Coeur de Loi a écrit :Dr Tiel est revenu avec son idéologie.
Tu appelles «idéologie» une discipline aussi mathématisée que la génétique des populations, amusant.
Coeur de Loi a écrit :Donc si je te comprends bien, il y avait 10 mutants dans une population de 1000, mais une catastrophe arriva, et coup du sort, seuls les 10 mutants survécurent, du coup ils étaient les seuls au monde à se reproduire, eux et leur handicape.
Non ta présente sortie est une extrapolation malhonnête de mes précédents propos témoignant qui plus est de ton ignorance. En génétique des populations la probabilité de voir un allèle se fixer par simple dérive génétique se calcule ainsi:
P=1/2N où P est la probabilité pour un allèle unique de se fixer et N le nombre d'individus constituant la population. Dans une population de 10 individus la probabilité qu'un allèle se fixe est de 1/20.
Tout individu étant porteur de plusieurs dizaines de nouvelles mutations, donc de nouveaux allèles. Si un individu se retrouve à ne faire parti d'un groupe de comprenant que 10 individus dont lui-même, il y aura donc, (consanguinité et dérive génétique oblige), alors environ 1/20ème des mutations neutres de cette individu finira par se fixer par se fixer au sein de ce groupe en quelques générations seulement. On peut même monter à un groupe de 100 invidus avec donc 1/200 (ou 0.5%) pour chaque mutations. Mais sachant que chaque individus de ce groupe est porteurs de plusieurs dizaines de nouvelles mutations, au final nous aurons dans ce pool génétique plusieurs milliers de mutations, avec 0.5% de ces dernières qui finiront par se fixer au sein de la population. Moins si la population venait à s'agrandir au fil des génération mais davantage si à l'inverse elle venait encore à diminué. Dès lors en cas de réduction des effectifs la dérive génétique finit toujours par fixer de nombreuses mutations au sein d'une populations, pas besoin du scénario caricatural que tu nous sors là Cœur de Loi, un simple rappelle statistique de base suffit à expliquer comment la dérive génétique aboutit à la fixation d'allèle initialement rares au sein d'une population réduite. À ce titre on peut bien évidemment creusé plus loin encore le sujet, comme je l'ai dit la génétique des populations est très mathématique, le document suivant est assez bien complet pour les novices.
Génétique des populations : une introduction
Coeur de Loi a écrit :Voilà pourquoi on a cette inconvénient, par pure malchance inouie.
Non car comment déjà dit il est statistiquement tout à fait normal et même prévisible que des allèles se fixent
Coeur de Loi a écrit :Une population c'est un ensemble d'individus, il faut bien qu'on commence par un premier mutant, par accident génétique à la naissance. Mais celui-ci ne peut s'accoupler qu'avec un autre individu normal, donc on a un métissage, les métisses s'accouplent avec des autres individus normaux, pour avoir un métissage plus prononcé.
Tu ne sais absolument pas de quoi tu causes. Ce sont les individus qui se métissent, donc leurs génomes qui se recombinent si l'on peut dire mais les séquences génétiques, notamment les gènes, eux ne se métissent pas. Par exemple si pour un gène donnés disons le gène A, tu hérite de l'allèle A1 de ton papa et d'un allèle A2, de ta maman (allèle disons apparu par mutation chez ta maman), tu seras donc A1/A2, c'est-à-dire hétérozygote pour l'allèle en question. Si ensuite tu as des enfants, tu transmettra à ces dernier soit un copie A1 soit une copie A2, une chance sur deux. Tu peux même avoir deux enfants auxquels tu transmettras à chacun ton allèle A2 (une chance su quatre), donc tes enfants seront tous les deux A1/A2, l'allèle a donc déjà augmenté en fréquence et en nombre depuis son apparition chez t mère. Si qui plus est il y a dérive génétique car tu appartiendrait à une communauté restreinte, cette allèle A2 aurait d'autant plus de chance de se fixer au sein de la populations, voir les équations plus haut.
Dernier point et non des moindre sachant que chaque individus est porteurs de plusieurs dizaines de mutations, il est évident qu'une fraction non-négligeable d'entre elle persisteront dans la population, voir même se fixeront si la population venait à être réduite pendant plusieurs générations. C'est purement mathématique et empirique, c'est un des principes de bases de la génétique des populations.
Coeur de Loi a écrit :Conclusion on ne peut pas avoir une totale mutation de la population, car même si le mutant survie seul à un cataclysme, il a besoin d'un autre individu qui est normal pour se reproduire.
Conclusion tu ne captes que dalle en génétique des populations!
Coeur de Loi a écrit :Voilà pourquoi j'ai raison et que tu as tort. C'est cadeau.