La différences entre mu3jizat et ayat
Posté : 11 mars15, 09:28
Salam. Quelles sont les différences entre les termes mu3jiza et âyah ? Pourquoi le Coran ne fait-il usage que du dernier, et jamais du premier ?
En fait, le terme mu3jiza vient de 3ajaza qui signifie le fait de rendre un adversaire impuissant, comme dans le terme al-i3jaaz... Le mot 3ajuza pour la vieille vient de son extrême faiblesse, ...
Le terme aayah, lui signifie le fait de mettre à la vue une chose de façon claire. Il signifie l'idée d'un signe.
Cette nuance subtile est très importante du point de vue historico-religieux. En effet, les anciens concevaient-ils les "miracles" comme nous autres ? Que suscitait en eux les termes mu3jiza et âyah ?
En fait, pour une personne médiévale ou de l'antiquité, un orage, un tremblement de terre, un volcan qui explose ou un enfant né malformé par exemple aussi, étaient cosidérés comme des signes divins. Si une personne guérissait de la lèpre par rémission spontanée, ou si une femme qui n'a pas eu d'enfant jusqu'à ses cinquante ans avait un enfant c'étaient autant de miracles. Il faut donc bien penser la notion de miracle du Coran dans ce sens.
Chercher dans les miracles un chambardement des lois de la physique est un raisonnement anachronique, propre à l'époque moderne et qui ne se fonde absolument pas sur les textes fondateurs de l'islam.
http://etudecritiqueducoran.wifeo.com/a ... racles.php
En fait, le terme mu3jiza vient de 3ajaza qui signifie le fait de rendre un adversaire impuissant, comme dans le terme al-i3jaaz... Le mot 3ajuza pour la vieille vient de son extrême faiblesse, ...
Le terme aayah, lui signifie le fait de mettre à la vue une chose de façon claire. Il signifie l'idée d'un signe.
Cette nuance subtile est très importante du point de vue historico-religieux. En effet, les anciens concevaient-ils les "miracles" comme nous autres ? Que suscitait en eux les termes mu3jiza et âyah ?
En fait, pour une personne médiévale ou de l'antiquité, un orage, un tremblement de terre, un volcan qui explose ou un enfant né malformé par exemple aussi, étaient cosidérés comme des signes divins. Si une personne guérissait de la lèpre par rémission spontanée, ou si une femme qui n'a pas eu d'enfant jusqu'à ses cinquante ans avait un enfant c'étaient autant de miracles. Il faut donc bien penser la notion de miracle du Coran dans ce sens.
Chercher dans les miracles un chambardement des lois de la physique est un raisonnement anachronique, propre à l'époque moderne et qui ne se fonde absolument pas sur les textes fondateurs de l'islam.
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