : 25)
Qu’il y a une différence entre Yehvah, l’Elohim et les autres Elohim : Tu ne feras pas ainsi à Yehvah, ton Elohim ; car tout ce qui est en abomination à Yehvah, ce qu’il hait, ils l’ont fait à leurs Elohim ; car même ils ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles à leurs Elohim (Deutéronome 12 : 31).
Cela n’empêchera pas que Yehvah, l’Elohim d’Israël donnera, plus tard, l’ordre de massacrer les habitants de toutes les futures villes conquises en Canaan : […] mais des villes de ces peuples-ci que Yehvah, ton Elohim, te donne en héritage, tu ne laisseras en vie rien de ce qui respire ; car tu les détruiras entièrement comme un anathème ; le Héthien et l’Amoréen, le Cananéen et le Phérézien, le Hévien et le Jébusien, comme Yehvah, ton Elohim, te l’a commandé, afin qu’ils ne vous enseignent pas à faire selon toutes leurs abominations qu’ils ont faites à leurs Elohim, et que vous ne péchiez pas contre Yehvah, votre Elohim (Deutéronome 20 : 16 à 18).
On peut tout de même se demander si ce genre d’ordre vient de Yehvah lui-même ou de son représentant devant le peuple d’Israël (dirigeant ou prophète).
Que les Elohim ont des enfants : […] les fils des Elohim virent les filles des hommes, qu’elles étaient belles, et ils se prirent des femmes d’entre toutes celles qu’ils choisirent.
Les géants étaient sur la terre en ces jours-là, et aussi après que les fils des Elohim furent venus vers les filles des hommes et qu’elles leur eurent donné des enfants : ceux-ci furent les vaillants hommes de jadis, des hommes de renom (Genèse 6 : 2 et 4).
Edouard Dhorme, qui emploi le mot Elohim, là où les autres traducteurs emploient le mot Dieu, traduit ainsi ce passage du Livre de la Genèse :
Quand les hommes commencèrent à se multiplier à la surface du sol et que des filles leur naquirent, il advint que les fils d'Elohim s'aperçurent que les filles des hommes étaient belles. Ils prirent donc pour eux des femmes parmi toutes celles qu'ils avaient élues [...] En ces jours-là il y avait des géants sur la terre et même après cela : quand les fils d'Elohim venaient vers les filles des hommes et qu'elles enfantaient d'eux, c'étaient les héros qui furent jadis des hommes de renom (Genèse 6 : 1, 2 et 4 - Edouard Dhorme).
Dans ce cas-ci, le mot Elohim est simplement utilisé à la place du mot « Dieu »
Le fait que les Elohim avaient des fils est confirmé par le verset suivant : Or, un jour, il arriva que les fils des Elohim vinrent se présenter devant Yehvah, et Satan aussi vint au milieu d’eux (Job 1 : 6).
D’autre part, si l’on considère que le mot « El » peut être traduit par « Dieu » (ou Chef, ou Maître ?), le texte suivant : Le El des Elohim (est) Yehvah devrait se traduire ainsi : le « Dieu » (ou Chef, ou Maître ?) des Elohim est Yehvah (Josué 22 : 22).
Car qui est El, hormis Yehvah ? Et qui est un rocher, hormis notre Elohim ? (2 Samuel 22 : 32).
Mais, une fois de plus, est-on certain que le fait de traduire le mot « El » par « Dieu » est approprié ?
Suivant un verset biblique d’Osée, Yehvah est devenu l’Elohim d’Israël à partir du moment où Jacob et ses fils se sont installés en Egypte : Et moi, Yehvah ton Elohim dès le pays d’Egypte (Osée 12 : 10).
Néanmoins, nous savons qu’il s’est fait connaître auparavant à Abram. Par contre, Terak, son père, a servi d’autres Elohim que Yehvah et l’on peut penser qu’Abram a fait de même : Et Josué dit à tout le peuple : Ainsi dit Yehvah, l'Elohim d’Israël : Vos pères, Terak, père d’Abraham et père de Nakhor, ont habité anciennement au-delà du fleuve, et ils ont servi d’autres Elohim (Josué 24 : 2).
On sait, qu’Israël n’est pas toujours resté fidèle à son Elohim, loin de là. Déjà, dans la période des Juges, ils abandonnèrent Yehvah, l'Elohim de leurs pères, qui les avait fait sortir du pays d’Egypte ; et ils marchèrent après d’autres Elohim, d’entre les Elohim des peuples qui étaient autour d’eux, et se prosternèrent devant eux ; et ils provoquèrent la colère de Yehvah (Juges 2 : 12).
Ce que confirme le texte suivant : Mais ils péchèrent contre l'Elohim de leurs pères, et se prostituèrent après les Elohim des peuples du pays, qu'Elohim (Yehvah) avait détruits devant eux (1 Chroniques 5 : 25).
Les écrivains bibliques, qu’ils soient prophètes ou autres, on toujours encouragé le peuple à rester fidèles à leur Elohim.
Car cet Elohim est notre Elohim, pour toujours et à perpétuité ; il sera notre guide jusqu’à la mort (Psaumes 48 : 14).
En vantant ses mérites : Elohim est un juste juge, et un El qui s’irrite tout le jour (Psaumes 7 : 11) ou encore :
Où y a-t-il un El grand comme Elohim ? (Psaumes 77 : 13).
Et : Car qui est Eloha, hormis Yehvah, et qui est un rocher, si ce n’est notre Elohim, Le El qui me ceint de force et qui rend ma voie parfaite ? (Psaumes 18 : 31 et 32)
Allant jusqu’à avancer que […] avant moi aucun El n’a été formé, et après moi il n’y en aura pas (Isaïe 43 : 10)
Qui l’a déclaré dès longtemps ? N’est-ce pas moi, Yehvah ? Et hors moi, il n’y a pas d'Elohim, de El juste et sauveur, il n’y en a point si ce n’est moi (Isaïe 45 : 21).
On peut conclure que Yehvah est l’Elohim d’Israël et uniquement d’Israël, du moins, selon le prophète Michée : Car tous les peuples marcheront, chacun au nom de son Elohim ; et nous, nous marcherons au nom de Yehvah, notre Elohim, à toujours et à perpétuité (Michée 4 : 5)
Selon la tradition rabbinique le nom d’Elohim signifierait « MAITRE DE TOUTES LES PUISSANCES ».
Et l’Elohim parla à Moïse, et lui dit : Je suis Yehvah. Je suis apparu à Abraham, à Isaac, et à Jacob, comme El Shaddaï ; mais je n’ai pas été connu d’eux par mon nom Yehvah (Exode 6 : 2).
Qu’il est possible de représenter les Elohim sous forme de statues : Vous brûlerez au feu les images taillées de leurs Elohim (Deutéronome 7 : 25)
Qu’il y a une différence entre Yehvah, l’Elohim et les autres Elohim : Tu ne feras pas ainsi à Yehvah, ton Elohim ; car tout ce qui est en abomination à Yehvah, ce qu’il hait, ils l’ont fait à leurs Elohim ; car même ils ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles à leurs Elohim (Deutéronome 12 : 31).
Cela n’empêchera pas que Yehvah, l’Elohim d’Israël donnera, plus tard, l’ordre de massacrer les habitants de toutes les futures villes conquises en Canaan : […] mais des villes de ces peuples-ci que Yehvah, ton Elohim, te donne en héritage, tu ne laisseras en vie rien de ce qui respire ; car tu les détruiras entièrement comme un anathème ; le Héthien et l’Amoréen, le Cananéen et le Phérézien, le Hévien et le Jébusien, comme Yehvah, ton Elohim, te l’a commandé, afin qu’ils ne vous enseignent pas à faire selon toutes leurs abominations qu’ils ont faites à leurs Elohim, et que vous ne péchiez pas contre Yehvah, votre Elohim (Deutéronome 20 : 16 à 18).
On peut tout de même se demander si ce genre d’ordre vient de Yehvah lui-même ou de son représentant devant le peuple d’Israël (dirigeant ou prophète).
Que les Elohim ont des enfants : […] les fils des Elohim virent les filles des hommes, qu’elles étaient belles, et ils se prirent des femmes d’entre toutes celles qu’ils choisirent.
Les géants étaient sur la terre en ces jours-là, et aussi après que les fils des Elohim furent venus vers les filles des hommes et qu’elles leur eurent donné des enfants : ceux-ci furent les vaillants hommes de jadis, des hommes de renom (Genèse 6 : 2 et 4).
Edouard Dhorme, qui emploi le mot Elohim, là où les autres traducteurs emploient le mot Dieu, traduit ainsi ce passage du Livre de la Genèse :
Quand les hommes commencèrent à se multiplier à la surface du sol et que des filles leur naquirent, il advint que les fils d'Elohim s'aperçurent que les filles des hommes étaient belles. Ils prirent donc pour eux des femmes parmi toutes celles qu'ils avaient élues [...] En ces jours-là il y avait des géants sur la terre et même après cela : quand les fils d'Elohim venaient vers les filles des hommes et qu'elles enfantaient d'eux, c'étaient les héros qui furent jadis des hommes de renom (Genèse 6 : 1, 2 et 4 - Edouard Dhorme).
Dans ce cas-ci, le mot Elohim est simplement utilisé à la place du mot « Dieu »
Le fait que les Elohim avaient des fils est confirmé par le verset suivant : Or, un jour, il arriva que les fils des Elohim vinrent se présenter devant Yehvah, et Satan aussi vint au milieu d’eux (Job 1 : 6).
D’autre part, si l’on considère que le mot « El » peut être traduit par « Dieu » (ou Chef, ou Maître ?), le texte suivant : Le El des Elohim (est) Yehvah devrait se traduire ainsi : le « Dieu » (ou Chef, ou Maître ?) des Elohim est Yehvah (Josué 22 : 22).
Car qui est El, hormis Yehvah ? Et qui est un rocher, hormis notre Elohim ? (2 Samuel 22 : 32).
Mais, une fois de plus, est-on certain que le fait de traduire le mot « El » par « Dieu » est approprié ?
Suivant un verset biblique d’Osée, Yehvah est devenu l’Elohim d’Israël à partir du moment où Jacob et ses fils se sont installés en Egypte : Et moi, Yehvah ton Elohim dès le pays d’Egypte (Osée 12 : 10).
Néanmoins, nous savons qu’il s’est fait connaître auparavant à Abram. Par contre, Terak, son père, a servi d’autres Elohim que Yehvah et l’on peut penser qu’Abram a fait de même : Et Josué dit à tout le peuple : Ainsi dit Yehvah, l'Elohim d’Israël : Vos pères, Terak, père d’Abraham et père de Nakhor, ont habité anciennement au-delà du fleuve, et ils ont servi d’autres Elohim (Josué 24 : 2).
On sait, qu’Israël n’est pas toujours resté fidèle à son Elohim, loin de là. Déjà, dans la période des Juges, ils abandonnèrent Yehvah, l'Elohim de leurs pères, qui les avait fait sortir du pays d’Egypte ; et ils marchèrent après d’autres Elohim, d’entre les Elohim des peuples qui étaient autour d’eux, et se prosternèrent devant eux ; et ils provoquèrent la colère de Yehvah (Juges 2 : 12).
Ce que confirme le texte suivant : Mais ils péchèrent contre l'Elohim de leurs pères, et se prostituèrent après les Elohim des peuples du pays, qu'Elohim (Yehvah) avait détruits devant eux (1 Chroniques 5 : 25).
Les écrivains bibliques, qu’ils soient prophètes ou autres, on toujours encouragé le peuple à rester fidèles à leur Elohim.
Car cet Elohim est notre Elohim, pour toujours et à perpétuité ; il sera notre guide jusqu’à la mort (Psaumes 48 : 14).
En vantant ses mérites : Elohim est un juste juge, et un El qui s’irrite tout le jour (Psaumes 7 : 11) ou encore :
Où y a-t-il un El grand comme Elohim ? (Psaumes 77 : 13).
Et : Car qui est Eloha, hormis Yehvah, et qui est un rocher, si ce n’est notre Elohim, Le El qui me ceint de force et qui rend ma voie parfaite ? (Psaumes 18 : 31 et 32)
Allant jusqu’à avancer que […] avant moi aucun El n’a été formé, et après moi il n’y en aura pas (Isaïe 43 : 10)
Qui l’a déclaré dès longtemps ? N’est-ce pas moi, Yehvah ? Et hors moi, il n’y a pas d'Elohim, de El juste et sauveur, il n’y en a point si ce n’est moi (Isaïe 45 : 21).
On peut conclure que Yehvah est l’Elohim d’Israël et uniquement d’Israël, du moins, selon le prophète Michée : Car tous les peuples marcheront, chacun au nom de son Elohim ; et nous, nous marcherons au nom de Yehvah, notre Elohim, à toujours et à perpétuité (Michée 4 : 5)
Selon la tradition rabbinique le nom d’Elohim signifierait « MAITRE DE TOUTES LES PUISSANCES ».
Que peut-on penser, lorsque l’on lit les deux versets suivant ?
Puis les Elohim dirent : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, […]. Les Elohim créèrent l'homme à leur image, ils le créèrent à l'image des Elohim, ils créèrent l'homme et la femme (Genèse 1 : 26 et 27 - Segond)
Tout simplement que l’être humain est fait à l’image et à la ressemblance physique des Elohim, car c’est exactement cela qui est écrit.
La version samaritaine (mot à mot) est encore plus explicite : Et ils dirent, les Elohim, travaillons Adam dans la forme extérieure nôtre et suivant l’action nôtre de nous composer (Genèse 1 : 26).
Elle nous montre que non seulement nous avons été créés à la ressemblance extérieure des Elohim, mais que nous sommes aussi composés de la même substance. Et comme nous ne sommes pas des êtres spirituels, cela veut dire que les Elohim, tel qu’ils sont présentés dans le Livre de la Genèse, sont des êtres matériels.
On peut encore lire : Et ils (Adam et Eve) entendirent la voix de Yehvah l’Elohim, qui se promenait dans le jardin au frais du jour (Genèse 3 : 8 - Darby). Et de même : Ils entendirent le pas de Yahvé l’Elohim qui se promenait dans le jardin à la brise du jour (Genèse 3 : 8 - Bible de Jérusalem), ce qui est incontestablement, plus le fait d’un être matériel que d’un être spirituel.
Existe-t-il d’autres passages bibliques qui vont dans ce sens. En voici un, que nous avons déjà cité, qui concerne, lui, les fils des Elohim.
Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils des Elohim virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent. […]. Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils des Elohim furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité (Genèse 6 : 1 à 4).
A notre connaissance, seuls des êtres matériels peuvent se reproduire pour autant qu’ils soient de la même espèce. Habituellement, on explique cette particularité en prétendant que ces êtres spirituels avaient la possibilité de se matérialiser. Mais rien dans les Ecritures ne vient étayer cette hypothèse.
L’exemple suivant nous montre bien que Yehvah était un être matériel : Et Yehvah lui apparut (à Abraham) auprès des chênes de Mamré (près d’Hébron) ; et il était assis à l’entrée de la tente, pendant la chaleur du jour (au moins sur l’heure de midi). Et il leva les yeux et regarda ; et voici, trois hommes se tenaient près de lui ; et quand il les vit, il courut de l’entrée de la tente à leur rencontre, et se prosterna en terre ; et il dit : Seigneur, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point outre, je te prie, d’auprès de ton serviteur. Qu’on prenne, je te prie, un peu d’eau, et vous laverez vos pieds, et vous vous reposerez sous l’arbre ; et je prendrai un morceau de pain, et vous réconforterez votre cœur, après quoi vous passerez outre ; car c’est pour cela que vous avez passé près de votre serviteur.
Et ils dirent : Fais ainsi, comme tu l’as dit.
Trois hommes arrivent auprès d’Abraham et parmi eux se trouve Yehvah, qu’Abraham reconnaît directement. Il a donc eu un ou plusieurs contacts avec lui auparavant. Il les invite à se reposer, il leur fait laver les pieds et les invite à se sustenter. Yehvah et ses deux compagnons sont des Elohim.
Mais nous ne savons pas ce que sont ces Elohim. Appartiennent-ils à une civilisation avancée de l’époque, connue ou inconnue ou alors, à une civilisation extra-terrestre ? Si c’était le cas, d’où pouvaient-ils provenir ?
Peut-être venaient-ils de Sumer, là où les dieux seraient descendus sur terre.
Puis les Elohim dirent : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, […]. Les Elohim créèrent l'homme à leur image, ils le créèrent à l'image des Elohim, ils créèrent l'homme et la femme (Genèse 1 : 26 et 27 - Segond)
Tout simplement que l’être humain est fait à l’image et à la ressemblance physique des Elohim, car c’est exactement cela qui est écrit.
La version samaritaine (mot à mot) est encore plus explicite : Et ils dirent, les Elohim, travaillons Adam dans la forme extérieure nôtre et suivant l’action nôtre de nous composer (Genèse 1 : 26).
Elle nous montre que non seulement nous avons été créés à la ressemblance extérieure des Elohim, mais que nous sommes aussi composés de la même substance. Et comme nous ne sommes pas des êtres spirituels, cela veut dire que les Elohim, tel qu’ils sont présentés dans le Livre de la Genèse, sont des êtres matériels.
On peut encore lire : Et ils (Adam et Eve) entendirent la voix de Yehvah l’Elohim, qui se promenait dans le jardin au frais du jour (Genèse 3 : 8 - Darby). Et de même : Ils entendirent le pas de Yahvé l’Elohim qui se promenait dans le jardin à la brise du jour (Genèse 3 : 8 - Bible de Jérusalem), ce qui est incontestablement, plus le fait d’un être matériel que d’un être spirituel.
Existe-t-il d’autres passages bibliques qui vont dans ce sens. En voici un, que nous avons déjà cité, qui concerne, lui, les fils des Elohim.
Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils des Elohim virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent. […]. Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils des Elohim furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité (Genèse 6 : 1 à 4).
A notre connaissance, seuls des êtres matériels peuvent se reproduire pour autant qu’ils soient de la même espèce. Habituellement, on explique cette particularité en prétendant que ces êtres spirituels avaient la possibilité de se matérialiser. Mais rien dans les Ecritures ne vient étayer cette hypothèse.
L’exemple suivant nous montre bien que Yehvah était un être matériel : Et Yehvah lui apparut (à Abraham) auprès des chênes de Mamré (près d’Hébron) ; et il était assis à l’entrée de la tente, pendant la chaleur du jour (au moins sur l’heure de midi). Et il leva les yeux et regarda ; et voici, trois hommes se tenaient près de lui ; et quand il les vit, il courut de l’entrée de la tente à leur rencontre, et se prosterna en terre ; et il dit : Seigneur, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point outre, je te prie, d’auprès de ton serviteur. Qu’on prenne, je te prie, un peu d’eau, et vous laverez vos pieds, et vous vous reposerez sous l’arbre ; et je prendrai un morceau de pain, et vous réconforterez votre cœur, après quoi vous passerez outre ; car c’est pour cela que vous avez passé près de votre serviteur.
Et ils dirent : Fais ainsi, comme tu l’as dit.
Trois hommes arrivent auprès d’Abraham et parmi eux se trouve Yehvah, qu’Abraham reconnaît directement. Il a donc eu un ou plusieurs contacts avec lui auparavant. Il les invite à se reposer, il leur fait laver les pieds et les invite à se sustenter. Yehvah et ses deux compagnons sont des Elohim.
Mais nous ne savons pas ce que sont ces Elohim. Appartiennent-ils à une civilisation avancée de l’époque, connue ou inconnue ou alors, à une civilisation extra-terrestre ? Si c’était le cas, d’où pouvaient-ils provenir ?
Peut-être venaient-ils de Sumer, là où les dieux seraient descendus sur terre.