La Miviludes ne sert plus à rien (Journal Libération du 16 Avril 2015):
https://drive.google.com/file/d/0B-lj4i ... sp=sharing
La France baisse les bras face aux sectes.
La France baisse les bras face aux sectes.
Ecrit le 16 avr.15, 21:49"Quand on veut, on peut. Et quand on peut, on doit." - Napoléon Bonaparte.
"La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde." - Jacques 1:27
Site web: etre-chretien
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- Espilon
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Re: La France baisse les bras face aux sectes.
Ecrit le 17 avr.15, 00:37J'ai là la liste des critères que le site de la Miviludes donne pour reconnaitre une secte, attention, les voici :
la déstabilisation mentale CHECK
le caractère exorbitant des exigences financières CHECK
la rupture avec l’environnement d’origine
l’existence d’atteintes à l’intégrité physique
l’embrigadement des enfants CHECK
le discours antisocial CHECK
les troubles à l’ordre public
l’importance des démêlés judiciaires CHECK
l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels CHECK
les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics. CHECK
Tada !!! Le partie politique et les politiciens constituent des sectes ! .
la déstabilisation mentale CHECK
le caractère exorbitant des exigences financières CHECK
la rupture avec l’environnement d’origine
l’existence d’atteintes à l’intégrité physique
l’embrigadement des enfants CHECK
le discours antisocial CHECK
les troubles à l’ordre public
l’importance des démêlés judiciaires CHECK
l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels CHECK
les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics. CHECK
Tada !!! Le partie politique et les politiciens constituent des sectes ! .
Celui-là observa en silence la marque indélébile de ces deux vies ancestrales qui tracèrent de leur souffle l'histoire et la vie d'Alliance, une histoire qui contemple chaque pierre posé pour la paix et la prospérité.
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Re: La France baisse les bras face aux sectes.
Ecrit le 17 avr.15, 01:35Esty!! J'l'avais jamais vu de même!!! trop bon merciEspilon a écrit :J'ai là la liste des critères que le site de la Miviludes donne pour reconnaitre une secte, attention, les voici :
la déstabilisation mentale CHECK
le caractère exorbitant des exigences financières CHECK
la rupture avec l’environnement d’origine
l’existence d’atteintes à l’intégrité physique
l’embrigadement des enfants CHECK
le discours antisocial CHECK
les troubles à l’ordre public
l’importance des démêlés judiciaires CHECK
l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels CHECK
les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics. CHECK
Tada !!! Le partie politique et les politiciens constituent des sectes ! .
Miviludes: Fiou ... rien sur la foi bahaie...
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
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Re: La France baisse les bras face aux sectes.
Ecrit le 17 avr.15, 01:44Les bahaies il sont combien en France ?
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: La France baisse les bras face aux sectes.
Ecrit le 17 avr.15, 04:21medico a écrit :Les bahaies il sont combien en France ?
Certainement pas assez
Quelque dizaines de milliers peut être??
C'est vrai que ca fait pas sérieux du tout notre affaire par ce petit nombre
Mais je pense qu'après le christianisme, c'est la plus ''rependue'' sur le globe?
On envahit partout à petits pas Attention
Le nombre de Baha'ies??? Aucune idée en fait
Je suis au Québec... et on est pas trop nombreux non plus
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Re: La France baisse les bras face aux sectes.
Ecrit le 17 avr.15, 23:47Tout cela dépense de l'argent public...
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Re: La France baisse les bras face aux sectes.
Ecrit le 18 avr.15, 22:18Lutte contre les sectes : l’Etat à la dérive
EMMANUEL FANSTEN ET LUCAS BUREL 15 AVRIL 2015 .
Un rassemblement de scientologues à Paris en 2012.
Un rassemblement de scientologues à Paris en 2012. (Photo Pierre Verdy. AFP)
RÉCITFace à l’atomisation des groupes et aux accusations d’atteinte à la liberté religieuse, le gouvernement a délaissé la traque aux gourous.
Face aux sectes, l’Etat a perdu la partie. Pendant longtemps, la France était pourtant en pointe dans la lutte contre les gourous de tout poil. Mais, au fil des ans, la vigilance s’est peu à peu relâchée. Sous la pression de l’Europe et des pays anglo-saxons, partisans d’une approche plus libérale, les pouvoirs publics n’ont cessé de reculer. Chantre de la «laïcité positive», Nicolas Sarkozy avait ouvert la brèche, recevant le scientologue Tom Cruise à Bercy et privilégiant l’expression «nouveaux mouvements religieux» au terme péjoratif de «sectes». A l’époque, toute la gauche s’était offusquée. Arrivée depuis au pouvoir, elle s’est montrée parfaitement inaudible sur le sujet. Entre la mutation des grandes sectes traditionnelles, l’explosion des microstructures dans le domaine de la santé et les dérives liées à l’islam radical, l’Etat ne sait plus quel rôle jouer.
Une scientologue morte, l’affaire bientôt enterrée Par Elise Godeau et Lucas Burel
A ECOUTER
Sectes : lâche et prise
«Problème d’agenda». Symbole des errements actuels : la décrépitude de la Miviludes (Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires), créée en 2002. Pendant des années, la structure reliée à Matignon, composée d’une quinzaine de fonctionnaires, a servi d’aiguillon en agitant ministères et médias. Désormais, c’est silence radio et site internet en sommeil. Selon le décret qui lui a donné naissance, la Miviludes doit remettre un rapport annuel au Premier ministre, et le rendre public. Mais aucun document n’a été présenté depuis deux ans. Celui qui devait être remis début janvier a été ajourné suite aux attentats parisiens. «Problème d’agenda», fait savoir la Miviludes, dont le conseil d’orientation ne s’est pas réuni depuis un an. En interne, on affirme que le rapport est prêt, mais que Matignon traîne les pieds.
Le malaise n’en est pas moins profond. La discrétion de Serge Blisko, ex-député PS parachuté à la présidence de la Miviludes en août 2012, n’a pas franchement apaisé les craintes. Au-delà de la personnalité de son patron, l’institution traverse une crise d’identité sans précédent. «On a de plus en plus de mal à parler de façon audible de sectes ou de dérives sectaires, constate Jean-Michel Roulet, qui fut président de la mission interministérielle entre 2005 et 2008. Les victimes n’appartiennent plus à des grands groupes structurés comme il y a quinze ou vingt ans. Le paysage sectaire a totalement éclaté. La Miviludes n’est plus adaptée à la situation, il faut tout remettre à plat.»
Ces dernières années, la Miviludes a timidement tenté de s’emparer des dérives liées à l’islam radical, mais le ministère de l’Intérieur a longtemps freiné des quatre fers, considérant que le sujet relevait uniquement des services de police et de renseignements. Aujourd’hui, la Mission participe à des sessions de formation dans les préfectures. Mais au niveau de la déradicalisation, le terrain est désormais principalement occupé par les associations, notamment celle de l’anthropologue Dounia Bouzar.
Autre motif d’inquiétude : la disparition annoncée du GAT (Groupe appui technique). Créé en 2009 auprès de la Direction générale de la santé, cet outil a pour mission d’informer et alerter les professionnels de la santé sur les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique. Un milieu où gravitent des centaines de groupuscules sans le moindre contrôle. Malgré des premiers résultats encourageants, le GAT devrait être supprimé dans les prochaines semaines, alors même que le projet de loi sur la santé de Marisol Touraine vient d’être voté, cette semaine, à l’Assemblée.
«Désintérêt total». «Le GAT ne s’est pas réuni depuis bientôt un an… Le ministère de la Santé ne joue pas le jeu et signe son désintérêt total pour le sujet», déplore Catherine Picard, membre du GAT et présidente de l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu. Contacté par Libération, le ministère de la Santé, jusque-là très discret sur le sujet, évoque «une simple mesure administrative». Dans une question au gouvernement, un ancien patron de la Miviludes, le député UMP Georges Fenech, a interpellé la ministre, pointant «l’indifférence de certains services de l’Etat» : «Si la disparition du GAT devait se confirmer, elle signerait le recul de l’Etat et serait perçue par les mouvements sectaires et par les milliers de pseudo-thérapeutes comme une victoire.» Mais en l’absence de ligne politique claire, Fenech semble prêcher dans le désert.
Sur le terrain judiciaire, le bilan est tout aussi mitigé. Adoptée en juin 2001 pour lutter spécifiquement contre les dérives sectaires, la loi About-Picard n’a abouti qu’à une quarantaine de condamnations, dont seulement cinq ont un rapport avec des mouvements sectaires. Un bilan plutôt maigre, le texte ne s’appliquant que rarement à des cas ayant trait à son objet premier. L’abus de faiblesse étant par ailleurs une infraction très difficile à caractériser pénalement, les condamnations sont rares. Quand les affaires ne sont pas tout bonnement enterrées, comme avec la Scientologie.
EMMANUEL FANSTEN ET LUCAS BUREL 15 AVRIL 2015 .
Un rassemblement de scientologues à Paris en 2012.
Un rassemblement de scientologues à Paris en 2012. (Photo Pierre Verdy. AFP)
RÉCITFace à l’atomisation des groupes et aux accusations d’atteinte à la liberté religieuse, le gouvernement a délaissé la traque aux gourous.
Face aux sectes, l’Etat a perdu la partie. Pendant longtemps, la France était pourtant en pointe dans la lutte contre les gourous de tout poil. Mais, au fil des ans, la vigilance s’est peu à peu relâchée. Sous la pression de l’Europe et des pays anglo-saxons, partisans d’une approche plus libérale, les pouvoirs publics n’ont cessé de reculer. Chantre de la «laïcité positive», Nicolas Sarkozy avait ouvert la brèche, recevant le scientologue Tom Cruise à Bercy et privilégiant l’expression «nouveaux mouvements religieux» au terme péjoratif de «sectes». A l’époque, toute la gauche s’était offusquée. Arrivée depuis au pouvoir, elle s’est montrée parfaitement inaudible sur le sujet. Entre la mutation des grandes sectes traditionnelles, l’explosion des microstructures dans le domaine de la santé et les dérives liées à l’islam radical, l’Etat ne sait plus quel rôle jouer.
Une scientologue morte, l’affaire bientôt enterrée Par Elise Godeau et Lucas Burel
A ECOUTER
Sectes : lâche et prise
«Problème d’agenda». Symbole des errements actuels : la décrépitude de la Miviludes (Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires), créée en 2002. Pendant des années, la structure reliée à Matignon, composée d’une quinzaine de fonctionnaires, a servi d’aiguillon en agitant ministères et médias. Désormais, c’est silence radio et site internet en sommeil. Selon le décret qui lui a donné naissance, la Miviludes doit remettre un rapport annuel au Premier ministre, et le rendre public. Mais aucun document n’a été présenté depuis deux ans. Celui qui devait être remis début janvier a été ajourné suite aux attentats parisiens. «Problème d’agenda», fait savoir la Miviludes, dont le conseil d’orientation ne s’est pas réuni depuis un an. En interne, on affirme que le rapport est prêt, mais que Matignon traîne les pieds.
Le malaise n’en est pas moins profond. La discrétion de Serge Blisko, ex-député PS parachuté à la présidence de la Miviludes en août 2012, n’a pas franchement apaisé les craintes. Au-delà de la personnalité de son patron, l’institution traverse une crise d’identité sans précédent. «On a de plus en plus de mal à parler de façon audible de sectes ou de dérives sectaires, constate Jean-Michel Roulet, qui fut président de la mission interministérielle entre 2005 et 2008. Les victimes n’appartiennent plus à des grands groupes structurés comme il y a quinze ou vingt ans. Le paysage sectaire a totalement éclaté. La Miviludes n’est plus adaptée à la situation, il faut tout remettre à plat.»
Ces dernières années, la Miviludes a timidement tenté de s’emparer des dérives liées à l’islam radical, mais le ministère de l’Intérieur a longtemps freiné des quatre fers, considérant que le sujet relevait uniquement des services de police et de renseignements. Aujourd’hui, la Mission participe à des sessions de formation dans les préfectures. Mais au niveau de la déradicalisation, le terrain est désormais principalement occupé par les associations, notamment celle de l’anthropologue Dounia Bouzar.
Autre motif d’inquiétude : la disparition annoncée du GAT (Groupe appui technique). Créé en 2009 auprès de la Direction générale de la santé, cet outil a pour mission d’informer et alerter les professionnels de la santé sur les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique. Un milieu où gravitent des centaines de groupuscules sans le moindre contrôle. Malgré des premiers résultats encourageants, le GAT devrait être supprimé dans les prochaines semaines, alors même que le projet de loi sur la santé de Marisol Touraine vient d’être voté, cette semaine, à l’Assemblée.
«Désintérêt total». «Le GAT ne s’est pas réuni depuis bientôt un an… Le ministère de la Santé ne joue pas le jeu et signe son désintérêt total pour le sujet», déplore Catherine Picard, membre du GAT et présidente de l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu. Contacté par Libération, le ministère de la Santé, jusque-là très discret sur le sujet, évoque «une simple mesure administrative». Dans une question au gouvernement, un ancien patron de la Miviludes, le député UMP Georges Fenech, a interpellé la ministre, pointant «l’indifférence de certains services de l’Etat» : «Si la disparition du GAT devait se confirmer, elle signerait le recul de l’Etat et serait perçue par les mouvements sectaires et par les milliers de pseudo-thérapeutes comme une victoire.» Mais en l’absence de ligne politique claire, Fenech semble prêcher dans le désert.
Sur le terrain judiciaire, le bilan est tout aussi mitigé. Adoptée en juin 2001 pour lutter spécifiquement contre les dérives sectaires, la loi About-Picard n’a abouti qu’à une quarantaine de condamnations, dont seulement cinq ont un rapport avec des mouvements sectaires. Un bilan plutôt maigre, le texte ne s’appliquant que rarement à des cas ayant trait à son objet premier. L’abus de faiblesse étant par ailleurs une infraction très difficile à caractériser pénalement, les condamnations sont rares. Quand les affaires ne sont pas tout bonnement enterrées, comme avec la Scientologie.
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Re: La France baisse les bras face aux sectes.
Ecrit le 18 avr.15, 23:20Petite chose intéressante, parmi les politiques qui ont prôné une lutte anti secte, au moins deux anciens candidats à la présidence de la République sont convaincus d'avoir été élu par Dieu pour sauver la France ! Ce qui fait un critère de plus pour confirmer la très bonne analyse d'Espilon
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