Qu'est-ce que la 'Communion des saints' ?
Posté : 13 mai15, 01:24
Dans le christianisme:
La Communion des saints:
La communion des saints désigne dans le christianisme l'union de l'ensemble des fidèles vivants et morts unis, par leur appartenance au Christ, dans une sorte de solidarité à travers l'espace et le temps.
La croyance à la communion des saints est un des articles de foi du Symbole des Apôtres.
Origine:
Cette doctrine, appelée aussi, dogme du 'corps mystique', repose sur la doctrine de saint Paul dans l'épître aux Corinthiens, chapitre 12, lorsqu'il parle des dons spirituels.
Article 9 : Pour l'Eglise Catholique:
Extraits du paragraphe 5 : La communion des saints :
946 (...) " Qu’est-ce que l’Église sinon l’assemblée de tous les saints ? " (...) La communion des saints est précisément l’Église.
947 " Puisque tous les croyants forment un seul corps, le bien des uns est communiqué aux autres (...) Il faut de la sorte croire qu’il existe une communion des biens dans l’Église. Mais le membre le plus important est le Christ, puisqu’Il est la tête (...) Ainsi, le bien du Christ est communiqué à tous les membres (...)". " Comme cette Église est gouvernée par un seul et même Esprit, tous les biens qu’elle a reçus deviennent nécessairement un fonds commun ".
948 Le terme " communion des saints " a dès lors deux significations, étroitement liées : " communion aux choses saintes, sancta " et " communion entre les personnes saintes, sancti ".
" Sancta sanctis ! (Ce qui est saint pour ceux qui sont saints) " (...) Les fidèles (sancti) sont nourris du Corps et du Sang du Christ (sancta) afin de croître dans la communion de l’Esprit Saint (Koinônia) et de la communiquer au monde.
I. La communion des biens spirituels :
949 Dans la communauté primitive de Jérusalem, les disciples " se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières " (Ac 2,42) :
951 La communion des charismes : Dans la communion de l’Église, l’Esprit Saint " distribue aussi parmi les fidèles de tous ordres (...) les grâces spéciales " pour l’édification de l’Église. Or, " à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun " (1 Co 12, 7).
952 " Ils mettaient tout en commun " (Ac 4,32) : " Tout ce que le vrai chrétien possède, il doit le regarder comme un bien qui lui est commun avec tous, et toujours il doit être prêt et empressé à venir au secours de l’indigent et de la misère du prochain ". Le chrétien est un administrateur des biens du Seigneur (cf. Lc 16,1. 3).
953 La communion de la charité : dans la sanctorum communio " nul d’entre nous ne vit pour soi-même, comme nul ne meurt pour soi-même " (Rm 14,7). " Un membre souffre-t-il ? tous les membres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur ? tous les membres prennent part à sa joie. Or vous êtes le Corps du Christ, et membres chacun pour sa part " (1 Co 12, 26-27). " La charité ne cherche pas ce qui est à elle " (1 Co 13, 5 ; cf. 10, 24). Le moindre de nos actes fait dans la charité retentit au profit de tous, dans cette solidarité avec tous les hommes, vivants ou morts, qui se fonde sur la communion des saints. Tout péché nuit à cette communion.
II. La communion de l’Église du ciel et de la terre :
954 Les trois états de l’Église " En attendant que le Seigneur soit venu dans sa majesté accompagné de tous les anges et que la mort détruite, tout lui soit soumis: les uns parmi ses disciples continuent sur terre leur pèlerinage (1) ; d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore (2) ; d’autres enfin sont dans la gloire contemplant ‘dans la pleine lumière, tel qu’il est (3). (...) ". Tous cependant, à des degrés divers et sous des formes diverses, nous communions dans la même charité envers Dieu et envers le prochain, chantant à notre Dieu le même hymne de gloire. En effet, tous ceux qui sont du Christ et possèdent son Esprit, constituent une seule Église et se tiennent mutuellement comme un tout dans le Christ.
955 " L’union de ceux qui sont encore en chemin avec leurs frères qui se sont endormis dans la paix du Christ ne connaît pas la moindre intermittence ; au contraire, selon la foi constante de l’Église, cette union est renforcée par l’échange des biens spirituels ".
956 L’intercession des saints. " Étant en effet plus intimement liés avec le Christ, les habitants du ciel contribuent à affermir plus solidement l’Église en sainteté (...). Ils ne cessent d’intercéder pour nous auprès du Père, offrant les mérites qu’ils ont acquis sur terre par l’unique Médiateur de Dieu et des hommes, le Christ Jésus (...). Ainsi leur sollicitude fraternelle est du plus grand secours pour notre infirmité " :
958 La communion avec les défunts. " Reconnaissant dès l’abord cette communion qui existe à l’intérieur de tout le corps mystique de Jésus-Christ, l’Église en ses membres qui cheminent sur terre a entouré de beaucoup de piété la mémoire des défunts dès les premiers temps du christianisme en offrant aussi pour eux ses suffrages ; car ‘la pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse’ ". (...)
(Source: https://viechretienne.catholique.org/ce ... des-saints)
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Questions: Peut-on étendre cette notion? Doit-on la corriger?
La Communion des saints:
La communion des saints désigne dans le christianisme l'union de l'ensemble des fidèles vivants et morts unis, par leur appartenance au Christ, dans une sorte de solidarité à travers l'espace et le temps.
La croyance à la communion des saints est un des articles de foi du Symbole des Apôtres.
Origine:
Cette doctrine, appelée aussi, dogme du 'corps mystique', repose sur la doctrine de saint Paul dans l'épître aux Corinthiens, chapitre 12, lorsqu'il parle des dons spirituels.
- « Je vous déclare donc que personne, s'il parle par l'Esprit de Dieu, ne dit : Jésus est anathème ; et personne ne peut dire : " Jésus est le Seigneur Fils de Dieu , " si ce n'est par l'Esprit-Saint. Il y a pourtant diversité de dons, mais c'est le même Esprit ; diversité de ministères, mais c'est le même Seigneur ; diversité d'opérations, mais c'est le même Dieu qui opère tout en tous. À chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune. »
(1Co 12, 4-7)
- « Mais c'est le seul et même Esprit qui produit tous ces dons, les distribuant à chacun en particulier, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il du Christ. Tous, en effet, nous avons été baptisés dans un seul esprit pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. »
(1Co 12, 11-13)
- « Il y a donc plusieurs membres et un seul corps. L'œil ne peut pas dire à la main : " Je n'ai pas besoin de toi ; " ni la tête dire aux pieds : " Je n'ai pas besoin de vous. " Au contraire, les membres du corps qui paraissent les plus faibles sont plus nécessaires ; et ceux que nous tenons pour les moins honorables du corps, sont ceux que nous entourons de plus d'honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes, nous les traitons avec plus de décence, tandis que nos parties honnêtes n'en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus de respect à ce qui est moins digne, afin qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres. Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres s'en réjouissent avec lui. »
(1Co 12, 20-26)
Article 9 : Pour l'Eglise Catholique:
Extraits du paragraphe 5 : La communion des saints :
946 (...) " Qu’est-ce que l’Église sinon l’assemblée de tous les saints ? " (...) La communion des saints est précisément l’Église.
947 " Puisque tous les croyants forment un seul corps, le bien des uns est communiqué aux autres (...) Il faut de la sorte croire qu’il existe une communion des biens dans l’Église. Mais le membre le plus important est le Christ, puisqu’Il est la tête (...) Ainsi, le bien du Christ est communiqué à tous les membres (...)". " Comme cette Église est gouvernée par un seul et même Esprit, tous les biens qu’elle a reçus deviennent nécessairement un fonds commun ".
948 Le terme " communion des saints " a dès lors deux significations, étroitement liées : " communion aux choses saintes, sancta " et " communion entre les personnes saintes, sancti ".
" Sancta sanctis ! (Ce qui est saint pour ceux qui sont saints) " (...) Les fidèles (sancti) sont nourris du Corps et du Sang du Christ (sancta) afin de croître dans la communion de l’Esprit Saint (Koinônia) et de la communiquer au monde.
I. La communion des biens spirituels :
949 Dans la communauté primitive de Jérusalem, les disciples " se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières " (Ac 2,42) :
- La communion dans la foi. La foi des fidèles est la foi de l’Église reçue des apôtres, trésor de vie qui s’enrichit en étant partagé.
951 La communion des charismes : Dans la communion de l’Église, l’Esprit Saint " distribue aussi parmi les fidèles de tous ordres (...) les grâces spéciales " pour l’édification de l’Église. Or, " à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun " (1 Co 12, 7).
952 " Ils mettaient tout en commun " (Ac 4,32) : " Tout ce que le vrai chrétien possède, il doit le regarder comme un bien qui lui est commun avec tous, et toujours il doit être prêt et empressé à venir au secours de l’indigent et de la misère du prochain ". Le chrétien est un administrateur des biens du Seigneur (cf. Lc 16,1. 3).
953 La communion de la charité : dans la sanctorum communio " nul d’entre nous ne vit pour soi-même, comme nul ne meurt pour soi-même " (Rm 14,7). " Un membre souffre-t-il ? tous les membres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur ? tous les membres prennent part à sa joie. Or vous êtes le Corps du Christ, et membres chacun pour sa part " (1 Co 12, 26-27). " La charité ne cherche pas ce qui est à elle " (1 Co 13, 5 ; cf. 10, 24). Le moindre de nos actes fait dans la charité retentit au profit de tous, dans cette solidarité avec tous les hommes, vivants ou morts, qui se fonde sur la communion des saints. Tout péché nuit à cette communion.
II. La communion de l’Église du ciel et de la terre :
954 Les trois états de l’Église " En attendant que le Seigneur soit venu dans sa majesté accompagné de tous les anges et que la mort détruite, tout lui soit soumis: les uns parmi ses disciples continuent sur terre leur pèlerinage (1) ; d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore (2) ; d’autres enfin sont dans la gloire contemplant ‘dans la pleine lumière, tel qu’il est (3). (...) ". Tous cependant, à des degrés divers et sous des formes diverses, nous communions dans la même charité envers Dieu et envers le prochain, chantant à notre Dieu le même hymne de gloire. En effet, tous ceux qui sont du Christ et possèdent son Esprit, constituent une seule Église et se tiennent mutuellement comme un tout dans le Christ.
955 " L’union de ceux qui sont encore en chemin avec leurs frères qui se sont endormis dans la paix du Christ ne connaît pas la moindre intermittence ; au contraire, selon la foi constante de l’Église, cette union est renforcée par l’échange des biens spirituels ".
956 L’intercession des saints. " Étant en effet plus intimement liés avec le Christ, les habitants du ciel contribuent à affermir plus solidement l’Église en sainteté (...). Ils ne cessent d’intercéder pour nous auprès du Père, offrant les mérites qu’ils ont acquis sur terre par l’unique Médiateur de Dieu et des hommes, le Christ Jésus (...). Ainsi leur sollicitude fraternelle est du plus grand secours pour notre infirmité " :
- Ne pleurez pas, je vous serai plus utile après ma mort et je vous aiderai plus efficacement que pendant ma vie (S. Dominique, mourant, à ses frères, cf. Jourdain de Saxe, lib. 93).
Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre (Ste. Thérèse de l’Enfant-Jésus, verba).
958 La communion avec les défunts. " Reconnaissant dès l’abord cette communion qui existe à l’intérieur de tout le corps mystique de Jésus-Christ, l’Église en ses membres qui cheminent sur terre a entouré de beaucoup de piété la mémoire des défunts dès les premiers temps du christianisme en offrant aussi pour eux ses suffrages ; car ‘la pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse’ ". (...)
(Source: https://viechretienne.catholique.org/ce ... des-saints)
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Questions: Peut-on étendre cette notion? Doit-on la corriger?