la sokka gakkai secte considérée comme dangereuse par l'ubf
Posté : 26 mars15, 04:35
l'union bouddhiste de france qui regroupe tous les courants que vous citez a eu les commentaires suivants :
" Nous avons (...) refusé la Soka Gakkai qui ne répond pas à nos critères: c'est un mouvement laïque et un courant politique " se contentait de déclarer en avril 2001 l'une de ces administratrices, Eve Apprill (8), au magazine " Actualité des Religions (9)". Autrefois, la fédération bouddhiste (qui s'appelait alors ABF (10)) se montrait plus critique vis à vis de la Soka Gakkai, lui reprochant :
- son intolérance et son agressivité incompatibles avec l'amour et la sagesse prônées par le bouddhisme,
- son ostracisme à l'égard des autres religions, alors que Bouddha prêchait l'accueil de toutes,
- son mélange du politique et du religieux,
- son irrespect à l'égard de ceux qui la refusent ou s'en retirent,
- les conversions plus ou moins forcées,
- une sorte de terrorisme à l'encontre des journalistes (11). "
Dans une lettre datée du 12 octobre 1983, son président de l'époque, M. Daniel Léonard Blanc, interpellait vigoureusement le président de la Soka Gakkai, M. Daisaku Ikeda :
" (...)Le 5 juin 1981, j'ai attiré votre attention sur la mauvaise réputation de votre organisation en France (...), regrettant que parmi les sectes reconnues dangereuses, une seule soit d'expression bouddhique : la vôtre.
Le 25 décembre 1981, je vous ai interpellé sur la structure totalitaire de votre organisation en France et sa dynamique d'infiltration (réseaux économiques, scientifiques et culturels français) et de subversion populaire (pacifisme d'inspiration soviétique). Le 25 décembre 1982, j'ai attiré votre attention sur les rapports " douteux " de votre organisation en France, avec l'argent. Je distinguais (...) :
1) la pression pour faire payer les membres
2) la violence à l'encontre des membres demandant un contrôle des fonds recueillis (...)
Aujourd'hui, (...) je suis obligé de sortir de la réserve polie que je vous ai manifestée jusqu'alors pour vous faire part de notre profond désaccord à vous voir agir de la sorte en France, portant ainsi atteinte à l'image du Bouddhisme dans la population française. (...) je vous avais demandé de faire en sorte que votre organisation, ainsi qu'elle en a l'habitude, ne pratique plus la méthode de la "PRESSION SUPERSTITIEUSE" pour obliger vos membres à payer " L'IMPOT SOKA GAKKAI " à l'occasion de votre campagne de fonds en octobre 1982 (...). La "PRESSION SUPERSTITIEUSE", exercée sur les membres au cours de cette collecte de fonds a été telle qu'elle a suscité une réaction de rejet parmi certains responsables français qui, comme il se doit dans toute structure fascisante, ont été aussitôt cassés et démis de leur fonction (...). Une telle méthode fondée sur la "violence psychique" et la "coercition" caractérise les mouvements qui, ne disposant pas de légitimité, emploient ce genre de procédé qui aux yeux de l'opinion publique les qualifient de terroristes si l'on veut les classer parmi les politiques ou de racketteurs si l'on veut les classer parmi les criminels de droit commun. (...).
Certes la mise en place de votre réseau d'influence (...) nécessite (...) la soumission totale de tous les membres de votre organisation. Sachez toutefois, Monsieur le Président, que nous avons honte pour vous que vous osiez vous saisir du bouddhisme et avancer ainsi masqué, tromper aussi bien les braves gens qui aspirent à une voie religieuse que les personnalités du Monde politique, économique, scientifique et artistique mal informées sur vos intentions et vos agissements (12). "
Une critique sans appel qui nous a poussé à connaître la position actuelle de l'UBF vis à vis de l'organisation Soka Gakkai. Mais l'union bouddhiste se montre aujourd'hui pour le moins laconique (frileuse ?) sur le sujet. En effet, questionnée sur la légitimité de la Soka Gakkai à se revendiquer du bouddhisme, et sur les éventuels dangers à y adhérer, l'UBF nous a répondu dans un courrier en date du 2/08/1999: "Nous ne donnons pas de renseignements sur la Soka Gakkai, considérée comme une secte. Cette organisation ne fait pas partie de notre fédération."
" Nous avons (...) refusé la Soka Gakkai qui ne répond pas à nos critères: c'est un mouvement laïque et un courant politique " se contentait de déclarer en avril 2001 l'une de ces administratrices, Eve Apprill (8), au magazine " Actualité des Religions (9)". Autrefois, la fédération bouddhiste (qui s'appelait alors ABF (10)) se montrait plus critique vis à vis de la Soka Gakkai, lui reprochant :
- son intolérance et son agressivité incompatibles avec l'amour et la sagesse prônées par le bouddhisme,
- son ostracisme à l'égard des autres religions, alors que Bouddha prêchait l'accueil de toutes,
- son mélange du politique et du religieux,
- son irrespect à l'égard de ceux qui la refusent ou s'en retirent,
- les conversions plus ou moins forcées,
- une sorte de terrorisme à l'encontre des journalistes (11). "
Dans une lettre datée du 12 octobre 1983, son président de l'époque, M. Daniel Léonard Blanc, interpellait vigoureusement le président de la Soka Gakkai, M. Daisaku Ikeda :
" (...)Le 5 juin 1981, j'ai attiré votre attention sur la mauvaise réputation de votre organisation en France (...), regrettant que parmi les sectes reconnues dangereuses, une seule soit d'expression bouddhique : la vôtre.
Le 25 décembre 1981, je vous ai interpellé sur la structure totalitaire de votre organisation en France et sa dynamique d'infiltration (réseaux économiques, scientifiques et culturels français) et de subversion populaire (pacifisme d'inspiration soviétique). Le 25 décembre 1982, j'ai attiré votre attention sur les rapports " douteux " de votre organisation en France, avec l'argent. Je distinguais (...) :
1) la pression pour faire payer les membres
2) la violence à l'encontre des membres demandant un contrôle des fonds recueillis (...)
Aujourd'hui, (...) je suis obligé de sortir de la réserve polie que je vous ai manifestée jusqu'alors pour vous faire part de notre profond désaccord à vous voir agir de la sorte en France, portant ainsi atteinte à l'image du Bouddhisme dans la population française. (...) je vous avais demandé de faire en sorte que votre organisation, ainsi qu'elle en a l'habitude, ne pratique plus la méthode de la "PRESSION SUPERSTITIEUSE" pour obliger vos membres à payer " L'IMPOT SOKA GAKKAI " à l'occasion de votre campagne de fonds en octobre 1982 (...). La "PRESSION SUPERSTITIEUSE", exercée sur les membres au cours de cette collecte de fonds a été telle qu'elle a suscité une réaction de rejet parmi certains responsables français qui, comme il se doit dans toute structure fascisante, ont été aussitôt cassés et démis de leur fonction (...). Une telle méthode fondée sur la "violence psychique" et la "coercition" caractérise les mouvements qui, ne disposant pas de légitimité, emploient ce genre de procédé qui aux yeux de l'opinion publique les qualifient de terroristes si l'on veut les classer parmi les politiques ou de racketteurs si l'on veut les classer parmi les criminels de droit commun. (...).
Certes la mise en place de votre réseau d'influence (...) nécessite (...) la soumission totale de tous les membres de votre organisation. Sachez toutefois, Monsieur le Président, que nous avons honte pour vous que vous osiez vous saisir du bouddhisme et avancer ainsi masqué, tromper aussi bien les braves gens qui aspirent à une voie religieuse que les personnalités du Monde politique, économique, scientifique et artistique mal informées sur vos intentions et vos agissements (12). "
Une critique sans appel qui nous a poussé à connaître la position actuelle de l'UBF vis à vis de l'organisation Soka Gakkai. Mais l'union bouddhiste se montre aujourd'hui pour le moins laconique (frileuse ?) sur le sujet. En effet, questionnée sur la légitimité de la Soka Gakkai à se revendiquer du bouddhisme, et sur les éventuels dangers à y adhérer, l'UBF nous a répondu dans un courrier en date du 2/08/1999: "Nous ne donnons pas de renseignements sur la Soka Gakkai, considérée comme une secte. Cette organisation ne fait pas partie de notre fédération."