Doute et origine
Posté : 18 mai15, 23:31
A mon sens, les ouvrages religieux sont autant de coquilles narratives théâtralisant l’histoire de nos origines. Ces saintes écritures posent pour pivot de lecture une variable interprétative fluctuant selon les individus et les époques. C’est sans doute très commode, mais je pense que la quête des origines doit pouvoir s’appuyer sur d’autres outils qu’un simple sentiment adaptatif et transcendantal qu’on appelle la foi. L’interprétation, lorsqu’elle est infiniment déclinée, pose d’évidents problèmes de lecture. Les siècles avançant, une telle décohérence épistémique devrait exhorter l’esprit critique à une ré-examination permanente de ses fondements, à une reconsidération de tout ce que l’on tient pour absolument vrai.
Je ne suis ni croyant, ni athée, ni même agnostique. La seule question qui m’anime est celle de l’existence d’une intentionnalité créatrice (et non celle de Dieu). Des pistes de réflexions me sont régulièrement offertes par les sciences, la philosophie et la religion. Ces pistes me nourrissent, m’éveillent, façonnent continuellement mes représentations avec pour garde fou: le doute. Le doute est pour moi la plus humble des postures, il a ceci de puissant qu’il maintient l’esprit dans une dynamique réflexive : Il évite ainsi l’embourbement de la raison et l’écrasement de l’héritage sur nos représentations.
« Les certitudes n’ouvrent pas un débat, elles le clôturent ». *
*Enfin, je crois
Je ne suis ni croyant, ni athée, ni même agnostique. La seule question qui m’anime est celle de l’existence d’une intentionnalité créatrice (et non celle de Dieu). Des pistes de réflexions me sont régulièrement offertes par les sciences, la philosophie et la religion. Ces pistes me nourrissent, m’éveillent, façonnent continuellement mes représentations avec pour garde fou: le doute. Le doute est pour moi la plus humble des postures, il a ceci de puissant qu’il maintient l’esprit dans une dynamique réflexive : Il évite ainsi l’embourbement de la raison et l’écrasement de l’héritage sur nos représentations.
« Les certitudes n’ouvrent pas un débat, elles le clôturent ». *
*Enfin, je crois