Dans la préface de son livre sur les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même, Lise Bourbeau établit sa lignée (Sigmund Freud, Wilhelm Reich, John Pierrakos, Alexander Lowen, Barry Walker), elle utilise le mot Dieu, expliquant que pour elle il s'agit de notre Moi Supérieur, qu'elle qualifie d'Être véritable.
Découvrir les blessures qui nous habitent constituent une recherche de notre être véritable.
Pour elle, il s'agit de notre mission commune, vivre nos expériences, arriver à les accepter et essayer de nous aimer au travers d'elles. Ne pas réussir à les accepter, à les régler, revient à faire preuve de jugement, de culpabilité ou encore de peur. Tout ce qui est vécu dans la non-acceptation s'accumule au niveau de l'âme, dans sa mémoire d'âme. Quand on s'incarne, on décide de s'incarner avec tout un bagage accumulé dans notre mémoire d'âme. Au fur et à mesure de nos expériences, nous devenons graduellement conscients de notre plan de vie, de ce que nous devons régler.
Selon elle, nous attirons à nous, sans cesse, les circonstances et les personnes qui nous font revivre ces expériences. Il est donc urgent d'agir dessus, de ne pas les refouler.
Que signifie alors cette acceptation ?
Lise Bourbeau fait la différence entre "accepter une expérience", "s'accepter soi-même" et vivre une "expérience dans l'acceptation".
Cordialement,
Ase
L'Acceptation de ses blessures
L'Acceptation de ses blessures
Ecrit le 01 juin15, 09:27- indian
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Re: L'Acceptation de ses blessures
Ecrit le 01 juin15, 10:52Ase a écrit :Dans la préface de son livre sur les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même, Lise Bourbeau établit sa lignée (Sigmund Freud, Wilhelm Reich, John Pierrakos, Alexander Lowen, Barry Walker), elle utilise le mot Dieu, expliquant que pour elle il s'agit de notre Moi Supérieur, qu'elle qualifie d'Être véritable.
Découvrir les blessures qui nous habitent constituent une recherche de notre être véritable.
Pour elle, il s'agit de notre mission commune, vivre nos expériences, arriver à les accepter et essayer de nous aimer au travers d'elles. Ne pas réussir à les accepter, à les régler, revient à faire preuve de jugement, de culpabilité ou encore de peur. Tout ce qui est vécu dans la non-acceptation s'accumule au niveau de l'âme, dans sa mémoire d'âme. Quand on s'incarne, on décide de s'incarner avec tout un bagage accumulé dans notre mémoire d'âme. Au fur et à mesure de nos expériences, nous devenons graduellement conscients de notre plan de vie, de ce que nous devons régler.
Selon elle, nous attirons à nous, sans cesse, les circonstances et les personnes qui nous font revivre ces expériences. Il est donc urgent d'agir dessus, de ne pas les refouler.
Que signifie alors cette acceptation ?
Lise Bourbeau fait la différence entre "accepter une expérience", "s'accepter soi-même" et vivre une "expérience dans l'acceptation".
Cordialement,
Ase
Merci Ase, je vais regarder de plus près, ca m'interpelle...
Accepter??? Humilité?
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
Re: L'Acceptation de ses blessures
Ecrit le 01 juin15, 19:51Elle explique que la majorité des enfants passent par quatre étapes :
1/ la première étapes c'est la joie d'être soi-même;
2/ la deuxième étape c'est la douleur de ne pas avoir le droit d'être ainsi (car cela dérange le monde des adultes ou celui de nos proches);
3/ la troisième étape survient quand par déduction, on en déduit qu'être soi-même n'est pas bien, non naturel, on pique alors des crises de colère (crises d'enfance et crises d'ados) et on se révolte;
4/ afin de réduire la douleur, l'enfant se résigne et se crée une identité, une nouvelle personnalité pour devenir ce que les autres veulent qu'il soit.
C'est entre ces deux dernières étapes que l'on crée des masques qui servent à nous protéger des souffrances rencontrées lors de la deuxième étape.
Il y a cinq masques, on peut les appeler aussi des blessures : le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, et l'injustice.
Chaque fois que nous croyons subir ou que nous pouvons faire vivre une de ces blessures, tout notre être se sent trahi, Lise Bourbeau explique qu'alors nous ne sommes plus fidèle à notre dieu intérieur. Nous laissons notre ego (avec ses croyances et ses peurs) diriger notre vie.
Chaque masque représente ce que l'on cache à nous-même ou aux autres, ce que nous n'avons pas encore voulu régler. Chaque masque s'accompagne des blessures qu'on essaye de masquer et se crée en fonction du degré de la blessure :
- un comportement "fuyant" (masque) est le reflet d'un sentiment de rejet (blesssure).
- une attitude "dépendante" (masque) est le reflet d'un sentiment d'abandon (blessure).
- un comportement "masochiste" (masque) est le reflet d'une profonde humiliation (blessure).
- un comportement "contrôlant" (masque) est le reflet d'un sentiment de trahison (blessure).
- une attitude "rigide" (masque) est le reflet d'un sentiment d'injustice.
Exemple : si une personne ressent de l'injustice suite à un événement ou encore si une personne se juge elle-même d'être injuste ou encore si une personne à peur de se faire juger comme étant injuste, elle portera son masque de rigidité pour se protéger.
Il peut aussi y avoir des entremêlements : quelqu'un peut être rejeté et souffrir d'injustice, un autre peut être trahi et vivre cela comme un rejet, ou encore quelqu'un peut se sentir abandonné et vivre cela comme une humiliation, etc. Il ne faut pas s'attacher au sens littéral des mots.
1/ la première étapes c'est la joie d'être soi-même;
2/ la deuxième étape c'est la douleur de ne pas avoir le droit d'être ainsi (car cela dérange le monde des adultes ou celui de nos proches);
3/ la troisième étape survient quand par déduction, on en déduit qu'être soi-même n'est pas bien, non naturel, on pique alors des crises de colère (crises d'enfance et crises d'ados) et on se révolte;
4/ afin de réduire la douleur, l'enfant se résigne et se crée une identité, une nouvelle personnalité pour devenir ce que les autres veulent qu'il soit.
C'est entre ces deux dernières étapes que l'on crée des masques qui servent à nous protéger des souffrances rencontrées lors de la deuxième étape.
Il y a cinq masques, on peut les appeler aussi des blessures : le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, et l'injustice.
Chaque fois que nous croyons subir ou que nous pouvons faire vivre une de ces blessures, tout notre être se sent trahi, Lise Bourbeau explique qu'alors nous ne sommes plus fidèle à notre dieu intérieur. Nous laissons notre ego (avec ses croyances et ses peurs) diriger notre vie.
Chaque masque représente ce que l'on cache à nous-même ou aux autres, ce que nous n'avons pas encore voulu régler. Chaque masque s'accompagne des blessures qu'on essaye de masquer et se crée en fonction du degré de la blessure :
- un comportement "fuyant" (masque) est le reflet d'un sentiment de rejet (blesssure).
- une attitude "dépendante" (masque) est le reflet d'un sentiment d'abandon (blessure).
- un comportement "masochiste" (masque) est le reflet d'une profonde humiliation (blessure).
- un comportement "contrôlant" (masque) est le reflet d'un sentiment de trahison (blessure).
- une attitude "rigide" (masque) est le reflet d'un sentiment d'injustice.
Exemple : si une personne ressent de l'injustice suite à un événement ou encore si une personne se juge elle-même d'être injuste ou encore si une personne à peur de se faire juger comme étant injuste, elle portera son masque de rigidité pour se protéger.
Il peut aussi y avoir des entremêlements : quelqu'un peut être rejeté et souffrir d'injustice, un autre peut être trahi et vivre cela comme un rejet, ou encore quelqu'un peut se sentir abandonné et vivre cela comme une humiliation, etc. Il ne faut pas s'attacher au sens littéral des mots.
Re: L'Acceptation de ses blessures
Ecrit le 01 juin15, 21:20Je n'ai pas lu ce livre, mais s'il me tombe sous la main j'irai y jeter un coup d'œil par curiosité. J'ai parcouru quelques extraits sur internet, ça m'a l'air un peu simpliste. Pourtant dans ton résumé, je trouve que pas mal de choses sont interpelantes car elles sonnent assez vraies. Après, il faut voir comment c'est traité. Si je le lis, je viendrai te donner mon avis
En tout cas, je trouve chouette de partager cette lecture qui t'a inspirée avec nous!
En tout cas, je trouve chouette de partager cette lecture qui t'a inspirée avec nous!
Re: L'Acceptation de ses blessures
Ecrit le 01 juin15, 21:27J'aime les choses simples à comprendre ^^
C'est accessible à mon niveau. Et d'après mon expérience c'est dans les choses simples que se trouvent les choses parmi les plus profondes ^^
C'est accessible à mon niveau. Et d'après mon expérience c'est dans les choses simples que se trouvent les choses parmi les plus profondes ^^
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